Région du Sahel : L’UFC-Dori et ses partenaires célèbrent la Journée internationale de la tolérance
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Le consortium composé de l’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori), du Centre diocésain de Ouahigouya et de l’Association pour le développement des communautés villageoises de l’Est a célébré, le 16 novembre à Dori, dans la région du Sahel, la Journée internationale de la tolérance. Placée sous la présidence du gouverneur de la région, la journée a connu la participation de nombreux leaders religieux et d’associations.
La région du Sahel connaît aujourd’hui une montée de l’intolérance au sein de sa population. A cela s’ajoutent les conflits intra et intercommunautaires, l’intégrisme religieux, l’extrémisme violent, la radicalisation et les violences liées aux différences. La Journée internationale de la tolérance, célébrée le 16 novembre, est l’occasion pour le consortium UFC-Dori, Centre diocésain de Ouahigouya et Association pour le développement des communautés villageoises de l’Est, de réaffirmer son engagement en faveur du vivre-ensemble et de la paix.
La célébration a été placée sous le thème « Réconciliation et cohésion sociale : enjeux, défis et perspectives ». Au menu, des enseignements sur la tolérance, tirés du Coran et la Bible. La session a été animée par des personnalités de la région, dont le grand iman de Dori. A cela s’est ajoutée une communication sur le thème de la célébration. Cette partie a été développée par Bayoulou Zakaria, le directeur régional des droits humains du Sahel.
François Paul Ramdé, coordonnateur de l’UFC-Dori, chef de file du consortium, a indiqué que leur souhait est de mobiliser ces leaders religieux et d’associations, ainsi que les citoyens lambda, pour que chacun prenne sa place, joue son rôle pour que le Burkina Faso soit meilleur demain. De son avis, si l’on veut un Burkina Faso meilleur, reconstruit sur le plan du vivre-ensemble, chacun devra apporter sa contribution pour la construction de la maison commune qui, malheureusement, menace de s’effondrer.
Quant au lieutenant-colonel Rodolphe Fabien Sorgho, gouverneur de la région du Sahel et président de la cérémonie, il a affirmé qu’au niveau de la société, il faut que l’on comprenne qu’il y a l’essentiel que nous devons sauvegarder et qui est le Burkina Faso, la terre que nos ancêtres nous ont léguée. Selon lui, il est du devoir de la génération actuelle de transmettre aux générations futures ce Burkina dont nous avons hérité.
Daoula Bagnon
Correspondant à Dori
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