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Pluies diluviennes au Namentenga : Plus de 230 mm d’eau enregistrés

Publié le vendredi 23 juillet 2010 à 01h07min

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Des pluies d’une grande importance sont tombées au Namentenga faisant de nombreux sans-abri, des dégâts matériels et de pertes d’animaux. Mais fort heureusement, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée.

Cela s’est passé dans la nuit du 21 au 22 juillet entre 23 heures et 13 heures. Le cumul pluviométrique est de 237 mm d’eau registrés au poste pluviométrique de la direction provinciale de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques .

D’urgence, le comité de crise sous la houlette de M. Pierre Emmanuel Ouédraogo, haut-commissaire de la province après s’être rendu sur le terrain, s’est réuni pour faire le point de la situation en vue de mettre en œuvre la structure de veille dont la tâche première est de se rendre sur le terrain pour évaluer l’ampleur des dégâts et commencer le recensement des sinistrés.

A Boulsa, le constat sur le terrain est amer. La plupart des habitations de la commune de Boulsa sont touchées d’une manière ou d’une autre : soit c’est un mur ou une maison qui est tombée, soit c’est la maison qui est totalement inondée. Le secteur n°2 est le plus touché. Des maisons et murs de clôture se sont écroulés, des animaux noyés.

Le service de l’inspection de la Circonscription de l’éducation de base de Boulsa 2 est inondé, les céréales dans le magasin de stockage de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité (SONAGESS) sont mouillées, les antennes ONATEL et TELECEL ont été prises pour cibles par la foudre. Selon le préfet de Bouroum, le village de Bondbila est dans un îlot et nécessite des pirogues pour pouvoir évacuer les populations.

A Tougouri, de nombreux sinistrés sont internés dans les écoles. La commune de Boulsa est dans son ensemble enclavée. Les voies de communication terrestres sont impraticables. A entendre les uns et les autres, ce qu’ils ont vécu est plus que le sinistre du 1er septembre car, ils n’ont jamais vu une telle hauteur d’eau. La psychose s’est emparée des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer.

AIB/Namentenga et Jean-Baptiste DAMIBA

Sidwaya

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