Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Les maires Salia Sanou, Zakaria Sawadogo, Basile Kaboré, Pascal Ouédraogo, les ministres Jérôme Bougma, Jean-Bertin Ouédraogo, et récemment Eddie Komboigo, président du CDP, et Fatoumata Thérèse Diawara sont tous libres, provisoirement. Ils étaient pour l’essentiel, inculpés dans le cadre du coup d’Etat. Incompréhension de l’opinion publique qui voit derrière ces libérations tous azimuts, la main du gouvernement. L’exécutif, lui s’en défend. Brandissant le principe de la séparation des pouvoirs. Le ministre de la justice, René Bogoro était justement à la barre en milieu de matinée ce 31 mai 2016, pour s’expliquer, face aux journalistes.
D’entrée de jeu, le ministre René Bagoro souligne qu’il n’est pas coutume pour l’actuel gouvernement de s’exprimer sur les questions judiciaires, au nom de la séparation des pouvoirs. Et si lui, garde des sceaux anime une conférence pour se prononcer sur certaines questions, c’est parce que l’actualité le commande. En plus, « nonobstant le principe de séparation des pouvoirs que les populations ont appelé de leurs vœux, le gouvernement continue d’être interpelé sur ces questions ».
Depuis quelques temps, devant les juridictions civiles, ou devant le tribunal militaire, des décisions de mise en liberté provisoire ont été prises au profit de certains détenus, notamment des responsables du régime déchu.
Et le ministre dit lire dans la presse, sur les réseaux sociaux que les gens ne comprennent pas et mettent en cause le gouvernement. Des commentaires « soit pour dire qu’il y a une sorte de deal entre le gouvernement actuel et les personnes détenues, soit pour dire qu’il y aurait une interférence du régime dans le rendu des décisions ».
René Bagoro coupe court et rassure la population. « Il n’est pas dans l’intention du gouvernement de remettre en cause les acquis de l’insurrection, notamment en ce qui concerne la justice. Le stade actuel de l’indépendance de la justice est un des acquis de l’insurrection ».
L’indépendance de la justice a longtemps été souhaitée et réclamée, elle est maintenant réelle, avec tout ce qu’elle implique, selon le ministre de la justice. « Il faut que les populations aussi admettent que cette indépendance a des conséquences ; qui peuvent plaire ou ne pas plaire. L’une des conséquences, c’est que le juge étant indépendant, il rend ses décisions en son âme et conscience au regard des faits dont il dispose, et au regard des arguments que les parties invoquent devant lui.
Autant il y a des procédures qui permettent de détenir quelqu’un, autant cette personne a la possibilité à tout moment, à toute étape de la procédure, de demander sa mise en liberté provisoire. Soit parce qu’il estime que sa détention a duré ou que le dossier est suffisamment avancé ou pour des raisons de santé (…). Les textes permettent au juge d’apprécier pour voir si les arguments avancés sont fondés ».
Et à en croire les conférenciers, ce sont les raisons de santé qui ont amené le juge à accorder des libertés provisoires à la plupart des responsables. Les maires Salia Sanou, Zakaria Sawadogo, Basile Kaboré, Pascal Ouédraogo, les ministres Jérôme Bougma, Jean-Bertin Ouédraogo, et récemment Eddie Komboigo, le président du CDP, et Fatoumata Thérèse Diawara, « ont tous présenté devant le juge, des certificats médicaux. Et certains des rapports d’expertise médicaux tendent à démontrer que leur état de santé est incompatible avec le statut de détenus » a indiqué le ministre pour qui, c’est certainement au regard de ces éléments que le juge a souverainement décidé de mettre ces détenus en liberté provisoirement.
Foi du ministre, l’exécutif n’est donc pas mêlé ni de près, ni de loin aux décisions des juges qui travaillent en toute indépendance, sans interférence du pouvoir. Tout comme une certaine partie de l’opinion, certaines décisions du juge ne rencontrent pas forcément l’assentiment de l’exécutif, mais, il accepte ; selon le conférencier. « Il y a des décisions qui sont prises, qui ne plaisent pas forcément au régime aussi, mais parce que nous respectons l’indépendance de la justice, nous en prenons acte et nous les respectons. »
Nous avons à assurer la sécurité de ce pays, et au regard du rôle que certaines personnes ont joué par rapport à la déstabilisation de notre pays, ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors. Nous en prenons acte, même si ça nous fait mal », a poursuivi René Bagoro qui a appelé à ne pas prendre son souhait comme étant une réalité juridique.
« Pour beaucoup, ce qu’ils pensent être normal, tant qu’on ne prend pas une décision dans ce sens, ils en concluent que le droit n’a pas été dit. Mais quand une décision de justice est prise dans le sens de ce qu’ils souhaitent, ils en concluent que le droit a été dit » et il faut changer cette façon de voir les décisions de justice, a-t-il prôné.
Le ministre de la justice a par ailleurs souhaité, tout en respectant la séparation des pouvoirs, que les décisions de justice qui sont prises tiennent compte et du droit, mais aussi de l’intérêt supérieur de la nation.
Sinon, certains dossiers comme celui du coup d’Etat avance, a rassuré le ministre. Et d’ici la fin de l’année, le dossier va être jugé, promet le ministre.
Tiga Cheick Sawadogo (tigacheick@hotmail.fr)
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 31 mai 2016 à 18:49, par vino En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
le gouvernement n’a pas à se plaire ou à se déplaire des décisions de justice. Il prend acte et il la ferme. Il droit rester neutre.
2. Le 31 mai 2016 à 19:14, par Un patriote. En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
"ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors. Nous en prenons acte, même si ça nous fait mal », a poursuivi René Bagoro qui a appelé à ne pas prendre son souhait comme étant une réalité juridique". Ouf, heureusement que ce souhait est à "ne pas prendre... comme étant une réalité juridique" sinon toutes les bonnes intentions sur l’indépendance de la justice seraient tombées à la mer.
