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Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

Publié le mercredi 6 mars 2019 à 23h38min

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Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

C’était l’un des témoignages les plus attendus du procès du coup d’Etat de septembre 2015. Son propos vaudrait presque parole d’évangile, dans une foire de débats où pratiquement tout est contredit par les principaux accusés. Et comme si les dieux de l’audience l’avaient prédit, c’est le Mercredi des cendres, premier jour du temps de Carême, que Mgr Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso, a fait sa déposition.

Le prélat fait partie de ceux qui sont allés au camp Naaba-Koom pour négocier la libération des otages. Il a déploré les propos discourtois et arrogants des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Ils ont menacé les médiateurs, prévenant qu’ils pourraient ne plus sortir du camp. Pis, en présence du général Gilbert Diendéré qui n’a rien trouvé à dire, ils ont fait savoir que deux grenades suffisaient pour en finir avec la trentaine de membres du gouvernement retenue.

C’est certainement un tournant décisif dans le procès du coup d’Etat. Inexorablement, l’audition des témoins du parquet tire vers sa fin. L’archevêque de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Yemboido Ouédraogo, aura passé une partie de son premier jour de Carême à exhumer ses notes de mi- septembre 2015.

Né le 3 mai 1948 à Treichville en République de Côte d’Ivoire, l’archevêque a effectivement pris part à la rencontre de la soirée du 16 septembre 2015. Ce, à la demande du Chef d’état-major général des armées (CEMGA), Pingrenoma Zagré. Il dit avoir pris la rencontre en cours. Et au moment où il faisait son entrée dans la salle, c’est le général Gilbert Diendéré qui tenait le crachoir. Entre autres, il disait qu’il était impossible de faire marche arrière.

Selon le témoin, c’est en ce moment que le général Pingrenoma Zagré a demandé à trois personnes dont lui, l’archevêque, de l’accompagner au camp Naaba-Koom pour convaincre les preneurs d’otage de libérer les autorités de la Transition. Alors qu’ils se mettaient debout pour y aller, le général Gilbert Diendéré a souhaité les devancer pour préparer la rencontre avec les éléments du RSP. Et pendant ce temps d’attente au ministère de la Défense, le témoin dit s’être rendu compte que la hiérarchie militaire désapprouvait les événements qui se tramaient.

Par la suite, une escorte est venue conduire la délégation de quatre personnes au camp. Une fois dans la salle, le capitaine Abdoulaye Dao a pris la parole et a posé deux préalables. D’abord, il fait savoir aux médiateurs que le RSP n’était pas satisfait de la manière dont la précédente crise de juillet 2015 avait été réglée. Ensuite, le jeune officier a dit ne pas comprendre pourquoi le président Michel Kafando, qui avait promis que le RSP ne sera pas dissout, travaille plutôt dans le sens contraire.

« Le problème de ce pays, c’est l’exclusion », aurait déclaré un militaire dans la salle. Dans ce climat qui devenait électrique, Mgr Paul Ouédraogo dit avoir sursauté et avoir voulu demander si le RSP avait des candidats déclarés inéligibles. Mais il s’est ravisé. Par contre, il a demandé aux militaires ce qu’ils proposaient pour sortir de la crise. En toute réponse, on lui a rétorqué : « Mais ce qu’on a fait là... ». La délégation des sages a alors invité les militaires du RSP au sens de la responsabilité, parce que « la situation était assez grave », avec la mise aux arrêts de tout le gouvernement.

Foi de l’homme d’église, c’est en ce moment que des propos menaçants et discourtois ont fusé dans la salle, surtout de la part des sous-officiers. L’un d’eux a alors déclaré que le RSP n’avait plus le temps d’écouter les sages. « Deux grenades, ça suffit pour une trentaine de personnes [ndlr : le gouvernement] », aurait lancé un militaire. En même temps, des éléments du RSP demandaient aux messagers de dissuader les manifestants de s’approcher de la présidence.

« Même s’ils sont 700, on va les coucher », ont-ils menacé. Les sages n’échapperont pas non plus aux menaces : « Si vous vous amusez, même vous, vous ne sortirez pas d’ici ». Selon l’archevêque de Bobo, face à ce climat, l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo a demandé à l’assistance si le coup de force était accompli. « Ils ont dit oui ». Toute cette scène s’est déroulée devant le général Gilbert Diendéré qui n’a pas pipé mot.

Le vin est tiré, il faut le boire...

Après l’échec de la négociation, les médiateurs regagnent le ministère de la Défense. L’ancien chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré demande alors à la hiérarchie militaire d’assumer. « Le vin est tiré, il faut le boire », aurait dit Diendéré, ajoutant que si l’armée laisse la situation entre « les mains des jeunes, ce qu’elle craint là va arriver ».

« Vous dites d’assumer, mais vous assumez avec qui ? », lui aurait demandé l’archevêque, constatant qu’aucun militaire présent ne suivait le général dans sa démarche. Selon le prélat, le CEMGA, Pingrenoma Zagré, a opposé un niet catégorique parce que, selon lui, depuis sa prise de commandement, il s’est toujours évertué à ramener l’armée à ses missions fondamentales, républicaines. Il ne peut donc pas entériner un coup d’Etat.

Constatant le refus de l’armée, le général Diendéré a demandé son accompagnement et a fait venir une déclaration. Dans ledit document, le président du Faso était démis de ses fonctions, le CNT et le gouvernement de la Transition dissouts. « J’ai dit que ce n’est pas une déclaration mais une proclamation », précise le témoin qui ajoute avoir eu l’impression que le général a juste convoqué la réunion de la CRAD pour faire entériner le putsch. « Il apparaissait comme initiateur, maître et au contrôle des opérations », relate l’archevêque.

Un tête-à-tête Diendéré-Korogo

Qui sont ceux qui ont proféré les menaces aux médiateurs ? A cette question, le prélat dit ne pas pouvoir distinguer clairement ceux qui les ont prononcées, mais il se souvient de noms comme l’adjudant Nion, le major Badiel... Le président fera appel alors aux deux accusés, en plus du sergent-chef Moussa Nebié, des capitaines Dao et Zoumbri, du général Diendéré, du colonel-major Boureima Kiéré et du chef de corps de l’époque, Korogo. Aucun sous-officier ni officier n’a reconnu avoir menacé les médiateurs.

Mais qui a convoqué les hommes pour prendre part à cette réunion ? Le commandant Korogo notera que c’est le général Diendéré qui l’a instruit de convoquer tous les officiers du RSP, ce qu’il a fait. Mais pour ce qui est des autres, les sous-officiers, il ne sait comment ils ont été conviés. La même question est posée à l’éphémère président du CND. « Si lui [ndlr : Korogo] ne sait pas comment ça a été fait, moi aussi je ne sais pas. C’était dans son bureau à lui et les hommes qui sont venus sont ses hommes à lui », répondra le présumé cerveau du putsch.

Lors des précédentes audiences, le général Diendéré avait estimé que la haute hiérarchie militaire, qui a participé à la rencontre du 16 septembre dans la soirée, ainsi que les sages dont l’archevêque de Bobo, devraient être déposés au même titre que lui. Saisissant l’occasion de la comparution du prélat, le ministère public demandera au général ce qu’il reproche par exemple à monseigneur. « La question est sans objet », se contentera « Golf ».

L’audition des témoins se poursuit à titre exceptionnel ce 7 mars 2019. Il se pourrait que l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo fasse sa déposition.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 mars 2019 à 02:47, par caca En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Il y a un amalgame journalistique dans ce compte rendu. On ne sait pas de quoi ce prélat a déposé ? De toute façon, ils se sont concertés pour venir charger le RSP et le Gal Diendéré. Je préfère la franchise du colonel major Pierre Sanou que ce dilatoire des comédiens.

    • Le 7 mars 2019 à 08:12, par le pays va mieux En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Slt. Tu es vraiment caca. Même si le faux général était ton papa, sache qu’ici, il est melé au coup jusqu’au cou. C’est lui qui l’a préparé et fait exécuter.

    • Le 7 mars 2019 à 08:55, par HENRI NOEL BOUDA En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Ce message sens vraiment le "caca", tout comme son geniteur

    • Le 7 mars 2019 à 09:59, par Sankara saidou En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Pourquoi tu crois à sanou et pas au prêtre qui n’a rien n’a gagné en mentant ?« »

    • Le 7 mars 2019 à 10:21, par Nobga En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Bien sûr que tu choisis ce que tu veux, mon cher caca ! Seulement ce que tu veux n’est pas forcément la vérité et le journaliste rapporte ce qu’il a vu et entendu et non ce que chacun de nous veut entendre individuellement.
      Surtout n’oublie pas que le prélat a témoigné le premier jour du carême catholique. Cela a un sens profond car golf étant catholique, il a été tout simplement invité par l’évêque à penser à la pénitence en ce temps de carême et reconnaître son tort en se confessant publiquement et se faire pardonner.

    • Le 7 mars 2019 à 10:37, par Sidpassata-Veritas En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Je ne veux pas être amnésique afin de mieux comprendre les choses : souvenez-vous, chers concitoyens, que dans les premières années du règne de Blaise qui venait de faire faire son plus que frère Thomas Sankara, la femme du capitaine Gilbert Diendiéré, Fatou Diendiéré, alors qu’elle n’était même pas encore député, avait déclaré à un journaliste, lors d’une interview, qu’elle rêvait d’être un jour la première dame du Burkina. En son temps, j’avais eu peur qu’elle pousse son mari à semer la discorde au sommet de l’état, alors que la tension née de l’assassina du Vaillant Thom Sank n’était pas encore retombée.
      - Dieu seul sait ce que certaines épouses de nos leaders les poussent à commettre comme bêtises. On dit que "derrière chaque grand-homme se cache une grande femme". Je crois aussi que "derrière chaque méchant-homme se cache une femme cynique".
      ATTENTION : Je n’ai rien contre les femmes, mais je veux simplement dire que "ce qui se ressemble s’assemble".

  • Le 7 mars 2019 à 03:42, par Gnongre paré En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    "Veni, Vini, Vendi" comme a eu à dire une Personnalité d’une époque fort éloignée. A présent, le Général Diendéré n’a plus de point de référence à opposer au Tribunal. Rien et pas même un silence de notre ancien P.F. ne pourra l’absoudre de ce fait fortement bête et irréfléchi qu’il a posé en Âùe et Conscience.

