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Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

Publié le jeudi 1er octobre 2015 à 06h32min

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Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

Je voudrais, avant tout propos, solliciter l’indulgence du lecteur et la compréhension des spécialistes. N’étant pas juriste, encore moins constitutionnaliste, il est évident que je mets les pieds dans un plat où évidemment je n’aurais jamais dû m’aventurer.

Mais ces gens du droit, ces spécialistes de la constitution n’ont pas toujours gardé leur matière pour eux. Ils ont voulu porter le débat, aussi ésotérique que cela fusse, là où il nous a été possible d’y participer, parfois même nous prenant, nous profanes, comme arbitres. C’est pourquoi aujourd’hui, ayant attendu Luc Marius Ibriga en vain, Abdoulaye Soma étant silencieux sur le sujet, j’ai décidé en quelque sorte de les interpeller. Voici mes préoccupations.

La constitution du Burkina Faso, dans un de ses articles dit à peu près ceci : en cas de vacance de la présidence du Faso pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement absolu ou définitif, les fonctions du Président du Faso sont exercées par le Président de l’Assemblée nationale.

Sauf erreur de ma part, Michel Kafando était le président du Faso jusqu’à sa prise d’otage le 16 septembre 2015. Moumina Sy Shérif, et là c’est un peu plus risqué, était depuis la mise en place du CNT, le président de ce qu’il nous était donné de considérer comme notre représentation nationale, et par excellence notre Assemblée nationale. Pour Michel Kafando en tant que président du Faso, je ne pense pas avoir à m’y évertuer, puisque, comme tel, il présidait le conseil des ministres et représentait le Faso partout où besoin était. Pour Shérif Sy, il y a bien à dire : le CNT est-il notre Assemblée nationale ? Je veux bien concéder à certains, dans cette partie de la réflexion, que les membres du CNT ne soient pas désignés sous l’appellation de « députés ». Mais je ne comprendrais pas, sans renier l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, que le CNT ne soit pas la continuation légitime, la représentation des insurgés pour légiférer en leur nom, jusqu’à ce que, par les urnes le peuple se dote d’élus à cet effet. Or nous avons bien accepté d’exécuter la loi de finances 2015 ; nous avons bien accepté que le CNT ratifie nos engagements internationaux. Bref, nous avons accepté que ce parlement « d’exception » examine et vote des lois depuis onze mois qui nous ont engagé. En dehors d’une mauvaise foi manifeste, il est évident que le CNT est la représentation nationale, l’Assemblée nationale de la transition.

Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2015, le peuple du Burkina Faso a décidé de se doter d’une charte, complétive et supplétive de la constitution, pour passer les moments de flottements démocratiques imposés par la situation. Ainsi, intelligemment, la constitution n’a pas été enjambée, conservant toute sa force de ciment social et d’unification nationale, mais elle a été complétée par un instrument conjoncturel, ad’hoc, émané du génie burkinabè. Cet attelage constitutionnel n’a rien ôté, sauf ignorance de ma part, au jeu de suppléance des tenants constitutionnels du pouvoir en cas d’incapacité.

Le 16 septembre 2015, nous avons tous été témoins, certains plus directement que d’autres, de la prise en otage du président du Faso, du premier ministre et de certains membres du gouvernement par des éléments du Régiment de Sécurité Présidentiel (RSP). Sans aller dans les détails des appréciations que nous avons faites de la situation, il est indéniable de reconnaître que le président du Faso, Michel Kafando, pendant qu’il était l’otage de ses ravisseurs, était dans l’incapacité d’exercer les fonctions de Président du Faso, et il l’était en même temps que le premier ministre, lui aussi otage des mêmes ravisseurs.

Personnellement, j’ai été agréablement surpris, et j’imagine que beaucoup de concitoyens l’étaient, de constater que le président du Conseil National de la Transition, le président de l’Assemblée Nationale de la transition a bien perçu sa responsabilité qui consistait à assurer la continuité de l’unité de l’Etat. Ainsi, proclamant son statut de président intérimaire de la transition, Shérif Sy a pris des actes, dont la forme peut prêter à débat, mais au fond étaient dans ses prérogatives. Il a ainsi appelé le peuple à résister à la remise en question de la république ; et il a été écouté. Il a enjoint, en tant que chef suprême des armées, les chefs militaires à défendre la république ; et ils ont obtempéré. Il a dissous le Régiment de Sécurité Présidentiel ; et personne n’en a tenu compte.

En effet, après la remise en selle de Michel Kafando comme président du Faso (ce qui signifie qu’il y a y eu interruption !), nous avons eu droit à un décret mettant fin au RSP. D’ailleurs, pour la reprise de fonction du président du Faso, il eut fallu que l’intérimaire constitutionnel lui passât le témoin, à la place du spectacle/folklore prévu nulle part dans nos dispositions constitutionnelles. Soit, Michel Kafando n’était plus président du Faso, et là, Sy Shérif l’était à sa place et ses décisions ne devraient souffrir d’aucune remise en cause, et lui-même reconnu comme ancien président du Faso ; soit, il est resté président du Faso, même en otage (chose absurde), et là, point besoin de le remettre en selle.

Dans tous les cas, notre propos vise à souligner le cafouillage institutionnel que nous avons observé, avec point d’orgue le passage sous silence du décret présidentiel du président intérimaire dissolvant le RSP. Nous osons attendre que notre réaction suscite le haut enseignement des éminents constitutionalistes et juristes qui nous l’ont si bien dispensé dans le passé.

Humblement, Dr SOMDA M. Joseph
msomdaj@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 30 septembre 2015 à 12:40, par Yirmeya OUEDRAOGO En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    C est juste. Je pense qu au Burkina on ne fait pas attention au details. Quand on veut vivre dans un etat de droit il faut faire attention a ces details. Dans l histoire du Burkina c est SHERIF qu on doit citere comme president de 10 jours a la place du felon. Encore bravo a vous Docteur

  • Le 30 septembre 2015 à 12:43, par Windpouiré En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    TRES BELLE ANALYSE

