Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Débuté dans la soirée du 29 juin 2018, l’interrogatoire du Sergent-Chef Laoko Mohamed Zerbo s’est poursuivi dans la matinée du 30 juin. L’intéressé a tout nié. Il n’a pris personne en otage. Il n’a pas détruit le studio Abazon à coup de roquette, il n’a pas incendié une radio à Zorgho. Il n’a pas tué quelqu’un. L’accusé a quand même reconnu qu’il était en ces lieux, soit pour observation, pour maintenir l’ordre, pour escorter... Une stratégie de déni selon la partie civile, de la part du commando.
Des heures et des heures à balayer du revers de la main toutes les accusations portées contre lui. L’interrogatoire du premier appelé à la barre du président du tribunal, Seydou Ouédraogo, s’est poursuivi dans la matinée du 30 juin. Le Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo a nié avoir participé à des rencontres à Naba Koom (Ndlr. Quartier général de l’ancien Régiment de sécurité présidentielle) et au ministre de la défense.
« Non, je n’ai pas reçu l’ordre d’arrêter quelqu’un » a-t-il également répondu, en référence à l’irruption d’anciens éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) en plein conseil des ministres pour arrêter le président, le premier ministre et certains membres du gouvernement. Selon ses dires, ce jour-là, il a plutôt reçu l’ordre de surveiller le côté ouest du palais présidentiel ». Pour y faire quoi ? Pour une mission « d’observation ». Et n’a-t-il pas aperçu quelque chose d’inhabituelle ? Non, Juste des fleurs, des arbres et la nature, dira-t-il en substance. A l’en croire, c’est le lendemain qu’il a appris à travers les médias que le président et autres participants au conseil des ministres étaient mis aux arrêts.
« Je n’ai pas tiré de roquette »
Selon la version de l’accusé, c’est au rassemblement général le lendemain qu’il a été envoyé en ville avec son équipe, pour ‘’maintenir l’ordre’’. Au moins, l’ancien militaire (Il a été radié après sa désertion de l’armée, puisqu’avec de l’échec du coup d’Etat il a fui en Côte d‘Ivoire) a reconnu sa présence au studio Abazon. Ayant reçu l’ordre de maintenir l’ordre, son équipe et lui se sont retrouvés dans les encablures du SIAO, « pour dégager des barricades ».
C’est de là, a-t-il poursuivi qu’il a reçu l’information que sur le côté droit du SIAO, des éléments armés du RSP qui auraient été blâmés au sein du camp Naba Koom pour mauvais comportement, posent des actes répréhensibles. C’est de fil en aiguille que lui et le Sergent-Chef Ali, ainsi que leurs équipes se sont retrouvés au studio Abazon, qu’ils ne connaissaient pas auparavant.
Sur place, ils ont aperçu de la fumée qui se dégageait du studio. « C’est après que j’ai entendu que le studio a été attaqué », a-t-il lâché devant les juges. Pourtant, lors de l’instruction, un de ses acolytes a laissé entendre que c’est Mohamed Zerbo qui a apporté son assistance technique l’ors de l’utilisation de la roquette, note le président. « Négatif », rétorque-il, tout en ajoutant qu’il n’a pas tiré de roquette, et qu’il n’a pas non plus donné l’ordre de tirer une quelconque roquette.
De l’incendie de la radio Laafi de Zorgho
L’ancien instructeur commando s’est également prononcé sur la mission effectuée à Zorgho. Il faut noter que pendant la période du putsch, la radio Laafi de Zorgho a été incendiée. Le commando Zerbo, a reconnu qu’il était effectivement à Zorgho, cette fois encore avec le Sergent-Chef Sanou Ali et leurs hommes. Il était question au départ, d’escorter un véhicule, de marque Mercedes à Boudry. L’accusé informera à la barre qu’il ne connaissait même pas l’identité des occupants de la Mercedes. Il obéissait aux ordres de son supérieur Ali Sanou.
De Boudry, ils auraient continué sur Zorgho et sont rentrés dans une cour. Lui ne savait pas que c’était une radio, puisqu’il ne serait pas descendu du véhicule. Il n’est donc pas au courant d’un incendie.
Des tueries en ville
Là également l’accusé a nié simplement les faits. « Je n’ai tué personne », note-t-il avant de préciser qu’il a effectivement effectué des sorties en ville, mais soit pour aller en renfort à un élément du RSP pris en embuscade au niveau du pont Boulmiougou, soit pour enlever des barricades, soit pour ‘’information’ à Savane FM... Là le président du tribunal lui demande de retracer son itinéraire, ce que Mohamed Zerbo fit.
