Le Dioula : Langue et ethnie ?
Le mot dioula désigne-t-il une ethnie ou non ? Sur les réseaux sociaux et à travers différents fora, le débat fait parfois rage, certains considérant que ce terme ne désigne pas une ethnie, au sens commun du terme. A travers les lignes qui suivent, Mamadou Lamine Sanogo, Directeur de recherches en sociolinguistique, apporte sa contribution à un débat qui, s’il n’est pas canalisé, risque de connaître des dérives, avertit-il. Surtout à un moment où, en la faveur du projet de recherche sur les significations des noms propres, des personnes sorties du bois diffusent des messages dévalorisation, de dénigrement de toute nature sur le mot dioula et les autres termes proches, ajoute-t-il.
L’idée selon laquelle le mot dioula ne désignerait pas une ethnie comme les autres- au sens commun du terme- est devenue courante sur les réseaux sociaux et ce, à travers les différents fora. La remarque fréquente (plutôt qu’une question) est la suivante : Le dioula, ce n’est pas une ethnie ça ! Dioula, ça veut dire commerçant non ? Dioula là même, est-ce une ethnie ? Ils parlent quelle langue même ? En tout cas, ce n’est pas une ethnie comme les autres…
A analyser ces discours sur l’ethnicité des Dioula, on a l’impression que certains s’arrogent le privilège « de délivrer des brevets d’ethnicité », sinon comment comprendre qu’il y a des groupes, des communautés, des villages… qui revendiquent une appartenance ethnique dioula tandis que d’autres se donnent le droit de la contester ? En d’autres termes, est-ce que ce n’est pas parce que moi je ne les considère pas comme une ethnie -bien entendu au sens que je connais – que ce n’est pas une ethnie ? Est-ce parce que le mot renvoie à une profession, à une occupation, aux ressortissants d’un espace géographique… que ça ne peut pas être une ethnie ?
Dans les lignes qui suivent, nous allons apporter notre contribution à un débat qui, s’il n’est pas canalisé, risque de connaître des dérives surtout à un moment où en la faveur du projet de recherche sur les significations des noms propres, des personnes sorties du bois, diffusent des messages de dévalorisation, de dénigrement de toute nature sur le mot dioula et les autres termes proches. Nous reviendrons sous peu sur l’idée même de ce projet de signification de noms propres qui, en lui-même est si mal formulé qu’il risque de soulever plus de problèmes qu’il n’en résoudra.
Nous partirons de deux hypothèses : la première est que langue et ethnie sont deux paramètres ayant certes des interactions mais qu’il faut analyser car chacun a sa dynamique propre. En d’autres termes, l’idée selon laquelle à une langue correspond une ethnie n’est pas nécessairement vraie car nous avons démontré que la communauté ethnique et la communauté linguistique n’ont pas nécessairement les mêmes configurations ni les mêmes trajectoires. Quant à la deuxième hypothèse, elle repose sur le fait que les langues et les ethnies sont des produits, des constructions des hommes à leur culture du milieu. Elles naissent, grandissent et meurent ; par conséquent, les langues et les ethnies ont toujours un début et l’idéal est de chercher à connaître leur histoire plutôt qu’à les hiérarchiser en vraie et en fausse ethnie.
L’intérêt principal de ces réflexions qui vont suivre est de s’interroger sur comment les groupes ethniques sont mis en place (ethnogenèse) ; comment évoluent-ils dans le temps et dans l’espace ; comment se décomposent-ils pour donner des nouveaux groupes (ethniques) et se recomposent-ils quand des ethnies différentes viennent à se regrouper en une seule (creuset) ? ….
Pour ce qui est le cas des Dioula, puisque c’est le sujet principal, restons sur ce que nous avons eu l’occasion de démontrer l’étymologie du mot qui serait d’origine arabe, dans une communication présentée au colloque sur les 100 ans d’histoire du Burkina Faso en 1996 et dont le texte a été publié en 2003. Pour nous résumer sur ce sujet, disons que tout commence par une histoire de riz où il y a 3000 ans avant JC, les Proto-Mandé (ancêtres éloignés des Mandé) avaient dompté le riz africain dénommé glaberimana africana. Cette prouesse technique serait le premier facteur de leur influence économique et politique sur leurs voisins. Vient ensuite la découverte du fer qui sera suivie de celle de l’or du Bouré .