  • Le 30 septembre 2015 à 12:45, par Dieu veille sur le Burkina En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Maintenant qu’ils ont échoué dans les armes c’est certains partis de l’ex cefop( ex des fausses cartes) comme à leur habitude qu’ils vont utiliser pour saper les élections à venir. ils sont déjà sur le net et vont dans ce sens. Mais je demande aux vrais partis d’opposition de ne pas se laisser manipuler comme certain qui paniquent en ce moment avec leur histoire de fausses cartes qu’ils ont concocter avec le CDP et sa branche armée.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:49, par Sidbala En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Dr SOMDA M. Joseph comme vous vous faites appeler, je me demande si vous mériter ce titre ou bien vous êtes simplement du camp des ENNEMIS DU PEUPLE. Dr SOMDA M. Vous êtes libre de votre expression certes, on vous en donne le droit mais cette analyse n’a pas de sens. Il vaut mieux regarder plus dans l’avenir que d’essayer de nous ramener en arrière. De vous à moi, est-ce que dans le cafouillage mis en place par le camp des ENNEMIS DU PEUPLE, on devrait pas avoir une analyse de circonstance atténuante.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:53, par Kyelem Constant En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Je suis de tout coeur avec vous. Depuis Accra, j’avais posé le même problème avec mes compatriotes. Puisse quelqu’un me dire les avantages d’un ancien président burkinabè loyalement reconnu ? Merci

  • Le 30 septembre 2015 à 12:55, par SAB En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Merci pour l’analyse frère. Pour l’histoire de notre patrie , le chère BURKINA FASO, nous demandons à nos juristes de situé le peuple. Une fois merci.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:55, par NulNestIndispensable En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Comme vous l’avez bien dit que vous n’êtes pas spécialiste en la matière, nous pensons que ce qui est important c’est la résistance de tout le peuple et de ses dirigeants face à ce putsch. Nous nous sommes débarrassé de cette épine des pieds qui nous empêchait de marcher sans hésiter. Au lieu de chercher des poux sur la tête des gens il vaut mieux féliciter le peuple, la jeunesse, la société civile, les syndicats, les partis politiques, notre armée régulière et tous les amis du Burkina Faso qui nous soutenu dans cette dure épreuve.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:55, par Bahiya En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Merci de la reflexion ’’pour de la reflexion’’, mais en même tant permets moi de dire que tu es un chercheur de nom....pardon un chercheur de problèmes. La constitution est faite pour les situations normales. dans un coup d’état où rien n’est normal évitons de faire la politique du vendre avant même de rétablire les institutions.J’ai personnellement apprécié le comportement de Mr Chérif SY comme d’ailleurs beaucoup de burkinabé patriotes qui se sont donné pour sauver la nation. Mais de là à vouloir déjà attirer des bénéfices de la part de Chérif quand il sera reconnu ancien président de la republique, il ya un pas vite franchi par l’auteur de l’article. Laisse le peuple reconnaitre à sa manière, la valeur des uns et des autres dans les périodes cruciales.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:58, par la droiture de l’homme intègre En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    très bonne analyse. surtout que la transition est truffée de juristes et surtout de constitutionnalistes. cela ressemble plutôt à une usurpation de pouvoirs. j’attends la réponse des juristes de la transition quant à la validité des derniers décrets sur le RSP. il faut donner à César ce qui appartient à César. c’est Cheriff Sy qui juridiquement a dissout le RSP, c’est la théorie des circonstances exceptionnelles, les règles relatives à la vacance du pouvoir et de la continuité de l’ETat qui s’appliquent en l’espèce.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:59, par ELKABOR En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Intervention sans objet. Tu veux qu’on te dise quoi ? Il a pris ses initiatives et nous sommes arrivés là où nous en sommes et après tu veux quoi ? Et les syndicalistes qui ont appelé à la désobéissance civile et à la grève illimitée, et le peuple qui est resté chez lui ? Et les jeunes qui ont barricadé les rues, et le Moro Naba qui a accepté parrainer l’accord de paix des militaires...Qu’on nous organise des élections propres pour renouer avec la vraie démocratie. Cherif Sy a comme tout le monde joué le rôle qu’il pensait être le sien, il n’y a pas à s’attarder sur ce détail de l’histoire pour nous compliquer la vie.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:02, par kebamême En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ? OUI TRES BEL EXPOSE !

    OUI TRES BEL EXPOSE !
    En effet le "spectacle/folklore" exécuté par Yayi Boni et ’boycotté’ par Macky SALL n’avait pas sa raison d’être. De plus ce missionné de la CEDEAO a tenté de faire passer sous silence le rôle joué par Cherif SY en sa qualité de chef d’état intérimaire. A MOINS QUE c’était pour donner un statut d’"ancien chef d’état" au général putschiste qui avait foulé à leurs côtés le tapis rouge à l’aéroport.
    Bravo à l’Honorable Cherif SY.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:02, par Burkinabé En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Chers compatriotes du Burkina Faso,

    Notre mot d’ordre est clair et franc : "si Diendéré est réfugié à l’ambassade de Vatican, qu’on nous le livre immédiatement sinon nous porterons plainte contre cette organisme pour soutien aux actions terroristes". En clair, l’organisme en question devrait refuser de lui accorder protection même s’il le voulais pour un heure car Diendéré a joué avec la vie des millions des personnes. Que l’organisme en question reste à l’écart sur cette affaire s’elle ne veut pas endosser une responsabilité sur cette situation. On ne peut pas accorder de protection à une personne qui a mis en danger la vie des millions des personnes tel est le cas de Diendéré.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:05, par Le petit Fils du Tengsoaba En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Ton problème se trouve où au juste ! Des gens qui vivaient dans le cafouillage et toi tu voudrais qu’il ait une chose normale. Pries beaucoup pour que cette histoire soit la dernière au Burkina Faso.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:05, par L’Intègre En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    félicitation Dr. j’ai voulu participer à l’émission radio avant hier ou était Mr Ibriga mais je n’ai pas pu faute de réseau. c’était pour parler de cela.
    Personne ne peut nié que Shérif Sy est aujourd’hui le DEGAUL du Burkina après tout ce qu’il a fait. mais connaissant l’Africain en général et le Burkinabè en particulier, cela ne m’étonne pas ; tellement l’égoïsme circule dans leur sang. Ils ne veulent pas en parler à cause des avantages ne serait ce que moral que celui ci va en avoir. c’est dommage mais c’est la réalité. que DIEU continue de sauver le Burkina, pays du Guide SANKARA. même mort, il continue de guidé son pays à partir des enseignements qu’il a laissés.
    "Paix à son âme"

  • Le 30 septembre 2015 à 13:12, par lewang En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Est ce que la situation du pays en ce moment prèete t’il à des interrpétations de détail comme vous le prédendez ? peut on etre dans la clandestinité et agir dans la forme ??? peut on vouloir rattraper une perte de temps (de 10 jrs soit il) et jouer sur les détails ? quoi que vos interogations soient pertinentes je pense que la période ne sied pas. Sachez que le félon ne sera jamais appélé ancien président du Burkina Faso (lui meme ne l’a jamais éssayé : il est président de son CND). Denjéré sera sauté dans le récital de l’histoire de notre chère Burkina comme ce naaba "Montba", décrit comme un usurpateur du pouvoir du mogho et que les griots sautent quand ils cahntent la généalogie de ce pouvoir. Denjeré est rentré négativement dans l’histoire et son mérite doit etre l’oubli dans la mémoire des Burkinabé. Meme Blaise sera mieux que lui

