« A la MACO, on m’a logé avec des folles », Minata Guelwaré, accusée dans le cadre du putsch de 2015
A l’audience du lundi 3 juillet, trois demandes de libertés provisoires ont été examinées par le président de la Chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou. Elles concernent les inculpés, Coulibaly Samuel, Guelwaré Minata et Baguian Abdoul Karim dit « Lato ».
Après l’interrogatoire du sergent Poda Ollo Stanislas, le président du tribunal Seidou Ouédraogo a appelé à la barre à tour de rôle, trois accusés. Tous n’ont qu’un seul souhait même si les raisons sont diverses : la liberté provisoire.
Pour Guelwaré, il s’agit plutôt d’une demande de transfèrement de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA). « A la MACO, on m’a logé avec des folles, des personnes qui ne jouissent pas totalement de leurs facultés mentales. Aussi, quand l’eau coule dans la cellule, on ne peut pas tenir », a-t-elle témoigné. Pour le parquet militaire, Dame Guelwaré était précédemment détenue à la MACA où elle était la seule femmes encore sur les lieux. « Et donné que la maison d’arrêt ne vise pas déshumaniser l’individu », se justifie le parquet, elle a été transférée à la MACO où elle loge avec d’autres femmes.
A défaut d’un transfèrement, l’accusée a souhaité bénéficier d’une liberté provisoire afin de pouvoir effectuer des examens médicaux. « Pour sa santé, je n’étais pas informé. On ne nie pas qu’elle puisse être malade. Mais, aucun document ne nous dit que sa situation de santé est incompatible avec sa situation d’incarcération », a estimé le procureur militaire, qui a rappelé que toutes les fois que l’accusée s’est soigné, elle a bénéficié d’une prise en charge d’au moins 40 000 F CFA. Et ce n’est pas tout, le parquet avouera que des inculpés à la MACA ont même bénéficié de prise en charge pouvant aller jusqu’à 5 millions de francs CFA.
- Une partie des dossiers du putsch
Baguian Abdoul Karim dit Lota, lui, est à sa deuxième demande de liberté provisoire. C’est avec des béquilles qu’il s’est présenté à la barre pour justifier sa demande. A l’en croire, il aurait été victime d’une morsure de serpent dans les toilettes de sa cellule à la MACA, le 8 juin. Une morsure qui aurait presque paralysé son pied droit. Il a donc souhaité consulter un neurologue et se soigner par la pharmacopée traditionnelle car, selon ses dires, « le serpent n’a jamais été retrouvé ». De son côté, le Procureur affirme que les examens n’ont révélé aucune trace de venin dans le corps de l’inculpé.
Toutefois, il a rassuré qu’il s’entretiendrait avec le médecin-chef de la MACA pour voir dans quelle mesure amener Baguian Abdoul Karim chez un neurologue en clinique. Qu’à cela ne tienne, il a déclaré la requête de l’accusé infondée. Pour sa défense, ce dernier a déclaré qu’à sa première sortie de la MACA, sept charges pesaient sur lui. Mais cela ne l’a pas empêché d’effectuer des déplacements à l’extérieur du pays et de toujours répondre à l’appel de la justice. « Ma première sortie, c’était en juin. Aujourd’hui, il n’y a que deux charges qui sont retenues contre moi. Pourquoi devrais-je fuir ? », a-t-il interrogé le parquet ?
Enfin la troisième demande de liberté provisoire qui a été jugée inopportune par le parquet militaire du fait du démarrage de l’interrogatoire au fond, est celle du soldat de première classe Coulibaly Samuel. Il avait bénéficié d’une liberté provisoire le 22 août, avant son déploiement en mission au Mali. Mais il a dû rentrer au bercail pour se mettre à la disposition de la justice. « Je ne suis pas allé en mission de moi-même. Mes chefs ont sans doute eu confiance en moi. Si vous me libérez, je serai toujours présent au procès », a-t-il assuré.
La décision du président du tribunal sur ces trois demandes est attendue le mercredi 4 juillet. Quant à la demande de Nanéma Ousséni Faïçal, elle sera examinée ce mardi.
Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 3 juillet 2018 à 12:20, par neya boukari En réponse à : « A la MACO, on m’a logé avec des folles », Minata Guelwaré, accusée dans le cadre du putsch de 2015
Dame Guelware, vos mentors ne se donnaient pas la peine d’interner les gens dans des prisons qui suintent. Ils les assassinaient. Donc trêve de pleurnicheries. Personne ne vous a envoyé dans cette galère. Vous l’avez fait en votre âme et conscience. Vous avez contribué à tué des burkinabé. Acceptez payer le prix aujourd’hui.
2. Le 3 juillet 2018 à 15:09, par sam En réponse à : « A la MACO, on m’a logé avec des folles », Minata Guelwaré, accusée dans le cadre du putsch de 2015
Oups !!!! pas contagieux j’espère !!!
