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Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

Publié le lundi 12 février 2018 à 10h55min

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Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des  vœux du nouvel an

Les Koglwéogos du Burkina Faso se sont donné rendez-vous le samedi 10 février 2018, dans la cour du Moogho Naaba Baongho. Objectif de la visite, présenter leurs vœux de nouvel an et profiter faire état de la situation que vivent les Koglwéogos dans certaines zones du pays notamment à Karangasso-Vigué, département du Burkina Faso situé dans la province du Houet et dans la région des Hauts-Bassins.

Nombreux étaient les éléments du groupement d’auto-défense plus connu sous l’appellation, Koglwéogos dans la cour du palais du Moogho Naaba Baongho à Ouagadougou, le samedi 10 janvier 2018. En effet, avec à leur tête, Naaba Sonré de Dassamkandé, ils disent être officiellement venus présenter leurs vœux de nouvel an au grand chef, le Moogho Naaba. C’est donc dans une ambiance de fête à intervalles définis que successivement artistes, humoristes ont défilé et les différents responsables du groupement d’auto-défense à travers le pays ont fait part de leurs témoignages, souhaits, impressions de la situation actuelle dans leur localités respectives.

Ce faisant, Naaba Sonré de Dassamkandé, président national du groupement d’auto-défense a remercié le Moogho Naaba pour avoir accepté de les recevoir dans son palais, de partager un tel moment avec eux, et surtout de leur apporter son soutien. Il s’est alors saisit de l’occasion qui lui est offerte pour faire état de la situation de son groupement dans certaines parties du paysage du Burkina. A cet effet, et se prononçant sur la situation de Karangasso-vigué, il soutient être surpris et ne pas comprendre l’attitude des dozo.

Naaba Sonré de Dassamkandé, président national du groupement d’auto-défense Koglwéogos

Ainsi, également présent à la cérémonie, Sidi Madi Ouédraogo, responsable des Koglwéogos à Karangasso-vigué a éclairé les lanternes en s’exprimant sur les faits qui leur sont reprochés. « On nous accuse d’avoir déshabillé une femme qui a volé un téléphone portable », mentionne-t-il avant de réfuter cette accusation. Et d’ajouter que la religion (musulmane) à laquelle ils sont affiliés interdit ce genre de pratique. Il justifie cependant cet acte d’accusation par le fait que « quand tu veux tuer ton chat, tu insères des plumes dans sa bouche afin de l’accuser de s’être pris à ta poule » (traduction du proverbe mooré). Pour ce dernier, cette accusation serait un stratagème monté de toutes pièces afin de pouvoir mettre fin à l’exercice des Koglwéogos dans la localité.

Cohabitation Dozos-Koglwéogos à Karangasso-vigué

De la cohabitation Dozos-Koglwéogos à Karangasso-vigué, Sidi Madi Ouédraogo, le premier responsable des Koglwéogos a ouvertement accusé le responsable des Dozos de ladite localité (un dénommé Bamory), d’être l’auteur de la mort de deux éléments de son groupe lors d’un affrontement. Aussi, tout en précisant que ce dernier n’a pas été inquiété par la justice, il lui impute les origines des embrouilles actuelles entre les deux formations.

Sidi Madi Ouédraogo, responsable des Koglwéogos à Karangasso-vigué

De l’avis de Sidi Madi Ouédraogo, la seule chose qui pourrait les empêcher d’exercer à Karangasso-vigué, ce serait la capacité des personnes que sont Ali Konaté (grand chef des Dozos), Bamory (responsable des Dozos à Karangasso-vigué) et le Haut-commissaire de la province à restituer les pertes enregistrées lors des différents actes de vols. Dit autrement, eux Koglwéogos cesseront d’exercer à Karangasso-vigué à la condition que les personnes susmentionnées puissent avoir la capacité de rembourser les objets qui leur sont ou seront volés. C’est dans ce contexte qu’il situe alors l’origine des Koglwéogos à Karangasso-vigué, « l’origine de la création des Koglwéogos à Karangasso-vigué, c’est de participer à la protection des biens et des personnes », a-t-il dit.

Selon le responsable des Koglwéogos de Karangasso-vigué, ils auraient été de même sommés par le Haut-commissaire de la province de quitter les lieux. Ce qui donc, affirme-t-il, a été fait en n’étant pas totalement d’accord avec la décision de l’autorité.

Il demande, somme toute, aux autochtones(Dozos) de jouer balle à terre. Il reconnait du même coup qu’ils sont étrangers à la localité et eux (Dozo), leurs tuteurs. C’est ainsi que exemple est pris de la cohabitation des gendarmes et policiers afin de montrer que les deux groupements peuvent travailler en tandem pour l’atteinte d’un même objectif.

Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 février 2018 à 21:41, par Anti-journaleux En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Vous avez bien fait de dire ce que les koglweogo ont dit, mais vous avez manqué de professionnalisme. Si vous n’êtes pas stagiaire, vous auriez su qu’après les vœux des koglweogo le Morho doit réagir. Quelle a été sa réaction ? Soutient-il les koglweogo dans leur défiance du Haut-Commissaire et des dozo ?
    Quand aux koglweogo, du moment qu’ils reconnaissent que les dozo sont leurs tuteurs, alors c’est les biens des dozo qu’ils protègent ; et si ceux-ci refusent, pourquoi insister ? Comme les koglweogo aiment le naam comme tout bon mossi, selon un écrivain moaga burkinabè, ils veulent imposer leur hégémonie à l’Ouest, chose qu’une partie de la population ne veut pas.
    Je pense que le Morho devait leur dire de laisser tomber leur entreprise impopulaire afin d’éviter une guerre ethnique.

    • Le 12 février 2018 à 13:42, par SONGNOMA En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      LES GENS JOUENT STUPIDEMENT AVEC LE FEU. Quand le diable commence on ne voit pas ses cornes. AUCUN PAYS PASSÉ PAR LA GUERRE CIVILE NE S’EN REJOUIT. Simon Compaoré est parti de la sécurité et agite en bas ses éléments pour montrer que c’est lui qui était le garant de la paix. Rock ferait mieux d’arrêter cette dérive avant de ne devoir se contenter que de Ouagadougou. Déjà que nous avons des problèmes au Nord, n’en créez pas à l’Ouest. ARRÊTEZ.

    • Le 12 février 2018 à 18:10, par koro dems En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      attention tour les kogleweogo ne son pa des moose. es ke les koglweogo demande o dozo de devenir kogleweogo ? eviton ce raisonnement regionaliste ou sectariste. cè n pa dozo d’empêcher leur implantation mais o victims de choisir entre dozo ou kogleweogo ki et comment resource leur probleme individuellement.

    • Le 12 février 2018 à 18:21, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      Cher "Anti-journaleux" ! On constate que vous ne comprenez absolument rien à l’organisation du pays Moaga. Que le journaliste, stagiaire ou titularisé parle de "Tuteur", il veut dire dans la langue mooré "Gangsoba" qui veut dire, ton "ôte". En Dioula ou même dans votre langue à vous si vous n’êtes pas moaga, ce terme existe. Ceci n’est qu’un lapsus du journaliste. En effet, lorsque quelqu’un quitte chez lui pour emménager dans une localité autre que la sienne, il reste logique qu’il s’adresse à une personne qui accepte le recevoir chez elle. Chez les mossés, cette personne est fortement respectée pour ce concours, ce soutien à lui apporté par cette personne de bonne volonté. Comprenez donc que dans ce terme de "Gangsoba" (nous sommes très sûr que c’est le terme que l’intervenant a emprunté devant sa Majesté le Mogho-Naba), c’est tout un respect, une considération qu’il a observé à l’endroit des habitants de la zone qui ont voulu et accepté les recevoir chez eux. Ceci est bien loin d’être péjoratif comme vous semblez le prétendre. Donc, au lieu de vous en prendre au journaliste qui a couvert l’évènement et qui a bien voulu nous rendre la cérémonie dans la plus grande mesure à lui possible, soyez donc plus africains et admettez qu’il n’est pas donné à n’importe qui de manipuler à satisfaction la langue de Molière, dont vous d’ailleurs qui semblez mélanger vos pieds dans ce que ne maîtrisez pas. A bon enteduer, Salut.

