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Politiques publiques au Burkina : « Pourquoi ça ne marche pas ?", s’interroge le CAPES à travers les débats de l’intelligence économique

Publié le mardi 27 juin 2023 à 11h14min

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Politiques publiques au Burkina : « Pourquoi ça ne marche pas ?

Le Centre d’analyses des politiques économiques et sociales (CAPES) organise, ce mardi 27 juin 2023 à Ouagadougou, un panel dénommé « les débats de l’intelligence économique ». Le thème retenu est "Politiques publiques de développement au Burkina Faso : Pourquoi ça ne marche pas ?"

Selon le directeur exécutif du CAPES, ce panel qui se veut le début d’une série d’autres panels n’est pas le procès des différents régimes qui se sont succédé dans notre pays. « Le CAPES entend se placer dans son rôle institutionnel qui est de mener une analyse et une réflexion prospective », justifie le directeur exécutif du CAPES, Victor Sanou.

A l’en croire, le thème retenu est d’une actualité quasi brûlante et d’un intérêt certain parce que la crise sécuritaire a enseigné que les inégalités de développement entre les régions du pays sont l’une des causes du terrorisme. « Elle nous a également enseigné qu’il faut conduire les projets là où leurs pertinences et leurs retombées sont de portée nationale. Les lieux d’implémentation des projets ne doivent plus être guidés par des visées électoralistes mais par leurs pertinences stratégiques », a-t-il laissé entendre.

Selon Victor Sanou, l’inflation et la pression du poids de la dette de plus en plus insoutenable au niveau mondial, rend difficile la mobilisation des ressources pour le financement des projets de développement et coûteux les prêts pour les économies des pays moins avancés.

« Il est plus qu’impératif de cesser toute forme de mauvaise allocation des ressources. II faut voir juste dans la planification, l’exécution, le suivi de nos projets d’envergure. Et privilégier une approche véritablement endogène », dira le directeur exécutif du CAPES, Victor Sanou.

Le directeur du département Prospective et veille stratégique du CAPES, Dr Erdjouman Sanou, ne croit pas que le Burkina Faso soit une terre maudite, pour que toutes les initiatives qui ont englouti des moyens colossaux, n’aient pas eu de résultats probants sur le terrain.

« Qu’est-ce qui freine la mise en oeuvre des projets phares ? Est-ce un problème de vision, de ledaership, d’ambition ou de manque de volonté ? », S’interroge Dr Erdjouman Sanou qui note que ce panel devra sans tabou et sans langue de bois, examiner la question

Plusieurs sommités de la gouvernance prennent part à ce panel modéré par le Dr. Larba Issa Kobyagda, directeur général de l’économie et de la planification.

L’ancien Premier ministre Tertius Zongo, va exposer sur le rôle et l’importance du leadership et de la vision dans la définition et la mise en œuvre des politiques publiques.

L’ancien ministre en charge de l’économie, Dr Seydou Bouda, tentera de donner des explications rationnelles aux résultats mitigés des politiques publiques.

Dr. Seglaro Abel Somé, également ancien ministre en charge de l’économie, va exposer sur les leçons à tirer des échecs ou des succès de la mise en œuvre des politiques publiques au cours des dix dernières années au Burkina Faso.

Le Professeur Kimseyinga Savadogo professeur titulaire d’économie, va s’appesantir sur les contraintes et défis de la mise en œuvre des politiques publiques au Burkina, tandis que le Pr Idrissa Ouédraogo, lui, va tenter de proposer la formule pour combiner réalisme et volontarisme pour des politiques publiques réussies.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 juin 2023 à 11:31, par Akhenaton En réponse à : Politiques publiques au Burkina : « Pourquoi ça ne marche pas ?", s’interroge le CAPES à travers les débats de l’intelligence économique

    C’est bien mais c’est pas arrivé. Rien que des économistes qui sont présents. Voici déjà une des causes de l’échec des politiques publiques. Que des économistes qui pensent que le développement c’est l’économie. Dommage. C’est ça le problème. Les activités de production, de distribution et de consommation sont le fait des hommes. Et on ne peut laisser tomber les sciences sociales de côté. Dommage. Très bonne réflexion mais déjà biaisé.
    Webmaster laisse passer. Je n’ai insulté personne.

  • Le 27 juin 2023 à 11:49, par Jeunedame seret En réponse à : Politiques publiques au Burkina : « Pourquoi ça ne marche pas ?", s’interroge le CAPES à travers les débats de l’intelligence économique

    Ça ne marche pas parce que nous sommes égocentriques ; experts en critique mais inexperts, ignorants en art et en création. Et bonjour la stagnation !

  • Le 27 juin 2023 à 12:53, par boss En réponse à : Politiques publiques au Burkina : « Pourquoi ça ne marche pas ?", s’interroge le CAPES à travers les débats de l’intelligence économique

    Il y’a probablement beaucoup de copié-collé sinon on nous refusera le financement ; pas de vision stratégique ; pas de suivi sérieux des projets ; beaucoup de mal gouvernance et de détournement ; beaucoup de copinages ; beaucoup d’injustice. Pas assez de courage pour refuser certains projets et/ou financements.
    Tant qu’on ne montrera pas beaucoup de sérieux dans la gestion d’un montant de 5f public, vous pouvez déverser tout l’or du monde, ça ne changera rien. Aussi comme l’a souligné déja quelq’un, les politiques publiques doivent intégrer un plus grand nombre de personnel et pas seulement que des économistes.