Je prends le cas d’Eddie, inculpé dans le dossier du coup d’Etat sans que le Juge d’Instruction lui notifie aucun chef.
Mais il faut surtout expliquer comme le "Monument" a dit : "la détention provisoire est une mesure exceptionnelle et si elle ne se justifie plus, l’inculpé doit être mis en liberté". Cela ne signifie pas qu’il ne sera pas jugé et si, au moment de son jugement, il est coupable, il sera condamné à une peine et exécutera sa peine. J’ai l’impression que le citoyen lambda ne comprend même pas ce principe basic. A qui la faute ? Aux décideurs qui n’expliquent pas suffisamment les choses. C’est pourquoi je rejoins le MPP sur la nécessité de communiquer de manière fonctionnelle sur l’évolution des dossiers.
3. Le 31 mai 2016 à 20:44, par Brahma En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Les maires Salia..., les ministres Jérôme Bougma..., et récemment Eddie Komboigo,.... "ont tous présenté devant le juge, des certificats médicaux."
Prrrrrrrrr, MPP !! Quelle foutaise à notre intelligence. Donc comme ça, vous voulez nous dire que depuis nous étions dirigés par des malades, alors qu’il s’agit bien de gesn bien portants qui revendiquaient toujours de diriger le pays ; ils vont d’ailleurs reprendre leurs activités politiques (comme GUIRO). Pendant ce temps, des femmes enceintes, des enfants, des vieillards, de vrais malades, sont inutilement maltraités dans nos prisons.
Et puis, indépendance de la justice, séparation des pouvoirs, SVP, M. le Ministre, gardez cette partie du sketch pour vous. Merci
4. Le 31 mai 2016 à 21:10, par YIRMOAGA En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Si j’étais le Ministre Bagoro, je demanderai gentiment à partir du gouvernement pour préserver ma dignité ? Après avoir été amené à mentir sous le régime MPP, une première fois face à la lutte des magistrats où il a voulu opter pour la fermeté et paf, pris de court par le régime qui octroi tout aux magistrats ?
Avec la libération des ...........on veut qu’il mente une seconde fois et.........? Où est son honneur ? Heureusement que l’homme politique africain n’a pas d’honneur ?
Bagoro, reste et mange et songe à construire ta parcelle acquise à Ouaga 2000 sous la transition ? Transition est doux-dèh ? Toi au moins une sympathie pour ZIDA ou bien ?
5. Le 31 mai 2016 à 21:35, par dao En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Rien que de gros mensonges. Vous pensez que la population reflechit avec quoi. Vous brandissez a chaque occasion ces liberations comme signe d apaisement social.
C est le pauvre qui a toujours tort au Bf. A cette allure vous serez surpris car bon dieu veuille sur ses enfants. Nos gros mensonges vous conduira où il faut. Continuer dans la même lancée. Qui vivra verra
6. Le 31 mai 2016 à 21:46 En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Il faut prendre les gens aux sérieux, parce qu’il sont emprisonnés, ils tombent subitement tous malades et que faites vous des détenus de vélos, de motos ou de moutons qui tombent malades dans les prisons brukinabè et personnes ne s’occupent d’eux ? Le peuple n’est pas dupe et tôt ou tard vous serez rattrapé par cette injustice. Pense tu que si le peuple n’était pas soulevé toi tu allais devenir ministre un jour dans ce pays ? Donc tu dois savoir que les gens ont accepté mourir pour que tu viens t’assoir devant la presse en tant que ministre pour divertir le peuple. Si le Burkina Faso est vraiment un peuple des hommes intègres, et si les martyrs sont tombés pour que le Burkina Faso prospère, vous allez tous payés vous actes ignobles envers ces martyrs et le peuples burkinabè tôt ou tard et cela ne va pas durer s’il plaît à Dieu.
7. Le 31 mai 2016 à 21:49, par Rayangnewende En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Tout ça c’est parce la population ne comprend rien du code pénal et du code de procédure pénale. La liberté provisoire est un droit du présumé coupable. Mais ne baissez pas les bras M. Ke Ministre, continuez les explications car les gens confondent justice et sentiments.
8. Le 31 mai 2016 à 21:54, par Woyo En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Il faut que les gens comprennent une chose. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. C’est vrai les burkinabè qui ont mené l’insurrection ont le devoir de jouer un rôle de veille sur l’état de la nation, en particulier sur la démocratie en marche. On veut une justice indépendante, on peut dire qu’il y a des signaux qui montrent qu’on est en bonne voie, à commencer par le conseil supérieur de la magistrature qui n’est plus contrôlé par le PF.
Continuer à acculer le pouvoir en place sur des décisions prises par la justice , c’est le pousser à avoir le contrôle de cette institution. Admettons donc que les décisions prises par la justice sont faites en toute indépendance jusqu’à preuve du contraire. Dans tous les cas, le pouvoir clame haut et fort qu’il n’y est pour rien sans que la justice n’émette un avis contraire.
Du reste, le civisme que nous clamons tant commande qu’on fasse confiance aux différentes décisions émises par la justice en attendant le jugement final. Nous osons croire que les magistrats ont conscience que c’est eux qui assurent plus de 80% de la paix sociale du fait de leur rôle. Nous sommes persuadé qu’ils ne fermeront pas les yeux sur les différents victimes du coup d’état. ce sont leurs freres leurs sœurs ,leurs enfants . A supposer que c’est vraiment le cas et que c’est d’autres personnes qui devaient faire le jugement. Ils ne cesseront jamais de rêver que justice soit rendue aux leurs.