D’après les travaux des historiens comme Yves Person (1969), le changement introduit par la découverte de l’or dans le mandingue serait à la base du commerce transsaharien qui peut être considéré comme l’étape de départ de l’expansion des Mandé. En effet, l’introduction des échanges commerciaux dans ce milieu essentiellement agricole peut être considéré comme le facteur premier de la naissance d’une nouvelle catégorie professionnelle de marchands. Ces saisonniers marchands, au départ, deviendront une classe ou catégorie spécifique et spécialisée sur le commerce de grandes distances et « qui fait de l’itinérance » (a ta jɛhul) dans les marchés hebdomadaires : les suq al jɛhula . C’est bien ce mot itinérance qui a donné jula, orthographié dioula depuis 2001 sur décision de la sous-commission nationale du dioula.
Cependant, le fait que le mot dioula soit la reprise d’une expression venant d’une autre langue, en l’occurrence l’arabe et qui désigne aujourd’hui « un peuple » n’est ni une première, ni une exception. Savez-vous d’où viennent le mot Niger en français et Nigeria en anglais ? Et le mot francuc du bas latin donnant françois à partir d’une autre langue filtre pour donner aujourd’hui français ? D’où vient les mots Waara, Mossi et Senufo qui désignent des noms d’ethnie au Burkina Faso ? Et le syntagme complétif Burkina Faso ? ça vient de quelles langues ? Retenons que les noms de peuple, les noms d’ethnie, les noms de pays… ont une histoire, une explication et non une signification comme on le verra dans les travaux à venir.
Rappelons par ailleurs, qu’il ressort des travaux de C. A. Diop (1986), que l’ethnicité répond à quatre paramètres que nous avons longuement exposés dans un article publié le 13 mars 2024 sur lefaso.net avec pour titre « Burkina Faso : Combien y a-t-il de langues ? . Il s’agit de l’histoire /légende (ancêtre commun), de la géographie (le territoire), de la psychologie (l’appartenance au groupe avec un destin commun) et enfin de la linguistique (la langue). Ceux qui se considèrent comme dioula aujourd’hui cochent bien toutes les cases et nous ne voyons pas pourquoi d’autres s’arrogent le droit – sans critère objectif – de le contester.
Aujourd’hui, le terme dioula renvoie à plusieurs sens ; ce qui ne fait qu’en rajouter à la polémique. Si nous prenons le cas de la Côte d’Ivoire, deux grands groupes semblaient se côtoyer : les Dioula (tous les peuples venant du Nord) et Busumani (les gens du Sud). Aussi bien dans le premier que dans le deuxième groupe, on a rassemblé des ethnies qui n’ont rien à se dire ni du point de vue linguistique, ni du point de vue ethnique. Des Senufo et des Lobi qui sont des groupes voltaïques ont été considérés comme dioula sur la seule base du découpage du pays en Nord Dioula et en Sud Busumani.
Depuis la crise électorale qui a réellement marqué les mentalités dans ce pays, le mot dioula qui désigne désormais un groupe spécifique sur le plan politique est progressivement abandonné au profit de Malinké « qui fait plus ivoirien ». Cependant, le terme Dioula renferme aujourd’hui un groupe composite formé de personnes de sources différentes dont les Mandé ont constitué l’apport principal. On pourrait donc dire que la mise en place du peuplement dioula s’est faite par des vagues successives à des époques différentes.
Au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et même en Côte d’Ivoire, le mot dioula désigne le commerçant, le marchand. Le paradoxe est que dans ces milieux, les marchands itinérants sont désignés par les termes : lɔgɔdugutagalaw lɔgɔlɔlaw ou encore lɔgɔdenw (qui fréquente les marchés hebdomadaires).
De même, dans le langage commun, le mot dioula désigne aussi quelqu’un ou quelque chose de pragmatique, d’informel par opposition à ce qui est formel avec un caractère officiel, d’où l’expression An k’a kɛ julaya ra. « sans formalité » ou encore E cɛnin ti jula mɔbili ye ! « à propos de quelqu’un de compliqué ». Dans le même ordre d’idées, le terme dioula est utilisé pour désigner une démarche, une attitude, une conduite d’affaire non structurée suivant les modèles de gestion des théories d’école de management. Ainsi, si un transporteur est organisé avec des guichets modernes, un système de réservation… il est « un homme d’affaire » par opposition au dioula qui n’a ni heure de départ, ni ticket, ni rendez-vous… Toutes ces connotations ont fini par faire du mot dioula un terme déprécié dans le langage commun.
Néanmoins, sur le plan ethnique, il y a bien actuellement une ethnie appelée dioula aussi bien au Burkina Faso (Houet, Kénédougou, Leraba, Comoé…), au Mali (dans la région de Sikasso), en Côte d’Ivoire (Kong et Région) et au Ghana (Wa). Les gens qui se réclament de cette identité ont leurs territoires, leurs us et coutumes, leurs croyances et pratiques religieuses… Pour ne pas allonger le texte, nous renvoyons le lecteur aux quatre paramètres de l’ethnicité ci-dessus cités et à l’histoire glorieuse de cette communauté avec les empires prestigieux du Guiriko, du Beogo, du Boron, de Kong....