    • Le 12 février 2018 à 19:05, par abdoul En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      Vous navez rien du tout compris.. cest grace aux kolweogo, tu peux voyager ouaga bobo sans etre braque, cest grace.aux kolweogo, tu peux circuler librement et vaquer ates occupations. Fais attention tu parles de ce qui te depasse, et de grace ne cogne pas ta tete avec les koglweogo....Ce sont eux qui font que il y a de la securite dans ton village. Je tinforme que les coutumes ont force de loi et que le haut commissaire est top petit je dis bien trop petit pour interdire les kolweogo sur le territoire burkinabe.... Louest fait partie du burkina et les koglweogo seront installes tant quil ya des voleurs petits ou grands.....

  • Le 11 février 2018 à 21:42, par Le justicier sans voix En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Hé hé il faut savoir une chose les dozos sont au Mali côte de ivoire et en Guinée et à ce que je sache ils sont liés par le pacte donc un affrontement avec les kolweogo fragiliserait le pays et un risque de voir les mossi chassé de l ouest donc attention

  • Le 11 février 2018 à 21:48, par Sawad En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Le mogho naba doit éviter de recevoir les kogleweogo, de véritables hors-la-loi.
    Pourquoi allez exposer des problèmes de karangasso vigue au mogho naba. Son royaume n’inclut pas karangasso vigue !. Respectons nous, l’Ouest dit qu’il ne veut pas de kogleweogos, pourquoi insister à vouloir les y installer ?.
    Le mogho naba, à mon avis, a commis une erreur en les recevant, il donne ainsi un argument de taille à toutes celles et ceux qui disent que les kogleweogo sont un élément culturel moaga. Moi je suis bien un mossi mais je ne veux pas de cette association qui a des allures de milice. Que les gens fassent attention et ne s’ arrêtent pas aux quelques bienfaits de ces kogleweogo pour les légitimer !. Les milices armées naissent ainsi et un jour deviennent incontrôlables.
    Oh, Majesté, vous n’auriez pas dû les recevoir ! C’est mon humble avis
    Que l’année 2018 voit à tout jamais la disparition de cette association sur toute l’étendue du
    territoire !
    Sawadogo

    • Le 12 février 2018 à 00:54, par abdoul En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      Vive les kolgweogo.. le burkkin est un et appartient a tous. Les koglweogos seront crees dans tous les recoins du burkina ou le besoin se fait sentir. Certains forces de lorde etaient complices des bandits. Certains dozos sont des dealers....le grand ouest est une appelation regionaliste a proscrire....le burkina appartient a tous les burkinabes....les personnes aux relents regionalistes doivent faire tres attention...

      • Le 12 février 2018 à 03:39, par Moussa En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

        @abdoul.
        Est-ce qu.un ressortissant de l’ouest peut avoir un petit lopin de terre à cultiver sur le plateau mossi ? Dans ton raisonnement, c’est l’ouest qui appartient à tous n’est-ce pas. Le pire est que ces populations vous donnent le beurre (les terres) et vous voulez l’argent du beurre à travers la création de milice pour le racket et le pillage des mêmes populations

      • Le 12 février 2018 à 09:02, par kwiliga En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

        ".le grand ouest est une appelation regionaliste a proscrire"
        Mais Monsieur Abdoul, si les appellations régionalistes doivent être proscrites, que devons nous penser de :
        "Et d’ajouter que la religion (musulmane) à laquelle ils sont affiliés interdit ce genre de pratique.",
        qui range résolument les koglwéogos dans les milices religieuses ?
        Avez-vous la moindre idée de ce qu’essaie de faire comprendre Sawad, dans son intervention ?
        Savez vous comment sont nés les Shebabs, Boko-Haram et autres Sélékas,...?
        Les Faux koglwéogos, qui sont né de la volonté électoraliste de notre gouvernement, sont aujourd’hui devenues un incontrôlable cancer près à se développer pour ronger notre pays.
        Toutes les conditions sont aujourd’hui réunies.
        Il ne reste plus qu’a trouver un gentil financier Wahabia, près à les doter de moyens conséquents en armes et en logistique.
        Alors, ce jour là, vous, comme la plupart des soutiens koglwéoguesques, regreterez amèrement l’islam tolérant que nous vivons aujourd’hui.

      • Le 12 février 2018 à 13:18, par poupla En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

        j’insiste pour que tu donnes un peu de temps d’action à ton cerveau avant d’écrire de telles inepties. certainement que tu écrivais la tête en l’envers. Partout où il ya vie au Burkina Faso toutes les ethnies ou presque y sont représentées. il ne s’agit pas de chasser x ou y de telle ou telle localité parce qu’il viendrait d’ailleurs ou parlerait telle ou telle autre langue.
        il s’agit ici de la sécurité des habitants de K.Vigué et si l’Etat de par ses démembrements ne parvient pas à leur en assuré il revient seulement à ces populations de s’organiser comme elles le pensent quitte à faire appel à des expertises extérieures ;mais pas à se voire imposer des individus qui autre objectif que la sécurisation de la dite localité.
        on voit bien là, qu’il s’agit d’un projet mis en place qui est en train de s’exécuté.on est venu rendre compte au chef de projet des contraintes de réalisations du dit projet. les mossé ont véritablement occupé les terres arables de l’ouest du Burkina et maintenant cherche à se protéger au cas où les autochtones viendraient à réclamer leurs terrains. on sait que c’est le fort du mossi partout où il passe il faut qu’il envahisse, détruise et sème le désordre( foret classée en cote d’ivoire). Mais ici le pays nous appartient tous et au nom du vivre ensemble et de la cohésion sociale, il faut arrêter cette mascarade. Le nombre ne signifie pas grande chose dans certaines situations. Donc attention

      • Le 12 février 2018 à 15:22, par Inconnu zz En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

        Le Burkina Faso appartient à tous bien dit mais pas au mossi, alors arrêtez de trimballer les problèmes des autres localités devant un chef coutumier au même titre que les autres, y’a pas de super chef coutumier. S’aggissant des problèmes de paix il n’est pas le seul garrant. Donc les aigris et les envahisseurs là arrêtez pour vous.

      • Le 12 février 2018 à 16:52, par le probe En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

        Monsieur abdoul, je ne suis du même avis que vous. Si les actes des koglwéogos visaient à ramener la paix sociale, le développement du pays l’on pouvait les tolérer mais à ce que je sache leurs actions nuisent sensiblement à la paix sociale à travers de graves violations des droits de l’homme (sévices corporels, tortures, traitements inhumains et dégradants, extorsions de fonds aux citoyens qu’ils sou-tendent protéger). Les Koglwéogo ne rendent service à personne ; Ils ternissent l’image du pays par leurs comportements et ne visent que leurs intérêts ; Malheureusement dans tous les villages ou ils sont installés ils ont toujours l’aval du chef du village. La ou le bas blesse est que des intellectuels conduisent souvent des suspects chez les koglwéogos et vont s’asseoir après écrire pour dénoncer les bavures de ces derniers.

      • Le 12 février 2018 à 16:58, par free man En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

        {{}}en réponse à votre message, je dirais que vous avez bien compris mais peut être que vous faites semblant. vous l’avez bien dit "Les koglweogos seront créés dans toutes les recoins du burkina où le besoin se fait sentir". sache donc que ce besoin ne s’est jamais fait sentir à KV et je pense que ça n’arrivera jamais. si ses kolweogo travaillaient honnêtement ont pourrait plutôt avoir une coalission entre les deux groupes. c-a-d qu"en cas de besoin, ces derniers pourraient faire appel aux dozos et vice versa.malheureusement ce n’est pas le cas ni l’objectif visé par ce groupe.je suis vraiment désolé

    • Le 12 février 2018 à 10:01, par TANGA En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      Merci Monsieur SAWAD !
      Mais je crois qu’il faut toujours recevoir les uns et les autres ; les écouter, comprendre. Cela permet aussi à nous autres qui n’avons été témoins de rien d’apprendre. Surtout que ces gens n’ont pas intérêt à mentir chez le Mogho Naaba. Suivez mon regard.
      Ce qui est déplorable, c’est que notre journaliste a omis de nous informer sur ce que le Mogho Naaba a dit aux Koglewéogo.et c’est très important.
      Est ce de la rétention d’information, ou quoi ? A qui cela profitera t il ?