    Qu’il se taise à présent et assume la "chose" pour ne pas continuer en se faire ridiculiser. Hier, il était adulé par certaines personnes (même si leur nombre était limité). Il jouissait de la part de ces personnes-là, un certain Respect qu’il risque de perdre honteusement. Pour celles (partie du peuple qui ne l’ont jamais apprécié pour ses actes négatifs jadis posés) et très nombreuses elles sont, ce manque de dignité de SEM le Président du CND, ne saurait être qu’une confirmation de sa "Petitesse morale," n’en déplaise à ceux-là qui croient toujours ferme en cet Officier dégradant.

    Avec un tel agissement, un tel entêtement aujourd’hui, surtout face à une situation, on ne peut plus claire, il perdra l’estime du peu de personnes qui humainement, l’appréciaient. "Comme quoi une honte bue ne saurait être vomie ni rendue".

  • Le 7 mars 2019 à 06:06, par Mafoi En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Merci Mgr Paul Ouédraogo,archevêque de Bobo-Dioulasso pour cet exposé limpide et édifiant qui prouve une fois de plus que c’est bien ce général en carton entouré de quelques officiers et sous-officiers qui est le cerveau de ce putsch le plus abracadabrantesque de la planète.Et c’est après son forfait et surtout son échec cuisant qu’il cherchera à mouiller la haute hiérarchie militaire pour ne pas couler tout seul.En tout cas j’avais toujours dit que le général Pingrenoma Zagré alors CEMGA à l’époque des faits avait mené avec maestria pour amener ces crapules à capituler sans bain de sang

  • Le 7 mars 2019 à 07:20, par LE VILAIN En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Je crois que Monseigneur gagnerait de se taire dans ce procès car je n’ai rien vu d’extraordinaire à ce qu’il vient de dire en plus je sens un complot contre RSP et le Golf par tous ces disant témoins sauf le Colonel Major Peter SANOU. Que Dieu bénisse le Burkina Faso

  • Le 7 mars 2019 à 08:37, par SIDZABDA En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Certains intervenants dans ce forum doivent savoir raison garder dans leur prise de position. Ceux qui pensent sérieusement défendre leur champion contre toute attente doivent savoir aussi que même si ce(s) dernier(s) échappe(nt) à la justice humaine, il(s) n’échappera(ont) pas a la justice divine !
    Wait And See !

  • Le 7 mars 2019 à 08:39, par HUG En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Quand on n’est pas d’accord on dit non selon Ahmadou KOUROUMA. Chérif SY lors de ce pusch s’est opposé à julbert et à ses acolytes du RSP de ce de manière courageux. Quand aux autres qu’ils sachent que le temps est le meilleur juge de l’histoire. Quelqu’un disait que le pire n’est pas la méchanceté des hommes mauvais mais le silence des hommes bien.

    • Le 8 mars 2019 à 18:07, par Hig En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Quand on est vraiment avocat, la seule vérité qui vaille est celle qui permet de sauver la peau de son client. Même devant Dieu. Chérif Sy a dit non en se cachant. A l’époque, dire "non" à Diendéré et son RSP était synonyme de suicide. Ceux qui ont osé ont pour nom aujoud’hui MARTYRES. Le peuple en disant non est ressorti avec combien de martyrs ?

  • Le 7 mars 2019 à 08:51, par wendlassida En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    POURQUOI MGR DOIT SE TAIRE, SI GOLF EST VOTRE DIEU IL EST PAS POUR TOUT LE MONDE.
    GOLF ET SON MAITRE ONT DÉTRUIT NOTRE ARMÉE ; ANALYSER FROIDEMENT LES CHOSES.

  • Le 7 mars 2019 à 08:56, par B KOFLABAMBA En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Je ne pas de commentaire mais plutôt une question : M. Paul dit avoir demandé aux RSP que :quel était leur candidat exclu ?. Ma question est la suivante : est-ce que M. Paul lui même était pour l’exclusion ???????. Fallait -il forcement que le RSP ait forcement son propre candidat pour lutter contre l’exclusion ????????.

    • Le 7 mars 2019 à 10:49, par Nobga En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Lisez bien avant d’intervenir mon cher B KOFLABAMBA.
      Monseigneur n’a pas posé la question. Il a seulement eu l’intention de la poser
      Il a donc sursauté en entendant cette condition d’exclusion que pose le RSP qui n’est ni un parti politique, ni l’armée dans sa globalité car le CMGA était leur supérieur hiérarchique au-dessus de tous y compris golf qu’ils vénéraient. S’ils n’ont aucun respect pour nos sages, ce n’est pas pour le peuple qu’ils auront du respect.

      • Le 7 mars 2019 à 13:40, par Mechtilde Guirma En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

        Mais mon cher nobga. Il aurait donc dû ne pas donner cette précision s’il ne l’a pas dit. Le Christ n’a pas dit que l’intention vaut l’acte ? Je Le paraphrase : « Vous voyez une belle femme qui passe, tout de suite vous avez envie d’aller avec en vous imaginant déjà sur le lit : Vous avez quand même commis l’adultère ». Nous les laïcs ,par déférence pour eux, avons toujours ravalé, tout en prenant nos distances pour ne plus avoir à subir encore de telles humiliations. Malheureusement, nous voilà aujourd’hui presqu’à un point de rupture. Et croyez-moi, nos religieux ont beaucoup encore à faire, surtout en ce qui concerne la question de réconciliation, en matière d’humilité et de mea-culpa.

    • Le 7 mars 2019 à 11:15, par Sidpassata-Veritas En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Monsieur B KOFLABAMBA, j’ai comme l’impression que vous avez tellement envi d’accabler Mgr Paul, que vous ne vous rendez même pas compte de vos propres erreurs d’appréciation et de lecture :

      - 1- Le procès n’est pas celui de Mgr Paul. Alors pourquoi chercher à le condamner selon qu’il serait pour ou contre l’exclusion ? Chacun est libre de ses propres opinions et de ses options (choix) politiques, mais aucune opinion personnelle n’autorise personne à faire ou soutenir activement un coup d’état. Par ailleurs, tous ceux qui étaient contre l’exclusion n’étaient pas forcément pour le coup d’état.

      - 2 - Vous confondez les choses dans votre tête de sorte qu’il y a une différence notoire entre ce que vous dites que Mgr Paul a dit et ce que Mgr Paul a pensé sans dire et ce qu’il a dit effectivement. Relisez attentivement, peut-être que vous percevrez la différence. Je cite : « Mgr Paul Ouédraogo dit avoir sursauté et avoir voulu demander si le RSP avait des candidats déclarés inéligibles. Mais il s’est ravisé. Par contre, il a demandé aux militaires ce qu’ils proposaient pour sortir de la crise ». On peut, à la limite condamner quelqu’un pour ce qu’il a dit (si seulement ce n’est pas un délit d’opinion), mais jamais pour ce qu’il a pensé sans dire, sinon ce serait un procès d’intention.
      - Imaginez que dans votre sommeil il vous arrive de rêver de la mort du PF, et qu’au réveil vous regrettiez que cela ne soit qu’un rêve et qu’on vous arrête pour vous accuser d’avoir attenté à la vie de PF ! ...
      Sans rancune !

    • Le 7 mars 2019 à 11:57, par Kouda En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      B KOFLABAMBA
      Vous auriez mieux fait de vous taire étant donné que vous ne comprenez rien de ce qui a été dit dans l’article.

    • Le 7 mars 2019 à 12:55, par Un Burkinabê En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Notre code électoral est exclusive lorsqu’on demande de débourser au moins 25millions pendant que la Constitution dit que l’on ne doit pas discriminer ? Pour moi on devait disqualifier les candidats à travers leurs programmes et idées. Le fait que des individus du CDP aient soutenu et voulu imposer la modification de l’article 37 est suffisant pour les mettre hors de la République

    • Le 7 mars 2019 à 13:17, par Mechtilde Guirma En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Vous voyez B KOFLABAMBA , en effet, nos prêtres burkinabé devant de problème aussi graves qu’on leur pose, sursautent avec des phrases assassines de ce genre. Donc une défensive déraisonnée, comme si on les avait pris en flagrant délit. Alors que l’autre dans sa nudité désespérante, tente avec le peu de force qui lui reste de leur ouvrir les yeux et d’accepter appréhender avec courage, la situation. Oui c’est l’amer constat que moi, maintes fois j’ai expérimenté dans le clergé autochtone burkinabé et que j’ai déjà eu l’occasion de critiquer dans ce forum.

      • Le 7 mars 2019 à 21:53, par NEMO En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

        Madame, avec tout le respect qui vous est légitimement dû, il serait quand même bon d’attirer votre attention sur ceci : si vous avez un problème quelconque avec le clergé autochtone burkinabè, c’est mieux de trouver un espace plus approprié, mais aussi un moyen plus inspiré et donc plus sage de le régler plutôt que d’en dessinez une caricature à grands traits. Si c’est cela le respect, vous prendrez soin d’apprécier vous-même. En outre, rien ne vous autorise à partir de ce que vous avez pu lire du reportage du journaliste sur la déposition de Mgr Paul OUEDRAOGO en tant que témoin dans le procès du putsch manqué, de procéder à une généralisation hâtive et massive sur le clergé autochtone burkinabè à travers ces mots : "(...) en effet, nos prêtres burkinabé devant de problème aussi graves qu’on leur pose, sursautent avec des phrases assassines de ce genre. Donc une défensive déraisonnée, comme si on les avait pris en flagrant délit." En termes statistiques, quelle pourcentage ou proportion du clergé burkinabè connaissez-vous pour parler ainsi ? Ou bien pensez-vous être une spécialiste du clergé autochtone burkinabè ? Si vous avez mené des études sur les comportements des prêtres burkinabè en situations spécifiques, nous vous saurions gré de publier les résultats scientifiques auxquels vous êtes parvenue. Merci de nous fournir les références bibliographiques de vos publications sur le sujet puisque vous ne citez personne. Et si vous ne parvenez pas à relever ces défis, espérons tout de même que vous au moins ne fassiez pas dans la "défensive déraisonnée" ! Au cas où cette clé de lecture vous aurait échappé, Mgr Paul ne comparaît pas en tant que représentant de "nos prêtres burkinabé" -pour reprendre vos propres termes-, et pas plus qu’en tant que représentant de l’Eglise Catholique, mais seulement en tant que témoin du fait d’avoir participé aux négociations pour sortir le Pays de la crise à un moment sombre de son histoire. Alors, de grâce, laissez le clergé autochtone en paix. Le meilleur service que vous puissiez lui rendre, c’est de prier pour lui. Vous pouvez avoir vos opinions et vos appréciations personnelles, c’est votre plein droit, mais c’est encore mieux si vous respectez ce clergé dont vous n’assurez pas la formation, tout comme vous attendez de lui qu’il vous respecte et prie pour vous. Que Dieu vous bénisse.

