Mondial 2006 : Un certain Allemagne # Italie
La 18e grand-messe du football planétaire tire inexorablement vers sa fin. Ce mardi 4 juillet 2006, l’Allemagne et l’Italie s’affrontent pour une place en finale. Une place à laquelle la Mannshaft tient beaucoup, pour espérer renouer avec le trophée tant convoité.
Allemagne # Italie, c’est un tableau très alléchant pour une demi-finale de coupe du monde. Mais surtout avec un air de revanche pour les Allemands.
Le 1er mars dernier, les deux équipes s’étaient affrontées à Florence, en match de préparation de cette même coupe du monde et, la Mannschaft prenait en effet le bouillon (4-1) sous les coups de boutoirs de Toni et Gilardino. Et dire que la Squadra Azzurra était privée de son maître à jouer, Totti !
C’est sûr que les Allemands ne voudront pas que ce triste spectacle plus qu’humiliant se reproduise. Mais un os cependant, car leur sélectionneur, Jürgen Klinsmann, sera privé des services de son milieu défensif, Torsten Frings, suspendu par la Fifa pour avoir donné un coup de poing à un joueur argentin lors des quarts de finale. Malgré tout, la Mannschaft part avec un léger avantage.
Les coéquipiers de Michael Ballack sont de plus en plus en confiance. Soutenus par 80 millions de supporters et évoluant dans une atmosphère plus que favorable au fur et à mesure qu’ils avancent, la sélection de Jürgen Klinsmann a des raisons de croire à sa chance. Surtout que la Squadra risque aussi d’être privée de son défenseur Alexandro Nesta.
Néanmoins, la chose n’est pas acquise, loin de là. Tout au long de la compétition, les Italiens ont fait preuve d’une solidité défensive impeccable. Depuis le début du tournoi, ils n’ont encaissé qu’un seul but ; un autogoal d’ailleurs. Et puis, après les critiques dont ils ont été l’objet à propos de leur fébrilité offensive, ils ont su réagir en laminant l’Ukraine (3-0) en quarts de finale.
Un fait aussi important à souligner, c’est que la Mannshaft n’a jamais réussi à s’imposer contre la Squadra Azzurra en coupe du monde, et ce, en 5 confrontations. L’histoire va-t-elle se répéter ? Ce qui est sûr, en montant sur le terrain, ce mardi, la Mannschaft déploiera un jeu défensif solide, comme toujours, mais elle pourra également compter sur les talents de ses redoutables attaquants. On est parti pour assister à un beau duel.
Kader Traoré
L’Observateur