Il s’est tenu dans la province du Nahouri à Pô, les 20 et 21 décembre 2005, un atelier de concertation sur la gestion du corridor Nazinga/Parc national de Pô ou Tambi-Kaboré et les forêts Nord-Est du Ghana.

Cet atelier fait suite à celui sous régional sur l’élaboration des plans d’actions pour la conservation des corridors de conservation des Eléphants transfrontaliers d’Afrique de l’Ouest organisé à Ouagadougou en juin 2003 par le Groupe de spécialistes de l’Eléphant d’Afrique (GSEAF) de l’UICN (Union mondiale pour la conservation de la nature).

Lors de cet atelier de Ouagadougou, six aires frontalières présentant un intérêt certain pour la diversité biologique, particulièrement des éléphants transfrontaliers qui migrent entre deux ou plusieurs pays.

Au nombre de ces aires, figure le réseau d’aires protégées comprenant le Ranch du Nazinga, le Parc national de Pô ou Parc Tambi-Kaboré, jusqu’aux réserves forestières du Nord du Ghana tout au long du cours d’eau du Nazinon et ses réserves à la forêt du Doungh au Togo. L’atelier de Ouagadougou a retenu cet espace comme étant le corridor de conservation des éléphants tranfrontaliers.

Le présent atelier a été rendu possible grâce au soutien financier du Groupe des spécialistes de l’Eléphant d’Afrique (GSEAF). Il vient donner plus de précisions sur les actions prioritaires au niveau local et au niveau des deux pays pour une meilleure conservation du corridor et de ses ressources. Il est apparu important d’instaurer un dialogue entre les parties concernées au niveau local en vue de la préparation de la mise en œuvre des actions retenues.

En prélude aux travaux proprement dits, une présentation des réalisations spécifiques a été faite aux participants. Il faut signaler que les travaux du présent atelier se sont déroulés essentiellement en plénière sous la présidence du haut-commissaire de la province du Nahouri, monsieur Corneille Blaise Ouédraogo et d’un facilitateur monsieur Jean-Baptiste Kambou, consultant.

Toutefois, quelques questions spécifiques ont été traitées en groupe et restituées en plénière. Deux recommandations ont sanctionné les travaux à savoir : la délimitation effective du corridor dans de meilleurs délais et la mise en place d’un cadre régional de concertation transfrontalière qui intégrera les acteurs locaux.

Assita NION
Sidwaya