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Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

Publié le mardi 6 août 2019 à 15h09min

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Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

Les plaidoiries se poursuivent avec Me Jean Degli, avocat du général Gilbert Diendéré, présumé cerveau du putsch de septembre 2015. A la reprise de l’audience ce matin (mardi, 6 août 2019), l’avocat a repris sa défense là où il l’avait laissée le vendredi, 2 août.

Me Degli a développé ses arguments autour de trois parties, correspondant aux chefs d’accusation qui pèsent sur son client. Ainsi, sur l’attentat à la sûreté de l’État, principale charge qui pèse sur son client, l’avocat est revenu sur ses éléments constitutifs, notamment le complot et l’exécution de l’acte de complot.

Après son diagnostic, il parvient à la conclusion qu’aucune condition du crime d’attentat à la sûreté de l’État n’est remplie. Pour lui, un putsch ne s’improvise d’ailleurs pas ; il se pose sur une organisation logistique et humaine bien préparée.

Parmi les hypothèses qu’il a émises, et en s’appuyant sur la définition de ’’coup d’État’’, l’avocat s’est également interrogé sur la légalité même du pouvoir en vigueur au moment des événements de septembre 2015. Ce d’autant que, justifie-t-il, lorsque Blaise Compaoré quittait le pouvoir, il s’était, dans sa lettre de démission, appuyé sur l’article 49 de la Constitution qui organise la vacance du pouvoir.

Pour lui, c’est Soungalo Ouattara (alors Président de l’Assemblée nationale) qui devrait donc gérer la transition pour aboutir à une élection dans l’échéance prévue par la Constitution. ’’Mais au lieu de cela, c’est une charte qui a été rédigée, avec des accords secrets. Ce sont des compromis et des compromissions ’’, relève en substance l’avocat. Constatant ainsi une violation de la Constitution par ceux-là même qui reprochaient à Blaise Compaoré de vouloir la violer.

’’Il était reproché à Blaise Compaoré de vouloir violer un seul article (l’article 37), alors que ceux qui lui reprochaient cela ont violé tous les 168 articles de la Constitution. Ils ont tué la Constitution. (...). Ils ont changé le politiquement mal par le politiquement pire’’, contrarie Me Degli, pour qui, tous les ingrédients étaient donc réunis pour une interruption du processus qui était en cours. Ce d’autant qu’une partie de Burkinabè étaient exclus des élections (code électoral), a-t-il ajouté.

OHL
Lefaso.net
Credit photo : TogoTribune

P.-S.

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Vos commentaires

  • Le 6 août 2019 à 15:23, par OUBZANGA En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Ce avocat plaide pour avoir ses honoraires et non pour la justice. Ce sont ces genres d’avocats qui veulent que ce qui ce passe dans leurs pays soit pareil ailleurs. Dans tout les cas le tribunal rendra son verdict.

  • Le 6 août 2019 à 15:29, par la vérité En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Bon courage à vous dans cet exercice de plaidoirie. Reconnaissez tout de même que les temps ont changé. Blaise et Diendéré n’ont pas donné la change à d’autres Burkinabè tels les Lengani, Henri Zongo. Votre client a la vie sauve et vous voulez nous mener en bâteau. Est-ce que l’armée représente-t-elle le peuple ?
    C’est le peuple qui a fait l’insurrection et a mis en place ses organes même si d’autres en ont profité.
    Arrêtez de vous moquez de nous. Soyez courageux pour recevoir la sentence que vous méritez.
    Je ne suis pas un militant du MPP mais j’avoue que le fait de tout faire pour tenir ce procès, montre bien qu’il est différent du CDP qui certes a de vrais patriotes mais pollué par quelques sanguinaires qui ont ternis l’image de ce parti en commençant par la tête..

  • Le 6 août 2019 à 16:00, par Elle sunite En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Avocat des causes perdues ,vas tu nous laisser souffler un peu ?

  • Le 6 août 2019 à 16:02, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Le putsch surtout bête est le pire des viols dans une constitution. Personne n’acceptera cette sottise surtout venant de 2 généraux criminels que le monde a vomi. Comment des"généraux" génériques sensés connaitre la loi peuvent-ils se permettre à telle bêtise ?. Même si on change les règles de la constitution cela n’est pas une raison que des généraux félons, menteurs et manipulateurs braquent le BRAVE PEUPLE(putsch) en tuant froidement des enfants aux mains nues pour la folie du pouvoir.
    Me Degli votre argument est très banal, la constitution et la communauté n’autorisent pas le coup d’état. Un bon militaire est en hors de la politique. La politique aux politiciens et la défense du pays aux BRAVES SOLDATS. Si des faux généraux habitués aux coups tordus et à la tromperie étaient des bons militaires ils n’allaient pas tordre le cou du BRAVE PEUPLE(putsch) pour vouloir le donner en trophée à la galaxie Compaoré qui a naïvement perdu le pouvoir en 2014 par gourmandise et par accès de zèle.