  • Le 30 septembre 2015 à 13:12, par SOMPA En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Une vérité est dite. J’ai personnellement longuement réfléchi à cette question et je me suis senti frustré du manque de considération pour des choses juridiquement élémentaires qui devraient guider nos éminents juristes, conseillers des autorités de la transition. Comme beaucoup, j’ai répondu au mot d’ordre de résistance du Président Intérimaire et j’ai beaucoup apprécié le combat qui a été le sien et les risques encourus (il aurait pu se taire comme beaucoup pour ne pas risquer de se faire prendre) pour assurer la continuité de l’Etat. Sur RFI il a été assez modeste et démocratique pour préciser qu’il céderait la présidence dès que M’Ba Michel était constitutionnellement apte à reprendre sa chose. La précipitation et le manque de tact dans lesquels la transition s’est toujours fourvoyée avec toutes les erreurs que nous avons connues, ont poussé encore à brûler la politesse à celui qui a tenu le flambeau allumé pendant plus d’une semaine. C’est une erreur à réparer et de façon urgente. Ce ne serait que justice et respect pour notre constitution !!!!

  • Le 30 septembre 2015 à 13:17, par soyons juste En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    On cherche à unir tout le pays mais beaucoup cherche à nous diviser. Vraiment penses tu que l’heure est a cela ? Est ce vraiment une priorité actuelle pour le Burkina ? Vraiment quittez dans ça maintenant.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:19, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Non, il ne faut pas blâmer ce Monsieur qui n’ est point un ennemi de la lutte du peuple, ni un chercheur de nom et que sais-je encore. En tant qu’intellectuel il interpelle certainement des collègues juristes sur un cas intéressant les sciences juridiques. Ce qui n’est ni pour moi ni pour pour bon nombre des lecteurs. SShalom !

  • Le 30 septembre 2015 à 13:20, par Sidpayétka En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    BONJOUR A ROUS !
    Intervenant n04
    Etes vous jaloux de Cherif SY ? Lui au moins tout comme les jeunes, il a eu du courage et l’audace de défier ce que d’autres n’osaient point, même en tant de cafouillage. Le peuple l’a acclamé et nombreux sont ceux ce qui ont repris courage grâce a lui Ngaw, il n’est pas donner a tout le monde de chériffier. Tu piges ?

  • Le 30 septembre 2015 à 13:21, par IDOGO TAMON En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    bonne analyse ,j’ apprécie aussi
    positivement l’attitude du président du CNT (attitude légitime mais non légale) ,seulement son acte est entaché d’un vice de forme dans la mesure où selon la constitution actuelle c’est le conseil constitutionnel ( non dissout pdant le cout d’État) qui constate la vacance de la Présidence du Faso , et après cette constatation le président du CNT assure les fonction de PF. L’Honorable député ne devait pas s’auto proclamé PF au regard de notre constitution

  • Le 30 septembre 2015 à 13:25, par Le Toubib En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Monsieur, Vous faites erreur dans votre appreciation. Cette grave erreur est tirée de votre meconnaissance de la Constitution. Lisez l’article 43 de la Constitution que je joint ici pour vous. Dans le cas de ce qui s’est passé, nous sommes dans l’alinea 1 de l’art 43 "Lorsque le Président du Faso est empêché de façon temporaire de remplir ses fonctions, ses pouvoirs sont provisoirement exercés par le Premier ministre". Dans ce cas d’espece, la Constitution n’a rien prevu si le 1er ministre est aussi empeché. Ou du moins, si le president et son 1er ministre sont empechés de facon provisioire, il n ’ya pas de remplacement possible. C’est comparable (je dis bien COMPARABLE) aux cas oû le President et son premier ministre sont en meme temps hors du pays.

    Le President de l’Assemblée nationale n’assume la presidence du Faso qu’en cas de VACANCE (ca veut dire le president est décédé ou a fuit), et d’empechement absolu ou definitif (là, le President ne pourra plus jamais reprendre le fauteil). Le Conseil des ministres saisi le Conseil constitutionnel qui fait le constat avant que le President de l’Assemblée n’entre en jeu.
    En resumé, nous sommes dans le cas de l’alinea 1 et le seul interimaire est le 1er ministre.


    Article joint_____
    Article 43
    Lorsque le Président du Faso est empêché de façon temporaire de remplir ses fonctions, ses pouvoirs sont provisoirement exercés par le Premier ministre.

    En cas de vacance de la Présidence du Faso pour quelque cause que ce soit, ou
    d’empêchement absolu ou définitif constaté par le Conseil constitutionnel saisi
    par le Gouvernement, les fonctions du Président du Faso sont exercées par le
    Président du Sénat. Il est procédé à l’élection d’un nouveau Président pour une
    nouvelle période de cinq ans.
    L’élection du nouveau Président a lieu soixante jours au moins et quatre vingt
    dix jours au plus après constatation officielle de la vacance ou du
    caractère définitif de l’empêchement.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:26, par Homme intègre En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Je trouve cette analyse insensée. Puisque le R.S.P a été effectivement dissout.
    Je ne suis pas juriste, mais je pense que le décret du président intérimaire qui a été fait à la hâte, n’était pas bien formulé (il s’est référé seulement à la constitution et à la charte de la transition). D’où une reformulation par le gouvernement, pour inclure toutes les références nécessaires.
    Donc dire que ce décret a été ignoré, c’est à mon humble avis insensé. De même, le terme cafouillage ne sied pas.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:28 En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Un Général preneur d’otage ! Une véritable indignité.
    En 1987, il a pris Thom Sank et ses camarades dans une salle de réunion en otage pour perpétuer son coup d’Etat
    En 2015, il prend le Conseil des Ministres en salle du Conseil en otage pour e faire un coup d’Etat. Quelle horreur ! Mon Général, où est ta bravoure ?
    En 2015, il abandonne sa troupe en plein combats pour se refuser dans une représentation diplomatique. Fatou Diendéré ne doit pas être fière de son époux.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:29 En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    J’ai du mal à comprendre votre incompréhension de la situation du pays. Quelque soit votre domaine de compétence, en tant que Docteur vous devez faire un parallélisme des conditions dites normales pour tirer une conclusion pertinente. c’est un cafouillage d’analyse que nous avions là. Le CND( Compaore nous Nargue à travers Diendéré ou la Compagnie des Naufragés avec Diendéré) avait dissout toutes les institutions et les textes réglementaires y compris la constitution et son article que vous citez. A partir de cette situation votre analyse n’est que du cafouillage, je n’ose pas dire délire mais ça y ressemble. cordialement.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:30, par Bélébélé En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Mon Général, pensez à l’honneur et à la dignité de votre famille et comportez-vous pour une fois en homme.Un homme ne fuit pas ainsi. Rappelez-vous de Thom Sank, il est sorti à votre rencontre avec son PA. Lui, c’est une homme et Mariam Sankara demeure très fière de son mari. Les enfants de Thom sank marchent la tête haute, fiers de leur père. Un vrai burkindi

  • Le 30 septembre 2015 à 13:31, par memer vovor En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Internaute 4 et 7, la question est bien importante et mérite un éclairage pour la postérité. Si vous n’aimez pas ou si vous n’êtes pas à la hauteur d’un débat intellectuel, merci de ranger sagement votre queue. Nous nous voulons avancer. Allons seulement !!!!

