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Le Processus de fabrication du bendre, un savoir-être et un savoir-faire.

Publié le mercredi 10 janvier 2024 à 10h00min

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Introduction
Ce document de vulgarisation est tiré des données recueillis pour l’écriture de l’article scientifique intitulé : « Le bendre ou tambour calebasse des moose processus de fabrication » publé en Décembre 2020 dans la revue African Journal Littérature and Humanities (AFJOLIH).

Le Bendre, de la famille des membranophones d’Afrique de l’Ouest, se retrouve chez les Malinkés, les Sénoufos (Bamana) sous diverses appellations selon les communautés : « bara » en Bamana, « kwor » chez les Birifor et gboro chez les Lobi et au Nord du Bénin appelé, en Haoussa, dumaa. Au Burkina-Faso, le Bendré ou encore tambour royal, était comme tant d’autres instruments l’un des premiers instruments à servir de moyen de communication dans la société traditionnelle moaaga jusqu’à nos jours. Dans le plateau moose, le bendre est plus utilisé dans les régions de Ouahigouya, Kaya et Ouagadougou. Il occupe également une grande place dans l’échelle musicale traditionnelle.

Cependant, sa technique de fabrication, très complexe est parfois exercée uniquement par des initiés. Ce qui entraine une méconnaissance totale de ce processus qui intègre en même temps rite et savoir-faire ancestral. Nous nous sommes intéressés à la question en adoptant le plan suivant : dans un premier temps nous avons fait une brève description du bendre dans la société moaaga puis, avant de conclure, nous intéresser au processus de fabrication en quatre étapes : la naissance du bendre, avant, pendant et après la fabrication.

1. le bendre ou tambour cylindrique des moose

Chez les Moose il existe trois types de tambours membranophones, les plus importants, qui rythment la vie socio-culturelle depuis des siècles : le tambour-calebasse, le tambour d’aisselle et le tambour cylindrique.

Le tambour calebasse : bendre (pl. benda). Il est fabriqué à partir d’une grosse calebasse découpée au niveau de l’opercule à peu près au ¼ de son volume. Cette calebasse, d’au moins 70 à 80 cm de diamètre, est évidée et recouverte d’une peau de bête que retiennent des lanières en cuir parcourant tout le corps de l’instrument de haut au bas.

La calebasse doit être parfaitement sphérique, avec des parois épaisses et exemptes de la moindre fêlure. Le but ainsi recherché est la solidité et la longévité de l’instrument. A l’intérieur se trouve un bout de fer traversant l’instrument et sur lequel sont suspendues de petites rondelles métalliques qui bruissent sous les attaques de la peau, enrichissant ainsi le timbre. Il est recouvert, à sa partie supérieure, d’un couvercle en cuir destiné à protéger la peau enduite à son centre d’un produit noir obtenu à partir de la résine.

Le bendre est l’instrument noble par excellence. Il est en fait le premier chez les Moose par ordre d’importance car il occupe la place primordiale dans la hiérarchie des tambours royaux. Dans le passé, et même encore de nos jours, il a toujours été réservé à la cour de l’empereur et de ses chefs de province. Cet instrument est uniquement détenu par la corporation des Benda dont la mission, depuis des temps lointains, était de ponctuer et d’illustrer tous les actes officiels de la cour. Il est sacré et est joué par le Benaaba, chef des tambourinaires, en position assise ou debout, à l’aide des doigts des deux mains, regroupés ou ouverts.

On le tape au centre ou sur les bords pour réaliser les sons qui correspondent au langage du milieu culturel. Cet instrument est intimement lié aux chefs coutumiers. Il provient du calebassier de son nom scientifique Crescentia cujete ou Lagenaria siceraria. Rarement utilisé comme instrument solo, le bendré, au son grave, était présent dans divers évènements de la vie et rythmait les déplacements des rois mossis.

