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Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

Publié le lundi 13 mars 2023 à 11h37min

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Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

Pour Mamadou Diallo, ingénieur du génie rural, nos sociétés villageoises contemporaines sont la solution de notre refondation. Dans la tribune qui suit, il estime qu’il faut redonner l’initiative politique aux sociétés villageoises contemporaines pour engager un dialogue sans tabou avec les groupes djihadistes actifs au Burkina afin d’obtenir avec eux un cessez-le feu. Lisez plutôt.

En abordant cette problématique, je suis bien conscient qu’il s’agit d’une question délicate des plus sensibles pour notre vivre-ensemble. Sans doute aussi tout déni à son égard n’est ni honnête ni réaliste et nous éloigne assurément de la recherche de solutions viables de sortie de la crise sécuritaire.

En ce qui me concerne je voudrais préciser : J’appartiens par mon père à la communauté peulh, car ma mère est une princesse de la dynastie du Nabikienga de Silmiougou (7 km de Kaya) que j’ai personnellement connu à mon enfance quand j’allais visiter mes oncles mossis. J’ai vu un prince mossi qui n’a pas pu accéder au trône dans toute sa splendeur !

Mon père lui a été garde de cercle et a rejoint son village à sa retraite en 1970 ; il a été intronisé Dioro des peulhs de Kanrgo à la mort de son cousin. Il a régné une dizaine d’années.

Je parle le Fulfuldé, le Dioula et le Mooré ; et j’avoue mieux cette dernière langue.
Mon village a été la cible d’attaques djihadistes à partir du 30 septembre 2019 ; et depuis le 24 décembre 2021 plus personne n’y vit. J’ai perdu des proches des suites d’attaques djihadistes et d’exécutions extrajudiciaires. Pour ces dernières, le CISC vient d’en faire l’écho par son communiqué relatif à la situation de Toessin-Foulbé (Gnimirè pour les Peulh).

Afin d’évacuer autant que faire se peut l’aspect subjectif voir émotionnel en ce qui me concerne mais aussi à l’égard de tous ceux qui prendront le temps de la lecture de ma tribune, le temps d’une réflexion apaisée et de l’action utile, je voudrais proposer quatre axes d’effort de la réflexion stratégique :

1. Pourquoi les membres de la communauté peulh forment-ils le gros des troupes Djihadistes et animent-ils des Katiba au Burkina ? Beaucoup de Burkinabè se posent légitiment cette question loin de toute stigmatisation.

2. Pourquoi les groupes djihadistes ont-ils réussi à s’assurer, semble-t-il, un ancrage local, rural et une extension nationale significatifs ; au point qu’ils animent une gouvernance indirecte des populations qui étend progressivement ses tentacules ?

3. Pourquoi les groupes djihadistes malgré les pertes significatives subies, disposent-ils comme le phénix qui renaît de ses cendres, de capacités d’action significatives, au point d’imposer des blocus de nombre de villes moyennes, de nous laisser sans voix et tétanisés devant nos pertes militaires ?

4. Existe-t-il une stratégie politique alternative au regard de l’expérience de nos réponses de ces huit années de résistance ?

Ces questionnements me suggèrent différents écueils à considérer :

• L’approche communautariste et la stigmatisation.

• Les dérives de violence systémique et illégale d’Etat sur fond de stigmatisation.

• Le déni au plus haut niveau de notre fragilité militaire, politique, économique et institutionnelle.

• La fuite en avant populiste, démagogique et politicienne.

• L’approche de Refondation par le haut et élitiste : celle qui oublie les populations rurales et les PDI qui souffrent le plus de cette situation.

Afin de soutenir la réflexion stratégique je voudrais souligner différentes évidences structurantes :

• Il est structurellement impossible de mettre nos sociétés villageoises en minorité démographique, économique, culturelle, sociale et institutionnelle comme le postule l’approche développementaliste dont beaucoup d’entre nous rêvons.

• Il est impossible de faire œuvre utile sans elles, contre elles et à leur place. Ce fut en Afrique le projet de la mission civilisatrice portée par la Colonisation et aujourd’hui par l’Etat-Nation post-colonial.

