Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
Ceci est une déclaration du regroupement de partis politiques (l’Alliance panafricaine pour la refondation, le mouvement SENS, le Parti pour la renaissance nationale, du Parti pour la démocratie et le socialisme et des Progressistes unis pour le renouveau), Ensemble pour le Faso (EPF), relative au drame survenu à Nouna, dans la Kossi, dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022 et qui a causé 28 morts. EPF invite les Burkinabè à ne pas se tromper d’ennemis dans la lutte contre le terrorisme. Et pour gagner cette lutte, les Burkinabè ont besoin d’être unis et soudés en tant que peuple et nation.
Lefaso.net
Ensemble Pour le Faso
Dans un communiqué du procureur du Tribunal de grande instance de Nouna paru sur les réseaux sociaux, nous lisons que plus d’une vingtaine de civils ont été assassinés par des individus. Selon des sources bien informées, les personnes assassinées, parmi lesquelles, figurent des femmes et des enfants, appartiennent majoritairement au même groupe ethnique.
Depuis quelques semaines, nous recevons des photos exposant des personnes assassinées dans certaines régions du pays. Ces photos sont le plus souvent accompagnées d’audios où des personnes en détresse nous invitent à agir pour protéger leur vie. Nous nous sommes gardés de dire publiquement un mot sur le sujet au regard de son caractère très sensible.
Nous nous contentions d’interpeller directement des magistrats et les gouvernants actuels placés à des niveaux de décision. Le message à leur endroit est que nous devons agir vite et bien pour garantir le droit à la vie de tous les Burkinabè sans discrimination. C’est en cela que le communiqué du parquet de Nouna est d’une importance capitale, nous rappelant que le Burkina Faso reste un Etat de droit en dépit de la juste et nécessaire lutte contre le terrorisme.
Depuis plus de 7 ans, nous luttons pour éradiquer le terrorisme qui a fait beaucoup de victimes dans les rangs des civils et des forces combattantes. Toutefois, il ne faut pas se tromper d’ennemis dans cette lutte. Pour gagner cette lutte, nous avons besoin d’être unis et soudés en tant que peuple et nation. L’ennemi, dans sa stratégie, tente de nous opposer entre Burkinabè. Il est conscient que la division est le terreau fertile sur lequel peut prospérer l’extrémisme violent. Nous devons résister à cette tentation suicidaire.
Dans ces temps difficiles où l’on a le sentiment que le ciel nous tombe sur la tête, nous perdons le sens de la Raison et toute pensée critique est rejetée pour contraindre au silence les gens bien. Et pourtant, il n’y pas de progrès possible dans une société où règnent l’ignorance et l’obscurantisme. Voilà pourquoi, les élites et tous les leaders d’opinion doivent continuer de donner de la voix afin d’inviter les populations au respect de la vie humaine en ne cédant pas au piège des groupes armés terroristes qui essayent d’opposer nos populations qui ont toujours vécu en harmonie sur cette terre de nos ancêtres.
Il est encore possible de sauver notre patrie de cette descente en enfer en faisant appel à nos valeurs culturelles et traditionnelles fondatrices. Qui sommes- nous ? D’où venons-nous ? Vivons simplement comme des Burkinabè !
Dans ces temps difficiles, les autorités traditionnelles et religieuses ont un rôle hautement important dans la préservation de la cohésion sociale. A cet effet, Ensemble pour le Faso voudrait les encourager à poursuivre leurs différentes actions de sensibilisation des communautés à ne pas céder à la haine, à l’intolérance qui sont des comportements contraires à nos valeurs culturelles.
Dans ces temps difficiles, le Président de la transition, garant de l’unité nationale, le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation et instruire son gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour sanctionner ou faire sanctionner sans état d’âme tout comportement mettant en péril la cohésion sociale.
Dans ces temps difficiles, la justice doit rester le dernier rempart garantissant les droits et libertés de tous pour une société où règne la cohésion sociale.
Face à l’hydre terroriste, il n’y a pas d’alternative à l’union de tous et à l’acceptation de notre diversité pour éradiquer ce mal.
Ouagadougou le 05 janvier 2023,
Le Président du mois.
Vos commentaires
1. Le 5 janvier 2023 à 18:21, par Nabiiga En réponse à : Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
UNE QUESTION IMPORTANTE TOUT DE MÊME :
On le sait, stigmatiser un individu, un groupe d’individu, indexé indûment quiconque n’est pas catholique.
Que faut-il alors stopper face à ces tueries incessantes au nom d’Allah qui endeuillent quotidiennement les différentes populations et qui mettent à mal le développement de tout un pays comme le Burkina ?