En clair, concédons tout simplement le fait que les différentes libérations provisoires participent de leurs stratégies pour être efficace et permettre que la vérité et le droit soient dits aux jours du jugement. Tout le monde sait ce qu’est porter atteinte à la sureté de l’état. Lingani et Compaoré en savent quelque chose. Dommage qu’ils ne seront pas là pour rendre témoignage. Mais le peuple sera là pour constater si la justice tant décriée en sortira grandie ou dévaluée. Une chose nous parait évidente , la justice a certainement à l’esprit qu’il est temps qu’elle soit dans l’air du temps à l’image de l’armée républicaine pendant le putsch manqué : c à d laisser l’image sobre qui se colle à elle et rallier vaillamment le peuple pour un Burkina nouveau de justice et de paix.
9. Le 31 mai 2016 à 22:30, par l’homme du golfe En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Le citoyen lamda ne peut pas comprendre ces procédure interminables qui donne l’occasion à de gens de sucer de nouveau le sang des victimes. C’est pour cela que l’alternative KOGLWEOGO même si ya des bavures eux au moins , les procedures sont séances tenantes et le verdict est rendu tout au plus une semaine. Les gens veulent des réponses ici et maintenant donc , faisons appels à KOGLWEOGO dans certaines situations comme la médecine moderne reconnait souvent ses limites sur certaines maladies.
10. Le 31 mai 2016 à 23:50, par TIENFO En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
C’est justement l’ignorance du citoyen lambda que nous sommes qui a fait fuir Blaise en plein midi chez ses beaux après 27 ans de "naam". Avec seulement 3 mois de pouvoir et sans RSP, la tâche sera plus aisée. Nous n’avalerons pas vos couleuvres. Vous quitterez le pays avec " vos magistrats" en rang dispersé. Indépendance , indépendance mon oeil weyi. Des metteurs en scène on en a bien vus monsieur le ministre BAGORO. A l’allure où vont les choses, exécutif et judiciaire sont les deux faces d’une même pièce. A bon entendeur salut ?
11. Le 1er juin 2016 à 00:09, par Marie En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Si des le depart il n’y avait pas eu amateurisme, nous n’experimenterions pas ce cafouillages. Il faut croire que des hommes de Loi, soutenus par des politiques ont voulu surfe sur un certain populisme.
Au risque de paraitre redondante, la Justice n’est pas subjective, elle n’est pas la vengeance de la haine, elle ne se laisse pas emportee par la passion. La Justice est sereine, depassionnee, objective ; elle s’appuie sur le factuel ; elle est le fondement d’une paix sociale et d’une societe florissante.
Ceux qui ont ete enfermes sur l’arbitraire devraient attaquer l’Etat burkinabe. Il y abus d’autorite. On ne peut pas enferme quelqu’un plus de 6 mois sans jugement. C’est contraire au Droit et aux Conventions internationales que le Burkina Faso a signes.
12. Le 1er juin 2016 à 00:10, par madess En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
L indépendance de la justice n est bonne que lorsque les autres sont concernés. Quand il s agit de soit même, on voudrais que l exécutif intervienne pour nous sauver.
13. Le 1er juin 2016 à 02:09 En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Ne vous en faites pas. Ils sont du meme camp. Ils vont se fabriquer des certificats medicaux pour tous se liberer. Les certificats medicats c’est le paier non ? Meme Sankara qu’ on a tue en plein jour, il a eu son ceritfact medicat la ou on dit qu’ il est mort de de palut. Tant pis pour cerux qui sont morts. Meme Djendjere, va etre libere. Regarder bien. Ils appartiennent a la meme famille. Seulement, la ou c’est pas bien,. ils pensent que nous on reflechisse pas. Pourtant parmi eux, c’est pas beaucoup qui ont bine fait l’ ecole. Eus meme ils sachent ca. Si le peuple dort, c’est que ya pas probleme. Quand on a pas dormi avec Djenrdjere ;lui meme n’a pas courir avec toute sa taille de jirafe allait se cacher chez des pretres mnon ? C’est pasque le peuple laisse qu’ ils font. Moi je n’ai rien a a dit encore.
14. Le 1er juin 2016 à 02:14, par Kouraogo Zanmbendet En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
La politique n’est qu’ un jeu mais un jeu sale. Regardez comment les politiciens nous prennent. On diorait que nous on ne reflechi meme pas quoi. Vopus aussi. Un peu de repect pr le peuple.
15. Le 1er juin 2016 à 03:55, par DAO En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Je pense qu’il vaut mieux que Blaise Compaoré rentre tranquillement chez lui. Combien de prisonniers sont dénombrés à la morgue de l’hôpital Yalgado chaque mois faute de soins ? On en parle si peu, car c’est des pauvres gens en général en attente de jugement et innocent pour la plupart. Les assassins et ennemis du peuple sont libérés sur présentation de certificat médical et d’ici là tous sortiront avant leur procès. Il est normal que des prisonniers cherchent à s’évader en voyant cette injustice en leur égard. Moi j’ai volé un mouton, une chèvre et toi tu as volé des milliards du peuple, tu fais des martyrs en tuant et voilà tu est libre et moi coincé, quel monde ? Cette injustice faite à nos martyrs et à tout le peuple Burkinabé se payera cache sans crédit pour nos dignitaires d’aujourd’hui. Monsieur le justice ne te moque de notre intelligencia, car chaque justice reflète le mode de gouvernance d’un pays. Rien qu’à observer leur campagne au municipal tu sauras qu’on le peuple a été trahi sur toute la ligne et le masque finira par tomber un jour ou l’autre.
16. Le 1er juin 2016 à 04:47, par Yiriwaya Ouedraogo En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Ainsi va la Justice. Ainsi va le Droit. Si la justice devait être appliquée dans ce pays certains barons du MPP seraient en prison. Ils étaient avec le Diable et ont eux aussi comploté contre la République en chassant Blaise Compaore. Que celui qui n’a pas péché lui jette la pierre. Soyons plus tolérant. La plupart de ces personnes sont détenus du fait de leur opinion. Ils sont jusqu’à preuve du contraire présumés innocents.