        • Le 8 mars 2019 à 10:38, par SOME En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

          Merci nemo je voulais repondre a mechilde mais en te lisant je trouve qu’il n’en est plus besoin. Dans cette affaire comme dans bien d’autres certains veulent regler leurs comptes personnels de facon deraisonnée car ils ne connaissent pas ce qu’on appelle la raison.

          Si mechilde en veut au clergé burkinabe c’est son droit mais je lui demanderais de regarder ce que c’est les autres clergés : le burkinabe est-il le plus pire (pour user de pleonasme) ? Cela ne les excuse certainement pas ! Que dit-elle du systeme organisé jusqu’au Vatican concernant le viol et l’esclavage sexuel des nones (ou soeurs si vous preferez) qui invoque meme la bible pour violer et abuser des pauvres femmes qui elles pensaient se mettre au service du christ et de l’eglise.

          Quant a l’aspect politque, que dit-elle des positions purement politiques meme tribalistes d’un cardinal Paul zoungrana ? Je ne parle pas seulement du coup d’etat du CMRPN qu’il decreta une benediction du bon dieu. Pauvre bon dieu ! Eut-elle souhaité que Mgr Ouedraogo dise que le coup d’etat de djendjere etait aussi une benediction de dieu ? etc. Et puis est ce qu’elle sait que le vatican est le premier service de lobbying politique efficace au monde ?

          Mais je comprends pourquoi elle reagit ainsi. J’attends seulement d’elle qu’elle sorte du bois pour affirmer clairement ses positions. C’est normal, chacun a son point de vue, mais ne melangeons pas lesanimosites et frustrations personnelles avec les evenements. Je reconnais que c’est difficile, mais restons en conscient pour essayer de prendre de la hauteur. Je ne suis pas d’accord avec elle mais je me devrai de les accepter et mener le debat
          SOME

    • Le 7 mars 2019 à 13:21, par Mafoi En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      @B KOFLABAMBA,je me permets de te donner ma réponse par rapport à ta question posée directement à Mqr Paul Ouédraogo et qui est que dans tout Etat républicain,l’armée,les forces de l’ordre n’ont pas à se mêler de la chose politique mais il est aussi vrai que nous sommes au Burkina où ces hommes en tenue sont fortement politisés.Peut-être que ce général en carton et son appareil répressif rsp avaient leur candidat préféré qui aurait été recalé (tu suis mon regard ?) d’où leur putsch le plus débile du monde

    • Le 7 mars 2019 à 17:23, par Adakalan En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Toi n’a rien compris.Dans tous les cas il ne revenait pas au RSP de régler la question de l’exclusion.

  • Le 7 mars 2019 à 09:02, par HUG En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Quant à ceux qui tentent d’expliquer que les hauts gradés ont travaillé à éviter un bain de sang, A ces gens là je leur dirais de ne pas parler ainsi : Malheureusement le sang a coulé et tous les sangs s’équivalent (miliaire,civils). Je me rappelle de tous ces jeunes partis à la fleur de l’âge par la faute de julbert et de ses acolytes du RSP. Le plus jeune avait 14 ans et était allé payé du pain à la boutique mais ne reviendrait plus en vie à la maison. Et cette femme décédée en laissant un bébé de 6 mois. SOYEZ OBJECTIFS ET RESPECTER LES MORTS. il y a bel et bien eu malheureusement un bain de sang DONC ARRÊTER DE RAISONNER AINSI (les gradés de l’armée ont travailler à éviter un bain de sang) C’est un raisonnement très léger. Sans le courage des jeunes soldats venus des régions, le RSP allait continuer à tuer les honnêtes citoyens et ce je ne sais pendant combien de temps. Les hauts gradés de l’armée n’étaient d’accord avec les jeunes soldats venus à Ouagadougou mais ces derniers se sont assumés (que DIEU leur donne longue vie et beaucoup de santé : eux et leurs familles). On allait parlé de négociation entre RSP et armée loyaliste et pendant ce temps le RSP allait continué à tuer les gens en ville. Je répète les hauts gradés de l’armée n"étaient d’accord avec l’idée des jeunes soldats. C’est pourquoi à l’époque BASSOLMA BAZIE avait mis en garde ces hauts gradés quant à des éventuels sanctions à l’endroit de ces jeunes soldats.

    • Le 7 mars 2019 à 11:48, par Sidpassata-Veritas En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Monsieur HUG, vous parlez en irresponsable. Avez-vous entendu ce qui a été dit par les témoins ?

      - 1 - Les sanguinaire du RSP ont menacer les négociateurs en affirmant que 2 grenades seulement suffisaient à liquider la trentaine de d’otages et que eux-mêmes, s’ils ne faisaient pas attention n’allaient pas ressortir du camp militaire. Finalement ce qu’ils ont dit ou fait n’a pas conduit à ce carnage annoncé par les criminels. On peut dire qu’ils ont réussi à préserver environ 34 vies au moins.
      Vous, monsieur HUG, qu’avez-vous mené comme action pour limiter les dégâts du RSP en son temps. Avez-vous fait quelque chose pour empêcher le bain de sang que vous déplorez ?

      - 2- On peut vous reproché de n’avoir rien fait pour empêcher la mort de cet enfant de 14 ans sur qui coule aujourd’hui vos larmes faciles de commentateur insensible. En droit, vous ne pouvez pas condamner quelqu’un pour ce qu’il n’a pas pu faire, même si cela aurait été moralement bien. Il ne s’agit pas d’un procès moral, mais d’un procès pénal. Sinon, il faudra conduire en justice tous ceux qui ont pris la fuite à la vue des RSP et tous ceux qui, encore aujourd’hui vident les lieux quand des terroristes se présentent. On peut leur reprocher de n’être pas courageux au point d’affronter l’ennemi en face. Ils serait donc des complice, puisqu’en fuyant, ils laissent l’ennemi faire. C’est facile de reprocher aux autres de manquer de courage, mais on ne peut pas les conduire devant un juge pour cela.
      Sans rancune

  • Le 7 mars 2019 à 09:20, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    - Pourquoi en tant que Chef religieux vous allez vous y mêlez dans ces forfaits à fortiori dire que les éléments du RSP ont tenu des propos arrogants. A quoi vous attendiez-vous ? Qu’il vous tendent l’autre joue après que vous ayez giflé l’une ? Ce sont des soldats rappelez-vous de celà ! Ils ne doivent pas être des indisciplinés d’accord, mais le contexte n’était pas non plus favorable aux séances de courbettes, de salamalecs et de béni oui-oui auxquels vous vous attendiez !

    Il va falloir que l’Eglise catholique commence à penser par deux fois avant de se mêler chaque fois bras-dessus, bra-dessous ensemble avec le Moro Naaba aux brouhahas et autre interventions et médiations à la noix lors des crises dans ce pays. A force d’étouffer les crises par le poids de votre situation de force morale, la marmite bouillante finira par éjecter son couvercle ou exploser ! Il faut que les Hommes religieux et coutumiers arrêtent cette hypocrisie !!!

    Vous aviez pesé de votre poids moral pour que Blaise Compaoré ait du répis après l’assassinat de Norbert Zongo quand le peuple voulait en découdre avec lui et solder son compte puisque trop c’était trop ! On vous a écouté et on a mit fin à la pression mais qu’à fait Blaise de toutes les promesses qu’il avait tenues devant ous ? Rien !!!! Abolument rien !!! Dites une seule qu’il a tenu si vous en connaissez !! Et les assassinats continuèrent encore et encore avec le plus emblématique qui fut celui du juge Nébié  !!! Dites aussi un jour aux assassins d’arrêter leurs forfaitures sinon le peuple risque de penser que vous êtes de connivence avec eux, ou que vous les protégez !!!

    - Et puis il y a trop de détournements dans le pays !! L’ASCE sait et Mr Ibriga et bien placé pour vous le dire. Pourquoi vous n’intervenez pas pour que le gouvernement fasse arrêter ces péchés et jeter en prion les auteurs de ces détournements-péchés ?? Il faut préconiser ici au Procureur du Faso de poursuivre RMCK et LMI de complicité puisqu’ils savent et ne font rien, ils ont les dossiers et ils laissent faire, et les détournements continuent de plus belle avec des montants de plus en plus colossaux ! Il faut les poursuivre en justice et en tant qu’Hommes religieux respectables, si vous introduisez cette requête auprès du Tribunal, il y a de fortes chances que vous soyez écoutés plus qu’un certain lamda comme Kôrô Yamyélé  !!

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 7 mars 2019 à 12:18, par Sidpassata-Veritas En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      heey ! Kôrô. Tu plaisantes ou bien tu dérailles vraiment ?
      - Mgr Paul a dit qu’on l’a appelé pour aider à la sortie de crise. S’il avait refusé, il aurait manqué à un devoir de charité de l’Église et à un devoir citoyen de solidarité dans une situation de péril national.
      - Tu sais bien que même les religieux et les coutumiers ne sont pas en dehors de la nation : donc si ça la case Burkina brûle, tous ceux qui peuvent aider à sauver les meubles ont intérêt à le faire, en plus du devoir citoyen.
      - Enfin, on ne peut pas dire que les religieux se mêlent souvent de la politique au Burkina. Mais on peut dire que souvent, on les a appelé pour aider à renouer le dialogue afin d’éviter le pire. Toi-même tu réclame leur intervention pour débloquer une autre situation. Je te cite : « Pourquoi vous n’intervenez pas pour que le gouvernement fasse arrêter ces péchés et jeter en prion les auteurs de ces détournements-péchés ?? » Mais s’ils le font tu risques encore de dire qu’ils se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Oui, je trouve que dans certains cas, les autorités les impliquent trop facilement dans des affaires de moindre importance et nous risquons, à la longue, de décrédibiliser ces personnes ressources qui sont d’une très grande utilité à la nation lors des crises sérieuse de blocage des institutions.