Instrument caractéristique du Moogo (pays de Moose - Burkina Faso), le tambour-calebasse, appelé parfois tambour-gourde, peut se jouer à huit ou dix soutenu par des tambours d’aisselles et des tambours cylindriques. Il semble que cette expérience (utilisation du tambour-calebasse comme instrument cardinal de la vie politique) constitue un fait unique en Afrique (F. Bebey, 1969, p. 136).

2. Processus de fabrication du bendre

2.1. Naissance du bendre

Chez les Moose, le musicien est appelé du même nom que son tambour (le Bendre est le joueur de bendre) ; l’homme et l’instrument sont indissociables.
Etudier la méthode de fabrication et les différents matériaux utilisés pour celle-ci nous permettra de découvrir plus encore l’importance donnée à cet instrument et le rapport entre le musicien et l’objet bendre.

La fabrication du bendre est très peu abordée par les auteurs spécialistes de la musique moaaga ; P. Arozarena et O. Kaboré en parlent de manière succincte dans leurs ouvrages (P. Arozarena 1986 : 477 et Oger Kaboré 1993b : 141) tandis que F. T. Pacéré l’occulte totalement.

Il est donc un peu difficile d’assister à sa fabrication car c’est une activité assez rare. D’une part, les matériaux utilisés sont en majorité très résistants, la création à proprement parler d’un nouvel instrument est plutôt exceptionnelle. Il s’agit le plus souvent de simples rénovations. D’autre part, les benda se refusent à vendre leurs instruments, il n’en est pas fabriqué en dehors de la lignée de musiciens.
Nous livrerons ici les étapes importantes de cette méthode de rénovation en trois temps : avant, pendant et après, ce qui permettra une vision globale et rigoureuse de l’activité.

2.2. Avant la fabrication

Il ne semble pas y avoir de saison précise pour l’exécution de ces rénovations et fabrications du bendre des Moose. Cette conclusion est également établie par Pierre Arozarena suite aux entretiens menés pour sa thèse. Cette activité ne peut être pratiquée que par des hommes de la lignée benda, mais sans aucune distinction ; chacun peut le faire s’il a appris. La fabrication ou rénovation ne demande pas de spécialisation particulière.

Les femmes n’ont pas le droit de fabriquer de bendre, mais il ne leur est pas interdit de regarder.
Par ailleurs, notons que le fabriquant n’est pas forcement joueur de bendre. La connaissance de cette méthode n’implique pas des connaissances sur le jeu.
A propos de fabrication, Oger Kaboré explique :

« Isolement, discrétion, jeûne et même continence sexuelle, pour une durée déterminée, sont censée conférer aux fabricants une pureté physique et morale pour manipuler sans danger les puissants éléments naturels qui chargeront l’instrument de pouvoirs secrets. » (O. Kaboré 1993b. p.141)
Pierre Arozarena explique aussi que le « griot doit s’isoler. Pour cette chose, il ferme la porte. » (P. Arozarena 1986 : 477)

Il n’y a aucune obligation ou interdiction visant les hommes qui rénovent l’instrument. Peut-être y a-t-il des observances plus strictes lorsqu’il s’agit de fabrication car on peut penser que l’importance de l’acte est moindre si on réutilise les mêmes matériaux et qu’il s’agit simplement de remettre en état ce qui a été altéré.

2.2.1. Les matériaux

2.2.1.1. La calebasse, wamde (pluriel wama)

Cet élément marque bien la particularité de l’instrument, puisqu’il est appelé par différents chercheurs « tambours-calebasse » ou « tambour gourde » ou encore « tambour hémisphérique ».
Elles doivent être grosse, bien sphériques, et épaisses, pour ne pas de fendre à la moindre occasion. Toutes celles que j’ai pu voir semblent relativement vieilles. Elles peuvent parfois être vieilles de plus de cinquante ans ! Un des benda explique par exemple qu’il a trouvé le bendre dès sa naissance avec son père et que c’est le même qu’il continue d’utiliser.

