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Néo-Sankarisme et panafricanisme : Des défis majeurs au Burkina

Publié le samedi 3 décembre 2022 à 14h09min

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Néo-Sankarisme et panafricanisme : Des défis majeurs au Burkina

De quels panafricanismes se réclament les jeunes générations d’Africains ? Au Burkina Faso, le mouvement est également en vogue, il fait des recrues et il produit des émules d’un réveil militant aux jargons bien outillés. De ce point de vue, l’héritage du « Sankarisme » pèse lourdement dans la balance. Les événements politiques de ces derniers mois laissent entrevoir des perspectives nouvelles où les années révolutionnaires se fraient leur sillon au cœur des panafricains du « Pays des Hommes intègres ».

1. Le panafricanisme : entre théories de salons et militantismes débutants

Loin des érudits (professeurs, intellectuels, auteurs…) rodés à l’histoire sociopolitique et idéologique des pays africains, la jeunesse africaine s’emploie à un exercice complexe au sujet de ce qu’elle entend impulser dans l’esprit de la gouvernance. Les réseaux sociaux constituent le tremplin de ces engagements tous azimuts. Le panafricanisme s’en trouve bien rehaussé, malgré les idées complexes qui le (re) façonnent depuis les années 1800 .

Comme dans tout regard objectif, des façades négatives et positives s’imposent au jugement commun. Si la face sombre se perçoit dans les diatribes, les pamphlets et les railleries des adeptes d’une tendance politique « innovante et irréversible », l’autre face, plus conciliante, ouvre des portes sur ce besoin d’authenticité tant réclamé par les Africains eux-mêmes. Depuis le mouvement des Afro-américains, jusqu’à Kouamé N’kruma et Thomas Sankara, les ouvrages et des sites foisonnent dans leurs diverses versions revues et corrigées sur des thèmes variés (anticolonialisme, idéologie, afrocentrisme, militantisme…) .

S’il s’agit de puiser dans les ressources socioculturelles du continent, la part est belle pour les panafricanistes de tout bord. Comment soustraire la bonne graine de l’ivraie et pourquoi les jeunes du Burkina ont-ils de bonnes raisons de s’y employer ? « Un tigre ne proclame pas sa tigritude. Il bondit » Qui est le tigre et qui est la proie dans cette Afrique post-moderne ?

2. Chronique d’un néo-sankarisme annoncé ?

Il est généralement admis que le capitaine-président du Faso des années révolutionnaires a impacté la conscience de ses concitoyens. Des « Petits chanteurs aux poings levés » jusqu’aux témoins et militants de la dernière heure, des pensées et des faits sont relatés sur son discours d’orientation (2 octobre 1983) et les traits majeurs de sa pensée.

S’il est vrai que quatre années d’exercice sont insuffisantes pour faire un éventuel bilan, le temps si bref qu’a duré ce moment d’euphorie a laissé des traces significatives pour les générations présentes. Les circonstances qui ont prévalu à la disparition du « héros national » y jouent encore un rôle déterminant.
Pour un grand nombre, l’héritage est assermenté pour longtemps et inscrit dans le panafricanisme politique. Peu de chefs d’État ont, semble-t-il, démontré une telle aura accompagnée de discours audacieux.

Toutefois, d’aucuns estiment que l’ensemble de l’œuvre est resté à l’état d’échafaud et qu’une orientation politique peut y remédier. Pourquoi ne pas ajuster l’amorce sankariste dans le panel des discours panafricanistes actuels ? Les arrhes d’une telle démarche incombent aux nouveaux prétendants au changement. La balle politico-idéologique est pour ainsi dire dans le camp des braves Burkinabè. L’histoire du Faso politique est en cours….

