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Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

Publié le vendredi 27 avril 2018 à 23h50min

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Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

Au cours d’une conférence de presse animée, ce vendredi 27 avril 2018, huit organisations réunies autour du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples, ont exigé que le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, qui doit reprendre le 9 mai prochain, soit conduit à terme avec rigueur et transparence.

Ouvert le 27 février 2018, le procès du Général Gilbert Diendéré et 83 accusés, dans le cadre du putsch manqué, devrait reprendre le 9 mai prochain, après plusieurs querelles de procédures entrainant plusieurs reports et déports de plusieurs avocats de la défense. Pour huit organisations de la société civile, il est « inadmissible et inacceptable » que le prétexte qui veut que « la forme tient le fond en l’état », soit brandi pour renvoyer aux calanques grecques ce procès historique.

Les avocats de la parties civile à l’ouverture du procès le 27 février 2018

Il s’agit du Mouvement des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP), de l’Association des blessés du coup d’Etat (ABCE), de l’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire (UFMIP), du Comité de défense et de l’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP), de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ), de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) et du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest-Burkina Faso (RASALAO-BF).

« Toutes les personnes impliquées doivent être entendues »

Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

Au cours d’une conférence de presse, vendredi, les représentants de ces organisations avec à leur tête le président du MBDHP, Chrysogone Zougmoré, ont réaffirmé leurs vœux de voir les choses sérieuses commencer le 9 mai 2018 et le procès, être conduit à terme « avec rigueur et transparence ». Notons que l’une des raisons ayant entrainé les déports de plusieurs avocats de la défense, est la partie de Ping-pong entre les avocats et le parquet militaire sur la question de la citation à comparaitre des témoins demandés par certains accusés. Pour la manifestation de la vérité, les huit organisations estiment toutes les personnes impliquées doivent être entendues. « Le fait de demander que tous les témoins puissent venir apporter leur contribution ne signifie pas qu’ils doivent être physiquement présents. Des mesures peuvent être prises pour aller rencontrer tel ou tel témoin et recueillir ce qu’il sait de l’affaire », a suggéré Chrysogone Zougmoré.

Un peuple qui corrige ses enfants

Selon Paul Ouangrawa de l’Association des blessés du coup d’Etat, l’attitude des avocats de la défense est une preuve que ceux-là ne souhaitent pas entendre les témoins de leurs clients. « C’est le jour de l’audience que certains ont déposé la liste des témoins sans les citer. C’est du folklore, un jeu pour nous faire perdre du temps », a-t-il envoyé. Et le président de l’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire, P K Victor Pouahoulabou, de rappeler : « Le peuple burkinabè n’est pas un peuple qui tue mais il corrige ses enfants. Nous voulons qu’ils reconnaissent au moins leur forfait et payent pour cela. Nous ne devons pas les tuer. Si l’on faisait comme eux, je ne pense pas que le Burkina serait un pays démocratique. »

« Octobre 2014 n’est pas loin de nous »

P K Victor Pouahoulabou, président de l’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire

« Le peuple attend que justice soit rendue. Il ne faut pas qu’on s’amuse à ce petit jeu de cache-cache pour faire en sorte que les choses trainent », a mis en garde le président du MBDHP qui dit craindre que ce procès ne subisse le même sort que celui du gouvernement TIAO III devant la Haute Cour de Justice. « Si il advenait qu’il y avait une volonté de bloquer ce procès, nous allons nous retrouver et voir quel type d’action entreprendre pour faire entendre raison à l’ensemble des acteurs.

Des gens sont morts, il y a eu des blessés. Et il n’est pas normal que ce dossier-là ne soit pas jugé (…) le peuple burkinabè est réputé pour sa retenue et sa patience, il est également réputé pour sa détermination lorsqu’il s’agit de justice. Octobre 2014 n’est pas loin de nous et il faut que les gens en tirent leçons et se le tiennent pour dit, que ce procès est un procès historique qui ira jusqu’au bout grâce à notre détermination », a averti Chrysogone Zougmoré.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 avril 2018 à 17:00, par oadiz En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    du courage aux organisateurs de cette conférence , en tout cas le peuple conscient attend la manifestation de la vérité.

  • Le 27 avril 2018 à 17:20, par BANOUGA En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    bon courage à tous les vrais combattants pour les droits de l’homme et des peuples. Restons toujours débout dans la vigilance.

