« Avédouwè » est le nouveau bébé de l’artiste musicienne Alice Aditoua. La native de la province du Nahouri et ambassadrice de la culture kasséna veut conquérir aussi bien la scène nationale qu’internationale. C’est pourquoi certains titres sont chantés en ashanti, une langue du Ghana. Avec des titres comme « Pataa », « Naouribiaa » ou encore « Gnanmin », elle aborde les thématiques liées à la question du retour à nos valeurs ancestrales. Selon son manager, Ablabou Awoyé, le message central de cet album, c’est de travailler à créer de la solidarité entre les fils et filles du Burkina Faso. Il a fait le constat que la jeune génération est en train de faire fi des valeurs ancestrales, et les conséquences sont déjà visibles. « On doit donc travailler de manière à donner de la valeur ajoutée à nos valeurs ancestrales afin de favoriser le développement de notre pays », a-t-il préconisé.

Après cette soirée de dédicace, M. Awoyé a soutenu que la prochaine étape sera de travailler à donner plus de visibilité à l’artiste. Parce que, a-t-il dit, l’artiste veut travailler à conquérir les chaines de télévision nationales mais également internationales. « C’est d’ailleurs pour cela que nous avons initié un brassage culturel en créant des chansons en ashanti. Chanter en ashanti, c’est une manière pour elle de donner de la valeur au brassage culturel », a-t-il expliqué.

Alice Aditoua veut conquérir la scène nationale et internationale avec « Avédouwè ».

Pour y arriver, il compte sur la presse qui constitue, à son sens, un canal important qui donnera de la force et plus de visibilité à son artiste. « Cela veut dire que notre premier plan de promotion de l’album se repose sur la presse nationale et internationale. En plus de cela, il y a des stratégies de communication qui seront mises en place pour la promotion de l’album », a-t-il informé. Le manager a terminé en remerciant toutes les bonnes volontés qui ont accompagné le projet. Il a fait aussi un clin d’œil aux mécènes, notamment Prince Isaïe Tayabou, qui a financé de façon intégrale la production de l’album. « Nous avons également des grands-frères comme Bil Aka Kora, Kevinson qui ont contribué à donner de la plus-value à cet album », a-t-il révélé.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net