Burkina Faso : Une conférence publique pour analyser les bonnes pratiques pour une transition réussie
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Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de participation citoyenne de la jeunesse au suivi des politiques publiques au Burkina Faso, le Balai citoyen a organisé une conférence publique ce samedi 19 février 2022, à Ouagadougou. Elle s’est faite avec le soutien du Fonds des nations unies pour la démocratie – FNUD.
Thomas Ouédraogo, directeur exécutif du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), et Mathias Ollo Kambou alias Kamao, doctorant en science de la population et chargé à la mobilisation du Balai citoyen étaient les deux panélistes qui ont respectivement exposé sur les « bonnes pratiques » pour une transition réussie et la contribution des acteurs de la société civile à une transition réussie.
Selon Thomas Ouédraogo, pour une transition réussie, il faudra d’abord construire ensemble une éthique de la transition. Dans sa présentation, il a déclaré que cette transition ne devrait pas s’étaler dans le temps. « Il faudrait qu’il y ai un temps raisonnable pour arriver à la fin et que des bases sérieuses soient posées pour la refondation de la République à travers des textes bien corrects. Il ne faut pas dépasser les 24 mois sinon après la transition peut se faire discréditer », a-t-il ajouté.
Le paneliste a aussi souligné qu’il faudra également que cette transition travaille à réunir le consensus des acteurs internes, la classe politique, les organisations de la société civile et tout cela dans un élan patriotique.
Pour contribuer au succès de la transition, Mathias Kambou lui propose que les organisations de la société civile mettent en place une coalition pour constituer un front unique pour engager des actions de veille. Selon lui, la société civile doit « apporter une contribution positive et qualitative au succès de la transition en restant une force de proposition, de pression mais aussi de protection afin qu’à la fin de cette période notre pays puisse opérer des transformations radicales positives des mentalités et des mœurs politiques au Burkina Faso ».
Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
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