Rapatriement volontaire : Un réfugié soudanais implore le président du Faso
Dans la matinée du mercredi 20 septembre 2006, Sidwaya a reçu la visite d’un réfugié soudanais, M. Khalil Azhari Khalid souhaitant l’intervention du président Blaise Compaoré, afin de regagner son pays.
L’objet de la visite du réfugié soudanais dans nos locaux était d’adresser une demande de rapatriement au chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré qui, à ses yeux reste le seul recours.
Arrivé au Burkina le 23 février 1996 grâce au Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), Khalil Azhari, assistant technique alimentaire de formation et père de 3 enfants, souhaite aujourd’hui retourner dans son pays d’origine, le Soudan.
Après avoir adressé de nombreuses demandes à des structures qui s’occupent des réfugiés sans succès, Khalil Azhari Khalid se tourne enfin vers le président Blaise Compaoré pour être rapatrié au Soudan.
« Je ne crois plus à l’UNHCR parce que toutes les lettres que j’ai écrites n’ont pas eu de réponse. J’implore le pardon du président Compaoré pour retrouver mes parents au Soudan » a-t-il dit avant de poursuivre « j’ai trop souffert. Je veux maintenant retrouver ma famille ». En effet, depuis 10 ans, M. Khalid n’a plus de nouvelles de sa femme de ses enfants restés en Lybie. M. Khalid, dit ne pas vouloir s’illustrer par des actions d’éclat telles que les grèves de la faim pour attirer l’attention de l’opinion sur son « triste sort ». Il implore tout simplement l’intervention du président du Faso pour retrouver son pays et les siens.
Gabriel SAMA
Enock KINDO
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 27 septembre 2006 à 19:58 En réponse à : > Rapatriement volontaire : Un réfugié soudanais implore le président du Faso
Avez-vous bien pris la mesure de votre décision ? Au Burkina il fait mieux vivre qu’au soudan actuellement.
Mieux vaudrait faire venir la famille au Burkina. Ce serait une solution idéale pour vous et votre famille. Mais je peux me tromper.
Ange, France.