Marche meeting de l’opposition : « Est-ce que réellement, c’est le moment ? », interroge le gouvernement
Le vendredi 25 juin 2021, l’opposition a annoncé, au cours d’une conférence de presse, la suspension de sa participation au dialogue politique et une série de marches pacifiques et silencieuses. Malgré la demande du président du Faso à surseoir les marches, l’opposition tient mordicus. Mieux, à Ouagadougou, l’opposition a obtenu l’autorisation. Le Premier ministre Christophe Dabiré leur envoie un message.
Au cours des 72 heures (du 17 au 19 juin 2021) du dialogue politique, les préoccupations n’ont pas été épuisées donc les participants ont choisi le 3 juillet pour la poursuite des travaux. A ce stade, l’opposition avait maintenu sa demande de démission du Premier ministre et du ministre de la défense. Quelques jours plus tard, elle a annoncé sa suspension à ce dialogue.
Le mercredi 30 juin, le Président du Faso a procédé à un remaniement ministériel. Les ministres en charge de la Défense nationale et de la Sécurité ont été éjectés. Au lendemain, en marge de la prise de contact du nouveau gouvernement, Christophe Dabiré a lancé un appel aux organisateurs de ces marches prévues pour les 3 et 4 juillet 2021 sur l’ensemble du territoire national.
« Aujourd’hui, notre peuple a besoin d’aller de façon unie contre le terrorisme. Il ne faut pas qu’on se trompe d’ennemi ! Les agitations politiciennes ont leur place dans le jeu démocratique de notre pays. Mais quand le pays est en danger, il faut que l’on sache raison gardée, que l’on sache se donner la main pour combattre l’ennemi et après, nous allons-nous lancer dans la gestion politicienne de notre démocratie.
De ce point de vue, le premier élément constitutif de l’adresse du chef de l’Etat a été de rappeler que le peuple burkinabè a besoin d’être soudé. Il a fait appel à l’union sacrée pour combattre l’ennemi et faire en sorte que la sécurité et la paix reviennent dans notre pays.
L’opposition a le droit de marcher parce que nous sommes en train de construire un Etat de droit démocratique. L’opposition, en respectant les principes démocratiques et les lois de ce pays, peut organiser les marches-meeting mais nous disons tout simplement que la question qu’il faut se poser : est-ce que réellement, c’est le moment ? Je leur laisse le soin de répondre à cette question.
Nous avons tendu la main. Nous avons dit que ce serait mieux de reporter. Que tout le monde revienne à la table du dialogue politique, que nous puissions nous retrouver pour faire le consensus sur les questions essentielles de la construction de notre pays et après, la politique politicienne peut reprendre son droit de manière à ce que l’on puisse continuer à progresser dans la construction de l’Etat de droit et aussi dans la recherche de ce qui peut contribuer à faire le bonheur du peuple burkinabè ».
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 1er juillet 2021 à 17:57, par Issa En réponse à : Marche meeting de l’opposition : « Est-ce que réellement, c’est le moment », interroge le gouvernement
Depuis quand un gouvernement a apprécié le calendrier de manifestations ? Si ce gouvernement pouvait hypnotisé toute la population pour éviter la marche, ils le feront. Est-ce la période pour le gouvernement de dormir ? Se payer des immeubles à Dakar et nous parler d’efforts de guerre ? La solution est de jouer franc jeu
Le 1er juillet 2021 à 19:21, par AMADOU En réponse à : Marche meeting de l’opposition : « Est-ce que réellement, c’est le moment », interroge le gouvernement
Issa on ne vous défend de marcher. Nous savons que vous voulez juste monter sur la balance pour connaître votre poids réel par rapport au MPP. En quoi cette marche va résoudre le problème du terrorisme ? Vous allez exposer les leaders de cette organisation de la marche et les faire repérer. Issa on vous dit que ce n’est pas le moment. Serrons nous les coudes
2. Le 1er juillet 2021 à 19:15, par Kata En réponse à : Marche meeting de l’opposition : « Est-ce que réellement, c’est le moment ? », interroge le gouvernement
Posez plutôt la question si c’est le moment pour des ministres de prendre en otage l’immobilier à Dakar pendant que le peuple souffre et vous n’êtes même pas à mesure de faire la lumière la dessus.C’est là que les vrais problèmes commencent.C’est après venir demander aux gens d’être patriotes et de consentir des efforts pendant que vous pillez le pays pour aller investir ailleurs.Personne ne va mourir avec l’argent dans sa poche sur cette terre encore moins emporter un quelconque bien avec lui.Donc vivez dignes,surtout vivez utiles.