• La plus grande réalisation civilisationnelle de nos population rurales à l’époque contemporaine est sans doute le façonnage de nos sociétés villageoises actuelles dont l’originalité politique et institutionnelle peut être ainsi résumée : nos sociétés villageoises contemporaines sont multinationales : ethnies, lignages, clans, tribus y co-existent et organisent leur vivre-ensemble sur la base de leurs propres règles et institutions, à l’écart du système politique et institutionnel officiels ; on y naît, on y vit, on y quitte le monde de manière endogène pour tout dire, en dépit des emprunts et d’un certain syncrétisme religieux.

• Les conflits n’y manquent pas et les morts d’hommes aussi ; leur acuité tient bien souvent à leur instrumentalisation politique et affairiste par des agents de l’administration, aux politiques publiques en matière foncière, forestière, minière, de développement agricole et pastorale, aux politiques de décentralisation bureaucratique affairiste et corrompue.

• On observera tout autant, l’existence de mécanismes endogènes efficaces de gestion et de résolution des conflits ainsi qu’une grande capacité d’accueil et d’intégration de nouveaux arrivants et de nouvelles croyances.

• Ce sont là sans aucun doute, les prémisses puissantes et crédibles d’un Etat Multinational Délibératif et Participatif qui nous permettrait de dépasser l’Etat-Nation postcolonial dont l’échec à porter notre vivre-ensemble de manière crédible et viable est à présent sans équivoque.

• Il importe alors de prendre en compte, de donner droit et de réarmer la dynamique anthropologique et sociale de nos sociétés villageoises ; autrement dit, il nous faut faire intellectuellement attention à elles, les observer et essayer de comprendre pourquoi elles sont comme elles sont, mais pas ce que l’on voudrait qu’elles soient.

Alors que faire et comment le faire ?

Le ‘’Tout militaire’’ manifestement ne prend pas suffisamment en compte les questionnements et les pistes de la réflexion stratégique ; il nous entraine inexorablement dans les écueils qui nous éloignent de la Paix.

J’en arrive pour ma part, au paradigme suivant : nos sociétés villageoises contemporaines sont la solution de notre Refondation (même si elles n’ont pas solution à tout). Alors, comment pouvons-nous aller de l’avant en confrontant ce paradigme à notre situation actuelle pour faire cessez la guerre, gagner la paix et refonder notre vivre-ensemble et l’Etat au Burkina.

La ligne de force d’une stratégie politique soutenable à mettre en chantier et à faire prospérer c’est me semble-t-il, de redonner l’initiative politique aux sociétés villageoises contemporaines (i) pour engager un dialogue sans tabou avec les groupes djihadistes actifs au Burkina et affiliés au JNIM (ii) et pour ce faire obtenir avec eux un cessez-le feux de 6 mois renouvelable.

C’est ce à quoi s’attèle un Groupe d’Initiative pour le Dialogue (GID) dont les réflexions et initiatives peuvent être examinées, commentées et améliorées par tous grâce aux liens :
https://chng.it/BCJ4KFVk

Mouvement 2 Millions de Signatures

Bon courage à tous !

Diallo Mamadou

74 50 18 59

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Vos commentaires

  • Le 13 mars 2023 à 11:57, par SOME En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Bien dommage ! car je m’attendais a un developpement solide vu le depart, mais helas ! a quoi rime finalement cet article ? que vie toutes ces interrogations finalement laissées de coté. vraiment dommage !
    SOME

    • Le 13 mars 2023 à 13:47, par bbr En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

      j’avoue mon étonnement à la fin de la lecture de l’article.
      peut être qu’il n’a pas eu le courage d’aller jusqu’au bout de son écrit pour répondre aux questions à mon avis pertinentes qu’il avait posées. je m’attendais donc à un long article et comme un cycliste surpris par un fossé barrant la route, je dois freiner avec force usage de freins

    • Le 13 mars 2023 à 13:52, par Kogleweogo De Amerik En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

      Tu as raison Some. Je m’ attendais a plus. Mais je me dis que pour developper ce par quoi il a commencer il faudrait un livre. Il aurait put deveopper par theme et les poster sur une semaine.

    • Le 13 mars 2023 à 16:41, par Moi MEME En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

      Il ya eu plusieurs tentatives de négociation. Donnez moi un seul endroit sur la planète où la négociation avec les terroristes a donné quelque chose.