17. Le 1er juin 2016 à 05:30, par gangoblh En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Hummmhh le burkinabe, il veut tout et en fin de compte il ne veut rien. Quand le gouvernement ne dit rien on parle de son silence, quand il parle on dit foutaise. Cela est difficilement incompreansible ou du moins par les hommes qui réfléchissent. Que veulent certains soit disant intellectuels ? Un gouvernement peut il agir au gré des humeurs des uns et des autres. Nous sombrerons toutes et tous.
18. Le 1er juin 2016 à 05:32, par gangoblh En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Hummmhh le burkinabe, il veut tout et en fin de compte il ne veut rien. Quand le gouvernement ne dit rien on parle de son silence, quand il parle on dit foutaise. Cela est difficilement incompreansible ou du moins par les hommes qui réfléchissent. Que veulent certains soit disant intellectuels ? Un gouvernement peut il agir au gré des humeurs des uns et des autres. Nous sombrerons toutes et tous.
19. Le 1er juin 2016 à 06:18, par ka En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Mr. le ministre, ne vous fatiguez pas, ce jeux politique de copier-coller on le connait depuis plus 27 ans : Mais pour combien de temps encore avec un peuple mûri ? Les Burkinabé ne sont plus amnésiques, et ils savent que tout sera sur une table un jour ou l’autre. Ce que vous deviez savoir, il y a des débusqués dans ceux que vous libérez comme vous amis d’hier, et qui ne le sont pas aujourd’hui, et qui attendent un faut pas de trop venant de votre politique d’autruche en vers un peuple réveillé par les crimes et la corruption à ciel ouvert. Encore une fois, sachiez que sans une politique juste pour un peuple averti, une classe gouvernante ne pourra maintenir sa domination, et par conséquent ne sera pas en mesure d’accomplir un programme présidentiel prometteur et des promesses de régler les dossiers des crimes impunis adopté par plus de 53% de ce même peuple muri : Alors suivra encore un soulèvement populaire que vous connaissez la suite, car il n y a pas un sans deux, c’est notre coutume depuis l’indépendance de notre patrie, et Maurice Yaméogo et Blaise Compaoré, ne me diront pas le contraire. Tout va se savoir un jour ou l’autre, car le Dieu tout puissant a toujours été derrière le peuple Burkinabé contre les prédateurs.
20. Le 1er juin 2016 à 06:43, par HALTO En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Continuez à tracer la ROUTE POUR UNE NOUVELLE INSURRECTION !...
21. Le 1er juin 2016 à 07:36, par WILLY En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Dites-moi messieurs les juges, si les détenus étaient condamnés par la justice au cours d’un procès équitable, un certificat médical permettrait de les mettre en liberté provisoire ? Éclairez-nous, messieurs les juges !
22. Le 1er juin 2016 à 07:48, par Thién En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Le ministre de la justice est devenu douteux et n’inspire plus confiance !
Il dit que le gouvernement ne se mêle pas des problèmes de la justice mais il dit en même temps que le dossier du coup d’état avance et qu’il sera même jugé d’ici la fin de l’année. Comment le sait-il ? Et pourquoi fixer cette échéance s’il ne maîtrise pas le dossier ?
Aussi, il disait avoir fixé des principes en acceptant rentrer dans le gouvernement et qu’il s’en irait si ses principes n’étaient pas respectés selon l’interview qu’il a donnée à la presse.
Je me demande alors ce qu’il cherche toujours dans ce gouvernement quant on sait que le dossier des magistrats en grève, a été tranché directement par le président par dessus sa tête sans qu’il n’y soit associé, et qu’après, les mêmes magistrats exigeaient de lui des excuses publiques. Alors, à quels principes répond-t-il ?
23. Le 1er juin 2016 à 08:11, par Transition 2015 En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
A cette allure, c’est Gilbert Dienderé et Djibril Bassolé qui seront prochaine libéré provisoirement pour raison de santé.
Cher Rene Bagoro, nous vous avons apprécié pendant la transition. SVP ne vous laissez pas discréditer par ces apprentis sorciers. Je pense que vous pouvez encore quitter le navire, qui, sil continue dans cette démarche, va bientôt chavirer, et en plein MIDI.
Allons seulement ....
24. Le 1er juin 2016 à 08:18, par Filsdupays En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Quelqu’un l’a dit. Faut-il faire confiance aux certificats médicaux présentés par ces détenus ? Messieurs les juges, faites attention pour ne pas créer une tension que vous pourrez regretter. QUE DITES VOUS DU CERTIFICAT DE DECES DU PRESIDENT SANKARA ? On vous regarde mais le prochain soulèvement pourrait venir des actes que vous posez. Attention, Attention car votre responsabilité serait engagée.
25. Le 1er juin 2016 à 08:21, par EBENEZER En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Donc sur simple présentation d’un certificat médical, on peut avoir une liberté provisoire même si on est un grand criminel ?
Pourtant j’ai rendu visite à des personnes en prison dont certaines y croupissent sous la maladie.
Un peu du sérieux. A ce rythme on dira que la justice est pour le riche uniquement.
La justice du BF est invitée à revoir sa copie car quand bien même on dispose d’un certain pouvoir, il faut aller molo molo comme dirait l’autre.
N’oublions pas une chose : le Juge des juges regarde du haut des cieux et lorsque les iniquités de la justice s’élèvera jusqu’à lui, il étendra sa main pour juger à leur tour ces derniers.
Faisons beaucoup attention dans cette vie.
Sans rancune.