  • Le 11 février 2018 à 21:59, par Sawad En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Si ces kogleweogo respectaient les chefs de cantons bobo, vigue, tiefo comme ils respectent le mogho naba, ils n’en seraient pas là .
    Respectez un jour, les chefs des autres, c’est important !!!
    Ils auraient dû aller voir le chef de canton de bobo plutôt que le mogho naba pour poser leurs problèmes.
    Rock, prend courageusement tes responsabilités envers ces hors-la loi !
    Sawadogo

    • Le 12 février 2018 à 00:59, par abdoul En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      Cest toi qui est hors la loi. Le burkina appartient a tous les burkinabes. Le grand ouest cest quoi cette appelation ? Soyons serieux...le burkina est un et tous les coins du burkina ou le besoin de kolgweogo est necessaire, nous l’ installerons et on atttend la suite...

      • Le 12 février 2018 à 09:52, par Sawad En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

        Cher Abdoul, tu ne me comprends pas, je suis du plateau central et non de l’Ouest. Je ne défends pas l’’ouest. Mon problème, c’est le danger potentiel que représente les kogleweogo. Sinon que je n’ignore pas que l’Ouest les rejette pour entre autres raisons, par ce qu’ils sont mossis, selon eux. Mais ce n’est pas important pour moi. L’essentiel à mon niveau, c’est leur disparition, ils sont incompatibles avec l’État de droit. Mon frère, Pourquoi forcer quelqu’un à accepter ce qu’il ne veut pas ? Évitons la dictature des idées.
        Sawadogo

        • Le 12 février 2018 à 12:23, par abdoul En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

          Nous ne voulons forcer personnes a accepter nos idees. Nous voulons proteger nos biens contre les voleurs. Dis moi as tu deja perdu un parent dans un braquage ? As tu deja ete vole et la.justice. libere ton voleur et il vient te narguer ? As tu deja perdu tes troupeaux de boeufs, de moutons ? Bref, moi jai vecu certaines de ses situations et grace aux koglweogo,, jai repris conscience a la vie ?

          • Le 12 février 2018 à 14:52, par Anti-journaleux En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

            Certainement, si tu as perdu des troupeaux, tu as raison de vouloir l’installation des Koglweogo. Mais pas d’amalgame. Où as tu perdu tes troupeaux ? C’est sûr que c’est pas au grand ouest sinon tu ne parlerais pas comme ça. Tu n’as jamais vécu à l’ouest sinon tu saurais comment les choses fonctionnent la-bas. Si au plateau mossi c’est nécessaire, à l’ouest c’est pas le cas car nous savons chez nous qui vole le bétail. Alors, ne transpose pas les solutions des mossi dans les autres peuples parce qu’elles ne répondent à rien. J’ai vécu dans les zones de koudougou et de Kaya en tant qu’administrateur, et je sais combien les koglweogo sont efficaces et utiles dans ces zones. Mais à l’ouest ils ne le seront pas, non pas parce que les voleurs ne les craindront pas mais parce que l’évocation de leur nom une connotation moaga et aussi il n’ y a pas de grands voleurs. Je puis vous assurer qu’à l’ouest les petits voleurs sont connus de tous. Le vol n’est pas une préoccupation majeure à l’ouest car il s’y trouvent beaucoup de gens trop fiers pour voler.

            • Le 12 février 2018 à 17:54, par abdoul En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

              Ecoutez les gars, je sens que vous n’avez rien compris au developpement de l’Afrique. Moi je serai fier que le dioula ou le mooré deviennent nos deux langues officilles. Je combat votre idee de regionnalisme, Karangasso-vigué fait partie du Burkina et appartient aux mossis, aux peulhs, à toutes les ethnies du Burkina. Vous faites trop de bruits avec votre Ouest, l’ouest du Burkina est dans le Burkina et appartient à tous les burkinabes. Les koglweogos seront installés dans tous les recoins du Burkina et n’en deplaise à qui le voudra. Qui vole un oeuf volera un boeuf, tu dis quil ya de petits voleurs à l’ouest donc on n’a qu’à continuer de les laisser voler car ce nest pas grave, et qu’ils sont fiers de voler. Les mossis sont autant fiers et travailleurs que tous les autres burkinabes, sil ya une brousse que vous ne travaillez pas , juste pour prendre du bon temps et du thé , nous nous sommes là pour travailler et s’enrichir sur la terre du Burkina qui nous appartient. Et à chaque recoin on va elire nos chefs, nous n’empechons personne d’élire ces chefs. Et nous respectons tous les chefs, seulement nous ne nous amusons pas avec les voleurs, quils soient petits ou grands.......

        • Le 12 février 2018 à 16:55, par Shalom En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

          M. SAWADOGO, je suis d’accord avec vous qu’il faut que les plus hautes autorités de ce pays sortent de leur sommeil sur la question des groupes d’auto-défense afin de mettre de l’ordre dans notre pays. Voyez-vous, le gouverneur des Hauts-Bassins a pris un arrêté interdisant la création et l’installation de kolwéogo dans l’ouest de notre pays, mais ce groupe d’auto-défense a royalement ignoré cet acte pris par une autorité pour venir exposer ses problèmes à une autorité morale. Si j’étais Ministre en charge de l’administration du territoire, cela me dérangerait. C’est pourquoi, comme vous, j’en appelle au premier burkinabé, le président du Faso afin qu’il prenne des actions fortes et urgentes afin de prévenir la guerre civile dans notre beau pays.

      • Le 12 février 2018 à 11:09, par La Barbe En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

        Mon type est-ce que tu comprend même ce que tu dit même ? Tu viens de quel pays même car je sens que toi tu n’est pas des notre. Quand tu dit le grand Ouest c’est quoi ? Entre nous quand dit le Sahel, le plateau mossi, ou par exemple l’Est selon toi c’est quoi ? C’est juste une décomposition du territoire national pour reconnaitre les différentes localités en fonction de leur organisation socio-culturelle. On sent la haine des gens de l’ouest voire même des burkinabè de façon générale en vous. Mais Dieu est grand ce que tu caches en toi ne verra jamais le jour.

      • Le 12 février 2018 à 13:54, par SONGNOMA En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

        Quand ça va éclater tu sauras que le Burkina n’est pas un ; que le Sahel existe, que le l’Est existe, que le Sud-Ouest existe. Il faut se cacher derrière ton doigt.

    • Le 12 février 2018 à 11:15, par La Barbe En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      Bien dit mon frère. Le Burkina a besoin des gens comme vous pour progresser.S’il y’avait beaucoup comme vous dans ce pays, il n’allais jamais avoir de conflits. Mais à l’allure où vont les choses ne soyons pas surpris d’une guerre ethnique au Burkina un jour.

    • Le 12 février 2018 à 11:25, par TANGA En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      Mon cher, ne fais pas attention à mon pseudo ’’TANGA’’ ; ça ne te dira pas d’où je suis.
      Mais remarque que ici à l’Ouest, on ne porte pas attention au responsables coutumiers comme chez lez mossi et même chez vos ’’Peulhs’’.
      Un chef n’est pas Dieu pour que l’on se permette tout devant lui comme me le dit mon ami Oued dès qu’il a l’occasion.
      Je connais un peu le centre et plus devant encore ; mais va voir là-bas ils respectent leurs chefs. C’est à nous de donner l’exemple à ceux qui viennent habiter chez nous.

  • Le 11 février 2018 à 22:13, par Le Mentalist En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Ça ne sent pas bon du tout et c’est très dangereux si ça continue. Ce cocktail dangereux de religion et d’appartenance ethnique ne me rassure point. Tout ceci est orchestré par ces machiavels du mpp.