    • Le 7 mars 2019 à 14:08, par KLADJOU En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Pour une fois je ne suis pas d’accord avec Kôrô Yamyélé et je vais vous dire pourquoi !.
      Dans toute société et cela depuis les temps immémoriaux, on a besoin d’hommes et de femmes respectés de la société qui font autorité au plan morale pour éteindre les incendies même les plus complexes. Dans nos sociétés traditionnelles , c’était pour les unes le griot/griotte, pour les autres le forgeron pour apaiser les cœurs. Dans les pays occidentaux surtout scandinaves, ils on Le Médiateur. Ces personnalités servent de tampons et de médiateurs pour ramener le calme dans la société lorsqu’il n’est plus possible à des composantes de la société de se comprennent .
      Pour revenir au cas d’espèce, le Prélat et l’ancien Président JBO ont été sollicités par le CEMGA ; ils ne se sont pas autosaisie de l’affaire et notre société leur reconnait cette force morale. Ne pas intervenir en ces moments précis pourrait être considéré comme Non Assistance à Société en Danger au regard de leur rang. Quand aux propos discourtois à leur endroit ceci confirme mon jugement que bon nombre d’éléments du RSP n’ont reçu qu’une éducation abrégée ou n’ont même pas reçu d’éducation du tout. Ce n’est pas parce qu’on est militaire qu’on est indiscipliné. je sais comme toi de quoi je parle pour avoir passé par la case PMK de 1979 à 1985. et revenir aux fondamentaux militaires de 1990 et 1992 avant de quitter pour suivre ma vocation. Au contraire c’est la discipline qui fait la force des forces armées. J’ai toujours dit que le RSP n’est pas une armée mais une milice truffée de voyous et de délinquants sans fois ni loi mais savamment entretenu à dessein pour exécuter les basses besognes des Compaoré et compagnies, C’est une pieuvre qui parfois s’érige contre ses propres géniteurs mais que ceux-ci acceptent Ce n’est pas Diendéré ni Compaoré qui diront le contraire avec la mutinerie de 2011 !!!! Quant à l’appel fait aux sages après la mort de Norbert Zongo par Compaoré pour se sortir d’affaires, les sages ont bien jouer leur rôle en faisant des propositions concrètes qui ont servi de socle pour chasser Compaoré Blaises en 2014. Je vais juste vous citer deux propositions. C’est eux qui ont proposer la limitation du nombre de mandats avec laquelle Blaise a voulue rusé et s’est retrouver en Côte d’Ivoire et ivoirien de surcroit lorsqu’il a voulu modifier l’article 37.. Ensuite C’est eux qui ont rendu imprescriptible le crime odieux de Norbert Zongo qui va ramener François au Burkina.
      Pour terminer, je dirai que ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fera baisser la fièvre Kôrô, mais en se regardant en face. Les actes de délinquance financières mis à jour par l’ARCE relève Code pénal et nous avons l’arsenal juridique appropriée pour gérer ça. Pas de besoin de sage pour ça mon Kôrô. Les sages font la médiation afin réduire les casses quand l’irrationnel prend le déçu sur le rationnel avec des conséquences dommageables pour tous. Si en 1998, Blaise Compaoré qui venait d’être confortablement élu avec plus de 83% des suffrages exprimés, le peuple avait tenté de le déloger, le RSP allait tirer sur la population et rien absolument rien ne ce serait passé. D’abord il était considéré à l’époque comme l’homme de la situation de la France au Sahel, mais personne dans l’armée n’allait tenter de l’inquiété. Et des services de renseignements occidentaux avaient mis en garde les Halidou Ouédraogo, Tolé Sagnon et autres Joseph Ky Zerbo de ne pas s’y harder. Dire aujourd’hui que le peuple allait chasser Compaoré en 1998 c’est méconnaitre la réal politique de l’époque !

      Amicalement

  • Le 7 mars 2019 à 09:37, par SOME En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    " «  Si lui [ndlr : Korogo] ne sait pas comment ça a été fait, moi aussi je ne sais pas. C’était dans son bureau à lui et les hommes qui sont venus sont ses hommes à lui », répondra le présumé cerveau du putsch."
    decidemment personne ne sait rien ! Manifestement ils commencent a se lacher les uns les autres. La baudruche comment a se degonfler. Mais nous on n’est pas pressé : le president du tribunal fait preuve de vraie professionnalisme. Esperons seulement que ce gouvernement ne jouera pas le double jeu diplomatique pour poignarder ce tribunal dans le dos en aidant Bassolé a fuir. Sinon il le paiera franco ! Comme le dit un proverbe : ce n’est pas parce que le to tarde a cuire que nous allons nous dormir a jeun. Tot ou tard nous mangerons a notre faim. JUSTICE : voila tout ce que nous exigeons. et c’est une exigence, pas une demande, encore moins un souhait !
    SOME

  • Le 7 mars 2019 à 09:44, par Jo bleck En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Le vilain, garde tes menaces pour toi. La messe est dite. Vous cherchez la vérité on vous la donne et vous fermez vos oreilles.

  • Le 7 mars 2019 à 09:56, par vico En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Vraiment je ne comprend pas ce procès, vous connaissez (les juges) jadis les hommes forts de ce pays (Blaise et son RSP) et on contenu de faire prolonger le procès pour rien, en permettant aux caciques de l’ancien régime (CDP) de contourner la vérité pour défendre l’indéfendable, tout ça pour gagner du temps. On va vous écorcher tous afin que la vérité triomphe sinon vous serez convoqué par les Sankara, Lingani, Zongo, Oumarou clément, Dabo et les innocents tombés lors des 30 et 31 octobre 2014. De toutes les façons, nous respectons notre nouvelle armée qui est vraiment républicaine, vivement que la réforme de l’armée arrive vite et mettre à la retraite les faux officiers, sous officiers....etc.

  • Le 7 mars 2019 à 09:56, par sheiky En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Qui est aveugle. Celui qui ne voit pas ou celui qui ne veut pas voir. Internautes "Ca.." et "LE VILAIN". Vous remarquerez que comme l’a dit Me FARAMA, le Golf se ramollit. Je tire mon chapeau au Tribunal qui a pu faire venir certains témoins réclamés par le Golf. Qu’en est le résultat ? Un pétard mouillé qui ne fait que l’enfoncer. Je vois que ceux qui veulent le défendre misent sur le témoignage du Cl Pierre SANOU. Celui là, il faut investiguer pour voir ses accointances avec le Gl. Quand vous lisez la déclaration du Prélat, on ressent la simplicité et quelqu’un peut-il me dire quel intérêt il aurait à couvrir ou à mentir (que Dieu nous pardonne). Il a même apporté des éléments plus clairs que les précédents. Pour finir, regardons la réaction du Golf... pathétique. Je ne cesserai de répéter, peut-être que le comportement de la hiérarchie militaire n’a pas été à la hauteur (selon une certaine opinion) en termes de réactions immédiates et de protection civile. Mais de là à les impliquer dans le coup foireux...j’ai peut être raté quelque chose entre temps...

  • Le 7 mars 2019 à 10:24, par Le réaliste En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Internautes caca et surtout vilain, sachez que les mânes du Burkina Faso et DIEU suivent le malheur que vous souhaitez pour notre pays, mais vous n’aboutirez jamais. Pire, vous serez honnis toute votre existence sur terre et mourir dans la honte tout comme les malfrats que vous soutenez. Apprenez à être REALISTES comme DIENDERE qui a finalement approuvé la déposition de l’homme de Dieu en déclarant à la barre que la question du parquet relative à ce qu’il avait à dire suite à l’exposé du Mgr Paul Y. OUEDRAOGO.

  • Le 7 mars 2019 à 11:03, par Sans rancune En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    DONC LA RELIGION CATHOLIQUE NE S’EST TOUJOURS PAS DÉMARQUÉ DE L’ETAT ?
    QU’EST CE QU’UN MONSEIGNEUR VIENT FAIRE DANS AFFAIRE DE COUP D’ÉTAT TOUT SEUL ?

  • Le 7 mars 2019 à 11:14, par Yako En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Le melange des deux domaines spirituel et temporel ne rend pas service a l’eglise.En effet, la suspension de la constitution et son remplacement par la charte n’est-elle pas elle aussi une proclamation ?Un putsch ! Benit a sa facon par le prelat.J’estime que le prelat n’avait pas sa place dans cette mediation peut-etre a-t-il surestimer son aura apres avoir fait le "st pyroman" dans la crise de l’article 37 et ses consequences en oct.2014 qui, du reste n’a pas apporte de serenite a notre pays.Puis n’eut ete la vigilance du saint-siege Mg Ouedraogo serait devenu le president de la transition.Bref.A defaut du Mg c’est son poulain Michel Kafando un autre pretre laic qui a squatte Kossyam 13 mois qui occupera les fonctions presidentielles par procuration sans la moindre onction populaire.Que chacun s’occupe de sa paroisse.Donc aux yeux du rsp la mediation du Mg est percu meme comme une provocation. La politique aux politiciens et la foi aux hommes de Dieu.

  • Le 7 mars 2019 à 11:36, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Merci au Mgr Paul OUEDRAOGO pour son témoignage et qu’il soit béni. Ce témoignage poignant nous montre comment l’indiscipline caractérise cette fameuse milice de BKC l’indispensable le rsp. Des menaces proférées à des sages personnes(Mgr Paul et Jean Baptiste OUEDRAOGO) venues pour une sortie de crise est très grave. La dissolution du rsp était un impératif car cette milice(incontrôlée) dans notre armée ne pouvait pas faire honneur à notre République. Nous comprenons aisément pourquoi Blaise Kouassi Compaoré a brusquement fui de KOSSYAM en 2011 lors de la mutinerie car il n’y a aucune discipline ou aucune éthique au rsp. Dans la même logique, le poisson pourrit par la tête. En effet, le général félon est le pire modèle de l’armée Burkinabé toujours dans les coups mafieux pour gagner donc il n’y a pas de raison que le rsp soit une troupe disciplinée et républicaine. Quel trophée le rsp a pu emporter pour faire honneur au BURKINA ? Rien que les crimes de sang au compte de la famille Compaoré et sa galaxie. C’est une vérité qui fait mal aux oreilles nous le disons.

