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ISTIC, master class 2022 : Les futurs professionnels à l’école du développement des relations publiques

Publié le mercredi 2 mars 2022 à 17h00min

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ISTIC, master class 2022 : Les futurs professionnels à l’école du développement des relations publiques

L’Institut des sciences et des techniques de l’information et de la communication (ISTIC), dans la cadre de ses activités pédagogiques, organise chaque année un master class au profit de ses étudiants. Une occasion pour l’institut de permettre aux futurs professionnels des différents métiers de l’information et de la communication d’allier théorie et pratique. Cette année, ce master class porte sur le thème « le développement des relations presse et des relations publiques dans l’organisation des évènementiels ». Un thème décortiqué par le promoteur de « Miss Universités », Honoré Bambara, et de celui du festival « Afro-Beat », Jean-Marie Nabi.

C’est à bâtons rompus que ces professionnels aguerris dans l’organisation des évènementiels au Burkina ont discuté avec leurs filleuls. Ils se sont basés chacun sur leurs différents évènementiels pour partager leurs expériences avec ces futurs professionnels des différents métiers de l’information et de la communication.
Le promoteur du festival Afro Beat, Jean-Marie Nabi, premier à prendre la parole, a d’abord expliqué aux jeunes étudiants comment son festival a été créé, son objectif et les réponses qu’il apporte dans le monde de la musique burkinabè.

Vue des invités et étudiants mobilisés pour le master class

Pour l’entrepreneur culturel, on ne crée pas un festival pour le créer, mais plutôt pour apporter une réponse a un problème donné dans la société. Dans le cas d’Afro-Beat, Jean-Marie Nabi a fait savoir que c’est un festival militant créé en 2012 pour être au service du développement de la musique Afro-Beat au Burkina, qui n’était pas très connu du public burkinabè. Ce festival engagé est aussi panafricaniste, précise le promoteur.

Jean-Marie Nabi, promoteur du festival Afro-Beat

Le deuxième conférencier, le promoteur de Miss Universités, Honoré Bambara, a fait une brève présentation de son évènement créé en 2003 en vue de mettre en exergue la beauté et l’intelligence féminines. Dans sa description, le promoteur est revenu sur le parcours de cet évènement qui a presque 20 ans d’existence. Et pour pouvoir traverser toutes ces années et ne pas disparaître face aux grandes difficultés qui se présentaient à eux, il a fallu développer une relation presse et bâtir des relations publiques bien solides qu’il classe en trois grandes périodes.

Honoré Bambara, promoteur de Miss Universités

Il dit avoir durant les sept premières années (2003-2010) de l’évènement développé une communication diversifiée afin d’avoir une notoriété qui lui ont permis de se faire connaître. Dans la 2e grande période de l’évolution de son évènement (2011 à 2017), le promoteur dit avoir opté pour une communication sélective parce qu’il connaissait déjà le terrain et que sa cible avait une certaine assise. Et c’est pourquoi, il a fallu cibler sa communication. La dernière période qui est celle de 2018 à 2022, Honoré Bambara dit s’être concentré sur la communication digitale vu que la période s’y prête et dans le but d’innover et de répondre aux besoins de son public.

Moukayila Sawadogo, élève conseiller en communication, en 2e année de formation à l’ISTIC

Se faire accepter et avoir de la crédibilité

Après avoir fait l’inventaire de tout le travail qui a été mené durant ces nombreuses années, les deux promoteurs d’évènementiels ont fait savoir que le développement des relations publiques permet de se faire accepter, d’avoir de la crédibilité et la confiance du public. L’autre apport du développement des relations publiques dans un évènementiel, c’est qu’elles permettent à l’évènement d’avoir un impact dans la société, selon eux.

L’organisation des masters class au profit des étudiants en formation permet de pouvoir allier la théorie à la pratique, explique l’élève-conseiller en communication, Moukayila Sawadogo. « C’est déjà dès l’école qu’on doit être dans une situation professionnelle afin d’être des personnes aguerries pour affronter le terrain », affirme l’élève conseiller.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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