Depuis une décennie, l’ensemble des professionnels de la communication (agences de communication) aurait pour vœu, la création d’une structure qui orgaserait le secteur. Face aux enjeux et aux difficultés liés au développement particulier de la profession ces cinq dernières années, il était impérieux d’assainir ce secteur prometteur et pourvoyeur d’emplois.

réunies en assemblée constitutive le vendredi 30 juin 2000. Après deux heures de travaux, le statut de l’Association professionnelle des agences de communication du Burkina/Partenaires associés (ANAPAC) a été adopté de même que l’élection des membres du bureau avec Désiré Comboïgo, directeur général de Synergie élu à l’unanimité, président.

M. Comboïgo a remercié ses confrères des autres agences pour le travail déjà abattu et l’ensemble des organes de presse (le Pays, l’Observateur Paalga, la RTB, les Editions Sidwaya) pour leur solidarité. Le doyen des directeurs d’organes de presse du Burkina Faso, Edouard Ouédraogo, a félicité l’ANAPAC et a déclaré qu’elle est composée d’hommes et de femmes avertis et convaincus. « Nous ne sommes pas des confrères, mais des complices car nos intérêts sont liés. Les organes de presse vivent essentiellement de la publicité. Aussi-avons nous besoin de communicateurs organisés et professionnels qui maîtrisent la matière et le milieu dans lequel nos deux secteurs évoluent, » a-t-il ajouté.

Le nouveau président se propose d’œuvrer au rayonnement des agences de ses membres, à l’institutionnalisation de l’ANAPAC et à la croissance de ses membres. Pour ce faire, il s’agira entre autres, de promouvoir l’auto-discipline, de participer à l’amélioration de la formation et de la relève publicitaire, de créer une saine émulation, d’assurer une bonne visibilité et lissibilité, promouvoir les relations publiques et fournir des outils et des ressources aux membres de l’association.

En réponse aux voix qui s’élèvent de plus en plus pour dénoncer l’image négative de la femme que « prônent » certains publicitaires, Désiré Comboïgo a affirmé que « tout ce que l’on vous reproche n’est pas du fait de la profession. N’importe qui s’autoproclame agencier en communication ! ». Il a, en outre, déclaré que son bureau fera face à ce problème par le contrôle et le respect de l’éthique et de la déontologie dans les différentes agences de communication.

Marie-Chantal BOUDA, Stagiaire
Sidwaya