26. Le 1er juin 2016 à 08:29, par TIENFO En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
A la prochaine insurrection on ira concomitamment vers KOSSYAM et vers les différents bâtiments judiciaire. Que les magistrats se mettent en tête que c’est en luttant qu’ils ont ce que l’on sait. C’est avec cette même lutte que nous les AMÈNERONS à changer de comportement. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Salaire nouveau comportement nouveau. Le chien peut changer sa manière de s’asseoir en l’y obligeant avec un maître dresseur. Le même dresseur ici c’est le PEUPLE avec ses koglweogo comme RSP. Ce n’est pas de gaieté de cœur que Blaise et sa suite ont quitté le pays ; ce n’est pas de gaieté de cœur que Gilbert DIENDERE a laissé filer le fauteuil rembourré du palais présidentiel et de même ce n’est pas de gaieté de cœur que Isaac ZIDA ne vient pas au pays. Alors magistrats réveillez vous et le plutôt sera le mieux. Sinon ça ne sera de gaieté de cœur que ......
27. Le 1er juin 2016 à 08:29, par Le Fatotchie En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Pour l’indépendance de la justice « OUI » ! et nous sommes aussi d’accord avec la séparation des pouvoirs. Mais de grâce ,placez nous des juges et magistrats intègres a la tête de nos institutions judiciaires !
N’oubliez pas que des femmes et des hommes ont vendu leur vie pour que vous soyez ou vous êtes ! Donc faites très attention « Ngaw » !
28. Le 1er juin 2016 à 08:35, par TAMBI En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
C’est la justice qui va mettre le feu dans le pays.On les augmentent les salaires et ils demeurent toujours corrompus.Si les textes juridiques presente des faiblesses on le dit aussi mais il est inadmissible qu’un prétendu juge (s’il mérite d’ailleur le titre) libère à tour de bras n’importe quel grand voyou et refuse cette même liberté aux voleurs de poulets.On doit marcher sur le palais de pourriture pour que ces gens comprennent qu’ils ne sont nullement meilleur que le lambda.
QUELLE MERDE DE JUSTICE
29. Le 1er juin 2016 à 08:50, par Nougou En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
A lire cet article je me demande s’il y a des super malades car dans nos prisons des y croupissent et le pire s’ensuit. Ces personnes ne sont pas condamnées au même titre que ceux qui viennent d’être libéré tout dernièrement. Aussi, il serait mieux de trouver d’autres arguments sinon la thèse de maladie ne tient pas. Si monsieur le ministre pense que des inculpés malades sont incompatibles avec la prison, qu’il fasse le tour des prisons du Faso pour voir ce qui se passe en réalité.
30. Le 1er juin 2016 à 08:51 En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Merci ’Qu"allah nous regarde tous’ lesmartyrs
31. Le 1er juin 2016 à 09:02, par VERITAS En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
JE NE PEUX PAS COMPRENDRE K TOUTES CES PERSONNES CITES TOMBE MALADE AUX MEME MOMENT. C EST DEU CHANTAGE
32. Le 1er juin 2016 à 09:06, par Figo En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Moi, je retiens une simple phrase lourde de conséquences : « ...ont tous présenté devant le juge, des certificats médicaux. Et certains des rapports d’expertise médicaux tendent à démontrer que leur état de santé est incompatible avec le statut de détenus ».
Monsieur le Ministre, qu’adviendra-t-il s’ils sont condamner à de la prison ferme ? Le certificat médical sera-t-il pris en considération ? N’est-ce pas la même technique que M. Guiro avait utilisé pour sortir afin de se faire élire conseiller ? Y -a-t’il ou pas des malades actuellement à la Maco oui ou non ? Si un seul y décède, que nous direz-vous ?
33. Le 1er juin 2016 à 09:21 En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Il existe quand meme des faits troublants dans la liberation de Monsieur Eddie Komboigo.Pensez vous que s’il n’avait pas eu les garanties d’etre libéré il allait revenir de son exil ? Arretons de prendre le peuple pour des ignorants. Pourquoi Francois Compaoré ne revient il pas au pays ? C’est parce qu’il n’a pas encore eu toutes les garanties.Suivez tres bien la suite des evenements car toutes action a une logique.
34. Le 1er juin 2016 à 09:23 En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
A lire certains internautes, on a l’impression que le Burkina Faso leur appartient seulement. Même la prison est dans le Burkina Faso. Le Burkina Faso appartient à tout le monde mêmes les prisonniers. Donc, laissons la justice faire son travail de manière sereine. La justice à la hâte a toujours causé du tord au contribuable burkinabè. Nous avons l’exemple de la justice sous le temps de la révolution où l’Etat à dédommagé les erreurs de la justice commises en son temps, encore sur le dos du contribuable.
On peut prendre dix(10) ans, voir plus pour un dossier de justice, mais tôt ou tard, ça va aboutir. Mais se précipiter sans preuve pour dire le droit, c’est également de l’injustice. Souvent un crime peut être visible pour le commun de tout le monde, mais les preuves pour culpabiliser la personne demande un travail de fonds. On est en justice, mais pas en vengeance !!!!!!!!!!!!!!!!!!
35. Le 1er juin 2016 à 09:26, par KOURANE PAUL En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Vraiment c’est triste, mes frères et sœurs martyrs paix à vos âmes. J’entendais la justice pour vous rendre un dernier hommage mais hélas mon ministre de la justice et son arsenal judiciaire viennent nous montrer encore que la justice burkinabé reste la justice de plus fort et de plus aisé.
Monsieur le ministre combien de prisonniers malades qui sont toujours dans vos mûrs et ils gagnent leurs libertés provisoires malgré leur état critique qu’on les voit généralement hospitaliser dans nos structures sanitaires. Je te rappelle qu’ils ont les même droits que les Jérôme Bougma, Jean-Bertin Ouédraogo, Eddie Komboigo, Fatoumata Thérèse Diawara etc.
