Il n’est pas coutumier à pareille période de voir une telle pluie qui était accompagnée d’un vent très violent. Après une demi-heure de pluie et de vent, le constat est amer, avec des dégâts énormes. Des personnes blessées, des édifices publics parmi lesquels l’école de Toma sud, la salle polyvalente, ont vu leurs toitures décoiffées.

Un pan du mur du centre médical s’est écroulé

On note également un pan du mur du centre médical qui s’est écroulé. Le sort a voulu que ce soit un dimanche. Cependant, il y a urgence que la partie du toit de l’école touché soit vite refait afin que les élèves puissent poursuivre les cours.

Une vue partielle de la toiture de l’école de Toma sud, défoncée

Les habitations également n’ont pas été épargnées, des tôles en l’air ou déformées sous la violence de la tempête. Le constat est encore plus amer dans les zones non-loties, avec l’écroulement de certaines maisons de fortune. Il y a eu aussi des dégâts à l’intérieur de la ville. Les arbres également ont subi la furia du vent, avec des racines en récréation.

Les arbres n’ont pas été épargnés

Quelle est l’origine d’une telle tempête ? Là, on se perd en conjectures. C’était une occasion pour un habitant mossi de taquiner ses parents à plaisanterie, « Est-ce un Toé, ou un Paré qui aurait volé la femme d’un Mossi du Passoré ou du Boulkiemdé ? ». Passée cette plaisanterie, cette intempérie qui survient déjà dès le mois d’avril, doit interpeller tout un chacun à prendre des dispositions avant l’installation complète de la saison hivernale.

Gaston Toé