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Hôtel Indépendance : le repreneur réagit

Publié le vendredi 2 septembre 2005 à 07h37min

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Dans la matinée du jeudi 1er septembre dernier, la direction générale de la Société burkinabè de promotion hôtelière (SBHP) a rencontré la presse. Au menu des échanges, des informations sur la privatisation de l’hôtel Indépendance, qu’elle gère, et sa nouvelle vision.

Le directeur général de l’hôtel Indépendance, Bertrand Boyer, qui a présidé ce point de presse, a d’abord présenté un film d’un peu plus de deux minutes sur le groupe Azalaï. C’est cette chaîne hôtelière africaine qui gère en effet l’hôtel Indépendance et trois hôtels au Mali que sont l’hôtel Salam, le Grand hôtel et le l’hôtel Nord-Sud. Pour ce qui est de l’hôtel Indépendance, la privatisation a consisté en la signature d’un contrat de location gérance entre l’Etat (propriétaire du patrimoine) et la Société burkinabè de promotion hôtelière (locataire-gérant).

Le preneur paie un loyer fixe annuel et un loyer variable annuel (3% du chiffre d’affaires brut, hors taxes). Le directeur général, Bertrand Boyer, indique que depuis la reprise de l’hôtel le 8 août 2004, la chaîne hôtelière Azalaï gère cet établissement dans la continuité, et dès "le 10 septembre prochain, les travaux de rénovation vont débuter en trois phases sur 15 à 18 mois".

La direction va travailler en faisant fonctionner 42 chambres pendant la période de rénovation pour ne pas perdre la clientèle, de même que les compétences du personnel. Sur la question du personnel, l’administrateur de l’hôtel Indépendance, Mossadeck Bally, a souligné que "jamais, il n’a été dit pendant le processus de privatisation que le personnel sera retenu et les représentants du personnel en sont témoins". Ce qu’a confirmé le représentant du ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’artisanat, Amadou Dicko.

Il va plus loin en disant que "nulle part dans le contrat, il n’a été dit qu’il n’y aura pas de licenciement". Selon Amadou Dicko, il y a eu licenciement au départ, et l’Etat a payé les droits légaux du personnel, qui représentent plus de 200 millions F CFA. Il relève que le constat avait été fait que l’hôtel Indépendance n’arrivait plus à présenter un bilan lors de l’assemblée générale des sociétés d’Etat, et la privatisation s’avérait nécessaire.

Pour les premiers responsables de l’hôtel, le test avait son importance et c’est dans ce sens que le personnel a été évalué et des agents ont confirmé leurs compétences. Le directeur général, Bertrand Boyer, affirme que l’esprit de l’hôtel va être conservé, avec une architecture soudanaise. Il s’agit pour le groupe Azalaï d’apporter une nouvelle dimension à l’hôtel Indépendance en véhiculant des valeurs fortes.

La philosophie de la chaîne Azalaï est d’être l’un des meilleurs groupes hôteliers de la région en qualité de service et de prestations, apporter à ses clients ce que l’Afrique a de meilleur en elle, en termes d’accueil, de tradition tout en mettant à leur disposition la technologie de communication et de service la plus moderne.

Par Antoine BATTIONO

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