    Manifestement,le général putschiste,manipulateur chronique a devancé la délégation des sages pour aller instrumentaliser les éléments du rsp. Les 2 généraux manipulateurs croient qu’ils peuvent rouler tout le monde durant leurs vies parce qu’ils pensent qu’ils sont les plus intelligents du BURKINA.Pendant sa capitulation, il craignait pour sa vie il sait le mal qu’il aurait fait à beaucoup de personnes c’est pourquoi il a fui sur la pointe des pieds chez le nonce apostolique sans abandonnant sa troupe. Un vrai général s’assume quel soit le souci. Son véritable problème c’est sa lâcheté . A toutes les épreuves il veut narguer les autres pour s’échapper un poltron. Heureusement la hiérarchie militaire s’en est démarquée. La France a vu qu’il n’est pas une personne crédible, elle a rapidement retiré sa médaille. Tantôt il dit que ce n’est pas un coup d’état, tantôt il accuse Zida tantôt il accuse la hiérarchie militaire, tantôt il accuse les petits soldats. Il n’est jamais linéaire dans ses propos. Tous ses supporteurs qui l’acclamaient ont déserté la salle déçus de son altitude.

    Ces 2 généraux menteurs et manipulateurs trainent des boulets aux pieds(crimes de tout genre) et trafiquaient des armes avec leurs amis terroristes. C’est une vérité absolue que les pèlerins de l’impunité ne veulent entendre.Aujourd’hui, partout, tout le monde parle en bien du CEMGA Moise Minougou(général) pour son combat acharné contre les terroristes. Nous sommes très fiers de Mr Moise et sa troupe qui ont honneur au pays avec un excellent résultat(250 terroristes neutralisés en un mois). C’est un général patriote rempli de bravoure qui sait bien manager la troupe. Merci infiniment à Mr Moise et aux Braves FDS et que le SEIGNEUR les bénisse.

    LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ(le mensonge) UN JOUR

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO
    JUSTICE POUR DABO BOUKARY

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS (pur produit de Thom SANK et de Norbert ZONGO)

  • Le 7 mars 2019 à 12:54, par Elda En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Même si un temoin coupait sa tête pour donner a ce proces, il y a des gens qui trouveront qu.il ne l.a pas bien coupé. Merci Monseigneur Paul d.avoir accepter de temoigner

  • Le 7 mars 2019 à 13:25, par Sapience En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Merci le Koro Yamyelé. LE prélat ferait mieux de s’occuper de ses fidèles et des abus sexuelles, pédophilies et autres péchés que les prêtres cachent difficilement. Combien de prêtres au Burkina Faso ont des enfants. Chers Burkinabé, l’église ne vous jamais expliqué qu’il y des prêtres et des frères qui ne ont pas vœux de chasteté, de pauvreté et autres. Alors, qu’il existe de telles catégories de prêtres qui ne commettent pas de péchés lorsqu’ils entretiennent des relations sexuelles avec des fidèles.

    Si les Femmes devaient les dénoncer, les églises se videraient au Burkina Faso. Faites preuve d’humilité.

  • Le 7 mars 2019 à 15:53, par Zapi En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Chers Compatriotes, ouvrez les yeux et les oreilles une bonne fois pour toute et faites appel à votre intelligence.

    Voilà des gens qui décidé de notre vie, de notre avenir depuis plus de 30 ans mais qui ne se sentent pas responsables de quoi que soit durant tout leur règne.

    Regardez STP : Sankara est assassiné par un Commando venu de Pô dirigé à l’époque par le mêm DIENDERE. Mais il avoue qu’il était à Ouaga pendant les événements et qu’il n’a pas donné l’ordre à ses hommes de faire le coup contre Sankara. C’est la même stratégie qu’il déploie en ce moment, le RSP a fait le coup mais lui il n’est pas responsable.

    François COMPAORE, qui a forgé et contrôlé notre système judiciaire actuel avec son frère n’a même plus confiance à ce même système et prend des avocats pour ne pas être extradé.

    Blaise COMPAORE qui a dirigé ce pays pendant 30 ans estime que notre système judiciaire n’est assez mûr pour le juger alors que sous son règne beaucoup de gens ont été jugé et condamné (peut-être à tord) par ce système. Il estime qu’il n’a pas de compte à rendre à quelqu’un et il prend la nationalité ivoirienne pour se protéger.

    Comment peut-on encore croire en la parole de tous ces gens là ??

    DIENDERE devrait s’estimé chanceux et heureux d’avoir un procès. Beaucoup n’ont pas eu cette chance : Henri ZONGO, LINGANI, Oumarou Clément OUEDRAOGO, Norbert ZONGO, SANKARA, etc.

    Merci au Seigneur de nous avoir débarrer des démons. Que Dieu bénisse le Burkina Faso et mette à sa tête les Autorités dont on a besoin pour enfin nous en sortir.

  • Le 7 mars 2019 à 17:11, par Têedbeogo En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Persiflez les enfants gâtés égarés,
    Pas les vénérés, à l’appel désespéré
    Accourus sans calcul pour leur propre vie,
    Pour indiquer de l’ornière la sortie !

    A devoir souffrir d’une nouvelle plaie ?
    Cette nouvelle engeance de Burkinabè
    Ni dauphins, ni silures, rien qu’alevins
    Au berceau parfois incertain.

    Dans les champs debout les caporaux
    Dans les salons assis les généraux
    Pour gouverner la tragique scène
    Dans ce nouveau Burkina quel capitaine ?

    Devront attendre encore ceux-là,
    Qui croient sonné le glas des prélats,
    Sages et savants, druides de nos errances.
    Qu’ils prennent leur mal en patience !

  • Le 7 mars 2019 à 17:37, par FEMME DU FASO En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    hééé je comprends pas les gens quoi ? C’est le Général lui même qui l’a cité comme témoin ? Il n’a pas demandé a être témoin en ce que je sache. En plus avant d’être Homme de Dieu il est fils du pays. Donc si ca ne va pas dans ce pays étant fils du pays quelque soit ta position doit mettre la main dans la patte. De grâce laissez le type en paix. Pendant le coup on a tous sollicite l’aide de Dieu pour qu’il épargne le pays d’une guerre civile, pourquoi vous ne vous plaignez pas avec Dieu en posant la question ce qu’il vient faire dans coup d’État. Grandissez un peu svp. QUE DIEU PROTÈGE MA PATRIE CONTRE LES FORCES DU MAL. AMENNNN

    • Le 7 mars 2019 à 20:13, par Pique En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Ma soeur ne te fais pas des soucis.Il y a des imbeciles qui prient pour que ce pays prennent feu pcq eux ne sont plus aux affaires.Mais Dieu est toujour au controle et rien ne va arriver a ce pays.Avec leurs bras arme (rs....) ils n ont rien pu faire ce n est mtnt qu ils ont les bras casses qu ils vont nous effrayer.Non meme pas peur.

    • Le 7 mars 2019 à 20:21, par Homme du faso En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Femme du Faso pour savoir que les soutiens du Gal sont malhonnetes aucun d eux ne fait cas du releve telephonique que le parquet veut faire parler.Pourtant avec Guegu ils font croire que eux n ont pas appele le responsable de l arcep des le 16.Si vous ne mentez pas pourquoi rejetter ce element materiel.Ca va se savoir.Ils peuvent continuer a insulter le prelat mais ca ne changera rien pour eux.

  • Le 7 mars 2019 à 23:44, par Tilade Sina En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Je m’adresse au Général Zagre. Il doit remercier le grand Dieu de lui avoir donné l’esprit de faire appel aux deux grands poids lourds et incontournables que sont : son excellence JBO et le Monseigneur. Si cette reunion c’était fait seulement entre militaires, un des groupes devait être dans les cendres aujourd’hui.Sans rancune, je connais les réunions des militaires : des éléments incontrôlés ont tiré sur eux et patata, patati et c’était fini de nos Généraux loyalistes. Merci au Dieu de t’avoir inspire pour que fasse appel aux civils

  • Le 8 mars 2019 à 03:03, par Mechtilde Guirma En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    À NÉMO,
    Monsieur Némo, rassurez-vous. J’ai déjà fait l’étude scientifique sur le clergé burkinabé. Et je vous dis que j’en suis spécialiste scientifiquement. Mieux c’est depuis bientôt trente ans que je les préparais à vivre cette situation que nous vivons aujourd’hui. Demandez-leur le volume de correspondance, d’information, de propositions, de suggestions de révélations. Feu Abbé Dieudonné Kalmoogho m’avait un jour révélé : « Pourquoi tu continues, ils ne comprennent pas. Tu perds ton temps Ils (les prêtres) sont dans le système ». Un autre m’a révélé qu’après la rencontre des évêques, dans les minutes qui suivaient, le Président Blaise Compaoré était mis au courant de tout ce qui a été dit. Et nul doute, un seul instant, que c’est toujours le cas. L’Abbé Kalmogho avait eu vent de l’intention de Salif Diallo et son groupe d’infiltrer l’Église et de la détruire de l’intérieur par des conversions, en brouillant et en montant les prélats les uns contre les autres. Au début sceptique, j’ai fini par contacter l’un d’entre eux pour lui souffler des choses. Je pensais qu’il allait m’écouter et faire des observations minutieuses des faits et dans la confidentialité dont je lui aurais tenus mes propos. Très subtilement, il m’a renvoyé paître. Humblement je me suis dit qu’il avait ses raisons. Découragée je me suis confiée à Son Éminence Zoungrana, il a souri et m’a dit : « Sais-tu peut-être qu’ils sont manipulés, mais ma fille ne te décourage pas, Dieu prend son temps ». Mieux, comme vous je les défendais, je réagissait véhémentement à la moindre critique contre eux. J’ai même voué mes propres frères aux gémonies pour les excusez. Mais à la place des réactions allergiques de ce genre en écrit comme en paroles pour me rabattre le caquet. Et j’avais tout ravalé humblement pensant n’avoir aucun devoir, encore moins le droit de répondre. Une très grande dame burkinabé, a été victime de tous ces agissements, et par moi, son Éminence Zoungrana a pu la contacter car elle avait passé de « l’autre côté ». Mais la chose semblait trop tard. Mon confesseur dont j’évite à vous dire le nom, quelle brimade n’avait-il pas essuyé. On est allé jusqu’à critiquer mon prénom que j’aurais trafiqué pour être célèbre, un autre de dire que même s’il a existé c’était le nom de personnage légendaire que le calendrier liturgique a vite fait d’effacer.