  • Le 11 février 2018 à 22:44, par Le COMBATTANT En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Au rythme où vont les choses, je crois bien que l’état de droit n’a plus sa raison au BURKINA. Bientôt il faut l’égaliser une monarchie constitutionnelle et si tel est le cas, je crains fort une partition du pays entre le pros-forces d’auto défense et les contres. C’est une situation très sensible qu’il faut gérer avec beaucoup de sagesse.
    C’est encore le parti au pouvoir qui est train de tirer les ficelles avec à leur tète simon COMPAORE, qui à chaque fois ne rate pas l’occasion de mener une politique de la terre BRULEE.
    IL FAUT QUE LES BURKINABE SE REVEILLENT AU PLUS VITE SI NON LE PAYS DEVIENDRA COMME LA CENTRAFRIQUE, IL FAUT ETOUFFER L’AFFAIRE DANS L’ŒUF, EN BRISANT LA CHAINE.

  • Le 11 février 2018 à 22:47, par KIBSA En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    ATTENTION ATTENTION la republique et le vivre ensemble en danger d’explosion grave

  • Le 11 février 2018 à 23:02, par sidbala En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Le mot Koglwéogo est d’origine mossi, si les autres ethnies du pays pensent et acceptent ces structures d’auto-défence « trouvées par les mossis » pour leur sécurité, hors mis les forces reconnues telles la police la gendarmerie et l’armée, leur conviennent elles peuvent donner aussi le nom dans leur dialecte. Je pense que les DOZOS existent il y a très longtemps, pourquoi les obliger à accepter d’autres structures qui jouent le rôle.
    IL FAUT QUE LES POLITICIENS ARRETENT DE CONDUIRE LE PAYS DANS UN CHAOS INDESCRIPTIBLE DEJA QU’ON A ASSEZ DE PROBLEMES COMME CA.

  • Le 11 février 2018 à 23:06, par Dr En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Hum ! On dit qu’on ne vous veut pas dans une localité et vous voulez forcer ?!?!? A ce que je sache le Mogho Naaba est chef des mossi seulement, pas de tous les burkinabè. A lOuest les chefs et leurs populations vous ont gentiment demandé de ne pas vous implanter, et vous voulez forcer ? Selon votre logique c’est le Mogho Naaba qui fera plier les peuples de l’Ouest ainsi que leurs chefs ??????? Eh mossi ! Si c’est la guerre vous voulez, wait and see.

    • Le 12 février 2018 à 09:05, par KOASSA En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      DR,le MOGHO NABA n’est pas le chef des mossis il est le chef du Mogho c’est à dire de tous les gens civilisés. c’est une culture qui ne se limite pas à un territoire ou à une ethnie. par exemple les samos sont la propriété exclusive du mogho naba. ils ne parlent ni moré et leur territoire leur appartient. malgré qu’ils soient bêtes de père en fils ils sont honnêtes et de bons travailleurs.les gourounsis sont de bons parleurs et travaillent aussi beaucoup. ce sont quelques exemples. le colonisateur a même copié des systèmes de gestion du mogho. la démocratie le patriotisme l’honnêteté la probité l’hospitalité sont quelques qualité d’un moagha même s’ils ne parle pas moré .QUI EST DONC MOSSI ? personne ne définir exactement le mossi.

  • Le 11 février 2018 à 23:28, par Mogo En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Tous les ingrédients sont en train d’être réunis pour que ce pays prenne feu. Pourquoi les recevoir ? Est-ce un défi à l’autorité des chefs Bobos ? Le gouvernement regarde et laisse faire. La poudrière est prête maintenant. Voulez vous la partition du pays ?

  • Le 12 février 2018 à 00:01, par Le convaincu En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Le pays va connaitre une guerre civilo-ethnique si les politiciens n’arrêtent pas de cultiver la haine dans les cœurs des Burkinabès, il faut que l’armée s’appète à séparer des conflits que tout le monde aurait laisser faire quand vous avez des moins que rien qui vous dirigent voilà ce qui peut vous arriver si vous ne prenez garde.
    La politique de diviser pour régner conduit inéluctablement vers un chaos total.
    VOYER LES AUTRES PAYS EN DIFFICULTES CA COMMENCER AINSI

  • Le 12 février 2018 à 00:16, par Tânan En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Si vous voulez vraiment arrêter ce régionalisme, il serait intéressant de supprimer les ethnies au Burkina Faso. L’existence des ethnies marque une différence.
    Les gens parlent sans savoir réellement ce qui se passe dans l’Ouest du Burkina Faso. La vérité est que les ethnies autochtones de l’Ouest du Burkina Faso se sentent envahir par les mossé. Cette perception est vécue difficilement lorsque la société moaga dans l’ouest, sous prétexte de l’appartenance religieuse, refuse de respecter la coutume et la tradition de la population autochtone.
    Qui serait heureux que des allogènes viennent remettre en cause leur droit coutumier sous le prétexte que c’est le Burkina Faso.
    Au Burkina Faso, les gens refusent de voir la vérité, mais je vous le dis, l’Ouest du Burkina Faso est une poudrière. Autorités faites attention. Les intellectuels de l’Ouest refusent de se prononcer ouvertement, mais ils font un travail de fond qui amène aujourd’hui leurs parents à prendre conscience et surtout d’accueil des allogènes sur leur territoire. À cause de la société moaga, les populations dites acéphales se centralisent aujourd’hui.
    Webmaster mon message est très important. Si vous refusez de le publier, vous serez comptable de ce qui arrivera dans l’Ouest. Demandez aux personnes qui ont travaillé sur le foncier rural dans l’Ouest.

  • Le 12 février 2018 à 00:21, par point En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Vous savez moi j’ai eu très peur en rentrant chez moi en début d’après midi . je me disais qu’est ce qui se passe dans la ville pleine de gens bizarres qui circulent. Comme ils avaient pas d’armes je ne pouvais pas penser a ces groupes d’auto défense. Quand j’ai compris a al télé le nombre de 2000 a été une peur de plus. toute la ville était assiégée donc.
    Évitons ca.

  • Le 12 février 2018 à 02:32, par Bouba En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    C’est une très grave erreur du Moogho Naaba de recevoir ces hors la loi. De plus pourquoi maintenant ? Est-ce que c’est cette année que les Kolgweogo existent ? Pourquoi recevoir les Kolgweogo de Karangasso-Vigué alors que l’autorité ne les reconnait pas ? Hei ! Moogho Naba. On te respectait pour ta sagesse, mais là tu es en train de descendre dans la boue. De plus, est-il besoin de rappeler que tu n’as aucune autorité légale ou légitime sur les autres "royaume mossi" (Yatenga, Tenkodogo, Boussouma, etc.). De ce fait le titre de "chef suprême des Mossi" n’est qu’une usurpation car il y a d’autres Naaba qui n’enlèvent pas leur bonnets devant toi. En réalité, tu n’as aucune autorité légale et légitime sur tous les Moosé, à plus forte raison sur tout le Burkina pour traiter des problèmes de l’ouest. L’aura que tu as, tu le dois à cette sagesse que tu as toujours incarnée. Même ton défunt père n’a pas eu cette aura tu le sais. Si en tant qu Mogho-Naaba, tu veux descendre dans la boue, on le trainera dans la boue.

  • Le 12 février 2018 à 03:00, par Moussa En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Naaba Sonré de Dassamkandé que personne ne connaissait en dehors de ses sujets (combien sont-ils d’ailleurs ?) se fait connaitre tristement. C’est le genre de Naaba abruti, dangereux, probablement sans aucun niveau intellectuel capable de mettre le feu dans ce pays. Quittez dans ça

  • Le 12 février 2018 à 03:23, par Petit Minitaire En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Populations d’Ouest Burkina Faso, attention ! Mogo Naba n’a pas invité Kolgweogos chez lui. Faut pas lui manquer le respect que son titre lui donne et parler n’importe quoi sur lui. Mogo Naba est intelligent. Kolgweogos et Dozos n’ont pas vrai-vrai travail dans le pays-là, ne peuvent pas avoir bon travail non plus, mais ils disent qu’ils vont aller attraper voleurs à la place de policiers comme travail. Alors gens de Ouest, faites pardon, contrôler votre bouche devant Mogo Naba. Si Dozos et Kolgweogos veulent protéger citoyens dans pays-là, c’est dans Sahel au Nord, il faut commencer. Allez-y tous là-bas, tout le monde va vous adorer au Burkina et dans l’Afrique au complet. On tue au Sahel chefs de village, infirmiers, instituteurs, fonctionnaires, préfets, militaires, policiers, expatriés coopérants, etc… Tout le monde prie dans Burkina Faso pour que quelqu’un arrête ces terroristes du sahel pour nous, et cela, avant nos voleurs de poulets, de portables et de cabris. Car ces voleurs dans les villages, ça se trouve dans tous les pays du monde et même certains plus violents que ici au Faso. Sinon, donnez un nom de pays où il n’y a pas de voleurs. Donnez aussi nom de catégorie de voleurs que les policiers ne moyen pas arrêter. Kolgweogos existent partout au pays parce que gouvernement du pays-là veux cela, mais pas Mogo Naba de Ouagadougou.