  • Le 13 mars 2023 à 12:26, par humiite En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Belle initiative.
    Toute chose qui peut contribuer a la paix est louable.
    Mais jusqu’a aujourd’hui je me demande pourquoi des gens ensentttt que c ’est par les armes qu’ils peuvent ameliorer leur place au soleil du Burkina Faso.
    Quand on est terroriste, on sera tuer to ou tard, ici ou ailleurs. Tout sera facile si les leaders terroristes negocient leur redittion, et demandent pardon a leur freres burkinabes. Moi j’accepte le pardon.

  • Le 13 mars 2023 à 12:37, par citoyen En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Un verbiage creux, tout simplement un alignement de mots et du déjà entendu ! Voilà un frère qui veut raconter sa vie ! Quand on aura fini la guerre, on négociera puisque ici, on ne connaît même pas l’ennemi qui nous tue ! En attendant, on se défendra comme on peut car cela est aussi fait partie des fameux "Droits de l’Homme", au nom desquels tout quidam devient exigeant vis-à-vis des autres et pas vis-à-vis de soi ! Bon courage, mon frère !

  • Le 13 mars 2023 à 13:38, par TANGA En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Ce qu’il faut retenir, c’est que autre fois, les terroristes tuaient plus de FDS, de la population mais que maintenant, ce sont les FDS et VDP qui tuent plus de terroristes. c’est à dire qu’il y a plus de terroristes que de civil et militaires qui sont tués. Cela à un rythme très grand.
    Donc ce que l’on peut en tirer c’est que les terroristes déposent les armes tout de suite et maintenant. Autrement ils vont finir.
    Vos solutions existaient mais personne n’en faisait cas.
    L’Histoire ne se répètera pas au Faso ; pour ceux qui connaissent l’histoire, suivez mon regard.

    • Le 13 mars 2023 à 15:51, par Passakziri En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

      Monsieur Diallo,
      Vous voulez qu’on négocie quoi avec des gens qui egorgent, ménacent, enlèvent, violent ? Sincèrement je ne vois pas ce qu’il y’a a négocier. Absolument rien. Ils sont libres de deposer imédiatement les armes, cesser imédiatement d’écumer les villages pour ordonner aux villageois qui se cherchent depuis toujours de déguerpir, abandonnant leurs ancêtres et leurs terres. celui qui croit qu’on peut négocier quelque chose ici se trompe.
      Apellez juste ceux qui ont pris les armes à les deposer et de repondre de leurs actes s’ils sont des hommes et femmes dignes, sinon nous ne voyons pas quoi négocier, sauf restaurer la dignité de nos populations.

      Vivent les VDP et FDS combattants du Faso.

      Passakziri

      • Le 14 mars 2023 à 01:56, par Sacksida Meng’ En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

        Passakziri, toi qui refuse le mensonge, pardon, faut voir la verite en face. Negocions. Comme ca, ces egares, au lieu de couper nos tetes, vons couper nos mains ou nos pieds ou meme nos zizis et laisser le reste du corps. ou bien vous voulez que ces idiots nous tuent tout le corps. Pardon, venons au dialogue pour dialoguer de quoi on ne sait pas. Depuis longtemps des faux gars parlent de dialogue or ces assassins n’ ont jamais dit quel est leur p ;robleme et ce qu’ ils veulent. Donc vous aller etre leur porte- parole, quoi ? Negocions. .. Comme ca, ils vont pas tout couper.
        Mais plus serieusement, on a trop souffert. L:e mieux qu’ on a affaire, c’ est de lutter contre cette vermine, la. On a le vent en poupe. Faus pas nous distraire. L’ auteur de cett ecrit inutilement long, il vient d’ avoir son cepe aujourd’ hui ? Il pouvais ecrire avant, non ? Pourquoi c’ est maintenant il nous pont cet ecrit creux ? IB le patriote, le brave a pris des risques et la peur est visiblement entrain de changer de camp. C’ est maintenant il sait ecrire ? SOME, tu as bien parle. Comme d’ habitude depuis ton Toulouse Natal.
        Tous ceux qui gesticulent comme le faux journaliste radio rurale qu’ on a flatter qu’ il pouvait etre president, la, si vous memes on a des preuves que vous aidez les terroristes, on vien vous arreter et on vous traite comme telle. on est en guerre, hein ! Celui qui veut, il n’ a ca aider les terroristes et nous aussi on le traite en terro et ya rien meme. Tu esd bobo, lobi, mossi, bissa, gourmatche, senoufo, si tu mange avec les terroristes la nuit, si on te pince le jour, on s’ en fout de ces cris hypocrites de discrimination, la. Au Burkina, on a pas de probleme de discrimination. Vous voulez posez des faut problemes. Vous memes vous saver la realite. Soyer un peu honntetes. Une vie ne depasse pas une vie, hein. Des malos tuent des citoyens et se refugiuent parmi la population civile et vous croyer on va s’ assoi vous regarder ? A a cause de pourquoi que ?