    Bref, la situation est grave aujourd’hui.Elle l’est d’autant plus, que pour une fois, nos prêtres et prélats doivent avoir de l’écoute pour savoir où ils ont dû glisser dans l’erreur. Je suis sûre qu’il y en a comme moi qui ont beaucoup de choses à leur dire. Mais s’ils ne peuvent pas avoir accès à leur audience, et qu’ils ne veulent pas avoir l’outrecuidance comme moi pour l’exposer dans la presse que deviendra l’Église du Burkina dans l’avenir. Mieux moi c’est parce je suis loin que je le fais. Mais les autres peuvent-ils seulement, si près, parler ? Combien de fois dans le forum des gens m’ont attaquée pour mes idées dites « lumineuses » parce que je parle de réconciliation et des confessions religieuses coutumières dans le système de la démocratie ! d’autres ont demandé la suppression purement et simplement de la chefferie coutumière et traditionnelle. et après ? En filigrane celle des confessions religieuses. Il faut que nos prêtres sachent écouter sans poser de questions incongrues (comme celle mentionnée ci-dessus) ni répondre d’une manière malencontreuse comme pour se disculper devant leur conscience de pêcheurs comme tout homme. On ne leur demande pas d’être des politiciens, ni des politicards, mais simplement politiques pour nous permettre de nous en sortir. Au temps où Monseigneur Jean Marie Compaoré m’envoyais à moi aussi des mandements de carême pour mes propositions, combien de fois j’ai dit qu’il fallait que les évêques se concertent et se regardent yeux dans les yeux et voir qui est qui et qui fait quoi et se parler franchement sans fioritures ? Leur rang a été infiltré par la corruption et le je m’en foutisme. Des interdits de l’Église ont été transgressés. Mais croyez-moi, je ne sollicite pas de me prendre en considération comme l’a fait Mgr. Jean-Marie ou le Cardinal Zoungrana. D’ailleurs il me serait maintenant difficile de répondre aux mandements de carêmes. Le temps est révolu pour moi.

    Vous savez Mr Nemo en un sens vous pouvez avoir raison de ne pas mettre dans un même panier tous les prêtres, en ce sens que j’ai déjà eu à dire et écrire à quelque part qu’après le Cardinal Zoungrana et Monseigneur Jean Marie Untaani Compaoré, la relève est plus que catastrophique. Cependant avec une toute petite dose de modestie les tords peuvent être redressés et l’Église recouvrira sa fiabilité. À moins aussi qu’une autre relève se fasse bientôt car l’heure de vérité est là et le temps presse. Moi je ne suis qu’une simple humaine, mais seul Dieu m’est témoin.

    • Le 10 mars 2019 à 10:56, par Bigbalè En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Bonjour Mme Mechtilde Guirma !
      Vous êtes une femme scientifique et je pense que la science, comme le savez, ça se partage si on veut que les jeunes générations avancent. Nous vous serions reconnaissants de nous préciser votre contact (téléphone et domicile si vous êtes au pays) afin que des jeunes assoiffés de connaissances sur leur pays et leur société puissent vous approcher, vous connaître davantage et bénéficier de vos connaissances. Au besoin, veillez accepter le sacrifice d’enseigner dans les écoles de ce pays car vous êtes certainement une dame au grand cœur ! Les hommes et les femmes de ce pays, de toutes confessions religieuses vous serons certainement reconnaissants pour ce que vous allez transmettre ! La vérité ne saurait être travestie éternellement et si vous avez raison, ça se saura ! S’il par contre, y a des contre-vérités sciemment entretenus, alors l’Histoire sera aussi impitoyable pour cette catégories de personnes. Veuillez accepter Mme ma proposition et Dieu lui-même saura vous récompenser à la hauteur de vos sacrifices comme il a toujours su le faire avec ses enfants qui tentent de lui ressembler dans la vie avec leurs frères ! Je garde l’espoir de faire un jour votre connaissance physiquement et d’entendre votre voie en live.

  • Le 8 mars 2019 à 18:58, par Ka En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Mon ami SOME : En étant croyant, surtout ayant comme mon livre de chevet la sainte Bible, je peux confirmer tout dont tu avances. Et je dis qu’aucun parti politique de ce monde ne peut concurrencer celui de l’église de nos jours. ‘’’’L’église du 21e siècle avec ses décideurs sont plus politisés que les politiciens aux petits pieds de ce monde qui croient être les plus maliens. Je confirme le rôle joué par Salif DialLo avec les décideurs de nos églises pendant son règne de puissant politicien du régime Compaoré dont Madame Guirma avance. Pour te dire mon ami SOME, que la croyance de nos jours reste la peau de caméléon pour certains.

    C’est pourquoi sur ce forum je ne cesse de dire que ces affaires de religion de nos jours reste de la vraie farine : ‘’’La foi ou la Croyance est une affaire strictement personnelle et chacun devrait s’accommoder de ses propres relations avec Dieu, ou la conception qu’il a de son ou de ses dieux, sans se laisser influencer par d’autres personnes, éventuellement manipulatrices. Nous sommes au XXIe siècle, dominé par la technologie : On ne devrait plus se laisser guider.

    Au sommet de la paix et de l’amour que Jésus a enseigné, il a surtout dit : ‘’’Au premier commandement, aimes ton Dieu de toutes tes forces et de toute ton âme, et au deuxième commandement, aimes ton prochain comme toi-même. Ma question avec ce procès dont les témoins de bonne foi veulent prouver que ce coup d’état a été bien préparer pour mettre fin à la transition, et qui a causé des morts inutiles, et que les responsables mentent pour sauver leur peau, peut-on aimer son prochain comme soi même et lui en vouloir du mal comme ces deux généraux de pacotille ont tant fait du mal au peuple Burkinabé ? Cela est antinomique et impossible. Donc sur cette base, tout ce qui peut être développé résulte du paralogisme et du mensonge manipulatoire au plus haut de l’église de nos jours dont essaye de développer madame Guirma.

    Pour Conclure : Par ma foi de croyant, et par le sacrifice suprême de Jésus, Dieu, nous vivons désormais sous la Grâce qui a abolit toutes les violences parfois recommandées par l’Eternel pour punir les abominations de l’humanité. L’exemple vivant que tout croyant sait, ‘’’’c’est que Jésus aurait pu frapper Paul de Sartre (Saül) qui persécutait ses disciples. Mais, au contraire il lui fit Grâce en lui ouvrant les portes du Paradis, en le mettant au service de l’évangélisation par laquelle il fut sauvé. Devenant l’un des plus grands apôtres de Jésus, car Paul n’a jamais menti pour sauver sa peau devant son peuple.

    Le XXe siècle a été une époque terrible marquée par des conflits religieux mais aussi par l’apparition d’idéologies qui ont pu prendre la forme de religions séculières, avec leurs cultes et la persécution de tous ceux qui refusaient de croire ou au moins de faire semblant de croire. Y va-t-il vraiment une différence de nature entre un inquisiteur qui nous envoie au bûcher et un faut général manipulateur de nos jours qui nous tue quand il veut, là ou il veut ? NON ! Ici je voudrai posé une seule question a madame M. Guirma : Est-ce que l’église de nos jours reconnait qu’il doit assumer sa mission en tant que ‘’’lumière du monde et le sel de la terre, comme a dit Jésus, sans quoi elle sera foulée aux pieds ?’’’’

    Mon ami SOME : En face de toutes ses horreurs récentes connues, il faut rappeler que la liberté d’expression que nous relatons pour dire a ces mercenaires d’arrêter leurs manèges et assumer, et cette liberté d’exprimer que nous menons depuis plus de dix ans sur le forum n’est pas négociable et que c’est une volonté commune. Ici ce n’est pas une question d’en vouloir a la religion, ni se venger sur qui que ça soit, ‘’’la liberté non négociable, n’a jamais été synonyme de droit à blesser les autres dans leur foi, à calomnier leur croyance. Et la liberté, quand elle se veut humaniste et respectueuse, doit comprendre que pour un croyant la foi est un absolu et que l’on peut ressentir une véritable souffrance quand cet absolu est nié ou caricaturé. Chacun alors doit dire la vérité pour soulager faire l’autre.

