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Lettre ouverte au président Traoré : Mon capitaine, les provinces du Nayala et du Sourou se meurent

Publié le vendredi 13 janvier 2023 à 11h00min

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Lettre ouverte au président Traoré : Mon capitaine, les provinces du Nayala et du Sourou se meurent

Dans cette tribune, Ousmane So, président de la Convergence citoyenne et Panafricaine attire l’attention des plus hautes autorités du Burkina sur la situation sécuritaire et humanitaire dans les provinces du Nayala et du Sourou.

Monsieur le Président de la transition,
Chef de l’État,
Le jeudi 12 janvier 2023, la coordination de soutien aux déplacés internes du Nayala au cours d’une conférence de presse a présenté une situation sécuritaire alarmante dans la province. Les attaques meurtrières, les assassinats, les destructions de biens matériels sont devenus le quotidien des populations du Nayala. Exceptée la ville de Toma, chef lieu de la province, l’administration publique est partie de toutes les autres localités. Pire, les écoles sont fermées dans plupart des localités.
Monsieur le Président de la transition,

La dégradation majeure de la situation sécuritaire dans la province a créé un déplacement massif des populations des localités de Gassan, Soro, Doumbassa etc.
L’exacerbation de l’insécurité engendre actuellement plus de 13.000 personnes déplacées internes (PDI).

Une crise humanitaire sans précédent s’est installée dans la province dans la mesure où les populations déplacées ont presque tout perdu.
Nous sommes donc au Nayala en plein dans une situation sécuritaire et humanitaire catastrophique.

Monsieur le Président de la transition,
L’objectif de cette lettre ouverte est de vous interpeller en votre qualité de Chef de l’État et de Chef suprême des forces armées nationales sur le drame en cours dans la province du Nayala, et au-delà dans celle du Sourou. Il est urgent que des solutions idoines et durables soient trouvées à cette situation alarmante comme dans plusieurs localités du pays.
Il est urgent d’agir ici et maintenant afin de ne pas perdre la province.

C’est aussi l’occasion d’appeler les filles et les fils de la boucle du Mouhoun, et par-delà l’ensemble des Burkinabè à manifester leur solidarité afin de trouver une réponse rapide à la situation humanitaire dégradée.

Convergence citoyenne et Panafricaine (CCP/BF)
Ousmane SO
Président

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Vos commentaires

  • Le 13 janvier 2023 à 16:00, par Mafoi En réponse à : Lettre ouverte au président Traoré : Mon capitaine, les provinces du Nayala et du Sourou se meurent

    Vous pouvez chaque jour écrire 10 000 lettres ouvertes à notre super manipulateur,objectivement elles resteront sans suite.En effet nous voilà avec un chef suprême des forces nationales mais qui est sans troupe combattante,disciplinée,organisée et surtout ayant le sens du sacrifice suprême.Alors il compte sur des supplétifs pour la libération du territoire d’où sa dernière sortie indigne d’un chef militaire

  • Le 13 janvier 2023 à 16:41, par Sam En réponse à : Lettre ouverte au président Traoré : Mon capitaine, les provinces du Nayala et du Sourou se meurent

    Hey toi la
    La question n’est pas d’être president de convergence
    Panafricaine pour ecrire au capitaine il says et voit comme toi , la chose faire c’est de s’enroler et aller
    Sur le terrain de combat. Tu es trop grand pour pleurer.
    Et puis le capitaine n’est pas un ange a tout faire seul.
    Il nous faut du patriotisme

    • Le 14 janvier 2023 à 10:02, par kwiliga En réponse à : Lettre ouverte au président Traoré : Mon capitaine, les provinces du Nayala et du Sourou se meurent

      Bonjour Sam,
      Vous répondez : "la chose faire c’est de s’enroler et aller
      Sur le terrain de combat"
      , en conséquence, vous êtes donc d’accord sur le fait énoncé plus haut, c’est à dire que nous n’avons pas d’armée.
      Enfin, je modèrerais mon propos en disant que les habitants bastonés de Pô, de Dapoya et plus récemment de Nagrin, comme les familles endeuillées aux abords de l’aéroport, savent bien que l’on a des militaires...

  • Le 13 janvier 2023 à 17:07, par sangoulè En réponse à : Lettre ouverte au président Traoré : Mon capitaine, les provinces du Nayala et du Sourou se meurent

    je pense humblement que nous faisons bien souvent de la communication au profit des terroristes sans le savoir. En "disant que ces provinces se meurent" qu’est ce qu’on apporte de positif dans la lutte ? Pensez vous que nos autorités ne sont pas informés de la réalité du terrain ? Pensez vous que rien n’est fait sur le terrain ces derniers temps ?
    je précise que je suis moi même du sourou dans le "fief des terro" mais je prône qu’on reste uni en soutenant par des messages positifs et d’encouragement toute chose qui décourage l’ennemie car c’est la division et la psychose qu’ils recherchent.
    Enfin le Sourou et le Nayala sont ils les plus touchés ?
    raisonnons Burkina plutôt que d’être régionaliste et soyons
    solidaire de toute souffrance ou que ce soit. Puisse Dieu tout puissant nous inspirer et nous soutenir dans cette épreuve.

  • Le 14 janvier 2023 à 10:19, par kwiliga En réponse à : Lettre ouverte au président Traoré : Mon capitaine, les provinces du Nayala et du Sourou se meurent

    Bonjour sangoulè,
    Vous interrogez : "Enfin le Sourou et le Nayala sont ils les plus touchés ?"
    Alors que la bonne question me semblerait être : depuis un an de dictatures militaires diverses, les zones occupées par les terroristes sont elles plus grandes, plus nombreuses,...?
    Si la réponse est oui, interrogeons nous quant à l’efficacité de nos nouveaux héros.

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