Sur le plan linguistique, il convient de préciser que l’on doit distinguer deux réalités différentes mais complémentaires. Il s’agit de l’ethnie dioula avec sa langue et de la langue dioula véhiculaire qui n’est liée à aucune ethnie. En effet, il faut noter, premièrement que les membres de l’ethnie dioula ont une langue en partage appelée communément kangɛ, kangbɛ kanjɛ (langue claire). Il s’agit donc, -si l’on se fie à son appellation – d’une koïné ou forme pandialectale qui a été utilisée sur les routes du commerce transsaharien.
Comme l’anglais des aéroports aujourd’hui, il s’agissait d’un parler allégé à fonction véhiculaire car permettant de se faire comprendre dans les zones que l’on traverse. Il s’appose aux vernaculaires (parlers locaux) non compréhensible par ceux qui ne sont pas de la localité. A titre d’illustration, la réaction du griot face au chasseur dans le passage sur la divination devant le père de Soundiata retrace bien l’existence de deux parlers mandingues dont une à fonction véhiculaire et l’autre à fonction grégaire.
– « (…) Chasseur, fit Gnankouman Doua, tes paroles sont obscures, rends-nous accessible ton langage, parle la langue claire de ta savane » .
Quant à la fonction grégaire, elle est assurée par les parlers locaux qui ne sont accessibles qu’à ceux qui vivent dans ces localités. C’est bien ce terme kanfin ou kanfinkan qui est utilisé par désigner les formes sacrées aux fonctions religieuses.
Deuxièmement, en plus du dioula utilisé par les membres de l’ethnie comme référence identitaire, nous avons d’autres formes urbaines que l’on trouve à Bobo-Dioulasso, Bouaké, Bamako… Il s’agit d’un dioula qui ne traduit aujourd’hui la référence à aucune culture ethnique ; car ces formes urbaines se sont détachées de tous les éléments sur lesquels se fondent les propriétés ethniques d’un groupe. A titre d’exemple, s’il est admins qu’en dioula (mandingue) le nom complété et le nom complétant sont liés par un connectif ka (à lui) quand la relation est arbitraire comme Musa ka muru « le couteau de Moussa », dans les relations naturelles, ce ka n’existe pas. On dirait Musa deen « l’enfant de Moussa ».
Or, actuellement, dans les parlers urbains comme dans ce qu’on appelle aujourd’hui le dioula commercial, le dioula véhiculaire ou encore le dioula de Bobo-Dioulasso, ces considérations sont tombées devant la recherche de l’efficacité de communication. Ainsi, on peut entendre Musa deen comme Musa ka deen pour dire la même chose.
A cet effet, il faut reconnaître que la fonction peut jouer sur la structure de la langue et comme on peut le voir dans le cas de l’anglais des aéroports où les verbes irréguliers n’existent plus. La disparition des articles dans traduisant le genre dans le français populaire ivoirien entre également dans ce cadre. Il en est de même des diphtongues en latin, car dans leurs évolutions, les langues ont tendance à aller vers les structures moins complexes en se simplifiant même si cela ne donne pas nécessairement des langues simples qui est un autre sujet.
Ainsi, si l’on s’intéresse au cas spécifique de Bobo-Dioulasso, il faut reconnaître que nous avons les deux sortes de dioula :1. Le dioula ethnique parlé par les membres de l’ethnie dioula et spécifiquement dans le quartier Kombougou et dans les relations intrafamiliales chez les membres de l’ethnie du même nom dispersés dans la ville. Ces personnes revendiquent l’identité ethnique dioula au même titre que les autres ethnies du pays. Une étude menée sur ce groupe dans les années 1990 nous a permis de comprendre que le dioula est en recul dans cette ethnie.
En effet, son espace se réduit aujourd’hui au cercle familial où il est même évincé par le parler urbain chez les jeunes. Des enfants nés de parent dioula sont aujourd’hui considéré comme des bilingues précoces (dioula ethnique vs dioula véhiculaire) et le domaine religieux est désormais ouvert au véhiculaire. 2. Nous avons ensuite une forme composite avec des apports divers donnant l’impression de varier suivant les quartiers et le background des interlocuteurs qui ne cessent de s’adapter aux situations de communication diverses.
