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Etats-Unis-Burkina : Paramanga Ernest Yonli découvre le "pays réel" dans la banlieue de Washington

Publié le lundi 14 avril 2008 à 12h21min

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A peine rentré de Ouaga, et dans l’attente de l’assemblée générale qui réunira les Burkinabè des Etats-Unis le 19 avril, l’ambassadeur Paramanga Ernest Yonli est allé dimanche 6 avril à la rencontre de nos jeunes gens vivant dans la banlieues virginiennes de la capitale federale américaine.

La causerie-débat a élu domicile au 5422 Richenbacher Avenue de la ville d’Alexandria chez l’étudiant Désiré Guigma, un ressortissant de la région du Centre-sud, venu acquérir quelques connaissances en informatique.

Ce ne fut certainement pas un après-midi de tout repos pour le nouvel ambassadeur du Burkina aux Etats-Unis, lui qui dirigea le gouvernement burkinabè dans une autre vie. Chaque participant tenait à prouver qu’il suivait ce qui se passé au pays en temps réel, par journaux et internet interposés.

Deux heures et demie durant, Ernest Paramanga Yonli a été soumis à un feu roulant de questions, allant du départ de Salif Diallo du gouvernement à l’avenir que la nation entend réserver aux générations en cours de formation, en passant l’utilité des échangeurs en cours de construction, le questionnement des priorités du gouvernement et les villas récemment acquises par certains membres du gouvernement. A contrario, la gent feminine s’est montrée plutôt reservée.

Drôle d’accueil pour un diplomate qui vient à peine de déposer ses valises et autres attachés-cases au pays des de Barak Obama. Ernest Yonli a dû probablement se rémémorer le temps des passes d’armes orageuses avec le Collectif de lutte contre l’impunité au Burkina. Même les volées de bois vert des Yadsé, parents à plaisanterie des Gulmantché devant l’Eternel étaient au rendez-vous. Et comme on était bien loin des contorsions diplomatiques en usage à la Maison blanche et au Département d’Etat ! Mais il en fallait visiblement plus pour ébranler l’homme de Tansarga.

Ce fut en tout cas l’occasion de dissiper certains malentendus, de faire un sort à quelques rumeurs non corroborées par les faits, et aussi de prendre note de certaines réflexions pertinentes. Tout s’est terminé dans la bonne humeur.

Samuel Kiendrebéogo
Washington

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