C’est l’étape qui enregistre la vitesse moyenne la plus élevée du Tour du Faso 2021, soit 49,031 km/h. Avec cette vitesse, les coureurs ont bouclé les 100 kilomètres en 2 heures 02 minutes 59 secondes.

On s’attendait à une telle vitesse parce qu’au fil et à mesure que les étapes s’égrènent, les cyclistes des différentes équipes montent en puissance. Partis de Loumbila sur le coup de 8h 40, les 72 coureurs n’ont pas offert de round d’observation. Les attaques pour le premier sprint intermédiaire ont débuté dès le premier kilomètre. Les tentatives d’échappées sont annihilées.

Le maillot jaune reste la propriété du Belge Wouters Rutger

A Ziniaré, Bachirou Nikièma sort de son long sommeil et remporte le premier sprint intermédiaire. Il est suivi de Mathias Sorgho et de l’Algérien Merdj Aymane. Le même Bachirou Nikièma s’impose à Korsimoro, lors du deuxième sprint intermédiaire. Il est suivi par Hamza Yacine et de l’Allemand Benedix Anton.

Puis, le peloton prend la direction de Kaya pour l’arrivée finale. Les dispositions au sein des effectifs se réorganisent. Après le circuit à l’intérieur de la ville, les cyclistes lancent le sprint final. A une cinquantaine de mètres de la ligne d’arrivée, alors que les coureurs sont en lutte, une grosse chute se produit. Six coureurs, dont les Burkinabè Souleymane Koné, vainqueur de l’étape Bobo-Dédougou, et Mathias Sorgho restent sur le bitume.

La jeune équipe marocaine qui peine à lancer sa machine

Paul Daumont, l’un des rescapés de cette chute, arrive troisième position, derrière le Suisse Bilchmann Daniel et le Marocain Nasr Eddine. Au classement général, le Burkinabè élimine un retard de 19 secondes et se rapproche encore du maillot jaune qui reste la propriété du Belge Wouters Rutger. Paul Daumont a ajouté à son maillot du meilleur jeune, celui du meilleur Burkinabè.

Le déroulement du 33e Tour du Faso satisfait ses partenaires. C’est le cas de la LONAB qui est présente aux côtés du comité d’organisation depuis plusieurs décennies. A mi-parcours de la compétition, ses responsables se disent satisfaits du déroulement de leur accompagnement. « Nous sommes plus satisfaits puis que le peuple, qui est notre client, manifeste un engouement pour le Tour du Faso. Depuis le début de la compétition, nous nous faisons plus connaitre du grand public », s’est réjoui Léandre Sedego, directeur du Pôle support de la LONAB.

La sixième étape sera disputée ce mercredi 3 novembre entre Nagréongo et Tenkodogo, longue de 153, 3 kilomètres, parrainée par l’ONG britannique WaterAid.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net