Le joueur de bendre possède un privilège : s’il voit une calebasse qui, arrivée à maturité, sera susceptible de servir pour un tambour, il peut attacher un bout de tissu à la branche. Cela signifiera qu’elle est maintenant la propriété d’un Bendre, et personne ne pourra y toucher. Pierre Arozarena relève la même pratique pour les musiciens de la cour de Ouagadougou : « Lorsque le griot découvre une telle calebasse à sa convenance, il laisse un signe en y attachant un morceau de ficelle, message assez clair pour le propriétaire qui comprend que personne d’autre ne peut prétendre à cette calebasse. » (Pierre Arozarena 1986 : 477)

De nos jours il faut malgré tout rémunérer le propriétaire pour l’obtenir. Une fois acquise, il faut l’ouvrir sur le dessus, la vider et la laisser sécher plusieurs jours.

2.2.1.2. L’anneau de fer, banga

Celui-ci se trouve en dessous de la calebasse. Il permet de ne pas poser la caisse du tambour à même le sol. Il protège donc l’instrument. Cet anneau solide se réutilise de bendre en bendre et donc de génération en génération. Il est donc rare qu’on ait une telle demande à faire aux forgerons.

2.2.1.3. La peau du mouton

La nature de la peau du dessus du tambour : pour une majorité, ce doit être une peau de mouton, mais certains prétendent qu’on peut y mettre une peau de chèvre. Arozarena, lui, explique que les yumba de Ouagadougou utilisent « la peau de la petite chèvre qui n’a pas encore de cornes » (Pierre Arozarena 1986 : 477). Les « défenseur » de la peau de mouton mettent ce choix en lien avec l’opposition bendre-lunga (tambour d’aisselle) : la chèvre est considérée comme un animal bruyant et têtu. Choisir la peau de cet animal, c’est risquer de ne pas contrôler le son de son tambour.

Dans certain cas, le choix de la peau peut être dû à une raison financière, la peau de mouton étant plus coûteuse. En outre, il est tout à fait possible d’utiliser la peau d’un de ses propres animaux, le choix sera alors fait en fonction de la bête que l’on possède et l’on peut tuer.
Pour qu’elle soit utilisable, la peau doit subir deux trempages avant d’être posée sur la calebasse. Cette phase sera détaillée ultérieurement.

2.2.1.4. Le cerclage en peau de bœuf, « bobga »

Posé autour de la calebasse, il permet de bloquer la peau du dessus, et d’y faire passer la corde pour la tension de la peau. Pour ce cerclage on se sert de la peau du cou d’un bœuf, car cette partie est réputée pour sa résistance. Mais c’est aussi l’élément le plus coûteux pour un bendre qui doit acheter la peau entière pour en extraire la partie nécessaire.

2.2.1.5. La corde, « riso »

Elle permet la tension de la peau. Idéalement, elle doit être de la même matière que le cerclage. Mais, parce que trop coûteuse, on la remplace aujourd’hui, par de la corde en nylon.

2.2.1.6. La colle, « suûdu »

Sur le dessus de la peau, on trouve une pastille noire plus ou moins grande. C’est ce qu’on appelle la « colle » ou la « cire ». Celle-ci est faite à base de résine noire de l’arbre de « raisin », sâbga en moore (lannea microcarpa). Elle se récolte aux creux des arbres car il est interdit de les inciser pour la faire couler : « Comme il est interdit d’inciser le tronc pour obtenir la résine, il faut plusieurs jours en brousse pour découvrir les sâbse « qui ont pleuré » (Pierre Arozarena 1986 : 477) ; Ces arbres qui ont pleuré ne produisent pas de fruits !

Une fois ramassée, on doit la piler et ajouter, selon les besoins, soit du beurre de karité (si le mélange est trop sec), soit de la cendre (si la colle est trop grasse). Dans les deux cas, cette opération a pour but de rendre le mélange suffisamment collant pour adhérer à la peau. Il s’agit d’obtenir le bon mélange.
On peut ajouter ou retirer de la colle selon le son que l’on veut obtenir. Celui-ci alourdit la peau, et donc fait baisser la hauteur des sons.

