Effondrement à l’Université Norbert Zongo : Quatre morts, une cellule de crise mise en place pour déterminer les causes du drame

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Ils sont finalement trois étudiants de l’Institut universitaire de technologies et un ouvrier de nationalité étrangère qui sont restés sous les décombres d’un des bâtiments du chantier en construction du « Projet cité » à l’Université Norbert Zongo de Koudougou le mardi 31 août 2021. Une cellule de crise a été mise en place pour déterminer les causes du drame.

Un grave accident s’est produit ce mardi 31 août 2021 sur le chantier de l’Unité de formation et de recherches en sciences et technologies et de la cité universitaire au sein l’université Norbert Zongo de Koudougou. Vers 10h, la dalle du foyer en construction s’est effondrée pendant que des ouvriers procédaient à un décoffrage.
Alertés, les sapeurs-pompiers, assistés par les forces de l’ordre et des ouvriers du site, ont pu retirer un blessé qui a été immédiatement été conduit au centre hospitalier régional de Koudougou.

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Lire aussi Burkina /Koudougou : Six personnes placées en garde-à-vue suite à l’effondrement d’un bâtiment de l’université

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Malheureusement, quatre corps sans vie ont été retirés des décombres. Après une demi-journée d’acharnement, c’est aux environs de 17h 20 que les premiers corps ont été extraits des ruines. Parmi les victimes, on dénombre trois étudiants de la filière génie civil de l’institut universitaire de technologies de l’université Norbert Zongo. Ils étaient en situation de stage pratique. La quatrième victime est un ouvrier de nationalité étrangère, en activité aussi sur le chantier.

Les travaux ont été suspendus et une cellule de crise a été mise en place pour déterminer les causes de l’incident et situer les responsabilités.

Le substitut du procureur, présent sur les lieux, a donné rendez-vous aux médias ce jour mercredi 1er septembre 2021 au palais de justice pour plus de détails.
Plusieurs autorités de la région ont fait le déplacement sur les lieux pour assister les équipes de sauvetage. Le gouverneur de la région du Centre-ouest, le président de l’université Norbert Zongo et le chef du Projet-cité étaient tous présents. Aux dernières nouvelles, le ministre Alkassoum Maïga se serait rendu dans la matinée du 1er septembre sur les lieux pour faire une déclaration.

En rappel, c’est le jeudi 28 novembre 2019 que le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga, a lancé officiellement les travaux de construction de l’Unité de formation et de recherches en sciences et techniques (UFR/ST) et de la cité universitaire.

Ces infrastructures, d’un coût d’environ 22 milliards de FCFA, ont été financées par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) et l’Etat burkinabè et aura une capacité d’accueil de 2 500 étudiants, un amphithéâtre de 3 500 places et un restaurant universitaire qui pourra recevoir 1 000 étudiants.

Prince Omar
Le Faso.net

Vos réactions (20)

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• par MATHIAS NANA, 1er septembre 2021 20:46

  Dites nous les lecteurs quelle entreprise était attributaire du marché. C’est inexplicable aujourd’hui qu’une dalle s’effondre de la sorte. Hooo pauvre Burkina

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• par SAWADOGO, 1er septembre 2021 21:34

  Rock la solution. Triste !!! Terrorisme, fermeture du plus grand lycée du Burkina, effondrement d’amphi et d’école primaire, augmentation du prix des denrées, etc... Pour ne citer que l’actualité. Triste et très triste ! Que Dieu sauve le Burkina !!!

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• par Sidwaya Srabouri, 1er septembre 2021 21:43

  Une cellule de crise mise en place pour déterminer les causes du drame ? On ne sait pas de qui est composée cette cellule de crise mais à coup sûr les responsables du chantier peuvent vous donner des pistes sérieuses pouvant conduire aux cause de cet effondrement de dalle. Une chose est sûre, les étais plus éventuellement les poteaux déjà coulés, sont en cause dans cet effondrement de plancher.

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• par Besoin d’introspection réelle, 1er septembre 2021 22:04

  Dans des pays où il y’a des tremblements de terre, des ouragans, des typhons et des glissements de terrain, on bâtit des infrastructures qui tiennent des centaines d’années. Mais dans un pays où il pleut à peine deux mois dans l’année, des routes sont emportées par les premières pluies, des écoles décoiffées aux premiers vents de la saison, et des bâtiments s’écroulent avant d’être achevés. Manque de compétence, mauvaise volonté ou attitude purement et simplement criminelle ? Quelque chose me dit que ce n’est pas comme ça qu’on construit un pays. Entre terrorisme, lynchage, corruption, laxité en tout genre et manque de patriotisme, ce pays a besoin d’une introspection réelle pour raviser sa direction. Cela n’incombe pas seulement aux gouvernants. Nous sommes tous responsables. Paix aux âmes de ces victimes fauchées à la fleur de l’âge.

