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Jean-Michel Daclin, adjoint au maire de Lyon : "Ouaga, une priorité pour Lyon"

Publié le lundi 17 janvier 2005 à 07h50min

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Ouagadougou (Burkina) et Lyon (France entretiennent une coopération vieille, prolongée de plus d’une décennie. Un partenariat empreint à la fois d’une transfert de compétences, culturel et artistique. En mission de travail au Faso, l’adjoint au maire de Lyon, Jean-Michel Daclin fait le point de la coopération entre les deux villes et le plus qu’il entend donner à celle-ci à l’horizon 2006.

S. : Dans quel cadre situez-vous votre visite au Burkina ?

Jean-Michel Daclin (JMD). : Je suis là pour travailler avec monsieur le maire Simon Compaoré, revoir notre programme de coopération pour 2006. Puisque nous avions un cadre de travail qui était fixé pour 2005. Nous allons travailler sur ce que nous ferons ensemble à l’avenir. Vous savez que notre collaboration avec Ouagadougou est très ancienne. Elle se déroule très bien. Nous allons maintenir notre collaboration et voir les lignes directrices de travail. Par ailleurs, nous avons un programme avec la Fondation Lorun puisque nous avions entrepris l’année dernière une opération avec des lions créés par des artistes européens. Notre idée est de monter une autres avec des artistes burkinabè qui créeront à leur tour, des lions. Une cinquantaine d’artistes font travailler sur ces lions qui envahiront la ville de Lyon à partir de juin, ou septembre prochain. Ce sera une occasion pour faire une opération entre les habitats de Lyon et leurs connaissances au Burkina Faso. On a à la fois du travail concret et sur les plans artistique et culturel.

Que rest-il à exécuter du programme 2005 entre Lyon et Ouagadougou ?

Pour cette année, nous sommes en train d’achever tout ce qui concerne la coopération sur l’eau. Nous mettons en place une coopération importante sur le plan de la police municipale. Elle va depuis la livraison d’un certain nombre de motos jusqu’à l’équipement de la police municipale en radios. Nous avons par ailleurs, initié avec la formation des projets qui concernent les pompiers. Nous travaillons également avec le CFIAM (Centre féminin d’initiation et d’apprentissage aux métiers qui est une collaboration en matière de formation. Il y a aussi ce qui se rapporte à l’éclairage public. Nous allons fournir du matériel approprié pour réparer et changer, les ampoules. Je crois qu’il est prévu un millier d’ampoules pour permettre un éclairage performant. Ce sont des choses qui font être réalisées. A l’horizon 2006, je pense qu’on aurait un programme qui va tourner autour de l’eau. Puisque l’eau est quand même un problème important au Burkina. Je suis également à l’entente des demandes que va me faire Simon Compaoré.

Que retenez-vous du niveau de coopération entre Lyon et Ouagadougou ?

Le niveau de la coopération est bon. Ouagadougou est certainement une des villes prioritaire, et plus importante dans le domaine de la coopération du Grand Lyon. Nous avons des liens qui se tissent. J’insiste sur les liens entre les hommes. parce que la coopération est non seulement de l’argent, des moyens mais aussi beaucoup de transferts de compétences et d’échanges. Quand je vois la qualité des rapports qu’il y a par exemple entre les équipes de police municipale, je trouve cela très formidable. Nous travaillons très bien ensemble. Cela est gage de l’avenir pour notre coopération.

Le bilan est largement positif et permet surtout d’avoir beaucoup de projets de développement dans le futur. Je pense que le Burkina Faso a une position particulière à Lyon. Beaucoup de burkinabè y vivent. Dans le projet que nous allons développé avec la Fondation Lorun, ils seront associés pour donner encore plus de chances à notre coopération. On cherche a faire en sorte qu’elle ait une très forte dimension humaine. Les burkinabè de Lyon doivent être bien associés à cette coopération très importante.

D’ailleurs, nous sommes heureux de les avoirs chez nous. Je crois qu’ils sont plusieurs milliers. La coopération entre Lyon et Ouaga est vieille de plus d’une décennie. Il est vrai que les coopérations ne sont intéressantes que dans le temps. Si on veut que les gens se connaissent, le temps est un très bon levier.

Nadoun Saturnin COULIBALY (coulibalynadoun2002@yahoo.fr)
Sidwaya

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