L’heure est à l’organisation de la BISO off, c’est-à-dire la définition des différentes articulations qui soutiendront cette édition, à entendre le coordinateur général de l’édition, Hamed Ouattara. « Nous sommes actuellement dans l’organisation de la BISO off qui consiste à créer un programme alléchant y compris la visite des différents espaces artistiques, les ateliers dans la ville de Ouagadougou, etc. », a-t-il déclaré.

L’objectif de cette biennale, a précisé M. Ouattara, est de donner de la visibilité aux artistes, toutes catégories confondues, compte tenu de la crise sanitaire et sécuritaire. A son entendement, ce cadre leur est offert afin qu’ils puissent s’exprimer et montrer leurs dernières créations. Il s’agit aussi, a-t-il ajouté, de sensibiliser la population à la consommation de l’art. « C’est une biennale internationale, unique en son genre en Afrique. Des artistes internationaux sont invités. Ils viendront également présenter leurs créations », a-t-il mentionné.

Hamed Ouattara entend apporter son expertise pour le rayonnement de la BISO

La grande innovation de la BISO 2021, à en croire les organisateurs, est que la digitalisation sera au cœur des activités. « Chaque personne qui viendra pour la BISO cette année, aura la facilité d’accéder aux sites, via les géolocalisations », a-t-il fait savoir. Autre fait qui marquera la deuxième édition de la BISO, c’est qu’elle compte s’adresser au public lambda dans les quartiers, qui n’ont forcément pas toujours l’occasion d’aller voir les expositions.

Le coordinateur général de la présente édition est revenu sur l’édition précédente. Pour lui, elle avait montré la créativité des artistes. « Il y a eu un engouement particulier au regard de la mobilisation des artistes. Elle a mis en branle tous les espaces dans la ville de Ouagadougou », a-t-il dit.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net