    • Le 12 février 2018 à 13:49, par Adama En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      D’accord avec vous mais pourquoi le Mogho Naba les a reçus ? C’est la question qu’il faut se poser. Lui qui est entouré de nombreux conseillers devrait savoir que tout geste posé a une portée. Pourquoi les Kolgweogo n’ont pas été reçus par le chef des Bobo ? Probablement qu’ils ne feront pas une telle demande auprès du Chef Bobo et même s’ils le vont, ils n’auront pas une suite favorable. Chacun est responsable de ses actes et surtout si on occupe une fonction culturelle et coutumière place comme celui du Mogho Naba, on doit faire très attention dans les actes qu’on pose.

      En outre, mesurez vos propos envers les dozos. Vous ne les connaissez pas en réalité. Sinon vous n’alliez pas les comparer aux Kolgwéogos. Les dozos ont toujours existé en Afrique de l’ouest depuis des siècles, voire des millénaires et interviennent dans plusieurs autres domaines utiles à la population. Je citerai les soins thérapeutiques à bases de plantes dont la plupart des dozos ont le secret et qui permettent de sauver la vie à beaucoup de personnes. 100% des Kolgweogo vivent du racket des pauvres populations qu.’ils prétendent protéger, mais combien de dozos au Burkina font du racket ou imposent une amende aux populations ? . Je n’en connais pas. Peut-être qu’il y en a, mais très peu. J’ai aujourd’hui plus de 50 ans. j’ai toujours vécu à l’ouest où il y a des dozos, mais un dozo ne m’a jamais imposé une amende de 1F pour me protéger ou retrouver un bien. Bref ! @Petit minitaire, vous connaissez peut-être les Kolgweogos mais vous ne connaissez pas les dozos.

  • Le 12 février 2018 à 05:09, par Teoga En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Je crois que l’État doit se préparer a banir les valéités séparatistes de l’ouest .les kolgweogos qui se sont regroupés dans cette régions sont burkinabés point barre .
    L’État peut imposé la mixités de la composition des groupement d’autos défense, ce sera la décision idéale dans cette localité .Pourquoi ça marche ailleur et pas là-bas ?.
    Ils y’a des gens qui sont propriétaires légaux des biens dans cette localité et ne sont ni dozos.ni mossis (kolgweogos ) .
    Les dozos qui étaient venus créer la pluie en février 2014 a Ouagadougou croyants annuler la marche du peuple n’ont pas été inquiétés par les mossis dans cette région.
    Kolgweogos partout si la majorité veut .

    • Le 12 février 2018 à 14:17, par Tiendré En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      Il faut te ressaisir, tu sais, moi j’ai compté les cartes des Burkinabé tués en Côte d’Ivoire. Plus de 400 mossi comme moi, je n’ai jamais entendu dire que le Morho Naba les a ressuscités. Les porcs et les chiens mangeaient les corps jetés dans la rue. Évitons ce qui pourrait causer la mort d’une (1) personne à plus forte raison de 2 personnes qu’elles soient mossi, peulh, samo, ou dioula.

  • Le 12 février 2018 à 06:40, par Karfolo En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    L’histoire de ce pays enseigne à tous d’être très prudent. La Haute Volta actuel Burkina Faso a été reconstitué il y a moins de 100 ans. Il y’a eu Les résistances au pénétrations coloniale et La révolte de 1916 Dans l’ouest du BURKINA jusqu’au Pays Gourounsi. Les gens de l’ouest considèrent à tort ou à raison Les koglwéogos comme une armée de chefs Mossi ou simplement de Mossi . Vouloir trop s’aventurer dans les zones de l’ouest risquerait de crée un désordre inouï dans cette partie du BURKINA. En rappel l’affrontement qui avait eu lieu dans la Zone Gourounsi avec La mort de Koglweogos. Des images insoutenables à son temps.
    L’exemple à coût sur des koglweogos pourrait incité d’autres groupes d’autodéfenses à s’armer et ceci Dans Le but de protéger des populations locales.
    Pour ma part , je crois bien que le Moogho Naaba à Du leur montrer les limites de son royaume. Que Les Kodlweogos Le sache , Samory Toure reconnu l’un des plus grands conquérant et résistant Africains a laissé ses plumes dans l’ouest de la Haute Volta. Son fils aîné y a perdu La vie, Le BURKINA Faso est une multitude de cultures et de civilisation donc évitons de nous imposer aux autres par la suprématie de nos savoirs être et de vivre. La cohésion nationale est la plus grande richesse que nos ancêtres nous ont légué. Évitons donc de la détruire.

  • Le 12 février 2018 à 06:42, par Attention ,Attention En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Comment Son Excellence le MOGHO NABA à pu commettre une telle grosse erreur en recevant ces Koglowego ? Plus grave , en vertu de quelle loi ,le problème de Karangasso Vigue peut être transporté chez le MOGHO NABA ? N’est ce pas justement ,que c’est parce que il est Mossi et que les chefs coutumiers de cette région ne sont rien aux yeux de ces Kogloweogo ? C’est grave et très grave . Seuls les inconscients et les irresponsables ne voient pas le grand danger qui plane sur notre pays .Plus écœurant encore ,c’est l’indifférence du président du Faso et du gouvernement face à la situation . Le Pr KI Zerbo disait " peuple du BURKINA , ne dit pas un jour , qu’on ne t’avait pas dit "

  • Le 12 février 2018 à 08:17, par warba En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Les koglweogo ne dérangent que les voleurs et les malfaiteurs donc on doit les applaudir et non les condamner .les membres koglweogo vivent depuis longtemps à l’ouest et veulent simplement défendre leurs biens contre les voleurs dont certains sont des dozo intouchables. L’état est impuissant devant cette structure efficace qui s’est autocree.l’etat
    N’à pas crée les koglweogo ni les chefs traditionnels donc il peut les interdire mais ne peut pas les dissoudre.le CAR a tenté en vain de supprimer la chefferie créee depuis plus de 1000 ans.ils ont simplement rapporte la loi coloniale portant organisation de la chefferie dans les villages,canton et région sans supprimer la chefferie. Donc attention car l’état ne peut pas supprimer les koglweogo mais doit simplement les accompagner à s’insérer dans la république

  • Le 12 février 2018 à 08:29, par Song Naaba En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Le Mogho Naaba serait-il le roi de tous les burkinabé ou le roi des mossi ?

  • Le 12 février 2018 à 08:55, par Paligba En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    ............Et d’ajouter que la religion (musulmane) à laquelle ils sont affiliés interdit ce genre de pratique............

    Voilà où se trouve le vrai danger et j’en parle depuis la création de ce groupe d’auto défense.

  • Le 12 février 2018 à 09:20, par TANGA En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Les explications sont claires maintenant.
    Vous reconnaissez être des étrangers dans la zone, alors VOUS DEVEZ ACCEPTER NE PAS AGIR SI VOS TUTEURS REFUSENT.
    Cela dit, le Mogho Naaba a bien fait de vous recevoir ; vous avez tout dit à cette occasion.
    Restent que les FDS doivent jouer leur rôle pour que les groupes d’auto décences arrêtent de faire la justice.
    Supposons qu’un bandits soit pourchasser per un individus ; on dira que quelqu’un a bien fait. Qu’il s’est défendu, et a pourchassé son agresseur, lui amis la main dessus et l’a mis hors d’état de nuire.
    Mais dans cette poursuite si d’autres personnes se joignent et que tout ce beau monde est mossi ? Que dira t on ? DES KOGLEWEOGO ?
    La morale est que : SI TU NE PEUX SAISIR L’EPEE ET BRAVER L’ENEMIE, ALORS DONNE TON SABRE DE GUERRE.....