  • Le 27 juin 2023 à 14:02, par La Sagesse Africaine En réponse à : Politiques publiques au Burkina : « Pourquoi ça ne marche pas ?", s’interroge le CAPES à travers les débats de l’intelligence économique

    ..."Politiques publiques de développement au Burkina Faso : Pourquoi ça ne marche pas ?" : merci au CAPES n’avoir choisi ce thème plus que d’actualité au pays des Hommes Intègres. Le Burkina est mis à mal par l’insuffisance de développement sinon par son "sous-développement". ça ne marche pas parce que tout simplement (i) Les gouvernements successifs ont manqué de continuité dans les différentes politiques publiques ; (ii) Le manque de probité dans gestion de la chose publique (iii) La politique de la main tendue vers l’extérieure, ce qui nous conduit à la perte du contrôle d’une vision propre et dans la durée. Enfin, (iv) la gestion clanique du pouvoir au nom de la démocratie, le tout dans une atmosphère d’impunité a fini par détruire le tissu social du pays... Il faut repenser tout cela et partir résolument et définitivement du bon pieds...

  • Le 27 juin 2023 à 14:27, par Traore En réponse à : Politiques publiques au Burkina : « Pourquoi ça ne marche pas ?", s’interroge le CAPES à travers les débats de l’intelligence économique

    Ça ne pouvait pas ne pas échouer . Le vrai problème de l’Afrique ce sont ses intellectuels ! Le fait d’avoir un diplôme européen ne fait pas de toi un européen. Prenez à l’Europe ce qui est positif pour nos sociétés africaines. Cessez de singer bêtement et idiotement. Les Européens vous copient ils ? A leur retour des études ils remplacent l’occidental dans l’exploitation des peuples. Ils volent, pillent, violent dans l’impunité totale. Ils instrumentalisent certains idiots avides de sous pour leurs bas Besoins. Ils sont prêts à tout pour leur basse aventures. Comment , même en rêve peut on demander à des personnes d’aller brûler chez un notable ?

  • Le 27 juin 2023 à 20:25, par Sacksida En réponse à : Politiques publiques au Burkina : « Pourquoi ça ne marche pas ?", s’interroge le CAPES à travers les débats de l’intelligence économique

    Ecoutez, ca ne marche pas parce que nos politiques publiques sont Imposees par des Institutions Internationales Imperialistes occidentales et Neocoloniales tel que la Banque Mondiale et le Fond Monetaire International qui ont pour objectifs secrets d’empecher l’Afrique de se Developper et ainsi de maintenir nos Pays dans la Division Classique Internationale du Travail en qualite de Fournisseurs des Matieres 1eres aux Industries Occidentales. Meme nos Politiques Publiques elaborees en Interne sont apres soumis a ces Institutions Criminelles qui amendent et Imposent des Conditionalites Insurportables pour nos Economies Nationales et surendettant nos pays avec des Consequences Desastreuses sur nos Populations Inoncentes. Tant que l’Afrique restera dans ce shema Classique Imperialiste et Neocolonialiste, nos pays vont demeurer dans le sous Developpement Structurelle Graves et l’esclavage economique continuelle impose par ces Imperialistes ses poursuivrait. C’est Thomas Sankara et la Revolution Democratique et Populaire d’Aout qui disait que "Si quelqu’un attend que des etrangers occidentaux fassent son Bonheur, il attendra Durant l’eternite, car l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa revolte, ne merite pas que l’on s’appitoit sur son sort ; cette esclave repondra seul de son Malheur, s’il se fait des Illusions sur la condescence d’un Maitre qui pretend l’affranchir. Seule la Lutte consequente libere ; et la Revolution Democratique et Populaire ou Sociale continuelle est capable pour s’affranchir de l’Imperialisme et le Neocolonialisme Moderne. A bas L’imperialisme Internationale et ses Valets Locaux Africains,
    A bas le Fatochisme teleguide et Neocolonial,
    Gloire aux Peuples Africains en Lutte pour leurs Dignite et leurs Liberte,
    Gloire aux Vrais Revolutionnaires et Patriotes Integres,
    La Patrie ou la Mort, les Peuples Africains Vaincrons. Salut

  • Le 30 juin 2023 à 23:36, par Sacksida En réponse à : Politiques publiques au Burkina : « Pourquoi ça ne marche pas ?", s’interroge le CAPES à travers les débats de l’intelligence économique

    En outre, quand l’on ecoute nos economistes de la petite Bourgeoisie Alienes qui tiennent des discours de politique economique Reactionnaires et de droite ca fait pitie. Car ils ne font que ressacer des theses de la Banque Mondiale et du Fonds Monetaire International ; ces organisations criminelles contre le Developpement economique et Social Veritable de l’Afrique et pour perpetuer l’esclavagisme economique reccurent de nos populations et de nos pays. Nous Invitons nos economistes sinceres et Patriotes Integres Burkinabe, a lire la collection de l’economiste progressiste et Revolutionnaire Consequent Samir Amir pour changer positivement leurs paradigmes et approches trop Occidentalises et Neocolonialisees des problemes economiques de l’Afrique. Car l’Afrique Combattante n’a pas la meme Philosophie et Histoire que l’Europe Occidentale Imperialiste. D’autres part, avant l’arrivee des Colonialistes et des Imperialistes Occidentaux, l’Afrique avait son economie nationale, son systeme et sa monnaie Nationale. Donc, c’est faux de dire que sans ces fameuses banques Imperialistes et Neocolonialiste selon des Theories Importees ; il n’y’a pas de solutions alternatives a l’Afrique. Salut

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