  • Le 30 septembre 2015 à 13:32, par le vigilant En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Tu n’est qu’un bavard et un simple humouriste. il vaudrait mieux pour toi d’aller à la maison du peuple faire alliance soit avec generation 2000 ou Gombo.com. Là tu pourra te faire un peu d’argent. Tu pourra par ce biais payer l’impôt au MEF. Tu veux nous dire que le CNT n’est pas légitime. N’oublie pas que beaucoup de lois du CNT sont ceux qui amener le pays là où il est aujourd’hui en bien ou en mal. T u ne peux pas refuser ce titre de représentation nationale au CNT. Les membres de l’institution sont appelés députés de la transition. Dans tous les cas, le putsch était illégal. Cherif SY a appelé a la désobéissance civile. Il a réussi à SG des ministères, les gouverneurs les hauts commissaires à se méfier des injonctions du Gal assassin. IL a pris un décret portant dissolution du RSP. Qu’elle soit bonne ou pas , le gouvernement est revenu la dessus.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:37, par ISSA En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    L’analyse de Dr Somda est assez pertinente et mérite que nous soyons éclairés sur cette situation.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:39, par SOME En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    M SOMDA a fait une réflexion pertinente et je pense que si vous n’avez pas d’arguments pour éclairer sa lanterne mieux vaut vous taire SIDBALA.
    Peut être y a t il une durée d’exercice pour avoir le titre d’ancien président ?

  • Le 30 septembre 2015 à 13:39, par Halgan En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Belle analyse peut être mais je ne vois vraiment pas son intérêt en ce moment.
    Merci à l’internaute N°7. Dans une situation aussi grave que celle qu’est en train de vivre notre pays, votre article paraît à mon sens comme un "cheveux dans la soupe".
    Il faut féliciter Cheriff Sy pour son courage et son patriotisme et féliciter l’ensemble du peuple Burkinabè en l’invitant à rester vigilant et mobilisé pour arracher sa démocratie.
    Les débats intellectualistes de ce genre sont anachroniques.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:46, par jonassan En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Votre réponse est contenu dans le discours du président Kafando dans son discours de REPRISE DE SERVICE.
    La manière-même de précipiter cette reprise de service avant le folklore de la CEDEAO que le protocole a tout fait pour réduire à sa plus simple expression devrait alerter votre curiosité.
    Et au tout premier conseil de ministre qui a été précédé des heures durant d’un entrevue entre le président Kafando, le PM Zida et le président SY devraient vous dire quelque chose.
    Votre article se base sur une analyse trop superficielle du déroulement des faits pour tirer des conclusions par trop hâtive.
    FAITES L’EFFORT DE RELIRE LES FAITS ET LES DECLARATIONS ET VOUS AUREZ REPONSE A VOS PREOCCUPATIONS.

  • Le 30 septembre 2015 à 14:02, par yaobrenda En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Pr Somda, les gens sont la plupart incapables de réflexion et justifient les propos des uns suivant leurs propres motivations. l’acte de Sy permet de juger tous ceux du RSPqui n’ont pas obtempéré à temps comme de terroristes alors selon le gouvernement ne sont terroristes que ceux qui sont restés au RSP après leur conseil. Qui veut-il sauver ? Au mauvaises langues je dirais sans me tromper que le Dr voudrait que les Burkinabé élèvent Sy comme la France l’a fait pour De Gaule. C’est rechercher la vérité et la justesse de notre lutte et de notre unité.

  • Le 30 septembre 2015 à 14:06, par Gringo En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Bonjour,

    Très belle analyse ! Je me suis posé les mêmes questions et il est clair que dans la continuité de l’Etat, le décret pris par Sy Chériff en tant que président intérimaire est valable et devait simplement être entériné par le Président Kafando dès son retour en selle.

    Ce nouveau décret qui se superpose au premier en le remettant de fait en cause ou en l’ignorant comme étant nul et de nul effet n’est pas acceptable et apparait comme un désaveu du président du CNTet de tous les actes qu’il a posés durant cette période de vacance forcée du Président Kafando.

    Véritablement, le Président Kafando et son gouvernement n’avaient pas besoin de nous revenir avec ce nouveau décret qui dissout le RSP mais devaient en lieu et place faire en sorte que cet acte de courage s’inscrive en lettre d’or dans l’histoire de notre peuple.

    Car on n’écrit pas l’histoire d’un pays en ignorant les actes et faits majeures de ses dignes fils lors des périodes critiques comme celle que nous venons de vivre.

    veut-on déjà oublier ce que Sy Cheriff a fait durant ces jours de braise ? Non, ce serait une grossière erreur et un signe négatif à l’endroit de notre jeunesse et pour la postérité.

    Sans doute que d’un point de vue juridique il y’ait quelque chose à dire pour justifier ce nouveau decret mais avant le droit il y’a l’homme et le decret pris par Sy Cherrif devait le cas échéant constituer tout simplement pour les besoins de la cause une exception.

    Car pour la circonstance il n’y a pas de débat juridique qui vaille.

    C’est un acte inédit qui doit figurer en bonne place dans les annales de notre lutte pour la démocratie et pour un Burkina nouveau.

    Que l’on ne s’y trompe pas : pour l’histoire, le décret portant dissolution du RSP est bien celui pris par le Président du CNT car il importe que notre peuple s’en souvienne..