3. Néo-panafricanismes et néo-sankarismes : quel mariage possible ?

Le Sankarisme et ses racines panafricanistes : un titre d’ouvrage ou une revue de presse ? Le Burkina Faso entre dans la cour des grands à travers l’édification de son histoire politique si particulière. Ce pays ne l’a pas souhaité, il l’a vécu, semble-t-il, dans l’opinion (inter) nationale. Les filles et les fils de cette nation doivent être fiers d’une telle « élection » où les outils sont fournis et prodigués pour le meilleur (sans occulter le pire).

La maïeutique actuelle signe-t-elle le retour des grands hommes ? Quelles portes néo-panafricanistes seront ouvertes pour accéder aux aspirations des Burkinabè ? Ils ont démontré par le passé qu’ils étaient capables, plutôt conscients de prendre leur avenir en main. Entre Sankarisme ou néo-sankarisme (qui reste à définir), les défis d’une Afrique nouvelle au Burkina Faso se liront par des actions. En quelques mots, pourrait-on dire : « Croire au Burkina Faso ou mourir ! ». Cela ne sera pas, espérons-le, un énième slogan, mais rien que des sacrifices à consentir…

Neree Zabsonre
Journalise (Membre UPF)

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Vos commentaires

  • Le 3 décembre 2022 à 22:04, par SOME En réponse à : Néo-Sankarisme et panafricanisme : Des défis majeurs au Burkina

    Oui bien merci pour ton effort de réflexion sur ce phénomène à cette heure clé de notre devenir. Pour moi il reste à structurer le sankarisme en idéologie politique ensuite on pourra déterminer le neosankarisme. Voilà là où Sankara a été assassiné une 2e fois et du fait de faux sankaristes qui ont opéré de la prédation sur la dépouille et les idées de Sankara sans les épouser aucunement. Aujourd’hui nous en payons les conséquences perverses. Le peuple burkinabe et africain profondément sankaristes sont orphelins du sankarisme.

    J’eus apprécié d’aborder ces éléments hypothèses qui ont hypothéqué l’héritage de Sankara. Au point de voir des sankaristes aller s’asseoir et dîner à la même table avec les assassins de Sankara.

    Aujourd’hui le panafricanisme n’est plus à l’ère de la théorisation : elle a déjà été faite par nos devanciers. Nous sommes à l’ère de l’action après l’ère de transition de la recherche appliquée représentée par cheikh anti Diop et Obenga L’ère de l’action c’est kemi seba, omotunde, banda kani et bien d’autres moins médiatisés. C’est surtout cette jeunesse qui passe à l’action et qui ne veut plus se laisser hypothéquer son avenir, ni par les faux panafricanistes en son sein, ni par les néocolonialistes. C’est ainsi par cette maïeutique que nous éviterons le pire dans l’élection du meilleur et du pire parmi les fils et filles de ce pays comme étant le retour, l’a réincarnation d’un grand homme
    SOME

    • Le 5 décembre 2022 à 09:54, par kwiliga En réponse à : Néo-Sankarisme et panafricanisme : Des défis majeurs au Burkina

      Bonjour SOME,
      Bon, tout d’abord, le choix des mots :
      Neree Zabsonre a écrit : "d’aucuns estiment que l’ensemble de l’œuvre (de Sankara) est resté à l’état d’échafaud"
      Vous écrivez : "Le peuple burkinabe et africain profondément sankaristes sont orphelins du sankarisme."
      De l’échafaud, aux orphelins du Sankarisme, il y a une malsaine mais rapide association à faire, pour tous ceux qui voient dans Sankara un dictateur sanguinaire (ce qui est loin d’être mon cas).
      Ensuite, vous citez vos héros du panafricanisme moderne, et là, je suis un peu dubitatif.
      - kemi seba, de son vrai nom, Stellio Gilles Robert Capo Chichi, né le 9 décembre 1981 à Strasbourg, est militant politique franco-béninois, considéré comme un militant raciste antiblanc, racialiste suprémaciste noir et antisémite. Expulsé du Sénégal en 2017, il vit aujourd’hui au Bénin ou il milite pour le compte d’Evgueni Prigogine.
      - Omotunde, de son vrai nom, né Jean-Philippe Corvo le 19 juillet 1967 et mort le 13 novembre 2022 en Guadeloupe, n’a jamais vécu ailleurs qu’en France ou il a soutenu Dominique Strauss-Kahn.
      - Banda Kani, né le 27 Avril 1970 à Douala. En 2011, il est candidat déclaré à l’élection présidentielle mais finalement, il se range du côté du RDPC et apporte son soutien au candidat Paul Biya, une espèces d’Herman en somme.
      Franchement, je ne fatigue pas trop à trouver de "nouveaux héros", je sui bien trop préoccupé par la dramatique situation de mon pays, mais je suis certain que l’on doit pouvoir trouver mieux que ces trois là.