  • Le 13 mars 2023 à 14:55, par Raso En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Avant de négocier, il faudrais d’abord qu’on sache quelles sont les revendications de ces groupes djihadistes actifs au Burkina. Et pourquoi négocier seulement avec ceux affiliés au JNIM ?

  • Le 13 mars 2023 à 15:20, par momine En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    c’est bien dit.mais la paix veritable se trouve Dan’s la refondation de l’adm territorial notamment la valorisation des prefectures premieres chaine de justice de reconciliation et de justice. sans ce maillon de chaine, peine perdue.il faut absolument revoir

  • Le 13 mars 2023 à 15:49, par Le tranquilos En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Je ne comprends pas cet écrit. Vous étiez où depuis longtemps ? Vous nous expliquer pas de façon convaincante pourquoi certains peuls s’adonnent au terrorisme. Vous savez aussi très bien que beaucoup ne sont pas inscrits à l’école. Pire encore, j’ai l’impression que beaucoup d’intellectuels peuls ne s’impliquent pas dans l’alphabétisation des jeunes malgré leur nombre impressionnant dans les projets.
    Votre écrit est réservé juste pour une classe d’intellectuels, comment l’autre classe pourrait vous comprendre. Si depuis longtemps, vous aviez entamé une campagne de communication et de sensibilisation pour inviter à certains de ne plus s’enrôler dans le terrorisme, nous serions loin.
    Espérons que vous êtes de bonne foi et sans arrière pensée. Je vous souhaite courage et que dieu guide vos pas.

  • Le 13 mars 2023 à 15:58, par Ali En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Le départ était bien mais la fin est brusque.
    Tu ne nous dis pas pourquoi ces gens ont pris les armes et quelles sont leurs revendications ? Donc négocier quoi et avec qui ?
    À ma connaissance la naissance ne GSIM ou EI c’est pas au Burkina ! Ces mouvements ont enrôlé nos frères par cupidité. On ne negocie pas en position de faiblesse ! Et pourquoi l’initiative de la négociation ne peut-elle pas venir de ces égarés ? La porte n’a jamais été fermée par le gouvernement aux négociations.
    Dans ton analyse tu parles des effets de la colonisation et de la mondialisation. C’est juste ! Mais c’est pas une seule communauté qui a perdu ses repères ! Et pourquoi la communauté que tu cites n’ont pas pris les armes dans tous les pays où ils vivent ?
    Pour terminer je vais demander à chacun de sensibiliser et faire comprendre que cette manière de faire c’est pas la bonne voie.

  • Le 13 mars 2023 à 16:05, par lili En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Pour vous epargner l’immensite de la tache de lire, voici la these de cet article : Il faut que le gouvernement arrete la strategie militaire pour se consacrer a des negociation avec les terroristes/jihadistes.

    Malgre le caractere intellectuel de l’article, M. Mamadou Diallo a bien manque de faire un vrai travail sur la lecture actuelle du conflit qui oppose le Burkina a une entite terroriste/jihadiste. Est-il maintenant temps de negocier ? Avec qui ? Pourquoi maintenant ?
    Pour ce que savent les Burkinabe, aucune entite ou groupe ne s’est publiquement declaree comme etant celle qui recrute, forme, arme et dresse la strategie militaire de ceux qui attaquent le pays. Dans ce cas que M. Diallo aille demander aux terroristes/jihadistes, puisqu’il semble les connaitre, de venir discuter avec les autorites du pays.
    Les Burkinabe doivent s’etonner de ce que M.Diallo choisisse le moment ou tout indique une debandade et un affaiblissement des terroristes/jihadistes pour demander une treve de 6 mois renouvellable. Nous savons que cette treve que demande M. Diallo est pour permettre au Terroristes/jihadistes de se reamer et de se reorganiser afin de revenir en puissance. M. Diallo semble alors etre de meche avec ceux qui nous attaquent.
    Le gouvernement doit intensifier ses ripostes, ses contre-offensives, et ses offensives. Il faut que ce que nous observons depuis un mois soit multiplie dans sa puissance et dans son nombre par cent. Il faut que chaque jour soit un jour ou aucun espace du pays ou il y a un seul terroriste/jihadiste ne reste sans que les FDS/VDP n’aillent fouiller, debusquer et eliminer ceux qui tournent leurs armes contre le pays.
    En cela, je soutien le president Traore. un homme comme il nous fallait depuis longtemps. Il a mon soutien sans equivoque. Et mon seul conseil est qu’il intensifie les frappes et les offensives. Il faut que la peur qui a changer de cote balaie tout les terroristes/jihadistes. Pas de repis, President. Il faut intensifier les choses.