  • Le 30 septembre 2015 à 14:07, par BOIN-ZEM OUINDE OUEDRAOGO En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    NOUS JEUNES PATRIOTES
    PREVENONS POUR LA DERNIERE FOIS A L4ORGANE EN LIGNE LE FASONET D4ENLEVER AU PLUS VITE DANS SES POSTES LE MOT CONSIEL NATIONAL POUR LA DEMOCRATIE AVANT DE NOUS OBLIGER A LE FAIRE FAIRE. DIENDERE EST PARTI AVEC SON CND ET POURQUOI LE POST SUR LE CND CONTINUE.
    AVERTISSEMENT§§§§§§§§§§§§§§§§§§
    IL NE FAUT PAS VENIR NOUS PARLER DE PROBLEME TECHNIQUE ICI. ON NE VEUT PLUS VOIR POINT BARRE

  • Le 30 septembre 2015 à 14:23 En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Pour être président du faso, il faut rester 21 jours au pouvoir.
    Or, dans l’hypothèse où tous les textes juridiques s’appliqueraient, Shérif Sy ne peut, en aucun cas, avoir le statut d’ancien président du Faso avec toute la rémunération qui va avec. Il en serait de même avec Zida. Donc on vous voit venir, c’est l’intérêt égoïste qui guide Shérif Sy depuis le début de l’insurrection populaire. Votez toutes les lois inimaginables que vous voulez, l’histoire vous rattrapera en une seule nuit.

  • Le 30 septembre 2015 à 14:33, par BOUGMA En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    mon frère nulnestindispensable c’est le vaillant peuple quil faut feliciter et nont pas des opportunistes" que la terre soit légere a tous nos mathyrs.

  • Le 30 septembre 2015 à 14:35, par philo En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Bonjour, je souhaite qu’on arrête les ennemis du peuple et soutiens du putsch comme Pascal Zaida, Siaka coulibaly, Caroline tuina/ouanré, Issaka lengani très rapidement parce qu’ils ont beaucoup de chose à se reprocher

  • Le 30 septembre 2015 à 14:36, par oran En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Analyse anachronique. Sans intérêt. Le silence aurait été préférable. Passons.

  • Le 30 septembre 2015 à 14:42, par Ali En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Cher Docteurrrrrr je pense que vous n avez rien a faire. Sinon quoi de plus pour le citoyen lamda que cherriff soit considéré comme 10 eme président ou pas. Ce qui important pour nous, c est d aller aux élections et devenir une véritable démocratie en Afrique. Ce sont les griots de votre espèce qui font que l Afrique est toujours en retard.

  • Le 30 septembre 2015 à 14:50, par guel moussa En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    personnellement apres le discours de Monsieur le Président saluant Sy pour avoir assurer l’interime a son absence je m’attendais a ce qu’il dise simplement comme mon intérimaire l’a décrété le RSP est dissout. mais je ne suis pas non plus frustré parce que comme on le dit le tam-tam d’une extrême urgence se bat avec une faucille et non avec un bâton. une chose est sûre on est libéré

  • Le 30 septembre 2015 à 15:05, par SKAL En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Il serait bien que les constitutionnalistes se prononcent sur la question car à mon avis cela enrichirait l’histoire de notre peuple.

  • Le 30 septembre 2015 à 15:16, par halidou En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Oui votre observation est pertinente. J,y ai personnellement pensé. Mais je crois qu,une des disposition de notre constitution veut que la vacance du pouvoir du chef de l,État soit formellement constatée par le conseil constitutionnel. En ce cas, le président de l,assemblée/cnt prête serment devant le président du dit conseil avant de poser tout acte qui engage l,État. A moins de dispositions contraires. « Fraternellement »

  • Le 30 septembre 2015 à 15:18, par MTCBIIGA En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Aiiieee, internaut 7, tu as raison, voilà un débat que ce Doct peut amener.

  • Le 30 septembre 2015 à 15:24, par SAM’s En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Le Pr Soma d’habitude si prolixe sait très bien pourquoi il n’a pas pipé mot dans cette crise politique

  • Le 30 septembre 2015 à 15:24, par Anonyme En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Evitez de faire une lecture selective d’une disposition de loi. si vous lisez entièrement l’article 43 de la constitution vous constaterez que la vacance doit etre constatée par le conseil constitutionnel. Cela n’etait pas le cas donc mr SY n’est autre qu’un usurpateur. D’ailleurs sa seule et unique ordonnance disolvant le RSP a ete expressement néantée par le le President KAFANDO. C’est une manière sage de dedire le soit-disant interimaire.

  • Le 30 septembre 2015 à 15:24, par tchiparpanga En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    En voilà encore un rétrograde, Mr le docteur intello de je ne sais quoi, de grâce épargné nous de ces types d’analyse le Burkina Faso à besoin aujourd’hui une véritable réconciliation plus que tout. Nos ennemis nous observe actuellement ils ne veulent pas de la paix dans notre cher Faso. Un petit pays sans ressources avec une jeunesse mûre et réfléchie. Attention à cette génération des années 90, ce sont nos enfants ou petit frère, ils n’ont pas le nez percé comme nous génération indépendance jusqu’à les années 80, ce sont des jeunes déterminé. donc Mr le docteur intello SVP laissé les enfants avancer le pays. Merci

  • Le 30 septembre 2015 à 15:27 En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Très Bonne analyse Docteur.

  • Le 30 septembre 2015 à 15:29, par Cafouillage En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    N’en déplaise à ceux qui ne souhaitent que sabrer le champagne après la victoire, je suis d’avis que la question soulevé par cet écrit est pertinente. J’ai déjà essuyé le courroux de mon grin de thé quand j’ai soulevé cette question au lendemain de la proclamation de Cherif sy. C’est ce que j’attendait de lui mais je trouve qu’il aurait dû parfaire la chose... et ne me parlez pas de "on avait pas le temps". A ce que je sache, la cour constitutionnelle n’était en captivité. Pourquoi ils n’ont pas entériné la proclamation de Cherif ? même si c’était dans un camp militaire, pour question de sécurité, il aurait pu prêté serment et être légal et tout ce qu’il aurait posé comme acte le serait (le remplaçant de John Kennedy l’a fait dans un avion en direction de Washington). La preuve, que vaut son décret de dissolution du RSP ? le PF n’a-t-il pas pris un autre décret ? Avez-vous senti un seul instant que le Gal Zagré l’a écouté et accepté ses directives ? Quand Kafando est revenu, Sy a-t-il passé la main ? puisqu’il n’avait pas la main !
    Mieux, notez que c’est bien des heures après la déclaration de la prise d’otage que Sy s’est rendu compte qu’il était président. Pour moi, a l’heure qui suivait la constatation de l’indisponibilité du PF, il aurait dû lancer la machine, Hélas, on vote les lois mais on le les lis pas. comme l’article 68bis du nouveau code électoral qui a surpris les politiciens ! Décevant !