      • Le 5 décembre 2022 à 12:45, par SOME En réponse à : Néo-Sankarisme et panafricanisme : Des défis majeurs au Burkina

        Mon cher kwiliga je t’ai toujours dit et répété d’aller acquérir un minimum de culture avant de vouloir te la peter. Mais c’est malheureusement ainsi fait : l’idiot qui ne comprend pas mais reste enfermé dans son idiotie à vouloir insulter les autres.

        Tu n’as rien compris à ce qu’a écrit zabsonre et ce que j’ai écrit.
        …l’ensemble de l’œuvre [de Sankara] est resté à l’état d’échafaud"
        J’ai écrit : "Le peuple burkinabe et africain profondément sankaristes sont orphelins du sankarisme."
        Je t’apprend que le mot « échafaud » a un sens premier. Dans cette phrase il ne peut absolument pas faire référence au sens que tu lui donnes (du moins pour quelqu’un qui sait lire). Mais ça tu ne le sais pas ; tu te jettes sur la surface des choses, tu glisses et tu tombes et tu ne comprends même pas pourquoi tu es tombé. Et après tu te plains !
        SOME

        • Le 6 décembre 2022 à 10:19, par kwiliga En réponse à : Néo-Sankarisme et panafricanisme : Des défis majeurs au Burkina

          Bonjour SOME,
          Sans m’abaisser une seconde au niveau des insultes et de la vulgarité que vous pratiquez régulièrement à mon égard, je tiens à vous signaler que, si quelqu’un "n’as rien compris", ce n’est point moi.
          En effet, j’ai écrit en toutes lettres : "De l’échafaud, aux orphelins du Sankarisme, il y a une malsaine mais rapide association à faire, pour tous ceux qui voient dans Sankara un dictateur sanguinaire (ce qui est loin d’être mon cas)."
          Du fait "malsaine mais rapide association" ainsi que" "ce qui est loin d’être mon cas", démontrent sans aucune équivoque possible ma volonté de m’éloigner de ce type d’interprétations.
          Vous voyez Some, vous n’avez rien compris et pourtant, je ne me permettrais jamais de vous traiter par l’injure, comme vous le faites à mon égard.
          Au delà de nos convictions, cela constitue un élément majeur de nos différences, car j’estime que les gens qui m’apportent la contradiction, contribuent à mon enrichissement, de manière directe ou indirecte.
          PS : Quand vous vous êtes précipité pour aller vérifier le sens du mot "échafaud" (si, si, vous l’avez fait) vous auriez pu constater que le sens premier est ancien et n’est plus utilisé de nos jours.

          • Le 8 décembre 2022 à 10:19, par SOME En réponse à : Néo-Sankarisme et panafricanisme : Des défis majeurs au Burkina

            Mon cher kwiliga, je te dirai toujours que je ne suis pas sur ce forum (ni ailleurs non plus) pour faire de la bagarre, ni de la polémique stérile. Tu te plains d’insultes de ma part à ton égard. Je me permets de te rappeler de revoir toutes tes interventions depuis le début et les termes que tu as employés : scriptura manent. Et alors soit tu es de mauvaise foi, soit tu ne sais pas ce que tu écris !