  • Le 27 avril 2018 à 17:30, par warbita En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Merci pour cette intervention car nul n’est au dessus de la loi et tous ceux cités comme témoins doivent témoigner sinon l’histoire retiendra que le procès n’a pas été impartial et juste mais conduit uniquement à charge. Le parquet doit tout faire pour que tous les témoins cités soient entendus si on veut la vraie vérité. L’histoire vous observe.

  • Le 27 avril 2018 à 17:34, par SIDNABA En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Le MBDHP n’est plus véridique comme au temps du Président du "Pays réel" j’ai nommé Me Halidou Ouédraogo appuyé par le Général Tolé SAGNON de la CGTB. Vous voyez bien que ces généraux félons putschistes font du dilatoire devant ce tribunal et au lieu de dénoncer leurs comportements irresponsables, vous avez préféré mettre tous les acteurs ( ces putchistes, les avocats et magistrats juges, voir le gouvernement du Burkina) dans le même sac. C’est inacceptable Messieurs les conférenciers du jour. A titre illustratif, comment voulez vous que le tribunal fut-il militaire, obtienne le témoignage de personnalités étrangères telles Mr Maky Sall Président actuel du Sénégal et l’ex Président du Bénin Thomas Yayi BONI, etc ainsi que des notables religieux et coutumiers, etc.
    Soyons tout simplement sérieux ! Ce qui est extraordinaire dans leur dilatoire, ces généraux félons ne citent aucunement en témoignage des personnalités de pays voisins soupçonnées dans cette affaire d’écoute téléphonique et de transport de mallettes d’argent et d’armes pour ravitailler les putschistes. Mr ZOUGMORE, si vous n’avez pas le courage d’appeler un chat, un chat, il faut déposer votre démission et laisser la place à d’autres Burkinabé intrépides comme le Président du pays réel malheureusement fatigué par les rudes combats menés sous le régime déchu. A bon entendeur, salut !

  • Le 28 avril 2018 à 03:54, par Caca En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Il y a des burkinabé qui sont malades, ce procès si il était en occident n’aura pas de succès. La justice est indépendante et mettre la pression d’arrange personne. Personne parmi les putchistes ne refurent le procès, ils cherchent simplement que le droit soit dit. Pourquoi tant agitation ? Une vraie association de droit de l’homme cherchera dans l’impartialité que le droit soit appliqué à tout justiciable devant la loi. Au Burkina les OSC sont politisée et les acteurs pensent qu’en mettant la pression ils obtiennent bien de choses. Laissons les juges travailler !!
    Quel peuple attend que justice soit rendu ? dites simplement nous voulons, nous association des victimes et MBDHP voulons que la peine capitale soit appliquée aux deux généraux commaditeurs du putch manqué de 2015. Puise qu’il y a eu mort d’homme, il nous parait juste que les auteurs soient excutés sur la place de nation à 10h00 du matin... Point barre !

  • Le 28 avril 2018 à 07:06, par Issa En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Le MBDHP authentique a été galvaudé et récupéré par un parti sectaire,aucune activité de réflexion et de formation sensibilisation ,essentiellement courir derrière les syndicats dits de lutte de classe pour des ambitions politiques.
    Revenez aux objectifs qui ont justifié sa création .

  • Le 28 avril 2018 à 08:56, par Wako En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Les avocats de la défense, avec leur attitude, sont entrain de salir la profession des avocats. Ils sont entrain de transformer la cour de justice en terrain de jeux. Je comprends maintenant, pourquoi Thomas SANKARA avait interdit la présence d’avocats lors des tribunaux populaires en 1984.

    Dans le projet initial de la future constitution, que le Président Rock KABORE va prochainement proposer au peuple burkinabé pour adoption, il est demandé dans un article de constitutionnaliser la profession d’avocat pour la rendre indispensable à l’Etat, comme si la profession d’avocat était une profession noble au dessus des autres. Et l’instituteur, et le cultivateur, et l’infirmier alors ? Beaucoup de gens ont demandé la suppression de cet article partout où la constitution a été proposée pour amendement. Si cet article n’a pas été supprimé de la version finale, il faudra que le peuple rejette la constitution qui va être présentée.