  • Le 30 septembre 2015 à 15:31, par Sergent-Révolutionnaire En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    belle analyse, la transition devrait faire attention pour éviter ces genres de situation confuse

  • Le 30 septembre 2015 à 15:44, par La Douce En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Merci Dr,
    Je suis du meme avis que vous. J’y avais d’ailleurs pensee a l’annonce du second decret de la dissolution du RSP. C’est vrai que nous sommes heureux du denoument de la crise mais nous devons nous donner la peine de feliciter chaque acteur ( Peuple, FAN, FDS, Diplomates ...) a sa juste Valeur. M. Cherif Sy a bien assure l’interime de la presidence du faso alors acceptons cela. s’il a droit a des honneurs "WHY NOT".

  • Le 30 septembre 2015 à 15:48 En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    En effet la dissolution du RSP par Chérif SY est valable. Le décret de Kafando portant dissoulution du RSP n’était plus nécessaire

  • Le 30 septembre 2015 à 15:50 En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Je trouve que M SOMDA est un politicien qui veut se vendre et avoir des faveurs un jour de la part de M SY. S’il vous plait Monsieur si votre maison brûle comment allez vous chercher à éteindre le feu ? A l’heure actuelle je pense que ce qui préoccupe les burkinabés c’est autre chose : se débarrasser de ses bandits hors la loi, la paix, la sécurité, la fraternité entre les frères d’arme ; la justice et surtout comment enterrer les morts et penser les plaies des parents des victimes. Mais vous se sont les titres qui vous intéresse. Si aujourd’hui vous aviez un frère à la morgue de l’hôpital YAGADO, je pense que vous allez réfléchir à autre chose que de cafouillage constitutionnel. C’est très tôt Monsieur.

  • Le 30 septembre 2015 à 15:52, par Podrbem En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    M.Somda a vraiment raison.la transition c’est aussi du tâtonnement juridique,économique et politique.mais on la prefére à l’Etat d’exeption.

  • Le 30 septembre 2015 à 15:57, par Dr HEMA En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Dr, en effet ici il ne s’ agit pas d’ être de tel bord ou non il s’ agit plutôt de faire une analyse sans passion des événements.
    1/. Mr Sy était le président du faso. Prendre un autre décret était inutile et reste illégal. Voilà pourquoi le décret simple est bel et bien différent du décret en conseil de ministres !
    2/.Il aurait fallu simplement publier le décret de mr Sy dans le journal officiel !
    Je reste convaincu qu’ il n’ ya pas une classe d’illuminés et le reste du peuple.
    Conclusion : que l’ on fixe rapidement les élections et que la société sorte des questions politiques pour jouer le seul rôle qui lui est reconnu : celui de lanceurs d’ alertes et de dénonciations des égarements des gouvernants.
    Tout le monde reconnaîtra que si on ne peut être juge et partie ( principe latin " nemo iudex in re propria est") il est incincevable que la société civile émette des jugements sur un gouvernement auquel il appartient !qu’ il est difficile

  • Le 30 septembre 2015 à 15:59 En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    On n’a même pas encore fini de sécuriser le pays ni d’enterrer nos morts que vous les politiciens toujours très mal inspirés, vous nous entraînez encore sur les chemins de la division pour des intérêts égoistes. De grâce, laissons le temps au temps ! Si cet écrit est inspiré du Président du CNT lui-même (ce dont je doute très fort même si de sa cachette il a révendiqué le naam avec fracas), ça va malheureusement le desservir. Dans le cas contraire, je demande à son auteur de patienter un peu avant d’aller tendre sa sébile à Chérif ; il aura certainement quelques grains pour subsister jusqu’à la saison nouvelle.

  • Le 30 septembre 2015 à 16:19, par Dany En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Merci Dr, vous aviez écouté le discours de retour de Michel ? sinon, prière réécouter ! merci !

  • Le 30 septembre 2015 à 16:20, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Sans être constitutionnaliste je crois que la préoccupation de M. Somda a une explication plus simple que celle qu’il propose, c’est à dire que le décret de M. Sy chérif ait été "ignoré".

    Si vous lisez le décret en question, vous verrez que les référence habituelles sont absentes Vu..., considérant...). De plus, dans la situation qui prévalait, il est plus que probable que le conseil constitutionnel n’a pas visé le décret, et qu’il n’a pas été publié au journal officiel. Toutes choses qui rendent ledit décret attaquable dans la forme et dans le fond. Pour éviter donc cette difficulté dans l’avenir, ils ont donc préféré signer un nouveau décret qui respecte toutes les conditions de légalité.

    Quand à savoir qui était quoi, comme dans toutes les administrations, il n’y a pas de "cérémonie" particulière pour qu’un titulaire reprenne son poste après un intérim ? Dès qu cesse son indisponibilité, il retrouve son poste et l’intérimaire le sien. Pour que l’intérimaire puisse se prévaloir "d’ancien..", il faut qu’il ait été confirmé par l’autorité compétence dans le poste. Si donc le conseil constitutionnel avait confirmé Sy Chérif comme président du Faso, et qu’il avait prêté serment, on pourrait parler d’ancien président du Faso. Sinon, il reste le président de l’assemblée qui a assuré l’intérim du président du Faso. Ce qui en soi n’est pas rien car il existe un statut d’ancien président de l’assemblée comme celui d’ancien PF.

    Rappelons enfin que contrairement aux affirmations des uns et des autres, l’intérim de chérif Sy n’est pas une invention de sa part ou une tentative de prendre la place de Kafando mais une disposition de la constitution en son article 43 : « Lorsque le Président du Faso est empêché de façon temporaire de remplir ses fonctions, ses pouvoirs sont provisoirement exercés par le Premier ministre. En cas de vacance de la présidence du Faso pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement absolu ou définitif constaté par le Conseil constitutionnel saisi par le Gouvernement, les fonctions du Président du Faso sont exercées par le Président de l’Assemblée nationale. ».

  • Le 30 septembre 2015 à 16:56, par Colibri En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Sidbala,
    Lui a fait sa contribution ; votre réaction qui n’a ni tête ni queue, dénote d’une animosité envers l’auteur de l’article ; quitte dans ça ;
    Félicitations Dr SOMDA pour la qualité de la contribution

  • Le 30 septembre 2015 à 17:09 En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    une réflexion inutile au vue des évènements. Quand ça chauffe, on se pose pas toutes ces questions et n’apportent finalement rien de neuf au débat. S’il fallait réfléchir si Sy ou pas, on serait encore à regarder ce Diendéré à faire le zouave avec ces éléments irresponsables.

  • Le 30 septembre 2015 à 17:10, par espoir 9° En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Je me demande si Blaise n’a pas semé du Satan dans chacun de ses admirateurs qui ont du mal à s’en débarrasser.

