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Participation aux cadres de concertation avec le gouvernement : Le SPONG fait l’état des lieux

Publié le vendredi 10 février 2023 à 19h05min

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Participation aux cadres de concertation avec le gouvernement : Le SPONG fait l’état des lieux

Le secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG), a initié une étude sur l’état des lieux des cadres de concertation et de dialogue avec le gouvernement. Celle-ci a permis d’identifier les cadres qui existent, ceux dans lesquels le SPONG est représenté et ceux dans lesquels il ne l’est pas, ainsi que les facteurs qui affectent le bon fonctionnement de ces cadres. Afin de valider le rapport provisoire de ladite étude, un atelier se tient ce 10 février 2023 à Ouagadougou et connaît la participation des coordinations régionales du SPONG.

Le SPONG en participant aux différents cadres de concertation, qu’ils soient régionaux, nationaux ou thématiques, veut porter la voix de ses membres dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques. C’est pourquoi il prend activement part aux dialogues État-ONG, État-associations de développement, les conférences nationales sur la redevabilité, etc.

Toutefois, force est de constater qu’un certain nombre de facteurs peuvent affecter l’efficacité de ces cadres. D’où l’importance de faire l’état des lieux de ces espaces d’échanges et proposer des recommandations pour les rendre plus efficients. Tout ceci, dans le but de favoriser une meilleure participation de la société civile auprès de l’État.

Fatimata Bancé, coordinatrice adjointe chargée de programme au SPONG

À en croire Fatimata Bancé, coordinatrice adjointe chargée de programme au SPONG, la valeur ajoutée des cadres de concertation n’est plus à démontrer, car ils permettent aux populations de participer à la gestion du pouvoir à travers leurs représentants que sont les OSC. « Lorsque l’on participe à un cadre de concertation sur l’éducation, l’eau, l’hygiène ou la santé, nous qui intervenons dans ces différents domaines, partons avec des évidences de terrain et nous allons mieux enrichir ce que le gouvernement qui intervient aussi auprès des populations a comme données, afin de pouvoir faire de bonnes propositions pour le développement », fait-elle savoir.

L’étude a permis d’identifier les cadres qui existent, ceux dans lesquels le SPONG est représenté et ceux dans lesquels il ne l’est pas, ainsi que les facteurs qui affectent le bon fonctionnement de ces cadres. Elle a aussi permis de constater que les cadres de concertation ont été interrompus à un certain moment avant de connaître une timide reprise du fait des deux coups d’Etat.

Photo de famille

Plusieurs recommandations ont aussi été faites par l’étude. L’une des recommandations majeures consiste à permettre aux membres du SPONG invités à ces échanges, de pouvoir disposer des différents documents à temps, afin de leur permettre de consulter leurs bases et disposer de données pour participer efficacement aux discussions.

Les résultats de la présente étude seront disséminés dans les 13 régions du pays à travers les coordinations régionales du SPONG, ainsi qu’auprès des partenaires techniques et financiers et services étatiques. Il faut noter que cette étude a été réalisée dans le cadre du projet d’amélioration et de renforcement de l’effectivité des droits humains au Burkina Faso Burkin’Yali, qui bénéficie de l’appui financier de l’ambassade du Danemark.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

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