3. Le 1er juillet 2021 à 19:40, par reponse En réponse à : Marche meeting de l’opposition : « Est-ce que réellement, c’est le moment ? », interroge le gouvernement
Réponse à la question de son excellence :
Oui c’est le moment ou jamais !
4. Le 1er juillet 2021 à 20:53, par MyMy En réponse à : Marche meeting de l’opposition : « Est-ce que réellement, c’est le moment ? », interroge le gouvernement
Supposons que oui, à l’union sacrée en question. Mais derrière qui ? Vous ? Ou l’autre qui est caché et qui tremble actuellement ?
Le 2 juillet 2021 à 05:49, par ARMANDO En réponse à : Marche meeting de l’opposition : « Est-ce que réellement, c’est le moment ? », interroge le gouvernement
Quand vous allez sortir pour marcher a votre meeting que Eddie au moment de son récital qu’il exposé en même temps sa stratégie de lutte contre les terroristes vous saurez que notre premier ministre est très intelligent
5. Le 1er juillet 2021 à 21:20, par Ka En réponse à : Marche meeting de l’opposition : « Est-ce que réellement, c’est le moment ? », interroge le gouvernement
C’est vrai qu’une opposition a sa légitimité de manifester pour rectifier les erreurs de la majorité. Mais cette marche contre les solutions d’éradiquer le terrorisme par le gouvernement qui n’arrivent pas comme dans tous les pays du Sahel, est une marche dans le vent sans aucun effet, car elle sente de la vengeance par le chef de file du CFOP.
Quand on regarde les OSC minables, et des partis politiques sans significatifs qui adhèrent a cette marche, Je pense que les Burkinabé ne vont quand même hypothéquer leur avenir et celui de leurs pays, par ce qu’un revanchard veut revenir au pouvoir pour son seul intérêt ? Que gagnerait les Burkinabé avec un has been, si ce n’est de les ramener le pays en arrière ? Les Burkinabé veulent avancer dans le développement et la stabilité, et les marches de vengeance n’est pas une solution pour éradiquer les punaises complices des politiciens aux petits pieds de père en fils qui ont trahi la patrie pour leur gosier et non l’intérêt du peuple.
En toute sincérité, cette marche est une marche de vengeance contre le soulèvement populaire du 31 Octobre 2014.
Beaucoup d’entre ceux qui adhèrent a cette marche a ne citer que le chef CFOP est farouchement contre Shérif SY qui a promulgué en tant que responsable de la transition, la loi Shérif qui l’a interdit d’être candidat en 2015.
Cette marche n’a rien à voir avec un soutien quelconque aux FDS. Simplement une diversion pour donner une légitimité à nos frères déguisés en terroristes. Voilà pourquoi les éternels fils à papa manipulateurs et des savants en trahison se permettront de se mettre devant cette marche en héros du jour pour se montrer.
Le chef de l’opposition disant publiquement qu’il attendait à un homme de tenue à la sécurité, ou pourquoi pas libérer des militaires en prison pour qu’ils participent à la lutte contre le terrorisme ? Sauf un ignorant, si non tout le monde sait d’où il veut en venir. ’’Libérer son parent qui purge 20 ans de prison en attendant le jugement de l’assassinat du valeureux Thomas Sankara.
