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Brèves du Sanmatenga : 14 mois d’intérim

Publié le samedi 2 septembre 2006 à 08h34min

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Après le décès du secrétaire provincial de la, section CDP du Sanmatenga, son adjoint a assure dignement les tâches jusqu’à nos jours. Il se trouve que lors des campagnes présidentielle et communales, notre cher adjoint n’a pas été responsabilisé et était un second couteau.

Quand les gens lui demandent quelle est l’enveloppe allouée pour ces différentes campagnes, il leur répond par un large sourire. C’est dire qu’il n’est ni consulté et informé. Voilà qu’à la faveur de la conférence provinciale, les gens ont pensé et cru qu’il allait être confirmé à son poste. Il n’en a pas été question, car selon nos sources, le député Sayouba veut y mettre son homme.

François n’étant pas prêt à aller prendre des ordres au domicile dudit député ou s’y retrouver avec d’autres pour se rendre à certaines cérémonies, il demeurera toujours adjoint comme il nous a été dit, car selon nos sources, ce n’est pas pour rien que pour les élections municipales, étant tête de liste dans son secteur dans la première liste, il a été remplacé dans la liste définitive.

Et comme nous pensions qu’on lui réserve peut-être une place pour les prochaines législatives, il nous a été demandé si le lion mange de l’herbe, car l’alternance n’est pas ce que nous croyons.


Ça grogne déjà !

La commune urbaine de Kaya avec la dizaine de villages qui lui sont rattachés, a tenu sa première session qui avait trait au budget. Le nombre des conseillers étant passé de 21 à 159, cela devait revenir à décaisser 318 000 F CFA au minimum par session. Voilà qu’à la fin de la session, nos amis venus du village et qui s’attendaient à recevoir les deux mille francs qui leur revenaient furent désabusés.

Pour ceux venus à vélo, il n’y avait pas de problème, mais pour ceux qui sont venus avec des motos, les critiques étaient acerbes et nous avons été personnellement approché pour les entendre déverser leur bile. Certains ont dit qu’on ne les y reprendrait plus.


Drôle de voleur

Issouf voit un taureau de labour attaché, le détache et l’amène dans son champ où il a une case. Dans sa recherche, avec ses amis et ses parents, Saïdou retrouve son taureau attaché devant la hutte de Issouf, qui jure, ciel et terre, qu’il l’a acheté à 110 000 francs CFA. Il fut invité à accompagner le propriétaire chez le délégué du village et un jeune qui le rejoint dans sa cabane et voit une arme de poing.

Une fois chez le délégué, le jeune homme signalera ce fait. A la barre, Issouf dira que l’arme a été posée chez lui à son insu et qu’il n’en est pas le propriétaire. Pourquoi alors détenir par devers lui, un animal qui ne lui appartient pas, plusieurs jours. Pour Issouf, il était à la recherche du propriétaire. Une peine de six mois lui a été infligée.


De l’argent, de l’effort perdus

Le samedi 19 août 2006, nous avons aperçu des parents d’élèves, en train de creuser des trous au niveau de l’école Centre "A", la plus vielle des écoles de Kaya, qui n’a ni clôture, ni forage ou robinet pour les enfants et dont nous avons déjà fait cas.

Approché, le responsable de l’inspection de Kaya I nous a dit que c’était pour planter des arbres. Nous lui avons dit de bien vouloir expliquer à ces bonnes volontés, que si elles ne prévoyaient rien pour la protection de ces plants qu’elles voulaient mettre en cela, ça allait être un échec. La commission a-t-elle été installée ou non, nous ne saurons le dire.

Nous osons croire que l’argent sorti pour l’achat de ces plants ne provient pas de la caisse de l’Association des parents d’élèves sinon... dire qu’à 100 mètres, le gouvernorat fait planter des arbres et les clôture.

Sidwaya
Sidwaya

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