  • Le 12 février 2018 à 09:26, par Madjer En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Honnêtement je regrette fort que le MPP soit élu pour gouverner ce pays. Vous voyez ce qu’ils produisent comme conséquence suite à leur élection ? Les koglweogos sont montés de toute pièce au cas si le MPP n’arrivait pas au pouvoir, pour déranger le parti qui allait être élu. Regarder un peu le comportement de Simon COMPAORE, et autres Bala SAKANDE.

    Le Mogho Baba doit honnêtement se ressaisir en évitant de jouer à l’ethnocentrisme. Autrement il sera tenu responsable de la poudrière en vue. Nous aussi nous avons notre coutume. Donc respectons nous mutuellement.
    Madjer

  • Le 12 février 2018 à 09:54, par Aziz En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    C’est vraiment regrettable qu’on en arrive à cette situation.
    Implantation de ce groupe autodéfense dans nos cité est un véritable danger pour le vivre ensemble et la cohésion sociale.
    Donc que l’autorité prenne ses responsabilités avant qu’il ne soit trop tard.

  • Le 12 février 2018 à 10:19, par Burkindi En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Il faut que les uns et les autres sachent que le Burkina Faso en tant que pays existe parce qu’un Morgo Naba a pris l’initiative de mobiliser et unir tous les groupes ethniques de l’ancienne Haute Volta pour revendiquer la reconstitution du pays dissout et reparti entre ses voisins.

    • Le 12 février 2018 à 15:25, par Waow En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      Tu as raison, sauf que ce Mogo Naba a pris une très mauvaise décision pour l’ouest. Nous on aurait préféré rester avec la RCI ou le Mali au lieu d’appartenir à votre "mogonation". Mais parce que l’ouest est bien arrosé, il a fallu réunir le pays pour survivre à l’est. Pour ton information, l’histoire raconte que Nazi Boni et Ouezin Coulibaly était opposés à ce sujet. Après avoir éliminé l’opposant, parce qu’il avait dit que si on casse le pont de Boromo les mossi vont mourir de faim, ils ont éliminé son frère pour éviter la vengeance.
      L’ouest a donc été réuni avec l’est pour reconstituer le pays. Nous sommes fiers d’être burkinabè, mais nous ne voulons pas que les koglweogo ramènent la question séparatiste sur la table. Tu comprends maintenant pourquoi les gens de l’ouest veulent que les koglweogo disparaissent de là-bas ? Si les koglweogo n’étaient pas uniquement mossi, pourquoi sont - ils venus présenter leur voeux au Mogo ?. Je les condamne à moitié jusqu’à ce qu’ils présentent leur voeux aux autres chefs partout au Burkina. Ainsi, on saura qu’il ne sont pas d’obédience mossi.

  • Le 12 février 2018 à 10:28, par MOREBALLA En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Autant que chaque entité respecte les us et coutumes des uns et des autres et surtout relative aux zones de résidence ; on ne peut pas interdire à un quelconque groupe de citoyen de prendre en charge de manière responsable leur propre sécurité au regard de la défaillance flagrante de l’état sur ce sujet. Aussi, le changer plausible aux koglwéogos et dozos dans la zone ouest réside à l’équilibre des forces. Hier les dozos dictaient la préséance et aujourd’hui cette hégémonie est mise en mal par une autre entité mieux organisé et nettement plus aisée. Tous ceux qui savent percevoir les dangers de cohabitation (autochtone et allogène), appréhendent de manière limpide une instabilité évidente dans l’ouest du Faso bien avant la venue des koglwéogos dans cette zone du Burkina. Les dozos que sont les autochtones, le groupe ethnique constitué en grande majorité par les allogènes que sont les koglwéogos, cette dualité évidente au plan sociologique, économique, "groupe armé" ne peut poser les vecteurs d’une crise profonde aux relents insoupçonnés. Longtemps les forces informelles des autochtones que sont les dozos, se voient disputer leur autorité sécuritaire et de la crainte et/ou de la respectabilité qui leur était dévolue. Le danger dans l’ouest du Burkina est évidente sans ou avec les koglwéogos. Tous les ingrédients pour une crise entre autochtones et allogènes sont réunis et les koglwéogos en pourraient être le déclic. Ce que nous pouvions dire, la loi sur le foncier en est aussi un ameublement au décor de la scène d’insécurité ; et surtout par la réussite économique des allogènes reconnus travailleurs et entreprenants.

  • Le 12 février 2018 à 11:13, par ya maam En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    vive les koglwéogo...On vous croit, on vous suit.Vous faites vraiment du bon boulot

  • Le 12 février 2018 à 11:32, par Yaa-Mâam En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Le problème n’est pas que le MOGHO NABA ait reçu les Koglwéogos. La sagesse d’un chef c’est de recevoir tout le monde. Le plus important c’est de savoir si le Mogho Naba apporte son soutien à ces milices ou pas. Tant que ces individus ne sont pas encadrés par les forces de sécurité régulières de notre pays, nous allons arriver à une situation explosive un de ces jours. Le cas de Koudougou est là pour le rappeler.

  • Le 12 février 2018 à 12:02, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Une stratégie de démonstration de force en fait... Et que les premier responsables de l’administration du territoire et de la sécurité n’ont pas su ou voulu contenir. On imagine difficilement en effet que 2000 personnes puissent parader au centre de la ville sans l’autorisation ou du moins le bienveillant laisser-faire des FDS. Dangereux précédent...

    J’ose espérer que le Moogho-Naaba et ses porte-parole vont rapidement faire une mise au point afin d’éclairer l’opinion sur cette histoire. J’ai vraiment du mal à croire qu’il soit solidaire de certaines déclarations incendiaires des orateurs du jour. On voit mal ce sage se lancer dans un affrontement avec nos voisins et frères de cette partie du Burkina pour leur imposer ce qu’ils ne veulent pas chez eux, de plus en opposition aux lois de la république.

    Quand au gouvernement, je trouve qu’il manque de communication et de fermeté dans cette affaire. S’il s’est montré clair pour faire cesser les activités des koglweogos à karangasso-vigué, on a l’impression que c’est seulement suite à l’ultimatum des dozos. S’il n’est pas plus "pro-actif", la prochaine fois il n’y aura peut être pas d’avertissement avant le clash de violence pourtant prévisible. Alors ?

  • Le 12 février 2018 à 12:23, par pual04 En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    bonjour ! tous ceux qui sont loin de royauté ou de la chefferie traditionnelle peuvent penser que le Moogho Naaba n’aurait pas du recevoir les koglwéogos , mais méconnaitre les attributs d’un vrai roi ou d’un vrai chef qui restent l’acceptation de tous ceux qui y résident ou vivent avec lui jusqu’à une certaine limite . Un vrai chef doit etre rassembleurs , sage et conseiller .

  • Le 12 février 2018 à 13:55, par PUKNINI En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    A tous ceux qui sont entrain d’incriminer le Mogho Naaba de les avoir reçu, sachez que le Mogho Naaba reçois toute personne si elle est animée de bonnes intentions. Que tu sois mossi, samo, bobo, gourounsi, association, structure étatique, etc. Ils disent qu’ils sont allés lui présenter leurs vœux et demander des conseils. Savez vous ce que le Mogho Naaba leurs a dits ? Ne profitez de ça pour gâter le nom du Mogho Naaba.

    • Le 12 février 2018 à 21:12, par SOME En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      Sache que ton moro naba là il s’est deja gaté son nom tout seul depuis bien longtemps. Ce n’est pas vos medailles, vos decorations, vos prix etc de pacotille là que vous lui donnez qui vont faire de lui un homme de paix. Changez d’époque les gars. Tout ce que la revolution avait fait comme sentiment national, blaise s’est attaché durant 27 ans a les detruire pour instaurer et gouverner par le tribalisme des mossi du centre d’abord et par la corruption des autres chefs traditionnels. On n’est pas en train de le critiquer juste pour critiquer
      SOME

  • Le 12 février 2018 à 14:22, par tintia En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Et si on revenait aux heures d’avant la réunification de la haute volta ? cette défiance entre ces deux association n’est ni plus ni moins qu’une guère aux relents ethniques qui risque de réveiller des démons endormis. J’espère que les kolweogos vont comprendre qu’il n’est jamais bon de flirté avec l’ethnicisme dans un pays qui n’est pas encore une nation. j’ose croire que le Moogho NAABA va les emmener à raisonner. vive la paix pour un Burkina Uni.

