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Burkina - France : à la découverte du CFP de Ouahigouya

Publié le mardi 28 octobre 2003 à 10h57min

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Le centre de formation professionnelle de Ouahigouya (CFPO) occupe une place de choix dans la formation de base des jeunes en quête d’emplois. Il compte 27 apprenants dont 2 filles qui se sont intéressées à l’électricité mécanique et 7 formateurs. A un (1) an de la fin de l’intervention de Coopération 92 (société française), nous avons voulu connaître les raisons réelles qui ont abouti à l’ouverture de ce centre, et quel avenir on lui réservait. C’est le directeur Trascinelli Bernard qui répond à ces préoccupations.

Sidwaya (S) : Comment et dans quel contexte est né le centre de formation professionnelle de Ouahigouya (CFPO) ?

M. Trascinelli Bernard : Le centre de formation professionnelle de Ouahigouya a été financé par le conseil général des hauts-de-Seine, suite à une demande des autorités burkinabè pour créer ce centre de formation à Ouahigouya.

S. : Quel est le coût global de sa réalisation ?

T.B. : Le coût global de la réalisation des infrastructures y compris l’équipement est à peu près de 600 millions de F CFA.

S. : Quels sont les modules de formation dispensés par la CFPO ?

T.B. : Les formations sont les suivantes : mécanique auto, construction métallique, maçonnerie, électricité bâtiment et menuiserie bois.

S. : Quel est le niveau requis pour être pensionnaire de ce centre ?

T.B. : Pour rentrer au centre, il faut avoir au minimum le niveau de 4e ou 5e. Il faut qu’ils sachent écrire, lire s’ils veulent un métier et être formés correctement.

S. : On sait que l’excellence a toujours un prix, à combien s’élèvent les frais d’inscription par éllève et par filière de formation ?

T.B. : Le coût est le même pour toutes les filières, le coût représente sur 10 mois 250 000 F.

Nous avons des modules de mécanique auto, en deux ans de formation, ce temps permet d’être bien formé en mécanique auto. Les autres ont une formation qui dure 10 mois ; quand on dit que c’est deux ans ça signifie que c’est deux fois dix mois.

S. : Quels sont les différents partenaires de votre centre et les difficultés rencontrées depuis l’ouverture du centre ?

T.B. : Le centre a été remis à la commune et à l’heure actuelle, c’est Coopération 92 (une coopération qui travaille avec les communes) qui finance la gestion du centre et son entretien et tout ce qui est inhérent au suivi du centre. Actuellement, on a un problème d’accueil et d’hébergement. La construction d’un dortoir, est en prévision. Au niveau du dortoir on aura un taux de remplissage à peu près 60 ou 70 %.

Zaba Raogo Francis formateur en menuiserie : La formation consiste à amener les apprenants à devenir eux-mêmes utiles sur le terrain. Nous avons deux (2) artisans à former. Les difficultés sont liées au manque des apprenants.


Des formateurs apprécient

François Lenga, formateur en maçonnerie : Le travail de maçonnerie se pratique en deux volets. Il y a la pratique et la théorie. Concernant la pratique, on fait la promotion des briques en terre stabilisée, on a des moules électriques qui fabriquent des blocs de dimension de 22/10 et la longueur 24. A mon niveau j’ai deux élèves avec des ouvriers et maçons qui m’aident pour la fabrication des blocs.

Sidwaya du 28/10/03

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