Le procureur saisit la balle au rebond, pour dire que c’est justement sur les axes empruntés par le commando et ses éléments que des morts ont été enregistrés.
Est-il normal et légal que ce soit le RSP qui maintienne l’ordre ? Lui demanderont les avocats de la partie civile. « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier la légalité des ordres avant de les exécuter. Dans l’armée on doit exécuter sans murmurer. Moi-même en tant que sergent-chef, je ne vais pas tolérer qu’un subalterne discute mes ordres », s’est défendu l’instructeur commando.
Et pourtant, reprend le procureur militaire, dans l’armée, il y a ce qu’on appelle aussi la théorie de la baïonnette intelligente, qui consiste à décliner les ordres même émanant d’un chef tant que ceux-ci ne répondent pas aux règles militaires.
Il faut dire que lors de l’instruction, les déclarations du Sergent-Chef Zerbo étaient différentes de celles qu’il a tenues à la barre. Lors de l’instruction, avec précisions et citant des noms, il a expliqué le mode opératoire de certaines scènes. Pour l’intéressé, ce sont les propos à la barre qu’il faut retenir, puisque à l’entendre, lors de l’instruction, il était face à un chef militaire qui voulait qu’il dise ce qu’il n’a pas forcément fait. En plus il est resté isolé pendant 86 jours à la gendarmerie et ses interrogatoires se déroulaient du matin jusqu’à tard dans la soirée sans qu’il ne boive de l’eau. Pour son avocat, Me BADINI Idrissa, le principe de l’oralité dans un procès pénal est très important. L’instruction n’est qu’une phase.
L’interrogatoire du désormais ancien Sergent-chef se poursuit ce lundi 2 juillet 2018.
Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 2 juillet 2018 à 10:37, par Cassiusss CLAYY En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Huum !
Tellement tout ce cirque m’énerve, ça me fait rire maintenant.
Cette fois ci, tout sera devant nous tous. On vous regarde, on vous observe, on vous suit. Wait and See !
2. Le 2 juillet 2018 à 10:58, par Le citoyen Boss En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Nous n’avons pas été aveugles ,nous avons suivi les choses au Burkina ce sont des choses que nous avons vécues.Ils avancent des raisons pour se dénier .Même si tu as reçu l’ordre de surveiller les arbres et les fleurs du côté ouest du palais présidentiel tu auras activement pris part au putsch.Tu as pris part à des missions dans la ville donc tu savais ce qui se passait.Tu savais pour quoi tu répondais à la mission dans la ville et même hors de Ouaga donc tu ne peux pas te débiner.Si tu as conduit ,tu acheté de l’eau ,tu as envoyé des unités à quelqu’un tout concourt à mettre en œuvre votre plan machiavélique donc pas d’échappatoire.
3. Le 2 juillet 2018 à 11:03, par Panga En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Foutaises ! çà bombe la poitrine, lunettes noires , prêt à dégainer contre des manifestants aux mains nues et ils n’ont même pas le courage d’assumer leurs actes. Quelle honte. Un homme s’assume quoiqu’il arrive quoiqu’il advienne.
4. Le 2 juillet 2018 à 11:14, par aff En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
De qui se moque cet assassin ?
5. Le 2 juillet 2018 à 11:34, par PIONG YANG En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Ni n’koud zota gouuugou = l’assassin à peur du gourdin.
6. Le 2 juillet 2018 à 11:43 En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Merci Tiga pour ce beau récit. Ce avorton de Samo prend les gens pour des cons. Rien qu’à lire le récit, on se rend compte qu’il y a des coïncidences troublantes :
Il était au studio Abazon mais n’a fait que voir la fumée s’élever ;
il était à Zorgho mais n’a pas incendié la radio Laafi ;
il était en ville sur un itinéraire ou il y a eu des morts par balles mais lui n’a « tué personne » ;
il était à Savane FM mais pour ‘’information" seulement alors que là aussi, il y a eu des dégâts matériels commis par des éléments du RSP ;
le Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo n’a fait qu’enlever des barricades ou secourir son collègue alors que tout le monde a vu qu’à tous les passages des éléments du RSP, même des gens assis en train de boire ou de causer ont été dispersés à coups de fusils ou de matraques et leurs motos rassemblés en tas et brûlés comme du bois.