    Un bon général ne fuit pas chez le nonce apostolique sur la pointe des pieds toute honte bue et laissant sa troupe à l’abattoir. On a très honte des généraux poltrons qui appellent les amis terroristes pour sauver leurs peaux. Ces 2 généraux n’ont jamais été de bons exemples pour notre armée.

    Ensemble, nous construirons un BURKINA PAISIBLE, ÉQUITABLE en JUSTICE et PROSPÈRE.

    LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ(le mensonge) UN JOUR

    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO
    JUSTICE POUR DABO BOUKARY
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LES BRAVES FDS
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA(Pur produit de THOM SANK et de NORBERT ZONGO)

  • Le 6 août 2019 à 16:17, par le pays va mieux En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Je suis vraiment déçu de ce type. Donc pour lui comme c’est une charte qui a été rédigée, il est normal de faire un coup d’état.

  • Le 6 août 2019 à 16:21, par Wend la sida En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    C’est ça qui fais que Burkina entrain effondré car si dit la vérité vous lui traite de mauvais personne puisqu’il dis ne vous arrangé pas moi je félicite cet avocat qui es dit tous que dieu bénis à tout ceux et c elle qui aime cette vérité dit par cet avocat

  • Le 6 août 2019 à 16:27, par un observateur En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Faut quand même reconnaitre que du point de vu droit l’avocat de la défense à raison.
    que ça plaise ou pas
    En droit on s’en fout des sentiments.

  • Le 6 août 2019 à 18:28, par KARIM En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Maitre DEGLI ; votre général de carton a reconnu devant les médias le coup d’état de septembre 2015.Alors ou sommes nous maitre DECLI pardon DEGLI !!!!!!!!!!!!

  • Le 6 août 2019 à 18:41, par Benjamin En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Me Jean Degli ignore que le président Blaise Compaoré avait dissoud le gouvernement et l’assemblée nationale avant de démissionner. Par conséquent Soungalo Ouattara ne pouvait plus assurer l’interim parce que n’étant plus le président de l’institution dissoute.

  • Le 6 août 2019 à 18:54, par RV En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    J’ai toujours condamné l’entêtement de Blaise à modifier l’article 37 de la constitution. Je condamne tout aussi le tripatouillage qui a fabriqué le monstre de la transition qui a tué le Faso du Burkina en instaurant l’affairisme et l’anarchie. Mais Diendere n’avait aussi aucune légitimité encore moins l’égalité pour faire un coup. Il a perdu la bagarre des voyous, que la sentence tombe. C’est la dure loi de la jungle ! Si le vent tourne il aura sa vengeance. Le grand perdant est le peuple !

  • Le 6 août 2019 à 19:31, par caca En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Waouh, l’avocat du général est quand même brillant. A lui seul le palais du tribunal et rien que lui seul. Il fait des choux gras et le burkinabè n’aime pas des hommes comme un maitre de cette qualité.

  • Le 6 août 2019 à 19:43, par sidbala En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Les internautes qui prennent leurs rêves pour des réalités ont tout intérêt à faire beaucoup attention, parce que ce procès est un procès de l’armée et non de ceux que l’on voit dans le boxe du tribunal.

    Nous sommes dans un état de droit avec les principes qui y sont consacrés. L’armée a ses principes et son fondement, à l’issu de ce procès, le tribunal fera de son mieux pour faire appliquer le droit et non les rêves comme certains le pense, parce que c’est du professionnalisme et non de l’amateurisme.
    Le Parker militaire est passé à côté du sujet. Nous ne sommes plus dans un état d’exception comme beaucoup s’y plaise à rêver, la cohésion de l’armée est une nécessité absolue par ces temps de ni paix ni guerre totale.

    La discipline étant la base de l’armée, l’ôter de cet concept c’est ouvrir la boite à pandore. Ceux qui vont prononcer le verdict sont des hommes et des femmes qui savent ce que c’est que le droit et ils vont très simplement appliquer le droit pour le triomphe de la vérité et non enfoncer davantage le pays dans l’abîme comme c’est le cas depuis le coup d’État du 30 et 31 octobre 2014.