  • Le 8 mars 2019 à 19:14, par Mechtilde Guirma En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    À SOMÉ
    Somé, j’évite de vous répondre souvent. Mais aujourd’hui je vous réponds. S’il vous plait, ne digressez pas la question en faisant un amalgame entre ce qui se passe au Vatican et la question du Burkina.
    Ensuite c’est ça, on peut toujours regretter un acte commis. Mais c’est bien facile de demander ce qu’il faut faire en oubliant le méa culpa du pardon pourtant claironné à tout bout de champ et en imputant aux autres la faute. Ensuite qui défendra le clergé burkinabé de donner l’exemple au autres clergé du monde.
    Parlant du de la déclaration du Cardinal Zoungrana. Lors de sa déclaration, j’ai téléphoné de Bruxelles à l’un des évêques actuels qui étudiait le droit. Et je lui ai dit que le Cardinal a posé un acte qui risque de lui retomber sur le nez car les gens ne comprendront pas son acte. Cet évêque vit encore et dont le frère était ministre à l’époque. Et moi j’étais en milieu diplomatique en même temps universitaire. Et précisément ce sont des milieux de grands débats et d’études et de commentaires. Et moi j’étais avide d’apprendre. C’est pourquoi j’écoutais surtout.
    Ainsi en parlant au compatriote en étude, je croyais partager et dans mon cœur je n’avais pas exclu l’idée qu’il pourrait être évêque un jour et jusqu’à ce jour où je vous parle.
    Mais une fois rentrée à Ouaga en apportant un exemplaire de mon mémoire à Son Éminence, je le lui ai parlé de l’erreur de son acte quoique j’aie ajouté que je l’avais pourtant approuvé parce que le coup d’État nous a évité des victimes sanglantes. Et il m’a dit qu’en effet son acte était pour le féliciter de n’avoir pas versé du sang, c’est l’une des raisons d’ailleurs qui a fait qu’il a été jusqu’en prison amener une bible à Saye Zerbo. Et je lui ai expliqué comment nous étions avertis des signes avant coureurs de ce qui nous est arrivé avec Sankara par les visites des personnes de Mission. Des élément dangereux comme vous Somé ou comme Hervé Kam nous disait : « Pour que les choses changent, il faut coûte que coûte que du sang humain verse, on ne peut pas faire autrement ». Et moi, j’eu à répondre : « À Ouaga, nous nous connaissons tous ethnies confondues, et on est parents, qui vous allez enlever tuer dans ce cas » ? Si d’autres se sont tus, d’autres ont avancé le nom du moro-naba et les chefs coutumiers mossé. La chose semblait comme des plaisanteries ou une façon de parler sans importance surtout à moi, car, je me disais que de telles choses n’arriveront jamais à Ouaga. Plus tard, j’ai vu les vœux de ces personnes exaucer par Sankara.
    Mais voilà ce que je veux vous dire Somé : Son Éminence Zoungrana, et plus tard Jean Marie Compaoré étaient des hommes d’écoute. Ils écoutaient tout le monde silencieusement. De même Son Excellence Somé Jean-Baptise (j’ai eu contacte avec lui quand il était Président de la Conférence Burkina-Niger). Ils n’avaient pas d’ennemis à priori.
    Ici au Canada à Montréal j’ai rendu visite à un prêtre, il y a de cela un peu plus de dix ans pour une question de recherche, qui avait fait beaucoup d’études précisément sur l’Église. Et lorsque je lui ai exposé le sujet de mes recherches, il m’a écouté silencieusement, puis après il m’a dit : « Vous savez chez vous, le clergé est complétement corrompu ». C’est comme s’il me disait au fin fond de cœur : « pauvre naïve ».
    Mr Somé vous me dites : « J’attends seulement d’elle qu’elle sorte du bois pour affirmer clairement ses positions ». Ce plaisir vous ne l’aurez pas tout de suite, mais moi je vous dis : « Prions seulement que Dieu nous donne encore tous longue vie, et vous verrez sa gloire ».

  • Le 9 mars 2019 à 09:15, par Ka En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    ‘’’’’’Vous dites Madame M. Guirma : Mais une fois rentrée à Ouaga en apportant un exemplaire de mon mémoire à Son Éminence, je le lui ai parlé de l’erreur de son acte quoique j’aie ajouté que je l’avais pourtant approuvé parce que le coup d’État nous a évité des victimes sanglantes. Et il m’a dit qu’en effet son acte était pour le féliciter de n’avoir pas versé du sang, c’est l’une des raisons d’ailleurs qui a fait qu’il a été jusqu’en prison amener une bible à Saye Zerbo. Et je lui ai expliqué comment nous étions avertis des signes avant-coureurs de ce qui nous est arrivé avec Sankara par les visites des personnes de Mission. Des éléments dangereux comme vous Somé ou comme Hervé Kam nous disaient :’’’’’

    Madame M. Guirma vous aviez tous mes respects pour vos interventions pertinentes sur le forum, mêmes si certaines sont ouvertement partisanes que vous ne pensez pas. Comme je le dis très souvent le web est un immense défouloir. Entre les fausses nouvelles et les insultes, en passant par la propagande la plus nauséabonde, on trouve de tout. ‘’’Il y a quelques années sur ce même forum, nos différences comme celles de vous M. Guirma et les miennes ou d’autres, surtout concernant l’excision faisaient la richesse des débats jusqu’à malgré le respect que je vous dois vous quittiez le forum, et revenir de nos jours.

    Mais quand on revient sur Thomas Sankara, je n’hésite pas à dire mon mot en ayant partagé mes idées pour une révolution d’espoir pour un peuple assoiffé de la justice et de la vérité. Avec Thomas Sankara dont son ministre de justice sanguinaire Blaise Compaoré utilisait sa bonté et sa confiance en faisant semblant de faire partir la famille de Sankara, pourtant derrière le dos de ce dernier tuait, fusillait à la sauvette des innocents, il y eu des personnes comme vous madame M. Guirma qui ont sans pensé à la vraie idéologie de la révolution, et condamner Thomas Sankara a un archétype d’un héros romantique animé par des idéaux éventuellement généreux, mais surtout forts et intransigeants. Et cette popularité, alimentée par un sentiment simpliste de "c’était mieux avant" par des personnes comme vous madame sympathisante de S. Zerbo est savamment instrumentalisée, par les valets des impérialistes, et ceux par une cohorte "panafricanistes" aux intentions pas claires du tout. Pour Celles ou ceux à cause de Blaise Compaoré ministre de justice ou l’homme qui a fait bousillé ses frères d’armes à l’exemple de Yorian et autres pour libéré Thomas Sankara et le manipuler a sa guise, surtout que ce dernier voulant le développement de son idéal d’une révolution démocratique et populaire endossait les cruautés de son ministre de justice ou son sauveur : Et pour les détracteur de Thomas Sankara, ceux qui ont perdu de la famille, ou celles ou ceux qui ne sont pas d’accord avec ses idéaux comme vous M. Guirma, ont mis dans leur tête, Thomas Sankara dans la même catégorie que certains mythes comme Robespierre, Lénine, Mao Tse Toung, Che Guevara et ... Jésus Christ (?) je ne sais quoi.

    ’’’ Je me permets encore de dire ce que je pense, et à ce que je crois que d’autres veulent porter des masques pour ne pas dire ouvertement les choses pour un débat constructif et enrichissant en tournant autour du pot.’’’ Chacun a le droit de soutenir qui il veut ! Comme aller donner en prison une bible a une personne qui a failli sa mission de gouverner pour le peuple, simplement pour la minorité bourgeoise comme a fait S. Zerbo. Son régime, comme lui-même l’a confirmé en rencontrant la foi en prison, que l’état, en tant que pouvoir, est une force à travers les lois, la justice, l’armée, la gendarmerie, la police ou les prisons. La classe dominante bourgeoise qui était l’entourage de S. Zerbo, utilisait l’état contre le peuple, c’est-à-dire l’ensemble des opprimés et des exploités. Et si je confirme que SOME ou Hervé Kam ont agi ainsi comme madame M. Guirma veut les qualifié, c’est que le régime le CMRPN, S. Zerbo en tant que chef de l’état décrétait des lois pour défendre les intérêts de la classe bourgeoise qu’il a reconnu le jour qu’il est passé devant les TPR.’’’

    La justice du régime S. Zerbo condamnait les pauvres types et protégeait les représentants de la classe au pouvoir. La gendarmerie réprimait les malheureux et respectaient les bourgeois qui n’étaient pas inquiétés. La police traquait les pauvres citoyens que l’on n’hésitait pas à menotter tant dis que les bourgeois étaient protégés, l’armée n’était prête à se battre que pour sauver les intérêts de la classe dominante au pouvoir. Tous ceux-ci madame M. Guirma, votre S. Zerbo a ouvert les yeux en prison en lisant la bible qu’on lui a donné, mais c’était trop tard pour lui. Car les réservoirs d’idées pour un pays émergeant pour tous, qui étaient les Thomas Sankara, Bamouni Paulin, et tant d’autres, avaient des idées qui dépassaient leur temps. Aujourd’hui se focaliser sur le passé qui n’a plus d’importance, comme ces décideurs incompétents qui fut S. Zerbo, Blaise Compaoré et tant d’autres, restent dans le registre de l’oubli et du passé pour le peuple Burkinabé. Malgré nos différences sur ce forum, avançons ensembles avec des critiques fondées sur l’avenir pour faire avancer le pays que nous aimons tous. Que le Dieu Tout puissant capable, bénisse le Burkina.

  • Le 9 mars 2019 à 12:51, par caca En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    "Car les réservoirs d’idées pour un pays émergeant pour tous, qui étaient les Thomas Sankara, Bamouni Paulin, et tant d’autres, avaient des idées qui dépassaient leur temps. Aujourd’hui se focaliser sur le passé qui n’a plus d’importance, comme ces décideurs incompétents qui fut S. Zerbo, Blaise Compaoré et tant d’autres, restent dans le registre de l’oubli et du passé pour le peuple Burkinabé. Malgré nos différences sur ce forum, avançons ensembles avec des critiques fondées sur l’avenir pour faire avancer le pays que nous aimons tous". Internaute Ka, vous êtes toujours dans un dilatoire chronique. Jusqu’à quand allez vous comprendre que ce Thomas Sankara était un vrai imposture. C’est beau d’avoir des idées, mais des bonnes actions privilégies des idées. Les idées de Sankara Thomas a servi en quoi ?
    Je ne vous apprend de rien, mais il faudrait que vous soyez guéri de votre haine contre Blaise Compaoré. Lui en vouloir à tel point qu’il devient votre ennemi n’a pas de sens et ne vous fait un homme mature. Même si Blaise Compaoré vous avez fait mal, à votre tour vous devez être capable de l’ignorer. Aujourd’hui, il ne plus aux affaires de ce pays, mais ce qu’il a posé comme acte subsiste. Il n’a pas seulement en son compte des mauvaises actions, mais des bonnes aussi. D’ailleurs, il a été le président qui a plus travaillé pour le bonheur de la population burkinabé. Il n’est pas un homme parfait et Sankara non plus. ils ont tous commis des actes répréhensibles et ont été injustes envers leur compatriotes. L’histoire est là pour nous rappeler. Vous êtes d’ailleurs comptable des années de Blaise Compaoré car vous avez travailler ensemble jusqu’à votre disgrâce. Arrêtez de jouer pour une victime du système Compaoré d’ailleurs fait toujours son chemin avec le pouvoir MPP. Blaise Compaoré n’est pas le seul faux type parmi les gouvernants de ce pays. Votre attitude de haine contre Compaoré montre qu’à votre tour vous ferez pire que Compaoré. L’histoire de l’humanité montre l’existence des hommes méchants à côté des hommes biens. l’un ne va pas sans l’autre. les enfants de Adam et Eve dans la Bible explique cette dichotomie car l’un présentant le bien et l’autre le mal. Mais vouloir à tout point présenter Blaise Compaoré comme le méchant du siècle au Burkina c’est ignoré complétement que Thomas Sankara était avant tout sanguinaire.
    Hier était la journée des droits de la femme. Est-ce que la célébration de cette journée veut-elle dire que de tout temps l’homme masculin a toujours été mauvais ? Je ne le pense pas, car le bien fondé des revendications des femmes vers une justice en société ne veut pas non plus dire que les femmes ont raisons sans cent pour cent. D’ailleurs, les femmes sont plus sorcières que les hommes et des vraies manipulatrices. Cela veut dire dans mon idéal que Thomas Sankara n’était pas plus juste que Blaise Compaoré. D’ailleurs ce dernier était plus juste, car il n’a pas travaillé à effacer le mémoire de l’autre. Même s’il ne peut pas donner une explication crédible sur son assassinat.
    Cependant, vous êtes libre de défendre votre idéal même si cela ne vous honore pas. Le courage sera pour vous d’ignorer Compaoré dans ces méchancetés et de vous comporter en vrai citoyen.