  • Le 30 septembre 2015 à 17:30, par Resistant En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Vraiment au Faso c’est dur. Moi je ne vois pas ou est ce que le Dr SOMDA cherche le nom ? Il a fait simplement un constat et il demande humblement aux grands constitutionnalistes de donner leurs avis sur la situation. Moi aussi je suis entrain de cogiter sur ce problème depuis un certain temps. Car c’est une étape très importante pour notre démocratie future. Pour moi SY a été président par intérim car c’est lui a été " le commandant en chef " de la résistance. Son appel du 18/09/2015 a vraiment galvanisé les petits résistants comme moi. Sans oublié sa dissolution du RSP qui a été validé par le conseil des ministres. Moi mon avis est passionnel mais j’espère qu’on va nous donner des informations claires avec le temps. Dr SOME merci pour votre questionnement.

  • Le 30 septembre 2015 à 17:42, par Dia En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Pas besoin d’ignorer le président chérif. Mais maintenant que les choses sont rentrées dans l’ordre constitutionnel et logique, chérif rentre à sa place et le président kana do poursuit sa présidence transitionnelle.

  • Le 30 septembre 2015 à 17:56, par germaine En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    MERCI A TOUS. SY SHERIFF ÉTAIT A SON POSTE . IL S EST ASSUME PLEINEMENT ? A JOUE LE RÔLE QUE LA CONSTITUTION L’AUTORISE EN CAS DE PROBLÈME. ON LUI DIT BRAVO COMME L’A SI BIEN FAIT LE PRÉSIDENT DE LA TRANSITION LUI- MÊME.

  • Le 30 septembre 2015 à 17:59, par YAYABOUIN En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Bien c’est une réflexion qui ressemble plus à de la masturbation intellectuelle, car elle n’entraine aucun effet, ni pour le passé, ni pour le futur.
    Meme en considérant tout ce que avez considéré, Mr SY a effectivement assumé la responsabilité de chef d’Etat pendant moins d’une semaine, je le félicite au passage pour cet engagement et cette dévotion envers le peuple, c’est un grand Homme ; mais je tiens à rappeler que cela n’a aucune incidence sur l’histoire, le titre d’ancien président n’étant accordé qu’à ceux qui on assumé cette responsabilité pour une période supérieure à 21 jours.
    Vous pourrez constater que Y. ZIDA a fait plus de jours que M. SY à la tete de l’Etat, mais n’aura pas droit au dit statut.
    J’invite donc Dr Somda a se plongé dans la constitution pour combler ses lacunes, au lieu de distraire le peuple, car peu importe le sens dans lequel nous tournons sa réflexion, elle ne trouve pas d’autre sens que cela.

  • Le 30 septembre 2015 à 18:08, par GANZOURGOU BIGA En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Bonjour à tous,
    Moi personnellement je suis d’avis avec ceux qui disent de laisser le pays avancer. Mais aussi je dis merci à Dr car pour moi c’est une interpellation à élucider la situation pour les années a venir qui est un cas de jurisprudence. Sinon Dr reconnait qu’un intérimaire n’est pas confirmé au poste dont il assure l’intérim et que dans notre administration l’intérimaire ne peut prétendre aux avantages liés aux poste qui si certaines conditions sont réunies. S’agissant de la dissolution du RSP, comme lui, je ne suis pas constitutionnaliste mais je pense qu’il fallait que cela soit formalisé dans les règles de l’art et les éléments qui le compose affectés ou sanctionnés.
    Je profite pour saluer la bravoure, le courage, le sens de l’homme et de patriotisme de nos forces armées républicaines.
    Que les commandants qui ont osés donner l’ordre de faire mouvement sur Ouagadougou sans attendre le chef d’état major soient récompensés par la nation.

    QUE DIEU PROTÈGE LE BURKINA.
    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS

  • Le 30 septembre 2015 à 18:11, par EDY En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Je valide l’intervention de l’internaute 9

  • Le 30 septembre 2015 à 18:35, par L’ONU En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    SY Cherif,ts ls pheuls toucouleurs st fiers de toi.tes ancêtres originaires du fouta toro te soutient.ls grandes familles SY LY WA BA SOW SALL FALL TALL LO TCHERNO... st deriere toi malgre qe tu ns a qite pour etre un yadega.

  • Le 30 septembre 2015 à 18:39, par Etienne. En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Le Dr Somda, même s’il affirme de ne pas être un spécialiste en droit constitutionnel ,a parfaitement raison. Depuis quand un président ,même d’une période de transition, doit être réintronisé alors qu’il est toujours en exercice même s’il vient d’être victime d’un acte illégal (putsch). Et si c’est le cas, pourquoi son remplaçant légal ne s’est pas manifesté pendant sa séquestration ???. Croyez moi la plupart des politiciens sont des flibustiers, ils naviguent presque toujours en suivant les courants les plus forts . Attentistes au début, puis se rallient au vainqueur pour ramasser quelques miettes.

  • Le 30 septembre 2015 à 20:00, par Kalonji rock En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    les tripatouilleurs ont raté le tripatouillage contitutionnel et les cafouilleurs le cafouillage constitutionnel grace à la resistance menée par le vaillant peuple entreprenant plusieurs actions à travers tout le pays malgré la repression brutale sanglante et meutriere des elements du RSP à fin d´endiguer le peuple dans sa marche laborieuse vers la liberté la democratie le progrès et le developpement Le burkina faso à gagné et c´est ce qui est important.
    victoire au peuple pouvoir au peuple .
    la patrie ou la mort nous vaincrons

  • Le 30 septembre 2015 à 20:39, par Tom En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Belle analyse. Le point tournant dans cette resistance a ete marque par l’intervention spectaculaire du president Sy. Le burkina lui doit beaucoup. C’estça la difference quand on est dirigé par des personnes compétentes

  • Le 30 septembre 2015 à 21:21, par Kalonji rock En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    @internet 67 tu te trompe sherif n´est pas peulh toucouleur sherif est un veritable yadega un bougo de yisigui=un village situé à peut pret á 5km de oueguiyo tout juste derriere le barrage kanazoé.ok ?

  • Le 30 septembre 2015 à 22:38, par kidrh En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Ce n est pas l heure des analyses qui divisent car nous devons rester uni pour parachever la lutte des 30 et 31 octobre et celle toute fraiche ,en creant les conditions pour des elections, jamais vues au burkina , dans les meilleurs delais.

  • Le 30 septembre 2015 à 23:19, par Zenon En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Tres pertinent,aussi pour tes calomniateurs,qu’ils nous disent qui a cafouille ?s’il n’y avait pas vacances de pouvoir donc notons une precipitation de la part de Sherif Sy ou s’il y a eu vacances de pouvoir,acceptez le fait du cafouillage institutionnel afin de l’eviter prochainement.merci !