Je pense que le Tribunal doit diffuser les photos de ces malfrats car les populations qui les ont vus à l’œuvre pourront reconnaitre certains d’entre eux et apporter des témoignages. C’est écœurant d’avoir tué des personne humaines, détruits des biens et venir narguer le Peuple de la sorte. Rigueur doit rester à la loi et chacun doit payer pour tous ses actes.
7. Le 2 juillet 2018 à 11:55, par D’accord En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Vrai commando , respects
8. Le 2 juillet 2018 à 12:29, par garkou En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Commando ou ? Voila tu as peur , tout le monde vous connait bien. Aujourdhui tu as peur. Si ton chef te dit de tomber du 5e etage de Silmande tu vas le faire ? S’il te dit de tirer sur lui, vas tu le faire. Menteur, je ne savais pas que les commandos RSP ont aussi peur !!! Commandes le au forfait commis.
9. Le 2 juillet 2018 à 12:51, par sidnaba En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
En plus d’avoir assassiné gratuitement 14 Burkinabés et blessé plusieurs autres comme trophée de guerre, ce sinistre ex RSP se moque du tribunal. Il ne merite que la mort et à défaut la prison à vie avec travaux forcés à vie. N importe quoi ce type.
10. Le 2 juillet 2018 à 13:00 En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Tristes personnages ... que ces soi-disants ex-’élites’ de nos FDS ... Incapables d’assumer leurs actes !
En lunettes noires, ils se croyaient éternels mais DIEU a assisté son peuple, Burkinabè, à les bouter loin du pouvoir.
11. Le 2 juillet 2018 à 13:16, par Yampabou En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Bonjour
Comprenez le sergent chef. Dans l’armée, on leur a appris à ne jamais reconnaître leurs erreurs.
Cela fait partie de la formation et de la morale militaire.
12. Le 2 juillet 2018 à 13:24, par droitaubut En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Ah bon, on apprend pas aux militaires ce qu’est un ordre manifestement illégale ? Ensuite un accusé par jour, on aura au moins trois mois de procès pour 84 accusés !
13. Le 2 juillet 2018 à 13:59, par Cami Came En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Pourquoi le juge laisse cet imbecile exhiber son arrogance a la cour et au peuple dotn il a massacre les enfants ? Tu n’as pas ete forme a verifier la legalite des ordres recus ? Bien. Mais tu as ete forme a tuer les enfants de ce pays qui te nourrissent, te paient et assurent tes fanfaronnades dans les quartiers ? Tu es forme a defendre le territoire. combien de fois tu as defendu les frontieres ? Si ce n’est les guerres honteuses de rapine au Liberia, en Sierra Leone, en Cote= d’ Ivoire ? Vous allez tous payer tres cher, vous et vos chefs sans testicules et aux grades en cartons-la Dieu ne dort pas. La terre de Ouagadougou ne dort pas.Vous tous payer.
14. Le 2 juillet 2018 à 14:29, par kapre Miguel En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Un bon commando ne tu pas ses frères il doit avoir le courage de reconnaitre ses fautes et demander pardon a ses victimes .Un bon commando ne dit pas la yerité en territoire ennemi mais en famille il doit reconnaitre ses erreurs afin d"être pardonné
15. Le 2 juillet 2018 à 15:10, par Johnson Melo En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
L’histoire se répète. A Nuremberg, lors du procès des nazis, beaucoup ont tenu des propos similaires. Mais cela n’a pas empêché la cour de les condamner à la pendaison. Que tu sois militaire ou pas, lorsque tu commets un acte répréhensible, immoral, tu payes. C’est trop facile de poursuivre et de tirer sur des humains, participer à la destruction de biens et tenir des propos de poltron.
Alors,tu as reçu les ordres pour quoi faire ? Se balader et regarder les autres commettre des atrocités, en différents endroits et à maintes reprises ? Tu es tombé dans ton propre piège parce que tu es un nigaud.
16. Le 2 juillet 2018 à 15:15, par le fils En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
M. YAMPABOU, c’est mieux de parler de ce que vous savez. Quand devant la barre des tribunaux de droit commun des prévenus civils nient les faits au quotidien, où leur a-t-on appris ca ??