    Il faut que les avocats de la défense arrêtent de jouer avec nos nerfs. Notre patience a des limites.

    Effectivement l’insurrection d’Octobre 2014 n’est pas loin, les avocats véreux, contre-productifs, méritent une insurrection. Heiii dè ! Heiii dè ! Heiii dè !

    • Le 28 avril 2018 à 14:55, par KIENDREBEOGO issaka En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

      Sankara effectivement a supprimé la présence des avocats dans les tribunaux populaires, parce la principale raison,voilà des gens qui sont loin de la pensée, de la préparation et de la commission de l’acte criminel et cependant ce sont eux qui peuvent transformer la vérité en mensonge et le mensonge en vérité tout en étant payés gracement ; d’aucun diront que l’on ne connaît pas le rôle de l ’avocat ,évidemment qui veut tuer son chien, l’accuse de rage ; mais des réalités restent des réalités.

      • Le 30 avril 2018 à 11:08, par reflechir En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

        C’est vrai qu’il n’y avait pas d’avocat pendant les sessions des TPR. mais il ne faudra pas dire que ce que les TPR fesaient etaient correcte.
        Il ne faut pas aussi oublier qu’ils n’y avait pas d’avocate lorsque Gébré fidel et Somé Y. Gabriel ont été exécutés. Il n’y a avait pas aussi d’avocats lorsque les 10 présumés putschistes on été exécutés mais il n’y a pas aussi eu d’avocat lorsque sankara a été fusillé.

  • Le 28 avril 2018 à 11:12, par Citoyen En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Vraiment, merci au MBDHP d’avoir tiré la sonnette d’alarme. Vraiment, ça commence à énerver les gens. Et ce que les avocats de la défense ne savent pas, c’est qu’ils pénalisent leurs clients, qui resteront en prison tant que ça traîne comme ça !

  • Le 28 avril 2018 à 19:08, par Yibi En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Apparemment il ne sert à rien de tenir ce procès parce que le verdique est déjà connu : ils sont condamnés. Même si tel est le cas permettez nous de savoir comment les choses se sont passées. C est ça la justice. Sinon tous ce qui se passe est normal. Pourquoi BAGBO n est pas encore jugé malgré que ce soit une juridiction internationale dont aucune influence nationale là dessus. Que Dieu bénisse le Burkina !

    • Le 29 avril 2018 à 16:38, par Sidnaba En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

      Internaute yibi, tu n ’a rien compris du poste de l’ internaute "Sidnaba". Pour lui, le MBDHP devait plutôt denoncer lors de sa conference de presse le dilatoire des avocats de la défense au lieu de mettre tous mes acteurs dans le même sac. Tout le monde veut un procès juste mais pas de dilatoire pour bloquer ce procès car de nombreux Burkinabés sont morts lors de ce coup d État le plus bête du monde perpétuer par des généraux felons et tous les victimes attendent que justice leur soit rendue. Point barre.

  • Le 28 avril 2018 à 19:38, par molotov En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Et l’affaire revient sur le métier.
    Toutes les personnes impliquées comme citées comme témoins doivent comparaitre sur toutes les personnes burkinabè SANS EXCEPTION et le mohro naaba en tête.
    Qui sait ce qui s’est tramé dans son palais pendant et après le coup d’État.
    Le dénouement du conflit de ce coup d’État s’est fait dans le palais du morho naaba donc il doit éclairer la vérité par sa comparution comme témoin capitale.
    Fuire cela sous des prétexte de couardise et sous des pressions occultes c’est masquer la vérité. Les faits sont têtus.

    """ « Le fait de demander que tous les témoins puissent venir apporter leur contribution ne signifie pas qu’ils doivent être physiquement présents. Des mesures peuvent être prises pour aller rencontrer tel ou tel témoin et recueillir ce qu’il sait de l’affaire », a suggéré Chrysogone Zougmoré."""
    Non ZOUGMORE, ne laisse pas parler ton subconscient moaga.Pas de faveur pour qui que ce soit.Tout le monde doit comparaitre prévenus comme témoins pour servir de leçon pour le futur.

    DURA LEX SED LEX : la loi est dure,c’est la loi
    Nul n’est au dessus de la loi ,dans une république
    Le peuple vous regarde.