  • Le 12 février 2018 à 14:28, par Song Naaba En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Même si on reconnait au chef son merite de rassembleur, de sage et de conseiller, pourquoi ne peut-il raisonner ces hors-la-loi qui pensent qu’ils peuvent s’implanter partout sur l’étendue de territoire en vue d’exercer leurs basses besognes. On a coutume de dire que "qui ne dit rien, consent". est-ce une strategie de domination ou de colonisation des autres ethnies ? il y a certes des questions latentes qui meritent d’etre posees mais qui restent en souffrance. Le pays appartient à tout le monde mais pas à un groupe ethnique. Il y a des gens qui sont en train de semer les germes de la division et je pense que le gouvernement actuel devra prendre ses responsabilité. A cette allure, toutes les communautés vont s’armer et il ne restera que la confrontation. ce que les gens posent comme problème, c’est la face cachée d’autres problèmes. ALORS ATTENTION.

  • Le 12 février 2018 à 14:36, par aly En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    lolllll
    a t-on déjà entendu qu’une personne étrangère est allée dans une régions du centre là pour imposer quoi que se soit ?
    cher compatriotes, respectons nos différentes cultures car ici au Faso là nul n’est supérieur à l’autre
    vraiment il y a des gens qui ne refleurissent pas heinnnn
    ils pensent que nous sommes toujours aux temps des conquêtes territoriale !!!!!!!!!
    le NABA, je crois en lui et je suis certain qu’il ne se mêlera pas a ces conneries pareilles.
    ceux qui juge que ces kogl... quoiiii doivent et peuvent s’installer a là Ouest là, qu’ils viennent leur faire installer.
    si vous avez l’habitude d’envahir les peuples, c’est à l’Ouest vous allez comprendre que c’est pas partout " comment le piment devient rouge "
    l’Ouest que vous voyez là, jamais, au grand jamais vous n’allez faire votre loi.
    c’est a cause des gens comme eux que le Burkinabé est mal regardé dans certains pays.
    c’est pas l’Ouest nonnnn ??? venez
    bande d’envahisseur

  • Le 12 février 2018 à 14:38, par Adamus En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    @Burkindi
    Tu ne connais pas l’histoire de ce pays. Combien de chefs mossi ont lutté contre le colonisateur ? Votre ancêtre Naba Boukari Koutou n’a t-il pas fui au Ghana à la moindre rumeur sur l’arrivée de la Colonne Voulet Chanoine. S’en est suivi la débandade de son armée "tigre en papier". La création de la Haute Volta trouve son origine dans la révolte Bwaba de 1916. Cette révolte s’est étendue au pays samo et au gourounsi voisins. Pour le colon, il fallait rapproché l’administration de l’administré, ce qui a abouti ;a la création de la Haute-Volta 3 ans plus tard. Le seul intellectuel mossi qui a lutté contre la colonisation Philippe Zinda Kaboré a été vite empoisonné par la chefferie traditionnelle moga dit-on. La reonstitution de la HV, on la doit aux intellectuels dont Philppe Zinda Kaboré. Le seul qui a joué un rôle dans la reconstitution de la Haute Volta parmi tous les Naba mossi est Naba Saga II. Celui-ci a effectivement milité pour la reconstitution de la Haute aux côtés Philipe Zinda Kaboré. Mais Naba Saga II ne peut effacer à lui l’histoire sombre de la chefferie moaga dans ce pays. D’ailleurs son fils qui lui a succédé Naga Kougri a tenté avec échec d’instituer une monarchie constitutionnelle en 1957. allez-y comprendre. Les pages sombres de la chefferie moaga dans ce pays, c’est notamment la fuite de NAba boukari Koutou au Ghana pendant que les autres peuples ont vaillamment résisté. Les pages sombres de la chefferie moaga, c’est égalment tous ces autres Naba qui ont pactisé avec le colon si bien qu’aucun intellectuel mossi n’a joué un rôle clé dans la lutte pour l’indépendance en dehors de Philippe Zinda Kaboré. L’indépendance de ce pays, on la doit au intellectuels issus dans autres ethnies : Daniel Ouezzin coulibaly, Nazi Boni, Joseph Ki-Zerbo, etc, Ce pays ne doit rien de particulier à la chefferie traditionnelle mossi. Bien au Contraire, la chefferie traditionnelle mossi est un problème qui empêche le Burkina de de développer et d’aller vers le progrès.

    • Le 13 février 2018 à 09:45, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

      - Adamus, toutes mes félicitations pour ces déclarations très vraies. Même que j’ajoute que les rebelles bwaba après avoir réussi à rallier les gourounsi à la rebellion, étaient entrain de chercher à rallier les mossis. Mal leur en prit !! Ils campaient dans un village entre Koudougou et Sabou. Le chef mossi parti pour soi-disant informer les autres chefs mossis et evenir leur faire la commission, est directement allé dire aux blancs que les rebelles sont dans ce village et attendent. A leur grande surprise, le chef mossi revenait avec les blancs. Surpris, ils n’ont pu fuir. Ils ont été capturés et fusillés. Celui qui ne croit pas n’a lire le livre ’’Rug-benga’’ de Feu Norbert Zongo  ! Comme d’ahbitude le mossi a usé de traîtrise et de lâcheté. Et dans toute l’histoire mossi, ils n’ont jamais gagné honnêtement une guerre et c’est toujours trahir, faire guet-apens, etc. Ils ont conquit en vain Léo et il sont allés prendre des mercenaires haoussa pour les aider.

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 12 février 2018 à 15:32, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Non, personne n’incrimine le Moro Naba. Tout au plus peut-on reprocher au reporter stagiaire d’avoir donné un seul son de cloche, celui des koglweogo. C’est vrai que ceux qui ne connaissent pas la chose pensent qu’il n’aurait pas du les recevoir. Ils oublient que le général Kouamé Lougué, Yacouba Issac Zida, Gilbert Diendéré, les chefs du RSP et des FDS venus des régions, etc ont été reçus par le Moro Naba sans que cela signifie qu’il soutienne l’un ou l’autre. On peut en discuter, mais ce n’est pas le plus important.

    Le plus important, c’est ce que ces gens après leur audience ont dit : Ils défient non seulement les populations de l’Ouest et leurs responsables coutumiers, mais aussi l’état, ses lois et ses représentants en affirmant qu’ils continueront leurs "implantations non consensuelles" dans la zone. Et ils affirment avoir le soutien du Moro-Naba en cela ! Attribuer une telle position au Moro en son absence est assez osé, et dangereux si c’est pris à la lettre par leurs opposants. Et cela se fait après qu’ils aient affirmé avoir le soutien du chef de l’état alors candidat, pourtant lui même soumis aux lois de la république.

    Dans la mesure ou le palais royal de Samandin n’a ni confirmé, ni infirmé, on est inquiet que le chef des Mossé puisse soutenir des gens qui veulent aller s’imposer chez les Bobo-mandare. Cela soulève des problèmes pouvant conduire à un grave conflit ethnique. Voilà le (gros) problème...

  • Le 12 février 2018 à 15:53, par le berger sahélien En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Il faut qu’on oublier pas l’approche de l’installation du koglweogo. même en zone mossi ça se fait avec l’accord du chef de village et certains village l’ont refusé. pourquoi vouloir continuer avec l’impérialisme mossi à vouloir forcer ceux dont le chef a refusé à accepter ce qu’il ne veut pas ? le moogho naba ne règne pas sur tout le Burkina mais seulement le territoire mossi. en tenez vous à cela et ne provoquez pas ce que ne pourrez pas gérer.