Ainsi, lorsque deux locuteurs du dioula se rencontrent, ils ajustent leurs formes en usage progressivement donnant l’impression d’une mise en scène pour se comprendre. Ceux qui parlent des formes proches du bambara (forme prestigieuse) font moins d’efforts car ils estiment que les autres les comprennent « plus facilement ». En revanche, les locuteurs du dioula ethnique abandonnent, par convergence, leur parler local et adoptent la variété urbaine qui est en partage. Cette deuxième forme qui est le dioula courant puisent dans les diverses formes qui se côtoient à Bobo-Dioulasso sans jamais réaliser une seule à l’état pur et c’est bien ce qu’on appelle les dialectes ouverts.
La nature composite et instable du dioula urbain de Bobo-Dioulasso s’explique par le fait qu’outre le dioula ethnique ci-dessus exposé, nous avons le bambara du Mali, le dioula tabussi de Côte d’Ivoire ainsi que le malinké de Guinée. A ce fond mandingue, il faut ajouter le français ainsi que les diverses autres langues en usages chez les nombreuses communautés qui vivent ensemble dans cette ville.
Par ailleurs, la proximité de ce dioula avec le bambara s’explique par plusieurs facteurs dont nous retiendrons essentiellement deux : le rôle de l’administration coloniale et les flux humains entre les deux espaces.
Pour le rôle de l’administration coloniale, il faut retenir que Bobo-Dioulasso a été une base militaire coloniale et ce, depuis 1904, date à laquelle le Commandant Caudrier donne le nom Bobo-Dioulasso à Sya pour désigner l’habitat des Bobo, des Dioula et des Bobo-Dioula. A cette même période, le bambara a été érigé aux fonction de langue de commandement des troupes indigènes. Il s’agissait de ce que l’administration militaire considérait comme étant un « bambara simplifié », ce qui a permis de renforcer le prestige social du bambara, mais aussi de favoriser sa diffusion au détriment du dioula ethnique qui est pourtant bien présente dans la ville.
Quant aux flux humains, il faut noter qu’il est intense entre les deux aires que sont ceux du bambara et ceux du dioula. En effet, aussi bien dans le cadre des relations marchandes, les échanges culturelles, les chaînes de radio, de télévision… Bobo-Dioulasso est très lié aux zones bambaraphone au point de faire appeler son parler bambara-dioula par certains locuteurs et des analystes.
Aux termes de ces réflexions, nous retiendrons qu’à l’instar des Dioula, la quasi-totalité des ethnies sont constituées de groupes composites aux contours insaisissables. A cela, il faut ajouter les représentations et discours des voisins qui contribuent à configurer l’espace et le groupe. En effet, ceux qu’on appelle aujourd’hui Samogo dans les Régions ouest du Burkina Faso (Kénédougou, Lebara, Houet) sont les Dzun (Samogoyiri), les Krango (Samorogan), les Noumou (Baguéré, Loumana, Kangoura…), les Jowulu, les Sembla (Gbendé), les Toussian et dans une certaine mesure les Senufo… En réalité, ce terme dioula saan (année) + mɔgɔ (personne) sanmɔgɔ « saisonnier » ne sert qu’à désigner les réserves de main d’œuvre saisonnière d’origines diverses.
Aujourd’hui, les Sanan de la Boucle du Mouhoun sont pris en compte dans cette désignation qui semble renvoyer à une ethnie. De même, le terme Bobo qui désigne une ethnie à ce jour regroupe deux qui ne sont pas de même famille car le premier (mandarè) est Mandé tandis que le Bwa est voltaïque. Les ethnonymes donnent des informations précieuses sur les groupes ethniques et il convient de ne pas les laisser dans toutes les mains au risque de soulever des conflits que l’on aura du mal à éteindre.
Comme on le voit, le cas du dioula illustre bien qu’il faut une démarche prudente dans la recherche sur les ethnies et plus particulièrement sur les termes en usage dans des domaines sensibles. Si le lien entre langue et ethnie est réel, les dynamiques qui animent l’une ne sont pas forcement connues de l’autre. Par conséquent, le dioula parlé de Bobo-Dioulasso n’est pas la langue de l’ethnie dioula mais un parler urbain avec ses références culturelles urbaines, produit de sa propre histoire.
Si l’on tient compte du fait que le sens commun considère le terme dioula comme commerçant et que le parler dioula est très fréquemment utilisé dans les échanges commerciaux en milieu urbain, on comprend pourquoi le sens ethnique du mot dioula a du mal à passer chez les nombreuses personnes. Cette particularité a fait dire par certains que le dioula est le parler de tous, mais la langue de personne.
Mamadou Lamine SANOGO
Directeur de recherches en sociolinguistique
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