  • Le 1er octobre 2015 à 06:00 En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    DR SOMDA, merci pour ta réflexion. A mon humble avis, il faut éviter de polémiquer sur des détails sinon Personne ne vivra tranquille au Burkina Faso. Le peuple a besoin de paix de sécurité et de démocratie.
    S’il ya une crise au Burkina, les écrits des uns et des autres l’ont beaucoup contribué.
    Sachons raison garder et allons à l’essentiel.
    Respectueusement

  • Le 1er octobre 2015 à 07:56, par sidnoma En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    ce que SY Shérif a fait, c’est ce qu’on appelle de la résistance. Et c’est une bonne chose. pendant cette crise, il a mené un combat de résistant comme tout le monde : les syndicats, les partis politiques, la société civile. Mais en réalité, il n’a pas assumé la fonction de président du Faso, même par intérim. En République, on ne se proclame pas président, on est investi. Même si nous étions en crise, il aurait du saisir le Conseil constitutionnel pour que ce dernier constate la vacance du pouvoir. Ce qui n’a pas été fait. En outre, il n’a été pas été suivi par l’armée, ni par l’administration. pourquoi ce n’est pas lui qui accueillait les chefs d’Etat de la CEDEAO. S’il n’était pas détenu comme Kafando, il n’était pas non plus libre de ses mouvements. Donc toutes les deux personnalités étaient dans l’impossibilité de gouverner. mais ceci n’enlève en rien à sa qualité de résistant. il a prouvé qu’on n’a pas besoin d’etre Président du Faso pour etre utile à son pays. Bravo et courage à lui !!!

  • Le 1er octobre 2015 à 08:31, par Bastaalé En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Quelque soit ce que tu vas faire, les gens trouveront toujours quelque chose à dire. Ou étiez-vous pendant que Diendéré tirait sur la population à bout portant. Soit sérieux les ga, cafouage ou pas il a pris des responsabilités et à contribuer a faire sortir notre pays de ce problème. Docteur, une question ? Que faisiez-vous pendant ce temps ?
    Je crois qu’au lieu d’amalgamer, il faut surtout nous faire des propositions pour qu’on puisse arrêter diendéré et tu pourras aussi entrer dans l’histoire du Burkina au lieu de critiquer ce que les autres font.

  • Le 1er octobre 2015 à 09:15, par TANM En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Vous aussi, les valereux intélos de notre pays, il ya vraiment des choses plus sérieuses à dire et à écrire pour l’avancée radieuse du BURKINA FASO et de l’AFRIQUE. Chériff SY a fait ce qu’il devait faire. Il ne demande rien. Même dans des situations normales la gestion d’une Nation n’est pas aisée.
    M’ba michel a dit que << rien ne sera plus comme avant >> ce slogan, pour moi concerne tout ( la façon de penser, de réfléchir, de faire, mais surtout de pas juger parce qu’à la place des acteurs c’est pas sûr que nous aurions fait mieux) et tout le monde sans exception.

  • Le 1er octobre 2015 à 11:41, par Paul Sylvain Pare En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Vos interrogations par rapport à la constitutionnalité de la prise du pouvoir par Sy Chérif lors de la pise en otage du Président Michel Kafando, et du PM Zida Yacouba, sont non seulement justifiées mais témoignent de l’intérêt que vous portez à la vie nationale. Mais cette prise du pouvoir par le Prsecident du CNT...Si le RSP a pris en otage, le Pdt Michel Kafando et l PM ZIda Yacouba, n’est pas neutre, ni dénué de calcul. Les putschistes savaient qu’en les prennant en otage, ils privaient la lutte du peuple de direction. Si Le Pdt du CNT a pris le pouvoir par interrim, même si cela n’est pas inscrit implicitement dans la Constitution, il a posé un acte républicain et pour lequel il mérite reconnaissance et respect de la part du peuple burkinabè... Le président SY Chérif a posé un acte citoyen et révolutionnaire en organisant et en galvanisant la lutte du peuple et en l’appelant à l résistance et à la vigilance....Dans toutes les luttes de libération, il y a des initiatives courageuses à prendre et on n’a pas le temps de s’interroger sur leur légalité. Nos félicitations et reconnaissance reconnaissance au Président Sy Chérif pour cette decision salvatrice.

  • Le 1er octobre 2015 à 12:10, par Bahiya En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Cheriff Sy, ancien président, le 1er vice président du CNT a du prendre la place de Chériff quand cheriff avait pris la place de Kafando, et le 2è vice president du CNT est devenu 1er vice président ainsi de suite..................selon Dr SOMDA !!!!!!

  • Le 1er octobre 2015 à 14:01, par MAXWAX En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Je suis parfaitement d’accord avec l’internaute n°78. C’est un acte de patriotisme et de révolutionnaire que le Président Chérif SY a posé. Il faut voir la valeur de l’acte au lieu de rentrer dans des élucubrations qui n’apportent rien au pays. Dr SOMDA, voulez vous seulement vous faire sentir ? Mais toute odeur n’est pas bonne et vous voyez que gilbert diendere s’est fait sentir avec odeur nauséabonde faisant de lui un général immérité. Cherchez à alimenter des débats qui grandissent et conservent votre grandeur !Merci bien !Vive le Faso !

  • Le 1er octobre 2015 à 19:09, par TI En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Belle analyse mais nous avons à penser à autre chose (élection) que ça. merci pour les éclaircissement

  • Le 1er octobre 2015 à 19:30, par TI En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Belle analyse mais nous avons à penser à autre chose (élection) que ça. merci pour les éclaircissement

  • Le 2 octobre 2015 à 09:31, par la force révolutionnaire En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    merci pour votre analyse c’est bien juste je ne comprennais plus le président KAFANDO il reconnaissant SY SHERYF comme président interimaire et il passe sous silence les décisions de celui ci c’est frustrant et heureusement qu’il est révolutionnaire il a risqué pour son peuple .
    vive SY SHERIF
    VIVE LE BURKINA
    POUR LA PATRIE NOUS NOUS SACRIFIERONS
    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS

  • Le 4 octobre 2015 à 15:50, par Hayi En réponse à : Cafouillage constitutionnel au Burkina : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Chériff Sy ?

    Très bonne analyse. Il faut reconnaître au Président du CNT son courage, sa témérité et son sens de la responsabilité étatique. Imaginez un peu qu’il se soit tu, ou se soit rendu au fameux CND (une hypothèse possible) ?
    La nation doit le lui reconnaître au même titre que tous ceux et celles qui, de façon très active et au risque de leur vie (car traques partout par les éléments du RSP) ont organise la résistance et l’ont mené de bout en bout à la victoire.
    l’ingratitude est un vilain peche.

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