3. Le 3 juillet 2018 à 15:27, par papa En réponse à : « A la MACO, on m’a logé avec des folles », Minata Guelwaré, accusée dans le cadre du putsch de 2015
Chacun vient raconter sa petite vie qui n´interesse personne. Dame Guelware se plaint d´etre logee´ avec des folles, tu as eu la chance d´etre logee avec des folles et les victimes que tu as contribue´ a envoyer sous-terre q´en dis-tu ? Ces presumees´ folles ne sont-elles pas des humains comme toi ? Tu merites meme d´etre logee´ avec des cadavres puisque tu l´aurais cherche´ et tu dois assumer. Combien de femmes sont libres au Burkina et dorment aux cotes´ de leurs maris ? Une femme qui connait combien vaut la douleur de porter une grossesse et le risque qu´elle encoure pendant l´accouchement se permet d´accompagner des putschistes pour tuer les enfants des autes, , ta peine doit etre plus lourde que celle de tes mentors. Mechante femme.
4. Le 3 juillet 2018 à 15:42, par HUG En réponse à : « A la MACO, on m’a logé avec des folles », Minata Guelwaré, accusée dans le cadre du putsch de 2015
Existe t-il des folles (excusez moi du terme) en prison ? je pense qu’ elles se trouvent à la psychiatrie à yalgado.
5. Le 3 juillet 2018 à 16:40, par KIPARE En réponse à : « A la MACO, on m’a logé avec des folles », Minata Guelwaré, accusée dans le cadre du putsch de 2015
la MACO est devenue un asile psychiatrique hein ! Au lieu d’envoyer des gens normaux, Maïsa envoie rien que des folles. Quel mensonge, dame Guelwaré. Les folles ne sont pas allées là-bas d’elles mêmes. C’est votre régime qui les a envoyé
6. Le 3 juillet 2018 à 17:14, par warbita En réponse à : « A la MACO, on m’a logé avec des folles », Minata Guelwaré, accusée dans le cadre du putsch de 2015
Arrêtez d’accabler ces gens car celui par qui tout cela est arrivé est zida le zita. Il voulait dribbler tout le monde pour prolonger la transition et asseoir son pouvoir.les dienderé qui étaient contre devaient être neutralisé. S’il est clean qu’il vienne se présenter devant la justice pour répondre de ce qu’il a fait. Il n’osera pas venir .Attendez seulement car Vous serez ahuri sur le vrai rôle de cet individu qui s’est réfugié en Amérique.
7. Le 4 juillet 2018 à 04:08, par Fou Faa Fou En réponse à : « A la MACO, on m’a logé avec des folles », Minata Guelwaré, accusée dans le cadre du putsch de 2015
Ya til plus anormal que les putschostes ? Vous etes tous des derglementes mentanux. Seulement, vous ne vous etes pas mis nus encore. Especes de fous comme ca ! Est-ce que le faux general -la peut tuer les gens 27 ans et etre normal encore ?
8. Le 4 juillet 2018 à 08:32, par Sarko En réponse à : « A la MACO, on m’a logé avec des folles », Minata Guelwaré, accusée dans le cadre du putsch de 2015
Le général Zida est clean .C’ est grâce à lui que nous avons pu voter les députés et le président Kabore. Il n’ y a rien à lui reprocher . Il reviendra et nous attendons son retour .
9. Le 4 juillet 2018 à 10:48, par Thién En réponse à : « A la MACO, on m’a logé avec des folles », Minata Guelwaré, accusée dans le cadre du putsch de 2015
Qu’est-ce qui prouve que cette dame n’est pas devenue folle au lieu de dire que ce sont les autres femmes qui sont folles ? Car le fou croit et est convaincu que ce sont les autres qui sont fous, mais pas lui !
10. Le 5 juillet 2018 à 06:25 En réponse à : « A la MACO, on m’a logé avec des folles », Minata Guelwaré, accusée dans le cadre du putsch de 2015
y’a t-il des serpents à la maca ?
11. Le 7 juillet 2018 à 08:54, par méchancété ! En réponse à : « A la MACO, on m’a logé avec des folles », Minata Guelwaré, accusée dans le cadre du putsch de 2015
Neya Boukari et sieurs,
pourquoi êtes-vous autant mechants ? Pourquoi s’acharner contre des gens pour rien ? Zida est responsable de tout cela ! Qui sont leur mentors ? N’est ce pas les RSS ? S’ont-ils pour autant traité de la sorte ?
12. Le 10 juillet 2018 à 14:35, par ALEXIS En réponse à : « A la MACO, on m’a logé avec des folles », Minata Guelwaré, accusée dans le cadre du putsch de 2015
Quoi qu’elle ait fait pendant ce coup d’Etat ,madame doit être bien traitée même si les burkinabè sont revanchards