  • Le 6 août 2019 à 19:49, par Le réaliste En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Internautes "Wend la Sida" et "Un observateur", Il faut être simplement réalistes. Cet avocat ne dit aussi que ce qui l’arrange car il est payé avec l’argent volé par son client pour cela. Dans tous les cas, tribunal dira également le droit. Attendons de voir et cessons tout commentaire partisan. En tout état de cause, le droit est tellement élastique et chaque parti au procès a le droit de l’interpréter à sa guise : toutefois, le dernier mot revient à la partie dont la loi a confié la direction des débats.

  • Le 6 août 2019 à 20:42, par Dedegueba SANON En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Les juges disent le droit, mais est ce que le droit c’est la justice ou la vérité ? Telle est l’épineuse question de tout ce long procès. L’avocat togolais est dans son rôle, s’il est fort en droit il peut donner du fil à retordre aux juges. Et Golf peut espérer un jugement clément. Mais il y a aussi qu’on demande au juge de juger " en âme et conscience " cela veut dire qu’il y a les articles et lois du droit, mais il y a aussi l’intelligence et la conscience du juge, qui reste un homme comme nous tous avec ses sensibilités. Personnellement je ne m’attends pas à grande chose, je suis juste déçu que Golf ait refusé de parler. Il a couvert beaucoup de gens, reste à savoir ce qu’on lui a promis au retour.

  • Le 6 août 2019 à 20:44, par Bebeto En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    A Me.DIGLI AVOCAT DU CHEF DE LA GUESTAPO HITLERIENNE DE L’EX DICTATEUR BLAISE COMPAORE.
    La charité bien ordonné commençant par soi même je vous invite à vous déporter après le verdict, pour épiloguer avec Faure Gnassingbé du Togo.
    SVP, songez à enlever la paille qui encombre vos yeux et qui vous empêche de voir la réalité politique de votre propre pays.
    Nous Burkinabè , nous avons organisé et réussi notre insurrection , sans l’ingérence et l’aide de personne. Vous êtes trop petit pour nous dire comment on devrait organiser notre transition. Faites preuve d’humilité, défendez votre client, mais faites attention, ne provoquez pas les gens.
    La Charte dont vous faites cas a été validé par le Conseil Constitutionnel d’alors, dont tous les membres avaient été nommés sous le régime criminel et corrompu de l’ex dictateur Blaise Compaoré.
    Retenez qu’aucun peuple ne demandera l’avis de personne pour organiser une insurrection en vue de se libérer d’une tyrannie. La suite de cette insurrection et sa gestion relève de ce même peuple, pas de vous. On organise pas une insurrection pour remettre en selle les caniches et larbins du tyran chassé. Arrêtez vos absurdités et vos tentatives de tromperies
    Vous êtes en train de faire preuve d’un manque d’intelligence ou de discernement. L’ex dictateur Blaise Compaoré n’a pas démissionné de lui même, nous l’avons chassé et il était obligé de fuir en plein midi. Ou était Appolinaire Ouattara quand le dictateur se donnait les moyens pour violer la constitution ? Me Digli, présentement, ou êtes-vous et que faites-vous face à la réalité politique au Togo ? SVP gardez votre réponse pour vous même, pcq votre réponse est sans objet pour nous Burkinabè. Nous, nous avons inscrit le nom du BF en lettre d’or dans les annales de l’histoire, en réussissant notre insurrection qui était populaire et généralisée. Il me semble que c’est la réussite de notre insurrection qui vous dérange. Si tel est le cas, c’est peine perdue pour vous, car cela fait désormais partie du passé glorieux de nous les Burkinabè.

  • Le 6 août 2019 à 21:12, par Ka En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    La vérité rougit les yeux mais ne les casse pas : Maître Degli, quand on ne connait pas les raisons qui ont poussé le peuple a une insurrection ou disons un soulèvement populaire pour dire à son représentant de quitter le pouvoir, on n’accuse pas le même peuple qui est le garant de sa constitution de la violer. Ce peuple savait pourquoi il ne voulait pas de ce président la tête de la transition, comme le peuple Soudanais le fait de nos jours.

    Depuis notre indépendance, les soulèvements populaires est l’arme fatale du peuple Burkinabé pour dire à ses dirigeants prédateurs de laisser le volant des affaires de l’état. Et si vous êtes un nouveau venu dans le monde des juristes, sachiez que le Burkina est bien citer dans le continent pour sa lutte de ses intérêts naturels.