  • Le 13 mars 2023 à 16:11, par Le pauvre En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Ce Monsieur n’a rien à dire. Il nous distrait. Il veut nous faire quitter le bon chemin indiqué par IB. Mais personne ne va répondre à cette distraction. Notre machine de guerre est en marche et personne ne va l’arrêter. Malgré nos victoires, je souhaite à ce stade, la guerre populaire généralisée contre les mécréants. Vive les FDS+VDP.

    • Le 13 mars 2023 à 18:21, par Amadoum En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

      Quand je lis certains je ne peux que avoir peur pour mon pays et j ai vraiment mal.On peut ne pas etre d accord avec Mr Diallo c est normal.On peut trouver qu il n est allé jusqu au bout de la reflexion c est egalement possible.Mais de la a lui preter des intentions.....je trouve que c est un mauvais proces.Quandvl la case brule chacun peut et doit apporter de l eau et c est ce que Mr Diallo a fait.
      Je sais que il ya des zones ou le retours de certains terroristes est encore possible.
      Si onvne prend pas la peine de nous ecouter sans nos aprioris a n en pas finir ce ne sera pas facile pr nous.

      • Le 13 mars 2023 à 22:40, par Passakziri En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

        Bonjour Amadoun,
        Peut-être que vous savez mieux que nous pourquoi ces gens qu#on apelle HANI tuent, enlévent, volent, violent et ménacent ? Moi je n’ai pas d’explication à cela, et quand je pense que ce sont des burkinabè qui font cela à dautres burkinabè , là jai encore moins d’explications.
        Dans ces zones ou le retour des terroristes serait encore possible comme vous l’avancez, qu’est-ce qui les empêche de d’amorcer ce retour et de demander sincèrement pardon à leurs victimes ? Nous connaissons nos sociétés et savons combien elles peuvent être tolérantes.
        Tant que je ne saurai ce qui est négociale, je serai un partisant de la non négociation. Pour cette ligne j’étais d’accord avec RMCK, contre la strategie de négociation ou plutôt de capitulation à la Damiba, j’étais, et pour un combat sans merci du capitaine Traoré et sa troupe, je suis partant, parce qu’il n’y a rien à négocier, sauf si ceux qui désirent déposer les armes et repondre les actes avancent sincérement et le demandent eux-mêmes, sinon nous qui ne connaissons pas leurs motifs ( je le suppose ausi pour vous et pour l’auteur), dire de négocier avec tel ou tel groupe sans les connaitre n’a pas de sens.

        Passakziri

        • Le 14 mars 2023 à 10:19, par kwiliga En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