    #MOLOTOV

    • Le 29 avril 2018 à 11:50, par Zitai En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

      Même sous le couvert d’anonymat, être prudent, pondéré et modéré n’est pas de trop..
      Quand vous évoquez le président GBAGBO, vous faites bien de dire qu’il n’as pas encore été jugé.
      En tout état de causes, je vous réitére qu’il faut raison gardée en tout chose, surtout sur un point de vue.

    • Le 29 avril 2018 à 22:09, par Laure En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

      Mon cher MOLOTOV, sur cette question de convocation du Moro Naba, ce n’est pas la peine de vouloir jouer au "Gandaogo" (comme disent les mossi). C’est vrai qu’il est citoyen burkinabé et justiciable comme toi MOLOTOV et moi, mais il faut être simplement réaliste et tenir compte de l’évolution des mentalités, au sein DEA communauté moaga en particulier. Que l’on aille recueillir son témoignage à son palais, qu’on lui soumette un questionnaire au besoin. Si sa présence physique est une condition sine qua non, ce procès risque d’être annulé. C’est ça que tu souhaite, MOLOTOV ?

  • Le 28 avril 2018 à 20:00, par Allons seulement En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Non seulement toutes les personnes citées peuvent rendre leur témoignage d’une manière ou d’une autre, aussi le président du tribunal est absolument un président irrégulier. Ko lui il est incompétent pour connaître. Thrurrrr. Voilà un procès qui viole les droits humains que le MBDHP devait dénoncer. Pourquoi Zida et Zagré ne peuvent pas venir témoigner ? Pourquoi c’est Rock qui doit choisir le président du tribunal et pas le Conseil supérieur de la magistrature ?

  • Le 28 avril 2018 à 22:39, par Panga En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Vivement que le proces aboutit pour eviter que la justice populaire prend le relais

  • Le 29 avril 2018 à 00:14, par jeunedame seret En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Si vous voulez réussir ce procès, effacez les avocats de tous bords. Sinon, c’est crevaison et crevaison.

  • Le 29 avril 2018 à 08:08, par warbita En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Tous les burkinabe sont égaux en droit et sont susceptibles d’être convoqués par la justice des hommes. Cependant le moronaba chef suprême des mosses ne peut pas être convoqué dans sa capitale coutumière qu’est ouaga.Oui pour la république mais oui pour le respect des chefs coutumiers en exercice dans leur capitale.Même si le moronaba veut aller temoigner,il ne sera pas autorisé à le faire par les gardiens des coutumes sans qu’il y ait sanction mortelle.Lui meme le sait bien et il n’ira pas temoigner hors de son palais.C’est ça la vérité car le moronaba a des contre pouvoirs et n’est pas maître de toutes ses décisions. Rappelez vous les cas de deces du kougri ou du tenkodogo .normalement le moronaba ne reçoit pas hors de son palais voilà pourquoi en cas de crise les gens se déplacent chez lui à panguin.Il nest pas convocable sans qu’il yait trouble suivi de désolation. c’est la même chose pour les autres grands chefs et normalement la justice ne peut pas convoquer le chef suprême de sya à bobodioulasso. L’insurrection a rendu certains bête ou fou mais ce n’est pas la peine de rêver parce que nous allons nous y opposer fermement et au besoin violemment. Par contre une commission rogatoire peut solliciter et aller au palais pour recueillir sa contribution à la manifestation de la vérité. Nous mettons en garde ceux qui se cachent derrière la politique pour dénigrer et salir une communauté et son chef. Ne jouer pas avec le feu .Pourquoi vous ne parlez pas de rock,des ambassadeurs des usa et de France, de yayi bony et de macky sall....Le moronaba a empêché la guerre civile dévastatrice entre pro-zida et pro-diendere qui allait entraîner la destruction totale de ouaga avec les armes fournis par kadaffi.

    • Le 29 avril 2018 à 11:01, par Sosso En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

      warbita,
      Les lois moaga ne sont pas au dessus des lois de la REPUBLIQUE. Le moronaba est un citoyen, il doit répondre devant les lois de la REPUBLIQUE au lieu désigné par la REPUBLIQUE.