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  • par El Pistolero, 2 septembre 2021 09:38

    Mon frère, bien dit mais les burkinabé sont des moutons , des lâches. Chacun pense pouvoir s’en sortir individuellement . Mais ils oublient malgré la fortune amassée, il faut d’abord un pays sûre où il fait bon vivre. Prenons notre Faso, rien que des ruines. Pas de bonnes voiries, pas de beaux endroits à visiter, pas de beaux bâtiments, rien que la merde.

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• par M.S., 2 septembre 2021 01:23

  J’ai fait un rêve, il y a près d’une vingtaine d’années, au moment où la morale n’était pas totalement morte ; elle agonisait d’abord. Son deuil semble être fait et elle repose quelque part, en paix .... Le rêve, un drame semblable s’était produit dans un établissement éducatif abritant des mignons et des mignonnes du préscolaire. De nombreuses pertes en vies humaines et des blessés. Comme première mesure conservatoire, toutes les personnes impliquées dans la réalisation de l’infrastructure ont été internées en lieu sûr, avec le minimum nécessaire pour vivre. Aucune visite de qui que ce soit n’était autorisée. On rassembla alors tous les spécialistes des domaines du droit et du bâtiment, y compris des experts extérieurs, pour un interrogatoire serré. Objectif ultime : situer toutes les responsabilités dans la survenue de la tragédie, une semaine durant. N’en sortaient que les personnes qui avaient pu dégager leurs responsabilité. Celles sur qui pesait la présomption de culpabilité, étaient transférées à un autre endroit plus sûr, pour la suite de la procédure.......... Au réveil, ce n’était qu’un rêve. Espérons que le contrôleur des travaux de construction dans l’autre université, "limogé pour sa rigueur", sera réhabilité. N’est-ce pas plutôt ceux qui manquent de rigueur qu’il faut limoger ? Dans les routes, les stades, les infrastures scolaires et autres ...???

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• par M.k, 2 septembre 2021 01:35

  Arretons d’ encourager la mediocrité et cela doit commencer par le gouvernement de Rock, les journalists .

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• par À qui la faute ?, 2 septembre 2021 05:31

  Je ne cesserai de le répéter : la corruption est notre premier terroriste. Voilà une cellule de crise à payer, pour nous dire à la fin que l’effondrement est causé par la loi de l’attraction. C’est un phénomène physique qui malheureusement a décidé de sévir dans notre pays ces derniers temps.

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• par ollo, 2 septembre 2021 08:01

  C’est très dommage ce qui est arrivé. Paix aux âmes des défunts et consolation pour les familles. Maintenant, je crois qu’il faut analyser la situation de façon froide pour éviter la répétition des mêmes scènes. Les conséquences d’un tel drame se situent à deux niveaux. D’une part il y a les conséquences sociales, car ce sont des vies perdues et beaucoup de familles éprouvées. D’autre part, il y les conséquences économiques parce que ce sont des ressources qu’on perd et des ressources que nos enfants vont rembourser. Pour moi, j’ai toujours soutenu qu’il faille définir une politique de l’endettement public et la vision du pays sur le long terme. Actuellement, on a tendance à croire que ces deux sujets importants sont laissés à la merci des régimes politiques, ce qui ne devrait pas être le cas. Il semble que la vision de la Chine est définie toute chose qui permet de recadrer ceux qui ne raisonnent pas nation. C’est terrible qu’un citoyen ou tout un pays soit tenu esclave d’une dette qu’il ne comprend pas. Pour le drame de Koudougou, il faut avoir le courage d’auditer tous les chantiers similaires pour éviter que d’autres drames ne se produisent dans deux, trois et dix ans.

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• par Campusien, 2 septembre 2021 09:38

  Merci de revoir le titre. De l’article, on dénombre 4 (quatre) morts. Le chiffre six dans le titre semble provenir par confusion du nombre de personnes en garde à vue comme expliqué dans votre lien. Sur l’accident proprement dit, puisque les ouvriers procédaient au décoffrage, on se demande si la mesure de prudence d’attendre le double du temps de maturation (temps de séchage) recommandé du béton a bien été observée ? Actuellement il pleut et il avait plut à Koudougou pendant 3 jours jusqu’à la fin de la semaine passée précédant l’accident.

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• par Idriss, 2 septembre 2021 10:10

  L’Etat est complice de cet effondrement. C’est la même entreprise sans sérieux dans l’exécution des travaux qui a exécuté la double voix de Saaba de l’ancien poste de police au marché de Saaba. La majorité de l’éclairage électrique est tombée sous le coup des vents. L’ouvrage n’avait pas été réceptionné. Certes, on veut contenter les amis, mais il faut mettre la manière.

