Burkina Faso : La Banque agricole du Faso veut être leader du financement de l’agriculture dans le paysage bancaire
La Banque agricole du Faso (BADF) a tenu les 12 et 13 février 2022 une retraite stratégique à Koudougou, dans la région du Centre-ouest. Les premiers responsables de la banque et ses agents ont réfléchi sur les voies et moyens d’améliorer les conditions de travail et les offres de services de la banque.
Cette retraite stratégique était l’occasion de partager le contenu du plan stratégique de développement afin d’encourager son appropriation auprès du personnel mais aussi mettre l’accent sur la proximité de la clientèle avec la BADF. Pour ce faire, trois communications ont été livrées aux participants, pour mieux élucider le plan stratégique de développement, adopté le 21 décembre 2021 par le conseil d’administration.
Avant les communications, le directeur général de la BADF, Daouda Simboro, est revenu sur la chevauchée de trois ans de la banque. Société anonyme constituée le 30 août 2017 au capital de 14 milliards de FCFA, la banque a obtenu son agrément le 16 avril 2018. Elle a ouvert des guichets à la clientèle le 25 février 2019. Après trois ans d’existence dans le paysage bancaire, la BADF compte à son actif neuf agences dans sept des treize régions du Burkina, selon son directeur général. Pour l’année 2022, la BADF envisage étendre son réseau à travers l’ouverture de onze autres agences. « Au regard de ces données après 3 années d’existence, nous sommes fiers d’affirmer avec beaucoup de satisfaction que notre institution a su mettre en confiance les investisseurs et les populations burkinabé » a indiqué le directeur général.
- Le directeur général de la BADF, Daouda Simboro, a salué les performances de la banque
L’extension du réseau de la banque va aussi avec l’augmentation de l’effectif. A cet effet, le directeur général a laissé entendre qu’ils ont renforcé les effectifs avec l’arrivée d’une quarantaine d’agents dont près de 70% sont affectés au front office dans les directions commerciales.
- Les agents de la banque ont suivi avec attention les communications
Les principaux défis de la BADF
La Banque agricole du Faso s’est fixée d’importants défis. Il s’agit, entre autres, d’être le leader du financement du monde rural, en restant une banque universelle ; consolider la gouvernance, l’organisation de la banque et améliorer l’efficacité de la gestion des ressources ; assurer et renforcer la rentabilité et la solidité financière de la banque ; accroître les financements à l’endroit des activités du monde rural et sa chaîne pour atteindre 55% de l’ensemble des financements de la banque.
Cela permettra, selon le directeur général, de hisser au sommet la BADF dans le paysage bancaire du Burkina fort de 15 institutions bancaires.
S.I.K (stagiaire)
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 15 février 2022 à 13:07, par Insight2dbone En réponse à : Burkina Faso : La Banque agricole du Faso veut être leader du financement de l’agriculture dans le paysage bancaire
Quelqu’un(e) peut-il (elle) me dire comment D. Simboro est arrivé à la tête de la BADF ? Il est temps de corriger cette imperfection.
Le 18 février 2022 à 11:00, par KH En réponse à : Burkina Faso : La Banque agricole du Faso veut être leader du financement de l’agriculture dans le paysage bancaire
SVP !!! M. je ne connait pas le Directeur ! de cette banque. On a pas besoin de savoir comment il est arrivé. Comment il travail est plus important. Tu peux avoir une opportunité qu’on te place dans un poste mais tu va travaillée mieux que la manière que vous voulez que sa soit !!! Donc laissons nos critique qui n’ont pas sens et avançons. SVP !!! sur un point si vous avez rien à dire c’est pas forcé. Et si vous avez des propositions pour qu’il avance faite le. et laisser ces jugement !!! Avançons !!!
Le 18 février 2022 à 19:21, par zemstaaba En réponse à : Burkina Faso : La Banque agricole du Faso veut être leader du financement de l’agriculture dans le paysage bancaire
Internute KH, ce monsieur c’est Daouda Simboro. C’est leprésident d’un parti, Mouvement pour le Burkina du Futur. Il avait été élu député UPC en 2015 et une fois à l’assemblée, lui et ses compéres ont été soudoyés par Salif Diallo pour démissionner du groupe parlementaire UPC sans démissionner du parti, ce qui leur permettait de casser le parti tout en conservant leurs sièges. C’’est à la fin de la législature, à quelques semaines des élections qu’ils ont créé leur nouveau parti.
sa nomination à la banque a été faite par le MPP pour le remercier d’avoir contribué à casser l’UPC.
Rien que cela, vous êtes situé sur la moralité douteuse du personnage. C’est donc une nomination politique. Or, c’est ce que le Lt Colonel Damiba a décidé de combattre. On ne l’aa pas nommé pour ses compétences. On l’a nommé pour son activisme,politique. Pendant la campagne présidentielle de 2020, il a dépensé tellement d’argent dans la Kossi que même le candidat MPP est allé se plaindre. Ce candidat n’est autre que Maxime Koné, l’ex ministre de la sécurité.
Le poste de DG es tellement doux que quand il a été élu député, il a démissionné immédiatement pour laisser la place à son suppléant. Qui est fou.
Rien que dans le cadre de la dépolitisation de l’administration, ce monsieur doit dégager très vite de la banque. En attendant que des audits nus situent sur sa gestion, notamment le financement de la campagne présidentielle de 2020. On ne peut pas confier une banque de l’Etat à un chef de parti politique ! Il va forcément utiliser la banque pour aider son parti, et il l’a déjà fait en 2020. Il a eu 4 députés grâce à l’argent de la banque.
2. Le 18 février 2022 à 13:43, par Sheikhy En réponse à : Burkina Faso : La Banque agricole du Faso veut être leader du financement de l’agriculture dans le paysage bancaire
Il a été récompensé par le MPP pour sa fronde contre l’UPC. Comme Zeph l’a dit, ces gens voulaient un ralliement au MPP pour avoir des postes juteux. Je pensais même qu’il était DGA et non DG. Mais bon, c’est un banquier et si il fait bien le job, il n’y a pas de soucis. En tout cas la BADF est sur une bonne lancée. Le problème c’est le manque d’agence à Ouaga. Il n’y a qu’un seul hormis le siège.