      « L’insurrection a rendu certains bête ou fou mais ce n’est pas la peine de rêver parce que nous allons nous y opposer fermement et au besoin violemment. »

      Il ne faut défier la REPUBLIQUE. On enverra les forces républicaines vous fouetter bien. Maurice YAMEOGO l’a fait quand le moronaba de l’époque a osé défier l’ETAT en envoyant ses gardes encercler le palais de justice de Ouaga. Ce n’est pas avec un esprit comme ça qu’on construit "le vivre ensemble".

    • Le 29 avril 2018 à 19:58, par molotov En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

      Mon frère en lisant tes mots du genre : ""Nous mettons en garde ceux qui se cachent derrière la politique pour dénigrer et salir une communauté et son chef. Ne jouer pas avec le feu "" etc .. et ton affaire de chef suprême des mossés
      , j’ai pitié pour la petitesse d’esprit.Tu te trompe d’époque et de personnes.Tu te crois au moyen âge ou quoi ? Reveille toi et raisonne en citoyen libre et non en sujet ’’mouton’’ qui bêle son fanatisme coutumier et son obscurantisme désuet.
      Tu t’amuse à te faire peur toi même et tes menaces à peine voilées ne peuvent intimider qu’un poussin.
      Pas possible d’engager un débat fécond avec quelqu’un qui voit son chef coutumier, homme de chair et de sang, en Dieu sur terre.
      On peut rien faire pour toi, bon vent dans ta féodalité agissante.

      #MOLOTOV

  • Le 29 avril 2018 à 12:22, par Ka En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Quand je regarde la manipulation des avocats des accusés, et aussi les comédies de ces accusés qui demandent l’impossibilité qui est la présence des personnes comme le Moogo-Naaba et Maky et autres, je dis que supprimés les avocats par les juges du TPR, ou Blaise Compaoré qui les fusillaient sans jugement était mieux, car au Burkina, le sérieux est bafoué a 100%.

    Je me rappelle avec Blaise Compaoré et ses coups d’état imaginaires comme celui de Norbert Tiendrebéogo et consorts, j’ai vu accuser et arrêter Prosper Farama soupçonné de divulguer le secret d’instruction. A l’arrestation de Norbert Tiendrebéogo l’époque et de P. Farama, les partis d’opposition se sont rendu chez le bâtonnier Barthélémy Kéré et surtout le MBDHP, qui ont pesé sur l’injustice de Blaise Compaoré et de son complice Gilbert Diendéré.

    Aujourd’hui, ni la justice, ni l’autorité ne prenne le MBDHP ou l’opposition au sérieux comme ce qui se passe a la salle des banquets comme théâtre d’un jugement tant entendu par un peuple assoiffé de justice. Que Dieu vienne en aide au pays des hommes intègres.

  • Le 29 avril 2018 à 13:06, par armel En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    merci warbita.c est ce au il faut dire a ces burkinabé qui rêvent debout comme soumane Touré. quoi qu on dise,le moro naba fait,et fera la pluie et le beau temps ici.n en déplaise aux néo démocrates.imaginez que vous le traitez comme les autres,et il se présente aux élections ,il sera empereur et président a vie.car,aucune inssurection n est possible contre lui ici.voyez donc plus loin que le bout de votre nez.car,la sagesse de sa majesté nous aide dans notre prétendu démocratie.sinon,NGAW

    • Le 9 mai 2018 à 15:16, par TEBLOS En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

      Tu as menti royalement armel, il va se presenter aux éléctions comment et où ? il n’est pas Dieu sur terre non plus. sache qu’il ya beaucoup de chefs coutumiers dans ce pays. Alors à voir tes pièces tu ne veux pas la manifestation de la vérité et ne veux pas qu’on respect ton pays et ta republique non plus. La manière qui est autorisée pour entendre le moro existe belle et bien,si le garant des coûtumes burkinabé ne donne pas l’exemple du "personne n’est au dessus de la loi", alors tu peux aller prendre le président de quel pays pour venir l’entendre. Je pense que les accusés sont aussi les fils du moro comme les victimes. Alors s’il doit parler pour encore éclairer le peuple et permettre une équité de droit, alors pourquoi ne pas le faire. Vos analyses sont antiques, incendiaires et n’aident en aucun cas la cause sociale de ce pays, il faudrait qu’on arrête ces esprit de haine pour refonder notre pays de paix et d’integrité, car le Burkina est composé de plusieures groupes sociaux alors soyons sobres sinon le Burkina ne se reconnaitra plus si jamais vos haines atteignent leurs effets escomptés. En bon entendeur...salue. Vive le Faso Uni et à bas les impérialistes sociaux.