    • Le 12 mars 2019 à 10:38, par SOME En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

      Mon Caca, tu as l’art de venir deverser tout le caca que sur ta propre face, c’est tant pis pour toi. Mais le deverser sur d’autres non ! Si nos differences font notre richesse, c’est seulement lorsqu’elle est positive. Or là tu as l’art de sombrer dans le malsain comme si c’était ta nature profonde. Le malsain est malsain parce que c’est une intention. Et devant l’intentionnel, laisser faire devient de la faiblesse pour une Humanité plus simplement humaine.

      Apres les arguments de Ka, j’y ajoute les miens. Les autres n’interviennent pas, non parce qu’ils manquent d’arguments, mais on a bien compris ton jeu. Eh bien ! souffre que Ka, SOME, Achille le bobolais, etc et bien d’autres, te combattent chaque fois que tu debites des insanites. Nous savons que nous jouons ton jeu de provocation, mais sache que nous ne faiblirons jamais devant le vice. Nous sommes des intrepides soldats de la Verité et de la Justice

      Si déjà a la revolution tu fus sanctionné (ce qui expliques ta haine de thomas sankara), c’est tout simplement parce que tu etais déjà dans le vice, et tu n’as meme pas su saisir la chance de te remettre sur le chemin de la Lumiere d’amour. Oui cette haine contre Blaise compaoré est une haine contre une certaine vision de la vie, et notre amour pour thomas sankara est un amour d’une certaine vision de la vie. Comme disait thomas sankara, alors tu vois qu’il faut deux corans et deux bible, etc une pour toi et une pour nous. Nous n’évoluons pas dans les memes spheres.

      Sankara était le premier a reconnaitre que chaque jour il fait des erreurs, mais je sais que quand tu lis sankara ton esprit est déjà teinté de ta haine ; donc tu ne peux pas acceder a sa comprehension. Que tu viennes nous insulter, soit ! Mais alors souffre que l’on t’oppose d’autres idees et arguments. Sois en sur et certain, nous defendrons notre ideal et cela me plait enormement que tu nous dises que cela ne nous honore pas, car ton honneur n’est pas le notre. Le jour que tu commenceras a nous honorer, je suis assuré avoir perdu mon ame, car entre toi et nous, c’est la dichotomie insondable entre le mal et le bien. Mais nous savons que cette dichotomie n’est que fictive et non dans l’essence meme des choses, car c’est l’homme qui librement fait le choix du mal et le crée, comme toi et ton Blaise. Nous, nous avons fait le choix du bien, et nous espérions (et esperons toujours) que la Lumiere vous attirerait et dissiperait vos Tenebres. Donc ne t’inquiete pas, je suis d’accord avec toi : Oui « la historia nos absolvera » (c’est le titre d’un livre de Fidel castro, je sais que ca ne fait pas partie de ta culture, mais je te le donne tout de meme !)

      Dire que blaise compaore a été plus juste et a fait plus de bien au burkinabe, c’est une question de choix de vision philosophique de la vie. Nous ne partageons pas du tout ton point de vue (je suis sûr de ne pas me tromper en incluant les autres). Nous ne jouons pas a la victime de Blaise : nous SOMMES et SOUFFRONS d’etre les victimes de Blaise. Ta demarche intellectuelle, on la connait bien, a vouloir dedouaner Blaise de ses actes. Si Blaise est un vrai homme qu’il les reconnaisse et assume. Les mots ont du sens. Quand les coups de vos sbires assassins ont commencé a crepiter, Sankara s’est levé et a dit aux autres de ne pas bouger et il est sorti affronter son sort car il savait que c’était lui qu’on cherchait. Il n’a pas fui comme ton Blaise qui n’a des couilles que pour les femmes des autres. Vos sbires de Bassole et djendjere n’assument rien !

      Oser dire que Blaise n’a pas travaillé à detruire la mémoire de sankara, meme si ses explications de l’assassinat ne sont pas credibles : belle demarche de logique intellectuelle ! c’est vraiment le comble de la mauvaise foi. Mais en cela, le contraire nous aurait etonnés. Ta vision de la femme, voila là aussi ou il y a la difference entre ton Blaise et notre Sankara quant à la facon de voir la Femme. Que tu dises que les femmes sont plus sorcieres que les hommes, etc vraiment quelle conception !! Sais tu meme de quoi tu parles meme ?

      Oui Blaise n’est pas seulement le mechant du siecle au Burkina, il EST et RESTERA celui qui a le plus fait de mal a l’afrique et a l’homme noir. Voila sa place dans l’Histoire. Et meme au dela, à l’évolution positive (pour faire pleonasme) de l’Humanité entiere. Voila la trace indelebile qu’il a laissé dans la memoire de l’Humanité. Sors un peu de ton trou mental et tu verras avec un minimum d’objectivité quelle est l’aura de Thomas sankara, et quelle est celle de Blaise.

      Retiens une chose : tant que tu viendras deverser ta merde sur la place publique, il se levera toujours des hommes et femmes integres et dignes et justes quelque part pour te porter la vraie contradiction bien fondee ; la lutte entre les forces du Bien et les forces du Mal, c’est aussi cela. Mais retiens surtout que le Mal ne vaincra jamais le Bien, les Tenebres ne vaincront jamais la Lumiere !
      SOME

      • Le 12 mars 2019 à 11:53, par Ka En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

        Merci mon ami SOME : Rien à ajouter. Sauf de laisser caca et autres qui en veulent Thomas Sankara restent des malsains et portent fièrement leurs égoïsmes sur leur front. L’histoire retient d’eux que ce sont des vulgaires sicaires, leur véritable identité. Et comme tu l’as bien dit, à chaque fois que ces sicaires essayeront de tronquer un autre titre que des vulgaires manipulateurs, nous sommes là pour leur rappeler comme les Nazis à qui ils s’apparentent plus. Caca ne connait pas Blaise Compaoré, il n’a qu’a cherché à rencontrer les promotionnels de lycée de ce dernier, et les demander quel surnom ils ont donné à Blaise Compaoré ? caca saura que l’homme est né dans le but de rouler le monde entier dans sa farine. Du lycée au contingent d’un régiment, et ministre de justice de Thomas Sankara, les hauts faits de Blaise Compaoré était d’éliminer tous ceux qui se moquaient de lui.

  • Le 9 mars 2019 à 22:06, par Ka En réponse à : Audition des témoins du putsch : Monseigneur Paul Ouédraogo ne décharge pas Diendéré

    Caca : ton extrémisme exprime la pensée de celui qui n’admet pas qu’on lui oppose une autre manière de penser. A ce jeu encore tu nous montre des insuffisances dans ton intelligence. Changer d’époque ne signifie pas fin d’une situation donnée, car tout est une question de mutation des données. De la révolution inachevée de l’idéologue Thomas Sankara au front populaire en passant par la création du CDP ou a Fada nos insomnies nous ont conduit à travailler les idées de l’idéologue Thomas Sankara restés dans les tiroirs, pour améliorer les 6 engagements que nous voyons réalisés, sont faites par une bonne équipe autour d’un représentant nommé Blaise Compaoré qui s’est laissé manipuler par un entourage comme vous au gosier large, dont ce représentant n’ a plus aucune valeur qu’un chiffon utilisé et jeter, et tout ceux-ci à cause d’un mauvais entourage.

    Je confirme en tant qu’un internaute de bonne foi qui tire sa vérité sur tout ce qui bouge, que tu as raison que je suis comptable comme tout le peuple Burkinabé de la bourde de Blaise Compaoré a cause de sa répression avec son RSP : ‘’’Au départ du CDP avec un défi d’amélioré la vie des Burkinabé, une bonne équipe composé d’un trio qui gagne autour d’un représentant, Roch Kaboré, Simon Compaoré, Salif Diallo on fait de Blaise Compaoré en puisant dans le tiroir de la révolution inachevé de Thomas Sankara les 6 engagements comme programme de l’élection présidentiel de 1998 qui a été compris par le peuple, suivi des réalisations que nous voyons aujourd’hui au Burkina. Ces 6 engagements qui ressemblent au programme de Roch étaient : ‘’’’’Accroissement de la production pastorale, Sauvegarde de l’environnement et la lutte contre la désertification, Organisation et appui au secteur informel et l’artisanat, Développement du réseau des PME-PMI, Soutien très ferme aux activités productrices des femmes, Elévation du niveau générale des connaissances et le développement du sport et des activités culturels, Emplois pour les jeunes, la sécurité, la santé, et la baisse du cout des produits de base.’’’’’ De 1998 à 2006, le peuple Burkinabé a vu se réalisé tous ces engagements pris au sérieux par l’équipe de Roch, Salif, Simon, le feu Ludovic Tou, et autres, malgré les difficultés de toutes sortes, question finance provoquée par les crises mondiales et la conjoncture de l’époque extrêmement défavorable. Comme avait dit le journaliste Norbert Zongo, La vraie opposition contre Blaise Compaoré viendra de son CDP :’’’’ Et l’arrivée de François Compaoré frère de Blaise Compaoré comme conseiller bidon du président qui a congédié Roch Salif et Simon du CDP, a facilité les Choses. La nouvelle équipe que François Compaoré a mis au près du président n’étaient qui ses petits copains voyous qu’on connaissait à Ouagadougou, car le Burkina est un village avec une seule famille, et on connait qui est qui.

    Caca ne m’en veut pas, mais c’est vous le mauvais entourage de Blaise Compaoré qui le caressaient sur le dos sans le dire la vérité, qui ont conduit le peuple Burkinabé a le détester.

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