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  • par El_monstro, 2 septembre 2021 16:13

    Et c’est toujours la même entreprise qui a exécuté les voies menant chez Michel Kafando (président de la transition) en 2015. Et 5 ans plus tard, les voies ont disparus où dégradées à plus de 80%. Merci, Suzy construction travaille pour vous !

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• par pasfacile, 2 septembre 2021 10:53

  je ne comprend vraiment pas certains raisonnements . Un immeuble qui s’ecroule et on pointe le president du doigt. C est lui qui a la pelle a la main ou bien il est aussi macon ou architecte ? personellement je ne suis d aucun bord politique precis mais je trouve injuste ce genre d accusations sans fondement . Il faut situer les responsabilité et sansctionner les coupables . Laissez le president en paix il a deja fort a faire avec l’ insecurité

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  • par A qui la faute ?, 2 septembre 2021 14:45

    @pasfacile, j’espère que vous faites exprès : si celui qui a donné le marché pour manger avec son copain avait peur du ministre en charge du dossier il n’allait pas faire ça. Et le ministre est choisi parmi 20 millions de Burkinabé par ...son copain président. Ne vous trompez pas, vous ne voyez ces histoires que dans des pays dirigés par des mouta mouta, parce que les gens savent qu’il n’y aura rien. Par exemple le maire, de Ouaga, Simon Compaoré, autant de personnes qui ont fait des bêtises mais ne s’inquiètent pas parce qu’il connaissent... leur copain président. J’espère vous avoir aidé

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• par Yacouba, 2 septembre 2021 10:58

  Qu’ils reposent en paix et prompt rétablissement. Situer les responsabilités. Oui Déterminer les causes ? Non car déjà connues Affaire à suivre de près

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• par J’aime mon pays, 2 septembre 2021 11:33

  Paix aux ames des disparus. La corruption est la base de ce triste evenement. Il est connu de tous que quand une entreprise veut avoir un marché il lui faut faire des compromis allechants aux membres (ou a certains) qui constituent le comite de selection de l’entreprise pour l ;exécution du marché. A defaut une entreprise qualifiee et comptetente peut se voir refuser un marche au profit d’une entreprise non qualifiee qui a donné une quatation moins chere en conivence avec certains decideurs. Pour tuer la corruption au sein des marches publiques, je propose que l’on exige des membres du comite de selection et de l’entreprise une lettre d’engagement et de responsabilite pour une bonne execution des travaux et a defaut d’une bonne execution la prison, le licencienment et l’annulation des agrements de l’entreprise. Ainsi, l’entreprise qui acceptera un compromis fera face a ses risques et périls. Mais si les decideurs eux-memes sont corrompus, aucune action ne saurait etre prise contre la haute corruption dans les marches publiques. J’ose croire que le President prendra des mesures ferme contre la corruption au sein des marches publiques.

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• par boinga, 2 septembre 2021 12:21

  Déterminer les causes.Un bâtiment s’effondre on veut déterminer les causes. si la dalle s’est effondrée c’est que elle a été mal confectionnée. On n’a pas besoin de quelque chose de crise pour connaître ça. Le MPP avec sont prési, vraiment c’est dure. Pourquoi forcer diriger un pays quand on se rend compte qu’on est dépassé par les choses. dommage

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• par Julien, 2 septembre 2021 14:59

  C’est le ministère de l’enseignement supérieur qui a sélectionné l’entreprise et veut encore mettre une cellule de crise en place pour comprendre quoi ? Que la justice ne serait pas capable de lui faire comprendre ? C’est du dilatoire car ceux qui ont reçu les pots de vins chercheront à noyer le poisson dans l’eau. Alors, il faut tout simplement laisser la justice faire ses investigations et les choses seront claires pour tout le monde. La corruption dans nos administrations est de notoriété publique et c’est bien la cause de ce drame. Que la justice fasse un travail de fond (audits des différents chantiers exécutés dans les différentes universités, inventaire des biens des présumés mis en cause, etc.) pour nous éviter des drames similaires à l’avenir.

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• par Un Burkinabê, 2 septembre 2021 16:39

  Nos populations refusent de donner leur voix aux Burkinabè qui ont la volonté et les "couilles" pour changer les choses. Je pense toujours à ce Mouvement SENS qui avait 4 propositions de loi dont celui de la pénalisation des mauvaises exécutions de marchés publics.

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• par Aziz Bengaly, 2 septembre 2021 19:52

  Triste nouvelle. Il faut relancer le génie militaire pour les infrastructures publiques importantes telles que la construction des hôpitaux, des universités, les bâtiments administratifs et même les voies pour d’efficacité et d’efficience......

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