2.2.1.7. Les petits anneaux de fer intérieurs, « zoêdo »

Lorsqu’on secoue l’instrument, on peut entendre un bruit métallique. Celui-ci provient des petits anneaux de fer situé à l’intérieur de la calebasse, en dessous de la peau. En effet, on perce la calebasse en deux points symétriquement opposé, en haut près de l’ouverture, et on fait passer un fil de fer sur lequel on enfile plusieurs rondelles en fer. On obtient ainsi un bruiteur offrant une couleur sonore particulière à l’instrument. Le musicien pourra ensuite choisir de les faire résonner ou non.

2.2.1.8. L’intérieur

Les uns disent qu’il y a « un secret dans le bendre » (La question de mettre ou non certaines choses considérées comme « magiques » à l’intérieur du bendre) sans, évidemment vouloir en dire plus ; les autres, qu’il faut placer un « morceau du foyer de la femme » et certain vont jusqu’à préciser qu’il s’agit d’un « morceau du foyer d’une femme qui chante bien ».

Un de nos informateurs tambourinaires explique, lui, qu’il met simplement une boule de caoutchouc dans la calebasse qui aurait pour but de nettoyer l’intérieur de l’instrument. Il ajoute, surtout à propos des autres benda, que chacun pouvait procéder comme il le souhaitait.
Tout se passe comme si chaque musicien avait sa propre « recette » pour améliorer « magiquement » son instrument.

2.3. Pendant la fabrication

La rénovation du bendre dure entre quatre à cinq jours, et se déroule en trois grandes étapes ; les trempages de tous les matériaux pour confectionner le tambour ; et enfin la pose de la colle.

2.3.1. Les trempages

Il s’agit de préparer la peau de mouton et de bœuf, pour les rendre malléables et permettre la couture.
La peau de bœuf, très sèche, doit reposer dans l’eau chaude, mélangée à des fruits séchés et écrasés. Les benda utilisent des graines d’oseille et des raisins séchés de l’année passée. Ils permettront d’assouplir la peau grâce à l’huile qu’ils libèrent dans l’eau chaude.

La peau de mouton, elle, subit deux préparations : tout d’abord, on la fait tremper dans un mélange d’eau froide et de cendre. La peau doit y reposer au moins une nuit, ce qui permettra au fabricant de retirer les poils avec une étonnante facilité.
Le lendemain matin, on retire donc les poils, on lave soigneusement la peau, et on prépare le second mélange.

Cette fois ce sont des excréments de poule qu’on écrase pour en faire de la poudre qu’on met dans l’eau tiède. Cette opération permet à celle-ci d’être souple et douce. Elle sera facile à manier pour la suite.

2.3.2. La couture

Le trempage ayant duré plus ou moins longtemps, la couture à lieu le troisième ou quatrième jour. On prépare d’abord le cerclage en peau de bœuf : il faut d’abord découper dans la peau une bande d’environ 10 cm de largeur, et on la coud ce qui rendra le cerclage très épais. Il faut ensuite couper la peau dans le sens de la longueur selon la taille de la calebasse, et enfin coudre les deux extrémités pour former un cercle.

On s’occupe ensuite de la peau. Elle doit être suffisamment humide tout le temps de la couture, mais pas trempée, car l’eau coulerait alors sur et dans la calebasse. Avant de poser la peau, il semble que les exécutants prononcent ces incantations : « Au nom de nos Ancêtres, de nos grands-pères et papas qui sont passés avant, on leur demande de l’eau et qu’il donne au roi et au pays la paix, la pluie, une bonne récolte, des femmes et des enfants. »

Après une étape d’essai, la couture proprement parlée commence. Avec la corde, on fait tout d’abord un nœud sur le cercle de fer, on rabat la peau de mouton sur le tour, on les perce, puis on fait passer la corde dans les deux peaux superposées.
Une fois que la corde est suffisamment tirée, on met l’instrument à sécher.