-La stigmatisation ou le terrorisme lui-même ?
La stigmatisation, tombe-t-elle de nulle part ?
Pourquoi certains se croient stigmatisé au point d’interpeller les autorités de l’État à agir pour mettre un terme à cette stigmatisation ?
Ceux qui se sentent stigmatisé, qu’ont-ils fait pour éviter qu’il y ait de stigmatisation ?
Voilà des questions pertinentes qui empoisonnent mon empoissonnent mon sommeil.
Le 5 janvier 2023 à 21:47, par A qui la faute ? En réponse à : Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
Donc vous confirmez qu’ils ont été "faits". Tout le monde sait, qui ne dit rien consent. Le pouvoir a comme d’habitude commandé une enquête mener par lui et contre lui.
D’habitude on se félicite même de mettre de ennemis hors d’état de nuire. Or là il y a comme un malaise, et vous venez accuser les victimes ? C’est eux qui ont détournés les 400 millions et tout le reste ?
ça n’arrive pas qu’aux autres. Avant quand on parlait d’Afghanistan on pensait à l’enfer. Aujourd’hui on ne parle plus de l’Afghanistan, c’est le Burkina.
Le 6 janvier 2023 à 10:19, par Sarko En réponse à : Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
Merci nabiga pour ces questionnements. Que ceux qui se sentent stigmatisés répondent à tes questions. Nous sommes fatigués des gens à double
face.
2. Le 5 janvier 2023 à 18:30, par Surprise En réponse à : Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
Nous le voyons bien Barbara Manzi, la representante de ;
ONU au Burkina et l’Ambassadeur FranceLuc Hallal avainet bien ficellés les projet de destabilisation heureusement pour nous leur projet funest contre le Burkina a foiré. Barbara et Luc Hallal expulsé n’ont pas eu le temps de desactiver les sorties tapageuses des OSC instrumentalisées à cet effet. Vous avez constaté que ça fait la troisième OSC qui sort pour nous pomper l’air avec l’attaque de Nouna comme si cela arrangeait le capitaine Ibrahim Traoré que cela se produise. Jusqu’ici le président Traoré est le seul presidemt qui se bat honnetement pour liberer le pays et sans compromission avec l’ennemi. Donc arretez de faire comme si vous aimez le Burkina plus que les Burkinabé eux mêne. Allez aimez d’autre personnes et laissez nous nous defendre avec nos moyens et arretez vos calomnies et votre desinformation.
Le 5 janvier 2023 à 22:11, par Insigt2dbone En réponse à : Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
Monsieur ou Madame Surprise. Avez-vous les preuves de la destabilisation ourdie par Barbara Manzi et Luc Hallade ? Quand les personnes sensees parlent, c’est pas mieux de la fermer et ecouter au lieu de t’agiter comme un frelon pour ne rien dire ?
Le 6 janvier 2023 à 09:36, par kwiliga En réponse à : Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
Bonjour Surprise,
Vous écrivez : "laissez nous nous defendre avec nos moyens et arretez vos calomnies et votre desinformation." De quelle calomnie ou désinformation nous parlez-vous donc ici, si ce n’est de vos propres assertions à l’encontre des "étrangers", source de tous nos maux, car le mal ne peut en aucun cas venir des "nous autres", les burkinabè, qui sommes des gens parfaits.
Ici, on a affaire à des burkinabè, qui massacrent d’autres burkinabè.
Il faut arrêter d’accuser les autres de nos propres turpitudes, errements, fautes, faiblesses,... de notre haine, de notre bêtise et de notre absence d’humanité.
3. Le 5 janvier 2023 à 18:48, par Ka En réponse à : Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’Dans ces temps difficiles où l’on a le sentiment que le ciel nous tombe sur la tête, nous perdons le sens de la Raison et toute pensée critique est rejetée pour contraindre au silence les gens bien. Et pourtant, il n’y pas de progrès possible dans une société où règnent l’ignorance et l’obscurantisme.’’’’’’’’’’’’’’’’’’’
Je confirme : Car, la situation actuelle dans notre pays est très confuse : Il y eu Inata, Yirgou, et maintenant Nouna : Que peut faire le jeune président ? Nous voyons que partout où il passe, il place ses convictions et ses objectifs au service des autres dans un souci permanent de promouvoir une société fraternelle, solidaire, capable de rendre aux plus faibles ce qui les manque.
Mais est-ce suffisant avec le problème ethnique qui surplombe son objectif ? Ira-t-il loin, surtout qu’aux bords de la Lagune Ebrié les vieux loups regroupés, valets de la France, veulent le dévorent cru ?