.C’est pourquoi j’en appellerais à un sursaut national afin que tous les fils et filles du pays, dans une volonté commune, comprennent que la lutte contre le terrorisme est une affaire de toutes et de tous, et non une affaire d’un gouvernement, et c’est le moment que chacun par la conscience d’une responsabilité partagée, dans les drames que connait notre pays, que tout le monde doit se souder pour le sauver. Si nous ne sommes pas coupables, nous sommes pour le moins responsables de la situation où nous avons placé notre pays en hypothéquant son devenir.
A ceux qui vont marcher dans l’ignorance, je dirais de se départir de ses présomptions et de savoir qu’il est plus facile de détruire que de construire. Comme disait Norbert Zongo, « le pire ce n’est pas la méchanceté des hommes mauvais, mais le silence des hommes biens.
Peuple Burkinabé, Sans parti pris, remontons l’histoire récente de notre pays et représentons-nous ce pays sous Eddy et consorts : Qu’aurions-nous vécu sous ces vendeurs d’illusions, dans un cas ou un autre ? Répondez cette question avant de sortir pour une marche de vengeance.
6. Le 1er juillet 2021 à 22:02, par Vérité Indiscutable En réponse à : Marche meeting de l’opposition : « Est-ce que réellement, c’est le moment ? », interroge le gouvernement
C’est Exactement le Moment ou jamais. Et nous n’allons pas vous laisser jeter notre pays en pâture aux rapaces djadistes. Autrement, vous-mêmes vous serez taxés de djadistes.
Personne ne vous a forcés à occuper le Pouvoir. Si vous en êtes incapables, démissionnez et vous verrez ce que notre Jeunesse est capable de faire.
On ne gouverne pas un pays en guerre avec des verres de vin et des côtelettes de porc. Allez apprendre ce que cela signifie mes chers je ne sais comment vous qualifier...
Le 2 juillet 2021 à 16:37, par ARMANDO En réponse à : Marche meeting de l’opposition : « Est-ce que réellement, c’est le moment ? », interroge le gouvernement
Ce qui est sûr Eddie est loin de redorer le blazer de Blaise Compaoré et de Gilbert. Des hommes en prison qui ont vite compris que c’est Dieu qui est fort. N’eut été le plan de Dieu qui pouvait les déboulonner. Retenir qu’on ne tue pas impunément. Blaise a certainement honte d’avoir répété après SANKARA A Bas l’impérialisme d’être le bras armé qui n’a pas encore dissimulé le nom de notre héros national.
7. Le 2 juillet 2021 à 09:50, par Razambwende En réponse à : Marche meeting de l’opposition : « Est-ce que réellement, c’est le moment ? », interroge le gouvernement
Je penses que ceux qui se cramponnent à parler de CFOP ou de MPP n’ont rien compris des enjeux sécuritaires dans un pays et de leurs impact sur la population notamment la masse. Moi je soutiens le Président Roch Kabore mais je suis d’accord avec la marche si elle sera maîtrisée et pacifique. J’aurai souhaité que tous ceux qui souffrent des impacts directs ou indirects de l’insécurité sortent massivement manifesté pacifiquement afin que le Président tire des leçons et prenne des décisions courageuses pour garantir la paix, l’intégrité et surtout l’indépendance réelle de notre chère Patrie.
Ne tirons pas trop sur la ficelle car elle risque de se casser et personne n’en profitera.
8. Le 2 juillet 2021 à 11:23, par jeunedame seret En réponse à : Marche meeting de l’opposition : « Est-ce que réellement, c’est le moment ? », interroge le gouvernement
Bien sûr, c’est maintenant. Sinon ce sera quand ? Après votre séjour sur terre ? Est-ce maintenant au pouvoir de prendre conscience et de poser telle question ? Toujours de vielles personnes analphabètes au pouvoir surpris par les événements. Réveillez vous et démissionnez. Ce sont des encombrements.