            Quant à ce que tu as écrit, je ne sais s’il faut t’en faire une explication de texte ou je ne sais quoi d’autre… tu diras encore que je t’insulte, mais que non ! Je reste au niveau des faits, même si pour toi les faits ne comptent pas comme tu le disais dans une des tes interventions. Mais passons !

            Tu as ecrit (comme tu le cites toi même) De l’échafaud, aux orphelins du Sankarisme, il y a une mal voient dans Sankara un dictateur sanguinaire (ce qui est loin d’être mon cas)." et tu rajoutes :
            Du fait "malsaine mais rapide association" ainsi que" "ce qui est loin d’être mon cas", démontrent sans aucune équivoque possible ma volonté de m’éloigner de ce type d’interprétations
            Je m’attendais à ce que tu me fasses une explication de ton texte afin de démontrer mon erreur d’interprétation, étant donné que j’ai dû faire une interprétation rapide de tes propos ; ça peut arriver. Mais non, tu ne le fais pas ! Alors de quel type d’interprétation parles-tu ? Quelle est cette association rapide qui est malsaine ? En quoi réside le malsain ?

            Aussi, nulle part je n’ai suggéré que tu traitais Sankara de sanguinaire malgré tes précisions entre les parenthèses. Si je l’ai fait, je te prie de le sortir à partir de mon ecrit. Si tu m’avais fait une explication j’aurais compris ton idée, à défaut de me donner mon idée qui t’accuse.

            Chacun a sa compréhension de l’expérience menée par Sankara, et tous ne peuvent s’accorder là dessus, et donc tu as le droit d’avoir ton opinion sur Sankara, qu’elle concorde ou non avec la mienne. C’est de la différence que vient la lumière. Et « si tu diffères de moi, loin de me léser tu m’enrichis »

            Tu dis que je me suis précipité pour vérifier le sens du mot « échafaud », affirmation qui donne à entendre que je ne connaissais pas le sens de ce mot avant. Je penche plutôt que c’est ce que toi tu as fait. Et j’imagine ce que tu allais écrire si d’aventure j’avais tord. Mais je l’aurais accepté si tel était le cas. On apprend toujours jusqu’à sa mort, et même en mourant on apprend.

            Lors même que j’aurais cherché le sens, tu vois bien qu’il y aurait contradiction avec ce que j’ai dit. En effet si je ne connaissais pas cette acception du mot « échafaud » (et donc je l’aurais interprété comme toi), il n’y aurait aucune raison de te répondre et te contester puisque tu aurais raison. Ou même je t’aurais répondu contestant cette association établie. Or je ne t’ai point répondu sur cette association (dont tu as pris le soin de signaler que tu n’y adhères pas, mais à laquelle tu me fais adhérer du coup).
            Je t’ai dit que ton interprétation-association ne peut en aucun cas être faite ici car tu n’as pas compris le sens du mot « échafaud ». Nulle part dans mon interprétation je n’ai laissé entendre la moindre idée qui se rapporte à quelque association malsaine d’aucune sorte et en lien avec le second sens de mot « échafaud » comme toi tu l’as interprété. Mon intervention porte sur la stase que l’on a appliquée au sankarisme et correspond bien à la situation que tente de démontrer l’auteur. On parle ici de la situation d’orphelins dans laquelle se sont retrouvés les sankaristes et non d’autre chose. Et ça tu ne l’as pas compris et tu t’énerves qu’on te le dise !
            SOME