  • Le 12 février 2018 à 17:01, par Juste En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Qu’est ce que le Mogho Naba devait faire si les Koglweogos demandent à lui présenter leurs voeux ? Refuser ? Non soyons sérieux. C’est parce qu’ils sont allés là bas qu’on a pu entendre ce qui s’est dit et cela n’est pas mal. ça permet d’anticiper sur certaines choses ; il appartient aux autorités de prendre leur responsabilité à présent. Au regarde de tout ce qui se dit et les agissements des uns et des autres, nous devons éviter d’enfoncer le clou dans un problème déjà difficile. Nous sommes attaqués au sahel, des apatrides ont fui vers d’autres pays et attendent la moindre faille pour nous déstabiliser, nous sommes pauvres et si en plus de tout ça nous nous rentrons ce sera pas bien. Le danger existe vraiment et il faut faire attention ; moi je n’ai pas de solution précise et j’éviterai même d’étaler ma solution ici parce que le problème à l’ouest est "initialement" déjà très complexe. Beaucoup de ceux qui interviennent ici ne savent pas que le problème des Koglweogos et Dozos est venu s’ajouter à un problème de cohabitation déjà très difficile mais qu’on "masque" depuis longtemps. Aux gouvernants de réunir les sociologues, anthropologues et autre spécialistes pour se pencher sérieusement sur la question parce que la "partition" du pays n’est pas loin ; or, ni les populations, ni les Dozos, ni les Koglweogos encore moins les gouvernants ne sortiront vainqueurs d’une telle situation.

  • Le 12 février 2018 à 17:05, par yanamar En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Je demande à tout burkinabé qui aime son pays, d’arrêter de parler de l’éthnitisme car ça dejà détruit beaucoup de pays africains et Je ne veux pas voir notre pays dans cette situation.

  • Le 12 février 2018 à 17:32, par Detoumoncoeur En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    M. Madi, pourquoi vouloir insister une telle pratique dans une localité qui n’est pas la votre. Vs êtes mossi et vous voulez insister installer çà làbà. pourquoi. Le cas de Koudougou et de kièlgo doit vous donner une leçon. Vs avez compris que des bras longs ont monté les gourounsi de tuer les koglowéogo de Koudougou qu’il n’y aura rien, parce ces derniers ont été têtus comme vous. Si non après les faits, on a vu des condoléances présentées à la population de Tièlgo et négligé les koglowéogo, et même des vivres ont été destinés à la population de Tièlgo et ignorer l’autre côté parce qu’ils se disent qu’ils ont tord. Effectivement, il ne faut pas aller faire la têtes hors de chez soit Donc, ils sont morts cadeau, et d’autres sont toujours en prison à Koudougou et personne ne parle d’eux. et il n’y aura rien. SVP, ne forcez pas les gens dans leur terroir, si ne pas être koglowéogo vous empêche de vivre làbà, quittez et retournez dans vos villages respectives pour faire votre tête làbà. Si vivre chez vous était bon vous alliez y rester. Est-ce que dans vos villages il y a un seul dozo làbà ? Moi je vous soutien pas. Tout ce qui va vous arriver dans l’avenir c’est vous qui avez cherché.

  • Le 12 février 2018 à 17:48, par Detoumoncoeur En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Ces gences ne peuvent pas aller faire la guerre avec les dozo dans leur localité. Ils n’ont qu’à disparaître làbà. Il n’y a pas deux capitaines dans un bateau. Il n’ont qu’à quitter làlà avec leur orgueil. Les dozo ne couvrent pas tout le village ? Pourquoi vouloir défier les lois des autochtones du village. S’ils ne veulent pas être couvert par les dozo, ils n’ont qu’à quitter làlà. Est-ce qu’ils sont obligés de vivre làbà. Ils n’ont pas de villages. J’ai honte d’eux. Depuis combien de temps ils vivent làbà avec les dozo et qu’il n’existait même pas ce qu’on appelle koglowéogo. Quelque chose les a empêché de vivre. S’ils ne veulent pas la paix, l’autorité n’a qu’à les faire quitter làbà et laisser les gens en paix.

  • Le 12 février 2018 à 18:31, par Kidevine@gmail.com En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Une chef traditionnel d’une communauté donnée est comme un tas d’ordures où tout le monde peut passer jeter ses déchets ;c’est le cas du mogo naba ; tout ceux qui l’attaquent à moins que ce soit de la parenté à plaisanterie,j’appellerais cela de lincivisme ; qui vous dit que le mogho naba ne serait pas le tremplin pour nous éviter la guerre du leadership entre kolgweogo et dozos par sa sagesse dans le règlement des conflits de toutes origines. Pardon,evitons les insinuations et les écoeurement nous les intellectuels qui aimons à chaque situation mettre le feu aux poutres ; c’est ainsi qu’on a tué la revolution de sankara avant de la regretter ainsi que la suspension du projet du tournage du film l’épopée des mossi avec nos idées de sectarisme culturel.

  • Le 12 février 2018 à 19:10, par Kidrh En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Un peu de retenue et sachons raison garder. Lu Burkina aspire à devenir une nation. Il est des comportements et des propos qui n’y contribuent pas. Les échanges passionnés au tour de cet article nous renvoie plusieurs années en arrière dans la quête d’un Burkina nation où on réfléchira agira se comporte ra non en rien qu’en burkinabé "tout court " à l’exemple des peuples des pays tels que la France l’italie les pays bas etc.
    Souvenons du biafra ayons à l esprit ce qui se passe au Cameroun ou même en RDC.

  • Le 12 février 2018 à 19:19, par Jean MOULIN En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Depuis cette publication je me suis gardé de réagir mais l’amour de ma PATRIE m’oblige.

    Vous autorités "mouta mouta" continuez dans ce silence ou dans cette compromission.

    SI ÇA DEGENERE VOUS SEREZ POURSUIVIS PAR LA CPI A L’IMAGE DE CERTAINS RWANDAIS.

  • Le 12 février 2018 à 21:52, par SOME En réponse à : Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

    Pourquoi ces milices sont allés voir le moro naba : au titre de quoi ? Karangasso vigue releve t-il de la circonscription du moro naba et de son autorité coutumiere ou autre ? Ou bien ces gens ont-ils été envoyés en mission par le moro naba et ils repartent lui rendre compte ? Pourquoi ne sont-ils pas aller voir le chef des bobo, des tiefo, des vigue, etc qui sont a quelques kms et sont concernés par ce probleme ? Pourquoi aller parler de karangasso vigue au moro naba ?

    Le journaliste en bon mossi soumis langue et plume liées a son moro naba n’a pas fait son boulot. Pourquoi n’a-t-il pas donné ce que pense le moro naba, qu’elle a été sa reaction. A quoi rime de nous dire que les kolweogo ont été voir le moro naba sur un probleme aussi grave en passant sous silence la reaction du moro naba et meme ne disant rien du pourquoi meme ils sont allés voir ce chef traditionnel, qui n’est que le chef des mossi du centre, alors que celui ci n’est en rien concerné : pourquoi le journaliste n’a pas relevé ces contradictions, etc. Meme un journaliste stagiaire de premiere année l’aurait fait. Alors ne pas l’avoir fait dit tout des manœuvres.

    Certains disent que c’est une erreur : non !ce n’est upas une erreur de la part du moro naba, mais un plan bien ficelé. Il sait tres bien ce qu’il fait. Est-ce le moro naba qui est plus conscient du bien tere des populations de l’ouest pour y envoyer des kolgweogo ? N’est-ce pas une insulte aux chefs des ethnies concernées ? Quelle est cet imperialisme tant ancré dans la mentalité du mossi ?

    Cette rencontre avec le moro naba nous dit tout de ce que l’on a preparé pour le burkina ; M ablassé ouedraogo était trop pressé et a parlé trop vite. Decidemment je decouvre une autre face de ce MPP et ses cadres : ils sont plus dangereux que je l’avais pensé. Ce que nous avons evité depuis la haute volta burkina sous la revolution, ce moro naba nous l’a amené depuis blaise a fait son coup d’état parce que Sankara n’était pas un mossi du centre et pas meme un vrai mossi. Et maintenant c’est la mise en œuvre ouverte avec ce roch et simon.
    SOME

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