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Kourittenga : Un CSPS urbain pour la commune de Koupèla

Publié le mardi 2 mai 2006 à 05h51min

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La commune de Koupèla dispose d’un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) urbain. L’inauguration du joyau a eu lieu samedi 15 avril 2006 sous le parrainage du secrétaire général du ministère de la Santé, le Pr Jean Gabriel Ouango.

L’ouvrage a coûté au total, 70 millions 800 cent treize mille sept cent vingt deux francs (70 813 722 F) dont une subvention de 65 millions 148 mille six cent vingt-cinq francs (65 148625 F) de la République Fédérale d’Allemagne et un apport de la commune de l’ordre de cinq millions 665 mille 97 francs (5 665 097 F).
Il comprend un dispensaire, une maternité avec des toilettes extérieures et un dépôt pharmaceutique.

Au nom des populations de sa ville, le maire de la commune, Daniel B. Tarhidga a exprimé sa reconnaissance à l’Etat burkinabè et à celui d’Allemagne. Profitant de la présence du secrétaire général du Fonds d’investissements des collectivités décentralisées (FICOD), le maire a plaidé pour une rallonge de l’enveloppe afin de permettre la réalisation d’autres infrastructures comme une cuisine et des toilettes.

La Bank of Africa (BOA) a reçu une mention spéciale pour avoir bien voulu parrainer Bienvenu Kouraogo, premier né du CSPS urbain. Le médecin chef du district sanitaire de Koupèla, Dr Isabelle Bicaba a lancé un appel pour que le CSPS urbain puisse bénéficier dans les délais, d’infrastructures complémentaires telles que des latrines, des douches, un point d’approvisionnement d’eau potable pour les malades, un téléphone, des lits, matelas et une clôture. La talentueuse troupe de théâtre Ouendkouni de Koupèla a présenté un sketch fort appréciable traitant de la fréquentation des structures de santé par les populations.

S’appuyant sur ce sketch, le secrétaire général du ministère de la Santé, Pr Jean-Gabriel Ouango a quant à lui fait un véritable plaidoyer pour que soient créées les conditions d’une bonne fréquentation des populations du nouveau centre de santé. Il a rappelé à l’occasion, les causes de la mauvaise fréquentation qui s’expliquent par trois types de causes appelées retards.

Il y a le retard que le malade met avant de songer à aller au dispensaire, le deuxième retard lié à la distance des centres de santé et le troisième retard qui résiderait dans le temps que le malade mettra au centre de santé avant d’être consulté par l’agent de santé. A signaler que le nouveau CSPS fonctionne depuis novembre dernier avec 18 agents de santé, toutes catégories confondues.

Onésime Aké Loba LANKOANDE (onesimeakeloba@yahoo.fr)
AIB/KoupèIa

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