    La transition sans passé par le président que vous voulez imposer, est voulu par le peuple, vu que l’entourage du Blaise Compaoré faisaient partie des vrais acteurs qui sont habitué à tripatouiller nos articles de loi pour s’éterniser au pouvoir : Et celui de 2014 avec l’article 37 débordaient la vase, dont le peuple a dit non en adoptant une transition neutre avec une jeunesse assoiffée d’une alternance politique saine.

    Maître comme vous le confirmez, ‘’l’objectif du putsch déjoué de 2015 était de mettre un coup d’arrêt à la Transition : Même si Gilbert Diendéré lui-même ne nie pas son implication dans cette tentative de prise du pouvoir par les armes, au début, il avait voulu faire croire à un coup monté par des sous-officiers de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) en colère, dont il aurait tout ignoré. Et pour « éviter un bain de sang, avait-il soutenu, il a fini par l’assumer.’’ Dire aujourd’hui qu’il est innocent, c’est insulté la justice de notre pays.
    Monsieur l’avocat venu des planètes des ovnis et qui ne connait pas le Burkina et ses dirigeants de ces 30 dernières années, sache que des putschs manqués qui ont donné lieu à un procès juste et équilibré, sauf oubli de part, je peux dire que le Burkina n’en a point connu. Celui dont vous plaidez pour un client qui n’assume pas est le premier. Je vais vous rafraîchir la mémoire afin que vous respectiez le peuple Burkinabé avec sa constitution : ‘’’’’Sous le président S.Lamizana, des proches de Maurice Yaméogo premier président du Burkina independant, accusés d’avoir tenté un coup d’Etat, avaient été jugés à la sauvette et jetés en prison. Sous le capitaine Thomas Sankara, des Burkinabè accusés du même crime, après un simulacre procès dans l’enceinte du camp Guillaume Ouédraogo, ont été fusillés au grand désarroi de leurs proches. Mais la palme d’or des exécutions sommaires liées à des putsch supposés ou réels, revient au régime de Blaise Compaoré et de votre client Gilbert Diendéré. Et celui qui était à la manœuvre, ironie de l’histoire, est votre client Général Gilbert Diendéré. Il peut donc se réjouir de ne pas connaître le sort qui avait été réservé au commandant Lingani et au Capitaine Zongo ses frères d’arme dont il n’a donné aucune chance de jugement. La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie. Et celui qui doit être le premier à le reconnaître et assumer ses actes est le Général Diendéré lui-même. S’il vous plait maître, dites a votre client, que pour une fois de sa vie, qu’il lave devant son peuple, toutes les zones d’ombres qui l’entourent. C’est en cela que l’on peut dire que l’heure de vérité a sonné. L’on peut également affirmer que la Justice Burkinabé joue aussi sa crédibilité. Et au-delà de cette institution, c’est tout l’édifice démocratique que nous sommes en train de construire, qui sera évalué.

    Ici Je m’associe a l’internaute ’’La vérité’’ que le nouveau pouvoir mouta mouta a tenu sa parole quand le président Roch Kaboré promettait a son peuple que le droit sera dit au Burkina. Voilà ce qu’il a dit : "Nous devons tout faire pour que la justice soit rendue dans toutes (les) affaires sensibles pour aider notre peuple à se réconcilier avec son histoire, pour ramener la paix des cœurs et créer les conditions propices à la contribution de tous les Burkinabè à l’œuvre de construction nationale."
    "La réconciliation nationale reste un enjeu majeur que nous devons réussir, dans l’intérêt supérieur de la nation", a-t-il dit.
    La justice militaire, une juridiction d’exception, doit solder une longue série de dossiers, dont principalement ceux du putsch manqué de septembre 2015 et de l’assassinat du "père de la révolution" Burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, tué lors du coup d’Etat qui porta l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir en 1987.
    Également en instance, le dossier du journaliste d’investigation Norbert Zongo, tué en 1998 avec trois compagnons, a connu une évolution avec la mise sous contrôle judiciaire de François Compaoré, frère du président déchu Blaise Compaoré, poursuivi pour "incitation à assassinats".
    M. Kaboré a dit "saluer l’avancée des dossiers pendants devant la justice", tout en rappelant aux acteurs chargés de les vider que "la soif légitime de justice des Burkinabè reste intacte."

