Pour mettre en exergue l’importance de l’accès à l’information dans un contexte de transparence pour une meilleure gouvernance et pour le développement, il est organisé à Ouagadougou du 2 au 4 mai 2006 un atelier sur la gouvernance, l’information et les médias. Organisée conjointement par la Banque mondiale, la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique et le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES), cette rencontre est placée sous le thème : « L’environnement de l’information et des médias du Burkina Faso ».

En 72 heures, une cinquantaine de participants venus de différents ministères, d’institutions démocratiques, de centres de documentation et de la société civile vont échanger sur l’importance de l’accès à l’information pour la bonne gouvernance. Avec les experts locaux, les séminaristes vont identifier les forces et les contraintes liées à l’environnement des médias et planifier des programmes d’action préliminaires pour faire face à ces difficultés. Ensemble, ils vont construire la base d’émergence d’une masse critique de professionnels des médias, toute chose qui facilitera l’établissement d’une culture d’excellence des médias.

Plusieurs communications sur des thèmes comme la liberté d’expression, le rôle des médias pour affermir la légitimité du gouvernement, le rôle de la société civile dans la formulation d’un cadre efficace pour la diffusion de l’information sont inscrits au programme. Le ministre Joseph Kahoun qui a exhorté les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes s’est engagé à suivre les conclusions des travaux de cet atelier. « Les médias constituent le levain permettant la vérification et l’évaluation permanente des activités du gouvernement par la population », affirme la représentante de la Banque mondiale, Ellen Golstein.

A cet effet, elle a rassuré les séminaristes de la disponibilité de son institution à accompagner les médias dans la dissémination des informations sur les actions gouvernementales dans l’esprit d’améliorer la transparence dans la gestion de la chose publique.

Régine ZERBO

Sidwaya