Burkina / Dossier charbon fin : Le REN-LAC « déçu » d’une issue qui ne protège pas l’intérêt du pays
Enclenchée en fin décembre 2018, l’affaire dite "charbon fin", après plusieurs années d’expertises, contre-expertises et de bataille judiciaire, s’est soldée, le jeudi, 25 janvier 2024, par l’extinction de l’action publique ; les parties ayant opté pour une voie transactionnelle.
Ce règlement amiable vaut à l’État d’engranger la somme de neuf milliards FCFA. Une issue qui ne satisfait pas le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), au départ constitué partie civile dans le dossier, qui l’a fait savoir ce jeudi 1er février 2024 à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée sur le sujet.
Selon les responsables de cette organisation de lutte contre le phénomène de corruption, il aurait été judicieux que le procès aille à son terme, pour permettre la manifestation de la vérité et servir de pédagogie pour les entreprises et acteurs miniers par rapport à l’exploitation de cette ressource nationale. Mieux, regrettent-ils, le Burkina aurait pu avoir à la fois la vérité autour de ces pratiques et une somme plus consistante.
Aussi, le REN-LAC loue l’engagement consenti par les acteurs à tous les niveaux, notamment ceux judiciaires, dans l’espoir de la manifestation de la vérité.
O.L
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 1er février à 14:41, par Bob En réponse à : Burkina / Dossier charbon fin : Le REN-LAC « déçu » d’une issue qui ne protège pas l’intérêt du pays
Le REN-LAC a parfaitement raison le mystère reste entier. Depuis quand dure cette pratique ? Combien de cargaisons ont échappé à notre vigilance quand on sait que c’est après de nombreuses opérations que le voleur se fait prendre ? Quelle est la filière, quels sont les responsables et les complices ? Qui, quoi, comment ? De nombreuses questions restent sans réponse. En réalité c’est toujours de cette manière que nous nous faisons avoir. Si les miniers acceptent de payer 9 milliards soit 12,6 millions d’euros c’est qu’ils ont gagné 10 ou 100 fois plus. Dommage la TRANSITION a le même esprit gagne petit que les autres gouvernements qui l’ont précédé. Le Renlac doit pousser plus loin . Pourquoi la TRANSITION ne remet pas en cause les CONTRATS MINIERS défavorables signés par les gouvernements CDP et MPP ?
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2. Le 1er février à 14:47, par El KABOR En réponse à : Burkina / Dossier charbon fin : Le REN-LAC « déçu » d’une issue qui ne protège pas l’intérêt du pays
maintenant, j’ai tout compris. Le RENLAC est contre les vrais intérêts du peuple. Donc comme ça le RENLAC voulait que de renvoi en renvoi pour des expertises sur le charbon fin, le jugement final soit fait en 2070 au moment où tout le monde est mort, dont même le SP du RENLAC quoi ? Ou bien le RENLAC pense sous cape en fait qu’on peut passer outre les droits de IAMGOLD pour dire le droit au profit du Burkina en faisant payer injustement, sans aller au bout du jugement, des sommes faramineuses à l’Etat burkinabè ? Il faut que le RENLAC cesse d’être de mauvaise foi et enfin réaliste. Neuf milliards de FCFA, ce n’est pas petit. Ca fait beaucoup de bombes, de mitrailleuses 12/7 ou Ak 47, de munitions, de chars, d’écoles, de formations sanitaires, et d’hectares de plaines aménagées pour l’agriculture Nous le peuple, le vrai, nous préférons ce réalisme sain et objectif sans calcul diabolique.
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3. Le 1er février à 16:49, par Le Tranquilos En réponse à : Burkina / Dossier charbon fin : Le REN-LAC « déçu » d’une issue qui ne protège pas l’intérêt du pays
Le mieux ce sont les enfants du pays qui sont intégrés dans cette affaire mal saine d’avoir le courage pour éclairer l’ensemble des Burkinabè. Malheureusement par orgueil et la précarité cumulés, ils auront peur de se prononcer, pourtant c’est la meilleur façon de se repentir. C’est dommage.
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4. Le 1er février à 17:30, par Georges En réponse à : Burkina / Dossier charbon fin : Le REN-LAC « déçu » d’une issue qui ne protège pas l’intérêt du pays
Je suis parfaitement d’accord avec le RENLAC et je pense que le gouvernement n’a pas suffisamment communiqué sur le sujet pour rassurer l’opinion publique de la justesse de son choix.
Cela dit, souvenons - nous du cas des cannettes de OBOUF dans lequel l’Etat s’en est sorti avec une minable compensation à l’issue du procès, alors que OBOUF face à l’ampleur du scandale avait proposé une transaction de plus d’un milliard à l’époque.
En fait notre mal est profond. La corruption a été minutieusement organisé dans ce pays, jusque dans la législation, pour la protéger et la conforter.
C’est peut-être ce piège que le gouvernement veut éviter car sachant notre législation totalement vide en la matière. Des avocats et autres personnes se seraient pleinement enrichis au détriment de l’Etat, qui se serait tout simplement fait totalement floué. Mais, il lui faut expliquer pour être bien compris
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5. Le 1er février à 18:44, par HUG En réponse à : Burkina / Dossier charbon fin : Le REN-LAC « déçu » d’une issue qui ne protège pas l’intérêt du pays
C est le renlac qui traduit la sociéte minière devant les tribunaux .Ceux qui interviennent sur le.fasonzt doivent etre un peu.cultivé et ne pas venir deverser des choses bizares.Cela.veut tout dire.Courage au renlac
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Le 1er février à 20:10, par Burkina En réponse à : Burkina / Dossier charbon fin : Le REN-LAC « déçu » d’une issue qui ne protège pas l’intérêt du pays
Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès.
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6. Le 2 février à 13:21, par Citoyen ordinaire En réponse à : Burkina / Dossier charbon fin : Le REN-LAC « déçu » d’une issue qui ne protège pas l’intérêt du pays
Si le RENLAC a ses fantasmes mais honnêtement, fallait-il s’engager dans un jugement de.plusieurs décennies ?. Déjà l’aspect pédagogique, politique et judiciaire est suffisamment développé pour que les acteurs nationaux fassent désormais attention pour ne plus jamais créer des situations de pertes pour l’économie nationale ! A force d’exagérer, on finit par tout perdre ! Faut pas nous divertir avec des positions et des réflexes de collégiens. Avançons surtout que nous avons décidé de traiter désormais ces charbons fin sur place ! Pardon !
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