  • Le 29 avril 2018 à 16:58, par papa En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Warbita,laisse ces individus ethnicistes aux esprits sombres qui pretendent tout connaitre en ignorant les coutumes des autres. Je suis loin de l´ethnie Mossi mais le harcelement contre le Mogho-Naba m´ecoeur a tel point que je suis hors de moi-meme. Le Mogho Naba ne fera pas un seul pas de son palais et celui qui n´est pas satisfait aille le chercher. C´est quelle harcelement a l´egard du Mogho-Naba qui ressemble plus a du nazisme ? Vous voulez le temoignage du Mogho-Naba pour la manifestation de la verite´ ou bien c´est son deplacement qui vous interesse ? A ceux qui a chaque occasion jouent sur le terrain ethniques, je vous dis faites tres attention car si ca pete ca sera incontrolable.

  • Le 29 avril 2018 à 19:10, par molotov En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Cher Warbita, 14

    ’’L’insurrection a rendu certains bête ou fou mais ce n’est pas la peine de rêver parce que nous allons nous y opposer fermement et au besoin violemment’’ dixit WARBITA.
    Un raisonnement d’un cerveau lavé par des siècles de féodalité obscure.
    Le procureur devrait vous convoquer si vous avez le courage de vous identifier après de tels propos.
    Lamentable et pitoyable. Plus rien à ajouter face à des raisonnements à la limite d’un fanatisme coutumier.SANKARA avait vraiment raison de combattre les féodaux et les chefs coutumiers.

    #MOLOTOV

  • Le 30 avril 2018 à 10:02, par Dounia En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Molotov ,dans ta tête personne n est au dessus de la loi,mais dans les faits,aucun procureur n ose convoquer sa majesté.aucun juge non plus.si a leur places tu le faisais,ce sera la fin de ta carrière. demande toi pourquoi les militaires sont allé chez lui pendant la crise.et pourtant le moro n est pas armé. vos histoires de droit se limite a nous autres,sa majesté est intouchable,que tu le veuille ou pas ,c est ainsi.

  • Le 30 avril 2018 à 10:08, par Armel En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    Molotov,ou est d’Ankara ?c est parce que Blaise a retenu la leçon qu il a duré. mon petit,tu rêve debout.ici,tout politicien qui traitera le moro comme un citoyen ordinaire ne pourra rien faire.la réalité est que le moro est au dessus des lois.met cela dans ta tête de néo communiste,et range toi

    • Le 30 avril 2018 à 11:09, par molotov En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

      ARMEL,
      Tu dois être le digne descendant moaga des forces rétrograde féodales et obscures
      Tu demande ’’ ou est SAnkara ? Tu connais la réponse.
      Tu confesses par là la grande responsabilités des forces rétrograde dans le complot ayant conduit à son assassinat.
      Le procureur du dossier Sankara devrait t’entendre car tu dois en savoir un bout.
      T’inquiète, SANKARA sera vengé. La seconde Révolution ne commettra pas d’erreur, la chefferie coutumière sera supprimée ,moro naaba en tête. Ceux qui ne pourront pas vivre sans féodalité, n’auront qu’à s’exiler.
      Et la RÉPUBLIQUE s’en portera mieux.

      ASTA SIEMPRE VICTORIA
      A BAS LA FÉODALITÉ
      A BAS LES CHEFS COUTUMIERS POLITICIENS DÉGUISÉS
      A BAS LA MONARCHIE MALICIEUSE DÉGUISÉE
      VIVE LA RÉPUBLIQUE.

      #MOLOTOV

  • Le 30 avril 2018 à 12:09, par Armel En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : « Octobre 2014 n’est pas loin de nous », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP

    hahaha,molotov,la vérité fait mal hein ? et pourtant c est comme cela la réalité mon frère. tu n y peut rien,comme ton mentor sankara n a rien pu faire.l idéal pour le Faso,c est ce que tu rêve, mais c est un vœu pieu.ici,l empereur est INTOUCHABLE et pour TOUJOURS.c est vos slogan creux qui changeront quelques choses.on a vu pire au temps de la révolution.ils sont partis,le moro est tjrs là, REGNANT SEREINEMENT.

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