En effet le bureau exécutif est élu pour un mandat de deux ans renouvelable une seule fois, et c’est pour respecter les textes que nous avons nous-mêmes élaborés, qu’une nouvelle équipe a ét élue pour prendre la relève du rayonnement de la culture burkinabè dans la région de Washington.

Avant d’apprécier le bilan moral et financier du bureau sortant, l’Assemblée a pris part à un débat sur l’impact des subventions du coton sur l’économie burkinabè donné par Madame Kristie, ancienne volontaire du Corps de Paix au Burkina.

Le Secrétaire général sortant de l’ABURWA, Sibiri Sawadogo s’est félicité de son mandat.

Sibiri Sawadogo : Nous n’allons pas nous jeter des fleurs, mais je dois dire que nous avons fait mieux que nous pouvions. Nous avons essayé en particulier de réaliser les objectifs fixés par l’ABURWA qui sont entre autres ; le renforcement de la solidarité entre les membres, la promotion de la culture burkinabè, l’étalissement des relations de collaboration et de fraternité avec des associations poursuivant les objectifs similaires.

En retraçant ces principaux points, à mon avis j’estime qu’on est allé le plus loin possible dans les circonstances qui nous sont données à savoir, la jeunesse de l’Association et le besoin de soutien à la mobilisation.
Donc de ce point de vue je crois que notre bilan est positif.

Quel est l’objectif de l’exposé sur le coton ?

Sibiri Sawadogo : L’ABURWA essaie de faire en sorte que ses membres se retrouvent, mais je dirais que notre intérêt est toujours orienté vers ce qui se passe au Burkina Faso. Vous savez bien que la question du coton est une question essentielle qui fait vivre plus de deux millions d’agriculteurs burkinabè.

Malheureusement les subventions des pays industrialisés comme les Etats-Unis au secteur cotonnier font que les cours mondiaux baissent au détriment de nos producteurs.
C’est pour échanger sur cette question que nous avons invité Madame Kristie Mc Comb une ancienne volontaire du Corps de la Paix ; elle connait bien le Burkina pour y avoir séjourné à Tiéfora ( dans la Comoé).

Nous l’avons donc sollicitée pour venir nous présenter la problématique et surtout demander à chaque burkinabè de faire le geste nécessaire pour amener le Congrès américain à voter la loi 2007 pour diminuer les subventions américaines du coton afin de favoriser nos producteurs.

A ce propos, quelle est la place du coton burkinabè dans le monde ?

Sibiri Sawadogo : En termes absolus le Burkina Faso est le premier producteur du coton en Afrique, mais si on le compare à des grands pays comme la Chine et l’Inde, je dirais que nous sommes encore un peu en retard. La particularité pour le Burkina c’est qu’il exporte la totalité de sa production cotonnière alors que les pays pré-cités produisent beaucoup plus que nous ; mais ils l’utilisent pour la fabrication de plusieurs produits à base de coton.

De ce point de vue-là, ces pays exportent bien entendu, mais ils sont moins frappés par la baisse des cours mondiaux parce qu’il y a une partie du coton qu’ils transforment eux-mêmes, qu’ils revendent et la valeur ajoutée de leur production leur revient. Ce qui n’est pas le cas des producteurs burkinabè.

H. Barry
Ambassade du Burkina Faso à Washington

Nouveau bureau de l’ABURWA

 Président : Mouni Kouda
 Vice/Président : Guy Lingani
 Secrétaire générale : Mme. Diallo/Barry Habibata
 SG/Adjointe : Mireille Damiba
 Trésorier : Hervé Kaboré
 Trésorier-Adjoint : Drissa Dao
 Secrétaire aux Affaires culturelles : Gaëlle Ouédraogo

Commissaires aux comptes : Lamoussa Gama, Etienne Yonli