17. Le 2 juillet 2018 à 15:25, par Ka En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Je demande aux juges militaires de dire le droit pour que la justice soit faite équitablement : Les mensonges de Zerbo ou les ruses de Gilbert Diendéré, Hermann Yaméogo, et de Djibril Bassolé, ne peuvent pas les sauver de la vraie justice. Rappelons-nous du passage de Zerbo à la télévision nationale ? Ce dernier et les généraux de pacotille prennent le peuple et les juges pour des idiots : ‘’’’La première chose que font les faiseurs de coups d’état comme Diendéré et compagnie, c’est de suspendre la constitution et rendre le pays ingouvernable, et les laisse la liberté d’être les maquisards de la jungle de Bogota en Colombie. Pour ces gens dont on regarde sourire cyniquement à la salle des banquets face aux familles des victimes, se foutent des lois ou les l textes juridiques, car ce qui comptent pour eux, c’est de pouvoir corrompre les juges et les avocats avec le denier public volé et retrouver la liberté pour un recommencement éternel de leur cruauté.
18. Le 2 juillet 2018 à 15:47, par Yako En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Voilà une question ABCD que n’importe quel crétin sait se la poser ici au Faso sauf ce tribunal spécial des vainqueurs.La question est la suivante :Est ce que le gouvernement et son machin CNT étaient légaux ?La réponse c’est non.Dans ce cas la résistance du rsp était justifiée.Le verdict attendu sera aussi l’expression de la volonté des putschistes des 30 et 31 octobre 2014 qui ont squatté les palais du Faso illégalement pendant 13 mois.Ce qui explique d’ailleurs le silence éhonté de Michel Kafando et la désertion du petit général d’opérette Zida.
19. Le 2 juillet 2018 à 16:06, par QUID En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Pauvre sergent-chef !
Et moi qui croyais que les elements du RSP etaient bien formés...
Je dechante tellement je n’en crois ni mes oreilles ni mes yeux.
De nos jours, un gradé qui ne connait pas le ’’ principe de la baoinnette intelligente’’ n’a pas sa place dans les rangs de l’armee. J’espere qu’il tolerera sa condamnation !
20. Le 2 juillet 2018 à 16:22, par Palingwendé En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Semble t-il que la loi n’est pas rétroactive ?
Donc la peine de mort doit pouvoir s’appliquer sur des faits avant son abolition !
Quelqu’un pourrait éclairer ma lanterne ?
C’est cette même RSP impliquée dans les assassinats des Norbert ZONGO, des... des...des...?
21. Le 3 juillet 2018 à 03:41, par Pic En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Mon soutien à tous ceux qui ont réagi face à l’imposture de la transition bâtarde. Vous êtes de dignes fils du Burkina Faso. Même si le verdict est plié d’avance de part la volonté des brûleurs de l’Assemblée nationale et de ceux qui ont prôné l’exclusion sociale et politique, tenez bon. L’histoire va vous réhabiliter.
22. Le 3 juillet 2018 à 08:19, par mogo En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
La peur a changé de camp. Ce sombre individu sait de quoi il parle. Tellement il est abruti, il prend les autres pour des idiots. C’est quelle coïncidence ça ? Il est toujours présent sur les lieux mais n’est jamais responsable. Un vrai peureux. Si tu es un vrai commando il faut assumer
23. Le 3 juillet 2018 à 10:38, par pataamleukré En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Nous avons vu à l’époque des images de militaires qui tiraient dans les attroupements de manifestants.Le tribunal ne peut-il pas exploiter ces vidéos.
Autre chose les prévenus peuvent ils être condamnés à la peine capitale ? L’abolition de celle-ci au Burkina date de moins d’un an.
Qui peut m’éclairer ?
24. Le 3 juillet 2018 à 11:05, par adama En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
Au minimum 25 ans de prison pour chacun. Les vies perdu son irrécupérable.
25. Le 3 juillet 2018 à 11:25, par Calmos En réponse à : Sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo : « Je n’ai pas reçu la formation de vérifier les ordres avant de les exécuter »
« Je n’ai pas reçu la formation de vérifier la légalité des ordres avant de les exécuter. Dans l’armée on doit exécuter sans murmurer. Moi-même en tant que sergent-chef, je ne vais pas tolérer qu’un subalterne discute mes ordres »
Pourquoi as-tu fui le pays si tu ne te reproches rien ? Pendant ta formation militaire, as-tu appris à maintenir l’ordre public ? à tirer sur ton peuple ? Si un autre commando tire sur ton peuple, même si tu ne reçois pas d’ordre, dois-tu laisser massacrer ton peuple ? Quel type de formation a-t-il reçu ce commando pour venir narguer le tribunal ? Puisque tu étais observateur, tu as certainement vu ceux qui ont tué les Burkinabè et si tu aimes ta patrie, tu vas les dénoncer.