LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Football : Deux tournois qui honorent le Burkina

Publié le lundi 28 août 2006 à 07h20min

PARTAGER :                          

A peine le dernier coup de sifflet du 5e Tournoi international de solidarité des centres de formation a retenti, que s’ouvre la 6e édition du Tournoi féminin des cinq (5) nations, un autre régal pour les amoureux du football.

Ces deux compétitions qui honorent le Burkina Faso, ont pour principal objectif d’offrir un cadre de compétition à nos jeunes footballeurs de la sous-région, de détecter les talents en vue de mieux les valoriser dans les équipes nationales et internationales. Le tournoi des centres de formation qui a campé du 6 au 20 août 2006, a regroupé 11 équipes dont deux du Burkina, à savoir Naaba Kango de Ouahigouya et le centre de la FBF-Bobo.

Au terme d’une compétition bien remplie, la couronne est allée au Ghana avec le centre Feynoord. Quant au tournoi des cinq (5) nations qui a ouvert ses portes le samedi 26 août, six (6) équipes sont engagées pour la succession à l’AS-Mandé du Mali, détentrice du trophée.

Que ce soit le tournoi de la solidarité des centres de formation ou celui des cinq nations, la réédition de ces compétitions tient d’abord à l’engagement personnel des promoteurs, Noufou Ouédraogo et Marguerite Karama. Ancien président section football de l’ASFA-Y, fondateur du centre de formation Naaba Kango, président du comité national de soutien aux Etalons (aujourd’hui dissous), président d’honneur de l’Union nationale des supporters des Etalons, El Hadj Noufou Ouédraogo est bien cet homme qui s’investit sans calcul dans le football burkinabè, sa passion de tous temps.

En initiant ce tournoi des centres de formation, il n’a fait qu’ajouter un maillon à sa chaîne. « Je n’organise pas ce tournoi pour gagner, je le fais dans l’intention de faire plaisir au peuple burkinabè et surtout aux enfants des centres de formation africains ». Sa fierté est d’autant plus grande que de quatre (4) équipes au départ en 2002, on est passé à 12 équipes, cette année (Planète Champion du Burkina a fait défection à la dernière minute).

Marguerite Karama non plus n’est pas une inconnue du milieu footbalistique burkinabè. Présidente des Princesses du Kadiogo et chargée de la promotion du football féminin au sein du bureau de la fédération du football, elle se bat pour remettre en selle, les femmes dans le sport-roi.

Une passion qui lui vaut aujourd’hui des lauriers sur le plan international. Au-delà de l’engagement personnel des promoteurs, ces deux compétitions qui ont acquis une notoriété qui dépasse aujourd’hui les frontières du Burkina, méritent beaucoup d’attention des autorités et de toutes les parties prenantes du football national.

Pour ce faire, les promoteurs devraient s’ouvrir davantage à des compétences appropriées dans l’organisation des futures échéances. Sans en faire une chasse gardée, ils devraient accepter toutes les critiques constructives, les suggestions en vue de pérenniser ces cadres précieux pour l’essor du football de la sous-région. Tout le monde y gagnera.

Z.Y

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Paris sportifs en Afrique : Tout comprendre