            Tu affirmes, péremptoire, que je me suis précipité pour vérifier le sens du mot : PS : Quand vous vous êtes précipité pour aller vérifier le sens du mot "échafaud" (si, si, vous l’avez fait) vous auriez pu constater que le sens premier est ancien et n’est plus utilisé de nos jours.
            Vraiment dommage ! J’aurais pu faire un commentaire mais je m’en préserve, sinon tu te plaindras encore que je t’insulte. Et même si je m’étais précipité pour vérifié comme c’est le cas pour toi, c’est une démarche louable et logique. Il n’y a donc rien d’infamant à s’instruire et rectifier les choses. Malheureusement tu me prouves encore plus que j’avais raison quand j’ai écrit :« tu te jettes sur la surface des choses, tu glisses et tu tombes et tu ne comprends même pas pourquoi tu es tombé. Et après tu te plains ! : tu vois, c’est exactement ce que tu viens de faire. Tu écris des choses et ensuite tu te poses en victime.

          • Le 19 décembre 2022 à 11:33, par Kanantoko En réponse à : Néo-Sankarisme et panafricanisme : Des défis majeurs au Burkina

            Le dicton chassé le naturel, il revient au galop se vérifie quand on lit les réactions sur ce forum. Quand Kwiliga parle de ne pas s’abaisser au niveau des insultes et de la vulgarité qui sont pratiquer à son égard, je ne le vois nullement se poser en victime. Il ne décrit que ce qui est réellement contenue dans le poste en réponse à sa première réaction. J’ai eu la bonne surprise de voir que la piqure de Kwiliga à eu de l’effet. Quoique en lisant les deux intervenants, le vouvoiement et le tutoiement demeurent quand même des signes de non réciprocité de la même discipline. Au fait, je ne faisais que passer, y a longtemps je suis partis. (Quand les éléphants se battent....)

  • Le 3 décembre 2022 à 22:08, par Barou En réponse à : Néo-Sankarisme et panafricanisme : Des défis majeurs au Burkina

    SANKARA EST UNIQUE ET LE RESTERA TOUJOURS.
    LES GENS COPIENT SANKARA DANS LE PARLER MAIS JAMAIS QUELQU UN POURA LE COPIER EN COMPORTEMENTS ET EN IDEOLOGIE.
    LES GENS DE NOS JOUR SURTOUT DANS MON PAYS LE BURKINA LA NOUVELLE GENERATION PURE QUE L ANCIENNE,SANS MORALITÉ,SANS DEGNITÉ,SANS CIVISME ET VOLE DU BIEN PUBLIQUE LEGALISÉ.
    CE QUI SE DIT DEVANT LES MEDIAS C EST PAS CE QUI SE DIT DERIERE LA PORTE FERMEE.
    VIVRE AU DESSUS DE SES MOYENS EST PLUS ENCRÉ A LA JEUNESSE QUE TOUT. ETRE CONTRE LA FRANCE OU CEQUI EST DE LA FRANCE NE FAIT PAS DE QUELQU UN SANKARISTE.
    BURKINABE A PERDU TOUT CE QUI EST DE VALEURS SANKARA.
    NOUS L AVONS TRAHI TOUS PERSONNE AU BURKINA NE PEUT SE RECLAMÉ DE SANKARISTE OU NEO- SANKARISTE.
    APRES AVOIR TOUS CHOUCOUTER BLAISE COMPOARE PENDANT 27 ANS
    LUI QUI A OEUVRÉ A FAIRE DISPARAITRE TOUT CE QUI POUVAIT ETRE DE FAVEUR SANKARISTE.
    LES UNS MANGENT LES AUTRES REGARDENT C EST CEQUI EST LE BURKINA AUJOURD HUI. ÇA C EST TROP CONTRAIRE A SANKARA.

  • Le 4 décembre 2022 à 12:53, par Le pays réel En réponse à : Néo-Sankarisme et panafricanisme : Des défis majeurs au Burkina

    Arrêtons les gesticulations inutiles. Parlons de la gestion vertueuse, du développement par nos propres forces. Certes on besoin des autres pour notre processus développement mais pas as vitæ eternam. Ce n’est pas une affaire de néo sankarisme ou je ne sais quoi, c’est du bon sens.

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