Monsieur le ministre à quant le tour des deux généraux ?
36. Le 1er juin 2016 à 09:35, par Belco En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
N’importe quoi. Mon œil oui. En Tunisie, c’est bel et bien sur brancard qu’on conduisait l’ex président Tunisien au tribunal. Arrêtez de nous berner, ce n’est pas le magistrat du Burkina Faso qui est l’initiateur du code pénal . Issa Nabré, l’ex président Tchadien n’est il pas malade ? Laurent Bagbo n’est il pas malade ? Simone Bagbo n’est il pas malade ? De grâce prenez nous au sérieux. Et pourtant tous ces pays ont une justice indépendante. Guiro quand on lui accordait la liberté provisoire, vous pensez que la justice était indépendante ??, ca date de quand ?Pas toujours de jugement digne de ce nom. Il n’est il pas toujours guéri ? Est la justice est indépendante pour uniquement les riches ? alors libérez Djendieré, Bassolé et tous les autres . Tchrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
37. Le 1er juin 2016 à 09:39 En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Chers internautes, faites le tour à la MACO ou à la MACB, tous les jours des prisonniers sortent pour cause de maladies. Ce ne sont pas seulement les hommes politiques qui d’ailleurs ont passé 10 à 15 ans dans les endroits climatisés qui pourront supporter ce climat. Ils ne peuvent pas vivre dans ces lieux sans être tombés malades. Si par malheur, ces derniers meurent en prisonniers sans être jugés et reconnus coupables, qui va endosser cette responsabilité ? Laissons la justice faire son travail !!!!!!!!!!!! Il y va de l’intérêt pour tout le monde.
38. Le 1er juin 2016 à 09:40 En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
On a du mal à comprendre la justice burkinabé. Ils ne savent que réclamer ; et quand ils ont tout eu, ils viennent nous foutre la merde.Je pense que le prochain soulèvement sera contre eux. Et cet ancien nouveau pouvoir aussi, vraiment on ne comprend rien dans leur agissement. Apparemment, lentement mais surement ils sont entrain de rétablir l’ordre ancien : corruption (puisqu’ils sont arrivés au pouvoir par là), délation, concussion, dilatoire, etc, etc. C’est à croire que l’insurrection des 30 et 31 Oct 2014 est loin d’être une libération pour le peuple combattant. Donc vigilance...
39. Le 1er juin 2016 à 09:48, par bemkayondo En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Donc l’indépendance de la justice c’est pour que les juges libères comme ils veulent n’importe quel bandit à col blanc ? Nous aussi nous prenons acte...........
40. Le 1er juin 2016 à 09:48, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015
Mr Bagoro, des juges incompétents ou corrompus ou encore manipulés payés à coût de millions ne croient pas eux-même à la rigueur des textes de droit(annulation des mandats, libération avec des explications bancales), ils se contredisent à chaque décision. Pour les libérations massives, un responsable pénitencier a dit sur Faso.net que les autorités politiques les mettent la pression pour libérer les grands criminels de sang et économiques(amis d’hier) que dites-vous ?. Le Brave Peuple n’est pas mouton. On voit de petits délinquants très malades(âne,poulets, tôles) trainés dans les hôpitaux sans être libérés pour des raisons de santé. Tous ces grands criminels libérés(maires, ministres, putschistes) sont-ils très malades ? Quelle aberration ?
Mr Bagoro, après 6 mois de pouvoir vous êtes progressivement entrain d’installer la mal gouvernance et l’impunité que le trio a bénéficiée pendant 27 ans. Tous les acquis de l’insurrection sont sacrifiés en temps record. Dans ce pays, on se connait très bien.
Vous ne pouvez plus comprendre qu’il a fallu que le sang des enfants soit reversé pour que vous soyez au pouvoir. Les coups tordus que certains sont spécialisés depuis 27 ans ne marchent pas. Le Brave Peuple observe attentivement les actes et gestes de ceux qui ont diné avec le diable.
Mr Bagoro sachez que la mal gouvernance et l’impunité ne feront pas nid au Faso comme il y a 27 ans. Notre lutte quotidienne est que la JUSTICE APPLIQUE LE DROIT dans toute sa rigueur. Notre détermination pour en finir judiciairement avec les esprits habités par le diable(putschistes et complices) et les criminels économiques(maires et ministres véreux...) reste inflexible et non négociable.
A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.
JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
JUSTICE POUR DAVID A OUEDRAOGO
JUSTICE POUR DABO BOUKARY
VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ
QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN
ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS
Insurgé
41. Le 1er juin 2016 à 09:56, par Un autre Koro En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Moi j’ai l’habitude de croire en la bonne foi des dirigeants tant qu’on ne peut pas prouver le contraire. Jusqu’à preuve du contraire je crois en la sincérité du ministre Bagoro. Je crois aussi à l’indépendance de la justice jusqu’à ce qu’elle rende sa décision. Mais qu’on ne se tompe pas, je crois aussi en la capacité du justiciable à corrompre les magistrats et je crois en la force de l’argent. Donc accordons du crédit aux dires de notre ministre. C’est quand la justice va libérer un homme comme Pascal Tiga Ouedraogo, agent de catégorie D et dont une seule possession dépasse de loin en valeur actualisée l’ensemble des salaires qu’il a perçus depuis qu’il travaille, c’est seulement là que je croirai à la force de l’argent corrupteur.
42. Le 1er juin 2016 à 09:59, par Yelkayé En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
J’ai écouté le ministre BAGORO à la TNB c’est pathétique il nous dit qu’ils ont été tous libéré après avoir présenté un certificat médical donc si je comprend bien il suffit de présenter un certificat médical pour être libre d’ici la Guinguéré et Bassolet seront dehors bravos pour notre justice et bravo pour le garde des sceaux que je respectait. Si ça continu nous demanderons aux kogwéogos de nous rendre justice puisque le justice est incapable de le faire malgré son super statut particulier ou est l’indépendance de la justice continuer comme ça et vous favoriserez le lit d’une nouvelle insurrection. je demande au ministre de rendre le tablier s’il veut rester digne et intègre.Et je demande aux juges de ne pas continuer à se foutre de nous.