          Bonjour Passakziri,
          Ham bon, vous aussi, comme beaucoup d’autres ici écrivez : "Moi je n’ai pas d’explication à cela,..."
          Comme Ali qui écrit : "Tu ne nous dis pas pourquoi ces gens ont pris les armes et quelles sont leurs revendications ?"
          Ou lili : "Pour ce que savent les Burkinabe, aucune entite ou groupe ne s’est publiquement declaree..."
          Et bien d’autres.
          Il y a pourtant des choses connues de tous, même si les divers gouvernements qui se sont succédés, notamment l’actuel, se sont efforcés d’étouffer les informations.
          Je vais m’efforcer de résumer ici ce que j’en comprends et qui me semble factuel.
          Les nommer HANI m’agace particulièrement (non identifiés, depuis 6 ans qu’ils sévissent chez nous, plus de 10 dans la sous région ?).
          Ce sont donc clairement des terroristes, et des djihadistes, assassinant au nom d’Allah et cherchent à imposer la charia dès qu’ils s’emparent d’un territoire.
          Il faut, bien entendu distinguer plusieurs choses : les exécutants et les leaders, les affiliations à AQMI (chez nous c’es le GSIM_groupe de soutien à l’islam et au musulmans_ou JNIM_Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn, en langue arabe) et à l’EIGS_état islamique au grand Sahara_.
          Les exécutants, sont pour la plupart miséreux et illettrés. Négligés, méprisés pendant des années de gouvernance d’un "état nation" abusif, corrompu, qu’ils considèrent illégitime, ils voient, dans leur lutte, l’espoir d’une vie meilleure, d’une justice plus rapide et surtout plus impartiale, de lois qui leurs paraissent plus respectables et qui correspondent mieux à leur mode de vie et à leurs croyances. Beaucoup y voient également une revanche, une possibilité de passer du rôle de dominé à celui de dominant.
          Concernant les dirigeants, leur point commun (qui les rapproche des gens qui crient Rissi, Rissi...), c’est de combattre l’impérialisme occidental, partout de par le Monde.
          Ensuite, l’objectif est de récupérer un territoire (le plus vaste possible) et d’en gérer les richesses, y compris les divers impôts et taxes prélevés sur la population.
          Chez nous l’une des choses qui différencie l’EIGS du GSIM, c’est que ces derniers ont su tirer leçon de l’occupation du Mali en 2012, où leur imposition trop radicale de la charia leur avait attiré l’inimitié des populations.
          l’EIGS a, pour objectif clairement affiché, de reconstituer les anciens empires musulmans, notamment l’émirat du Liptako (et oui, eux aussi sont des impérialistes).
          Bon, désolé, je suis trop long, c’est trop compliqué, mais honnêtement, il y a des choses indéniables, que l’on cherche à nous faire ignorer.

        • Le 14 mars 2023 à 17:34, par Amadoum En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

          Mr Passakziri bonjour.Tjrs un plaisir de te lire depuis le forum du journal Le Pays.Les jeunes peuvent ne pas comprendre mais pas vous.La Zone dont je parle je la connais très bien et sais qu ils ya des terroristes modérés qu on me retourner contre les plus radicaux.C est une question de stratégie et je sais que vous me comprendrez.Ce n est pas la fiction.

          • Le 14 mars 2023 à 22:20, par Passakziri En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

            Bonjour Amadoum,
            Ok. Je vous comprends . Quand je disais que peut-être que vous avez des details que nous n’avons pas , c’était aucunement une ironie.
            Si les modérés décidaient de déposer les armes et de regagner les rangs de la nation, je serais le premier à prôner le pardon et leur acceptation malgré tout. Je suis sûr que peu de burkinabé iraient dans le sens contraire.
            Il nous faut alors trouver les cannevas pour atteindre ces modérés et les encourager à abandonner le mauvais chemin. Ceux qui ont la chance de reussir une telle mission sont les notables communautaires et réigieux , malheureusement beaucoup se sont mis hors-jeu par compromission politicienne depuis des decenies et sont restés amorphe depuis 8 ans. Si une telle démache était entamée, Là oui, mais pas en terme de négociation , mais d’appel, d’un travail de conviction, sionon négocier c#est être prêt à payer une contrepartie. Ca pourrait faire mauvaise école et source de perpetuel recommencement.

            Passakziri

  • Le 13 mars 2023 à 17:08, par Mang Biiga En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Vous voyez des écrits comme ça ? La communauté Peulh n’est pas la seule victime de la mal gouvernance et déficits administratifs donc pour parler MR. Diallo. Pourquoi les autres communautés, qui souffrent souvent plus que la communauté Peulh, n’ont pris les armes contre la mère patrie.
    Pas de negotiations possible.

  • Le 13 mars 2023 à 17:22, par LE FORGERON En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Bonjour,

    Nous ne pensons pas qu’on peut négocier avec ces terroristes qui n’ont même pas de représentant officiel. Ou bien connaissez-vous leur représentant ?
    Le PF l’a dit, ceux qui veulent peuvent déposer les armes et venir se faire réintégrer dans la vie normale. Nous pensons que cet appel est largement suffisant. Si ces terroristes refusent et continuent alors ils auront en face d’eux les vaillants FDS et VDP du Burkina Faso.

    Ces terroristes sont en perte de vitesse et vous venez parler de négociation, non mon frère.
    Ils vont tous périr s’ils ne se rendent pas à temps et leur complice aussi.