Et si je m’adresse au jeune président I. Traoré, c’est pour lui dire que ce qui lui reste à comprendre dans cette situation de notre pays pleine de haine et de vengeance, c’est que le meilleur allié d’un dirigeant actuel moderne comme lui a la trempe de Thomas Sankara, qui a de l’envergure et qui veut aller de l’avant, c’est la critique, l’écoute oreilles grandes ouvertes tous azimuts, surtout que toutes les réponses se trouvent dans le web avec les internautes de bonne foi.
Monsieur le président I. Traoré, ‘’’’’’’’’’’construire la cohésion sociale et réussir à souder son peuple, imposent un préalable : déconstruire les mythes, les contre-vérités et les idées reçues, afin de restructurer les mentalités. Panser les plaies pour restaurer la capacité d’écoute et de pardon. Sans ces capacités et cette volonté, la soudure du peuple est impossible. Elle sera difficile, tant que nous resterons enfermés dans une sorte d’autisme, repliés sur nous-mêmes, sur notre passé, nos blessures, nos certitudes et nos haines. Elle ne saurait réussir à travers un rapport de force.’’’’’’’’’
Il est temps pour vous monsieur le président, d’appeler à un sursaut national afin que tous les fils et filles du pays, dans une volonté commune, aillent à la soudure, animé chacun par la conscience d’une responsabilité partagée dans les drames et les travers qu’a connus le pays. Si nous ne sommes pas coupables, nous sommes pour le moins responsables de la situation où nous avons placé notre pays en hypothéquant son devenir.
Conclusion : Au VDP nouvelle version, je dirais de se départir de ses présomptions et de savoir qu’il est plus facile de détruire que de construire.
À tous, je dirais de sortir de leur torpeur et d’impliquer leur personne dans cette quête d’un nouveau départ. Comme disait Norbert Zongo, « le pire ce n’est pas la méchanceté des hommes mauvais, mais le silence des hommes biens ».
4. Le 5 janvier 2023 à 23:38, par Kato En réponse à : Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
OSC EPF. Sacher bien que le Président est le premier qui se souci très bien et honnêtement de son peuple. Si vous êtes plus soucieux que le Président, allez y au front pour combattre au lieu de critiquer facilement.
5. Le 6 janvier 2023 à 03:56, par Bangolo Diff En réponse à : Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
Soyons conscentrés sur l’éssentiel parce que l’ennemie cherche des voies et moyens pour nous désunir. Allons droit au but Burkinabè. Nous voulons la libération totale du pays rien de plus et rien ne nous empêchera de réussir avec la volonté de DIEU.
6. Le 6 janvier 2023 à 08:43, par Moktar En réponse à : Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
Eh oui ! Comment quoi il n’est pas aisé d’arriver a la cheville de Thomas Sankara. C’était vraiment un géant ce Sankara ! Si seulement on pouvait s’inspirer de son ombre au moins. S’inspirer de sa sincérité, son esprit d’équité et de justice ! Que Dieu sauve le Faso.
7. Le 6 janvier 2023 à 10:04, par HUG En réponse à : Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
Les enquetes sont ouvertess.Attendez les resultats avant de faire des declarations.On n est plus au temps du mpp.où les enquetes n aboutissaient jamais : yirgou.
Le 6 janvier 2023 à 13:17, par A qui la faute ? En réponse à : Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
Avec ces militaires c’est encore pire. Même les enquêtes les plus évidentes n’aboutiront pas.
Ils sont aussi politiciens menteurs que les MPP et compagnie, les armes en plus.
C’est d’ailleurs à chaque tentative d’enquête que les coups d’Etat sont arrivés
8. Le 6 janvier 2023 à 14:57, par jeunedame seret En réponse à : Burkina : "Le capitaine Ibrahim Traoré doit affirmer une volonté politique claire contre toutes formes de stigmatisation", recommande Ensemble pour le Faso
Munaafiica...tchéii...! Demander le diplôme avant la fin des corrections, cela est signe de corruption, tricherie. Les enquêtes viennent de commencer. Et vous voulez vous afficher comme requérants avec toutes les pressions. Ensemble Pour le Faso ou pour sa Fin, EPF, vous jouez à la perfidie. Mais de grâce, laissez IB avancer à son rythme. Avec moins de harcèlement pour réussir sa mission. On a déjà confiance. Si vous êtes plus pressés que la transition, créez une équipe de sauvetage aux victimes. Avec vos photos et preuves, vous devez aussi avoir les causes, les raisons et les auteurs pour réagir avec Raison, pas moelle épinière. Et la lutte avance !