43. Le 1er juin 2016 à 10:04, par kamsa En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
vous parlez d’incompatibilite avec le detenu ; vous pouvez donner le nom d’un burkinabe dont l’état de santé est compatible avec le statut de detenu. donc le pays n’était que par des malades alors ?
44. Le 1er juin 2016 à 10:07 En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Faite un tour au cimetière de Gounghin. Les tombes des fils du Burkina tués par l’insurrection et le coup d’Etat du 16 sept 2015... Que Dieu apaise les familles endeuillées...
45. Le 1er juin 2016 à 10:12, par Nabiiga En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
« Il n’est pas dans l’intention du gouvernement de remettre en cause les acquis de l’insurrection, notamment en ce qui concerne la justice. Le stade actuel de l’indépendance de la justice est un des acquis de l’insurrection ».
Voilà ce qui est intéressant ; et pourtant c’est ce que le gouvernement fait. À titre individuel, je taxe le gouvernement, surtout les RSS directement, d’être au centre de la mise en cause des acquis de notre insurrection car, en effet, mise en cause il y a. Roch Christian Kaboré et non seulement le ministre de défense et anciens combattant, il est en outre, le chef suprême des armées qui comprend la justice militaire. Toute la hiérarchie militaire sans exception se rapporte à lui et c’est encore lui, Roch Christian Kaboré, qui détient le dernier mot. Comment peut-on comprendre que lui, le chef suprême des armées puisse vivre avec de tel désordre au sommet de la justice militaire ? Où sont donc passés les mandats d’arrêt qu’on nous a faits comprendre que dès le lendemain suivant les annulations, ils seraient remis ? Lui, compétent chef des armées, s’il a effectué des changements au niveau de cette même justice militaire, c’était pour y mettre des gens qui sont mous, qui ne sont pas durs comme ceux qui ont été ôtés. Les juges actuels, ils sont au poste depuis combien de temps, qu’ont-ils fait depuis sur ces dossiers brûlants. J’accuse, moi, le gouvernement de complaisance mais il joue avec le feu. N’gaw.
46. Le 1er juin 2016 à 10:16, par lemarabout En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Donc si libérez Le GAL pour qu’il puisse faire les obsèques de sa maman
47. Le 1er juin 2016 à 10:17 En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Je demande à Gilbert Diendéré et Bassolé Djibril, et tous les prisonniers du Faso de tous faires pour acheter un certificat médicale comme ont fait les autres, et sortir des prisons de notre pays. Si le ministre Bagoro refuse que tous les prisonniers munis des certificats médicaux soient libérés, que toutes les familles des détenus vont devant son bureau pour une grève de la faim s’ils aiment leurs parents. Quel ignorance de dire en publique qu’on les libère à cause des certificats médicaux.
48. Le 1er juin 2016 à 10:33, par pataamleukré En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Les médecins de Gilbert Diendiéré et de Bassolet attendent quoi pour leur délivrer le fameux certificat dont le juge a besoin ?
49. Le 1er juin 2016 à 10:56, par jan jan En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Vraiment ces gens là prenne le Peuple comme idiot, liberez tout le monde c’est mieux. Quand je penses que les dignitaires du CMRPN et du régime de Lamizana ont passé des années en prison avec confiscation de leur bien, pourtant ils n’avaient pas autant fait de mal que toute cette racaille qu’on libère...... A ce rythme ça ne m’étonnerai pas qu’un matin on nous annonce un coup d’état militaire et puis terminé ce cinéma.
50. Le 1er juin 2016 à 11:11, par droit dans les yeux En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
La meilleure façon de perdre le pouvoir, c’est prendre les autres pour des idiots, c’est croire qu’on maitrise toutes les situations, c’est vouloir rouler tout le monde dans la farine !!! Vous ne savez pas à quel point la situation est explosive ?
51. Le 1er juin 2016 à 11:12, par TAMBI En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
N’oubliez pas que BAGORO est du Balai citoyen sinon on allait les avoirs dans la rue.
Mais comme c’est leur forfaiture,personne ne parle.!!même pas smockey
Vraiment TRISTE !!
Les juges pardon,penser au Pays .Toutes ces attaques dans le nord (commissariat,gendarmerie) est due à ces personnes et vous les libérez pour votre bas ventre.Bienôt quand le pays sera envahi on verra qui sera ce juge inconscient qui libère à tour de bras les eddie.Merde
52. Le 1er juin 2016 à 12:21, par bramaXXX En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
poua,poua,poua !!!!!les gens, mais ca sortira pas de ma bouche.comment un president dechu qui a meme pris la fuite continu a diriger le pays et son regime est toujour en vigueur.prenez nous un peu au serieux Mr le ministre.derriere ces libertes provisoires,il ya plus que deal,mais sa sortira pas de ma bouche.certificat medical qui est tres facile a gagner plus que tout pour couvrire une mensonge, que vous allez prendre pour nous couvrir la face ????on a vu ici le certificat du deces de SANKARA,est ce que c’etait un vraie certificat ???donc c’est pas certificat de sante qui peut nous bagabaga.ya des centaines de malades dans nos prisons et ceux alors ?????tchrrrrrrrrrr.