2.3.3. La colle

Il y a deux possibilités : soit le mélange est déjà préparé, et il suffit de le piler pour le rendre mou et de le poser ; soit il faut aller chercher la résine dans l’arbre, puis préparer la pâte.
Après l’avoir ramassée, pilée, et lorsqu’on a obtenu le bon mélange, on en fait un fin boudin, qu’on pose en rond au centre de l’instrument pour l’étaler.

2.4. Apres la fabrication

Il reste à vérifier que le son du tambour est « bon ». Quels critères permettent aux benda de dire que le son de leur tambour est « bon » ? La peau ne doit pas être ni trop tirée, ni trop lâche ; ces deux notions intervenant au niveau des hauteurs et du timbre de l’instrument.
La dose de colle qu’on applique sur la peau fait aussi varier la hauteur des sons du bendre, puisque plus on en met, plus elle alourdit la peau, et fait donc « baisser le son »
Le bon son est en définitive un son clair qui permet aux musiciens d’être entendus de tous.

Conclusion

Il faut donc reconnaitre que les cultures traditionnelles sonores matérielles et immatérielles de façon générale jouent encore un rôle important dans nos pays africains. Le Bendre est sans doute l’instrument traditionnel qui a occupé une place importante depuis le temps des royaumes. Il a toujours sa place de nos jours dans les cérémonies coutumières, rituels, dans les manifestations festives, et encore dans la communication des cours royales. Il faut noter que c’est un instrument qui a une longue vie si toute fois il est bien fabriqué et entretenus selon les règles de l’art qui ont fait l’objet de ce document.

Certes, la fabrication des instruments traditionnels notamment le bendre nécessite souvent un savoir-faire qui n’est pas à la portée de tous les utilisateurs et des rituels qui ne sont pas toujours inscrits dans les livres. Mais, il revient aux acteurs à différents niveaux de trouver les voies et moyens pour diffuser ces cultures au monde moderne afin d’éviter leur totale disparition.

Grégoire KABORE
INSS/CNRST
Tél. (+226) 76 54 98 87
Email : kab_greg@yahoo.fr

Bibliographie

- Frédéric Titenga PACERE (1991), Langage des tam-tams et des masques en Afrique (Bendrologie) une littérature méconnue, L’Harmattan, Paris.

- Francis BEBEY (1960), Musique de l’Afrique ; Edition FIRMIN-DIDOT.

- Grégoire KABORE (1994), Les instruments à vent chez les Moose : Tradition et évolution, Mémoire pour l’obtention du diplôme de Professeur de Musique, Ecole de Musique et de Danse.

- Grégoire KABORE (2020), : « Le bendre ou tambour calebasse des moose processus de fabrication », African Journal Littérature and Humanities – ISBN 2706 – 7408.
- Junzo KAWADA (2001), « Continuité et discontinuité dans les cultures sonores ouestafricains : rapport internes et interculturels », Cultures sonores d’Afrique II, Hiroshima City University, Japon.

- Junzo KAWADA (2008), « L’avenir du langage tambouriné chez les Moose (Burkina Faso) en tant que véhicule du message historique », Cultures Sonores d’Afrique IV, Université Kanagawa, Japon.

- Marie-Noëlle ALHINC (2005), Bendre, musicien à la cour royale d’Ouahigouya, Burkina Faso, Université Paris 8, Saint-Denis ethnomusicologie, Mémoire de maîtrise.

- Oger KABORE (1993), « Instrument de musique et pouvoir magico- religieux chez les Moose », in Découverte du Burkina, Tome1.

- Pierre AREZORENA (1986), Moos’yuumba – une société africaine, les yuumba et leurs instruments de musique’, 2Tomes, thèse de Doctorat de 3è cycle, Paris VII.

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