    La patrie ou la mort, Nous Vaincrons !!!!!!!!!!!!!!

  • Le 13 mars 2023 à 18:18, par Georges En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    C’est récurrent, chaque fois que les terroristes sont en difficulté, quelqu’un sort du bois pour tenter de leur donner de l’air frais.
    Nous avons même un temps donné été obligé d’abandonner la terminologie terroristes pour celle de "nos frères qui ont pris les armes contre la nation".
    Il y a du lourd en dessous du terrorisme et les investigations nous édifierons. Mon avis est qu’il faut donner de gros moyens à la police et à la gendarmerie pour investiguer sur les complicités et on en finira plus rapidement avec le terrorisme.
    Ces genres d’écrits sont encourageant et révèlent que les terros sont terrorisés. Ces écrits n’interviennent jamais quand les terros ont le vent en poupe comme après gaskindé, etc.

  • Le 13 mars 2023 à 19:14, par Le Rebel En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Tout ce tralala pour demander de signer une pétition pour une trève de 6 mois afin de permettre une négociation ? Négocier quoi et avec qui ? Non à une quelconque trêve. En lisant entre vos lignes, vous demander à nos FDS de permettre aux terroristes de se réorganiser.

  • Le 13 mars 2023 à 20:00, par Le citoyen En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Mr Diallo vous parlez si 6 mois avec qui ? Depuis combien d’année nos frère et soeur sont tuer ? Aujourd’hui que la peut à changer de camp vous parlez de trêve, j’espère que vous même n’ête de pas complice avec c’est terroristes ?

  • Le 14 mars 2023 à 12:24, par yat En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Monsieur DIALLO

    Il vous appartient en tant que cadre Peulh de sensibiliser vos parents à ne pas accepter les propositions des Djihadistes, et ceux qui sont déjà engagés de déposer les armes. En réalité les plus grands perdants sont les peulhs. Ils n’ont plus de villages,plus de richesse, plus d’écoles.
    C’est cette communauté qui est souvent attaquée par ceux là qui prétendent défendre sa cause.Si cette guerre dure il ne pourra pas dénombrer les morts chez les peuhls qui sont entre les deux feu..

  • Le 14 mars 2023 à 14:20, par Alexio En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Le Dhihadisme fut rentrer facilement par la religion du phalacisme (falacisme)mulsulman.

    Du a l influence des pays du golfe dont les barons du CDP tels l ancien ministre des affaires etrangeres Bassole ont des ramifications opaques du commerce de l or burkinabe.

    Le CDP avait ouvert la boite de pandore avec ses connivences avec ses fous du Sahel qui vivaient du sponsing de Blaise Compaore.

    La porte d entree Nr2 est le laxisme envers ONGS avec leurs agendas caches de leurs perspectives geostrategiques dans nos campagnes. Trangressant souvent nos coutumes sous drapeau recherches anthropolgiques.

    Les ethnies dans tous nos pays en Afrique sont etudies sous loupe colonialiste. C est le but et le resultat de cette projection geostrategique que j ai nomme ci-haut.

    Cela veut dire quoi ? L instrumentalisation des ethnies entre elles. En cas de besoin la France est el champion de ce cynisme quand trouve cela neccessaire.

    DIVISER POUR REGNER.

    Comment on peut djihadiser le Mali. le Burkina Faso ? DEux pays a majorite musulmane avec des parainnages a plainsanterie bien reussie dans sa vie de tous les jours ?

    • Le 15 mars 2023 à 06:28, par pff En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

      @Alexio : il en fallait bien un qui mette le Djhadisme au Peulh du Burkina sur le dos de la France. Faire l’autruche, mettre la responsabilité sur un autre lointain pour fuir ses responsabilités, il n’y a que ça de vrai. Dommage pour vous mais la France est partie.

      En France, on a déjà pas grand monde capable de localiser le Burkina sans une carte, mais alors les communautés Peulh ça passe à des années lumières de nos préoccupation. Dans le meilleur des cas, le mot Peulh rappellera à quelques lettrés Amadou Hampâté Bâ qui offrira de précieuses informations complètement obsolètes sur les Peulhs du début du XXe siècle. Pour le reste, pas grand monde n’est simplement capable de savoir qui sont les Peulhs et ce qui les distinguent par rapport aux autres dont de toutes façon personne ne sait ni le nom, ni l’adresse...