53. Le 1er juin 2016 à 13:25, par legars En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Aucun internaute ne demande pourquoi on parle de l’indépendance de la justice et le Président Roch peut changer de commissaire de Gouvernement ou dessaisir des Juges d’instructions ? Les règles d’indépendance devant la justice civile ne prévalent pas devant le tribunal militaire. Aussi chercher à vérifier la composition de la haute cour de justice qui traite les dossiers des anciens dignitaires. Vous verrez là encore que les députés dominent la compositions. Pour l’internaute 21 (WILI) lorsque quelqu’un est définitivement condamné on ne parle plus de liberté provisoire mais il peut avoir des permissions de sortie ( de trois jours selon les textes) pour raison de santé.
54. Le 1er juin 2016 à 13:46, par legars En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Qui a établi les certificats médicaux ? Si certains pensent que ces certificats peuvent être des faux, est ce encore la justice qui les a établis ? Si aucune partie ne conteste leur validité, pourquoi voulez vous que les juges les remettent en cause. Si effectivement on peut être d’accord que personne ne doit bénéficier de mesures exceptionnelles en tenant compte de son rang, on peut aussi comprendre que la prison n’est pas un couloir de la mort. Ce son des gens qui ont vécu dans le bonheur et paf un jour en prison. De cette manière ce sont des gens qui ne peuvent pas ne pas avoir des problèmes de santé (au regard du changement brusque du milieu). Donc il faut leur accorder la chance d’atteindre leur jugement en leur accordant des libertés provisoires. D’ailleurs cela se fait pour tous les inculpés. S’ils meurent, qui allez vous juger ? Qui dira la vérité sur quoi ?
En plus, les problèmes de santé ne sont pas survenus maintenant. Certainement les juges attendaient de rassembler certaines preuves avant d’accorder les libertés. Si le dossier est avancé, rien n’interdit au juge de libérer provisoirement des gens. Ils sont au Burkina avec leur famille et iront répondre le jour du jugement.
55. Le 1er juin 2016 à 14:16, par Iso En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Heureux nous les aveugles du droit car pour nous, les prisons seront vide parce que peuplées de malades
56. Le 1er juin 2016 à 14:51, par ziguehi En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
monsieur le ministre, votre nom est cité par ceux qui ont sous la transition acquis des parcelles de façon illicite a ouaga 2000 vous dite quoi de cela ? a kan votre interpellation pour vous écouter et mieux comprendre ? Vous savez pourquoi il y a un incivisme notoire ? c’est parce qu’il y a une injustice populaire tant il y aura une injustice populaire et il y aura forcement un incivisme notoire. tant on ne va pas juger tout le monde et distinction le pays ira tjrs mal.
alternative 1 : on fait comme en Afrique kan nelson a pris le pouvoir table rase et on repart à zéro avec tous les burkinabé
alternative2 : on juge tout le monde en commençant par le régime macabre de BLAISE et ses acolytes comme les ROCK, SIMON et le monstre SALIF et en finissant par la transition (ZIDA KAFANDO BAGORO BALAI CITOYEN et AUTRES)
57. Le 1er juin 2016 à 14:51, par SANOU En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
que des gens arrêtent de nous pomper l’air ! il y’a de ces sortes d’argumentaires qu’il faut éviter lorsqu’on a rien à dire ! ok bref, on coupe court, que tous les détenus produisent des certificats médicaux pour bénéficier de liberté provisoire ! n’importe quoi ! tchrrrrrrrrrr !!!!
58. Le 1er juin 2016 à 16:03, par Jean luc En réponse à : que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous n
constatons ,parlant de l indépendance de la justice me donne des cephalés car aucun pays n est indépendant en Afrique.je vous rappelle que le MPP est le fils ainé du CDP,donc cela est normal que le president fasse libérer ses frères.Ni kouda zoeta gouga.si ce putch était fait à blaise ,tous les putchistes seraient décaputés nocturnement.rappelez vous de HENRI ZONGO, de LENGANI et de leur amis de lutte. Vaillant peuple du BURKINA FASO,restons vigilant car notre pays est entrain d aller vers la décadence.Chers dirigeants ayez pitié de nos martyrs qui vous ont permis d acceder au pouvoir.
59. Le 1er juin 2016 à 16:32, par doudouno le cobra En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Ce ministre est une carence incroyable. Depuis quand commente t-ont des décisions judiciaires
60. Le 1er juin 2016 à 16:38, par oyabun olfun En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
Nous remercions le ministre Bagoro pour son sens d’ouverture et l’impérieuse nécessité qu’il s’est fait sien pour communiquer sur cette affaire. Nous comprenons bien le principe de séparation de pouvoir mais les juges se doivent de communiquer et justifier leurs décisions souvent.
Je les respecte, le peuple est bien intelligent pour comprendre un argumentaire ,je vous assure. En d’autres termes , la justice est juste une nébuleuse pour le peuple et une science ésotérique dont le mystère est révélé aux seuls magistrats ? Qu’il nous explique en citant juste les textes et en argumentant... entre nous ! On exploite toujours les textes pour exploiter le peuple et banaliser la vie humaine (je pleure pour nos martyrs). Vous savez pourquoi Sankara avait du dédain pour ......? C’est la valeur du juge qui rend la justice juste et non titre. Nous savons comment beaucoup sont, je respecte au passage nombre d’être eux qui sont bien intègres. Je n’ai peut être pas raison mais réfléchissons beaucoup, communiquons assez, sinon la justice sera putride pour le peuple.
Toutes mes excuses au cas ou j’offenserais quelqu’un.
61. Le 1er juin 2016 à 18:20, par perruchoud En réponse à : Libération de dignitaires de l’ancien régime : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous constatons que certaines personnes se retrouvent dehors », René Bagoro, ministre de la justice
ce n est pas de gaîeté de cœur que certaines personnes se retrouvent dehors .......
alors que d autres pourrissent, atteint de maladie en prison, pour des rien du tout , se pendent,
et d autres sont libérées pour raison de santé ! à dire que les autres détenus n ont pas de santé !