  • Le 6 août 2019 à 21:33, par armel En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Bebeto, bravo a toi.tu a tout dit.viens me voir,tu aura une belle fille samo cadeau.tu es un vrai burkimbila

  • Le 6 août 2019 à 22:30, par Le convaincu En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Quand par abus de langage, les uns tout comme les autres utilise le mot peuple, c’est à la limite de la totologie.
    Le coup d’État du 30 et 31 octobre dont on dit que c’est un coup d’État populaire, statistiquement les hommes et les femmes qui ont manifesté ce jour là, ne représentent rien par rapport à ceux qui se sont abstenus, les RSS ont pu mettre en place leur plan machiavélique pour usurper le pouvoir, au jour d’aujourd’hui, ils sont plus nombreux les déçus que les satisfaits, nous assistons à la descente aux enfers du pays par simple jalousie de ceux-ci.

    Salif au moins a eu la chance de mourir dignement après son forfait, qu’à viendra t’il des autres voici la question, parce que tôt ou tard il doit y avoir un procès du coup d’État du 30 et 31 octobre 2014, c’est une exigence du temps pour rendre à l’histoire ses noblesses.

    Convaincu de cela, ils ne seront peut être pas nombreux à voir cela, mais ça sera une obligation, ce jugement ne se fera pas pour plaire a X ou Y, c’est pour les mémoire de la nation, et c’est là que nous saurons tous qui à fait quoi .

  • Le 7 août 2019 à 08:08, par maan ne sugri En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Bonjour cet avocat qu’on l’aime ou su’on le déteste a dit certaines vérités dont les hommes et femmes de mauvaise foi, les pseudo croyants qui ont appuyé et encouragé ce désordre et vilipendé notre constitution, n’apprécieront jamais ces delarations. Mais Dieu, dans son amour infini, nous rendra au centuple de nos bienfaits. Ce qui nous arrive aujourd’hui n’est autre que ce nous méritons. On est méchant, égoïste, égocentrique et nous n’aimons véritablement pas notre pays. Les uns tuent, les autres pillent et le reste fuit ou vivote .
    Ceux qui crient au tricype "Vérité justice pardon ou reconcialisation" sont ceux qui sont peu honnêtes, nombreux sont des burkinabés qui devraient être devant la barre, si cette justice était réellement juste et sincère. C’est bien beau de juger les autres alors que soi même est souillé. Seul Dieu peut retablir la vraie vérité et une vraie juste. Continuons à poser des conditions avant de nous pardonner, Dieu nous posera les mêmes condtions avant de nous pardonner, dans ce cas ces condtions sont dures et multiples.

  • Le 7 août 2019 à 11:19, par Profeeur En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Mr l’avocat il faut nous faire avancer dans le procès. Ce disque que vous fredonnez est rayé. Violer un seul article ne revient t-il pas à violer la constitution.L’insurection populaire est légale et légitime pour évincer les dictatures et dieu même le cautionne. La transition si vous l’ignorez ne s’est pas auto saisie du pouvoir,elle émane du peuple, ce qui lui confère un caractère légal. Même si le président de l’assemblée nationale n’avait pas fui le pays,il n’oserait pas s’y aventurer. Justement parce qu’on raisonne comme vous autres que les dictateurs se prélassent dans les palais africains. La constitution appartient au peuple, il peut en faire ce qu’il veut et quand il veut.

  • Le 7 août 2019 à 20:44, par Dibi En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Une constitution est un tout du point du Droit et qui viole un article viole toute la constitution.
    Alors Maître, sortez de l’agiotage juridique néocolonial !
    Na an lara, an sara !

  • Le 9 août 2019 à 11:06, par Nongma En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    Qui plaide pour la cause de ceux-là qui se sont enrichis sur le dos du Burkina, ceux-là qui ont tué et pillé, je me demande pour quelle raison, sauf pour la seule logique du "c´est moi le chef", devrait avoir honte.
    Cette personne n´est pas avec le peuple. Ceux qu´il défend n´étaient pas non plus avec le peuple.

  • Le 9 août 2019 à 21:34, par yarosidkaye En réponse à : Procès du putsch : « Blaise Compaoré a voulu violer un seul article, ceux qui lui reprochaient cela ont violé toute la Constitution », soulève Me Degli

    L’obéissance â la lois qu’on s’est prescrite est liberté .Charte non conforme à la constitution ou pas, nous nous reconnaissions dans ce machin... Faut-il pour cela qu’une horde d’insoumis répare une injustice par une autre ?

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