      Je rigole autant que tu le ferais si j’affirmais que les liens entre une mafia italienne et le FLNC étaient sous l’influence de politiques à Ouagadougou, mais je note quand même que la France sert toujours de diversion pour ne pas affronter et résoudre ses propres problèmes.

  • Le 15 mars 2023 à 08:52, par le Vigilant du Sahel En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Il faut élargir les débats et regarder en face les réalités. Je ne crois pas qu’une communauté, fut-elle peulh, puisse prendre les armes au Burkina Faso et semer autant de dégâts dans la durée sans qu’on ne puisse y voir clair. Qui recrute, qui finance, qui équipe ceux qui nous attaquent ? Des groupes extérieurs doivent être certainement indexés. Puisqu’on ne connaît pas ceux qui nous attaquent, il serait difficile de compter seulement sur l’action militaire. ça coûte très cher et on n’est pas sûr de tenir pendant longtemps. Il y a lieu que tous burkinabè se mettent ensemble pour prospecter d’autres voies que celle purement militaire. Le plus tôt serait le mieux. Des petits bandits qui défient des camps militaires, il faut le faire !

  • Le 15 mars 2023 à 19:48, par Ka En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    ’’’’’’’’’’’’’’’Il importe alors de prendre en compte, de donner droit et de réarmer la dynamique anthropologique et sociale de nos sociétés villageoises ; autrement dit, il nous faut faire intellectuellement attention à elles, les observer et essayer de comprendre pourquoi elles sont comme elles sont, mais pas ce que l’on voudrait qu’elles soient.’’’’’’’’’’’’

    Monsieur Diallo, ne portez pas un masque pour prouver votre analyse partisane. C’est du déjà vu comme un responsable d’un parti politique dans une émission de télé a fait comprendre au peuple Burkinabé que l’arabe doit être enseigner au Nord, pendant ce temps les terroristes enlevaient les enseignants en Français et les tuaient. Et vous voulez qu’on prenne ces personnes en considération et négocier avec eux ?
    Quand vous dites de les observer et essayer de comprendre pourquoi elles sont mais pas ce que l’on voudrait qu’elles soient. Là vous aviez enlevez votre masque.

    Roch Kaboré comme I. Traoré savent pourquoi il ne faut pas négocier avec ces terroristes qui ne savent pas qu’est-ce que c’est une parole donnée. Et vous Diallo vous le saviez mieux que quiconque c’est pourquoi au début de votre analyse vous aviez porté un masque en vous mettant en avant votre mère mossi, mais à la fin, vous aviez ôté ce masque.
    Mr. Diallo le terrorisme est une hydre dont la tête repousse, chaque fois qu’un leader tombe. La seule possibilité est d’utiliser une arme de destruction massive contre ces malades sans foi ni loi qui se prennent pour l’alpha et l’oméga ici-bas. Et comme je ne cesse de le répéter dans ce forum, même les musulmans eux-mêmes jouent à l’Autruche, se disant ne pas être concernés, car les terroristes ne sont pas de vrais musulmans. Pourtant, ils utilisent le Livre saint de l’Islam pour endoctriner et commettre leurs abominations qui ne viennent pas de DIEU. Ainsi, chacun fuit sa responsabilité, et vous Mr. Diallo vous ne pouviez pas convaincre qui que ça soit : car, le terrorisme est une hydre dont la tête repousse, chaque fois qu’un leader tombe.

    Conclusion : La seule solution est que nous avons besoin d’une catharsis nationale sans tabous, il faut mettre sur la table la naissance ethnique de cette Nation, entrer dans sa sociologie ethnique et arriver probablement à la conclusion que tous les 63 ethnies du pays ont les mêmes droits et devoirs dans ce Faso. Il me semble que certains Burkinabé pensent hélas qu’ils sont détenteurs du titre foncier de notre pays comme si les autres étaient de manière circonstancielle des faire-valoir ou des citoyens de seconde zone.

  • Le 1er avril 2023 à 11:09, par Salvotore En réponse à : Djihadisme et communauté Peulh au Burkina Faso : Que faut-il retenir ?

    Surtout ne pas penser que c’est un conflit intérieur alimenté par des ressentis communautaires ; Surtout si les armes données et leurs bénéficiaires sont d’un côté ou de l’autre .

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