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Analyse de la durabilité des exploitations maraichères de la province du Houet sur la base de l’outil d’évaluation IDEM/BF

Publié le jeudi 18 février 2021 à 12h00min

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Introduction

Au Burkina Faso, la dynamique de développement du secteur de la production maraîchère a été soutenue dans le cadre de la stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SADD) (Bognini,2012 ; SCADD,2011). Cette dynamique se poursuit aujourd’hui dans le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES, 2016), qui offre des perspectives prometteuses à la filière des productions irrigués compte tenu de son importance économique indéniable, notamment en milieu rural (PNDES, 2016).

Cependant, dans le contexte des changements climatiques actuel, la pression démographique, l’usages incontrôlé des intrants chimiques, la vulnérabilité économique des paysans et la dégradation des ressources naturelles freinent le développement des productions maraichères durables (Van Caloen. A., Richecour., T., 2015.). Cette réalité est aux antipodes de la quête du développement durable prôné par le Burkina Faso. Il est donc important de se concentrer sur la durabilité du secteur, car les terres agricoles ne sont plus extensibles tandis que les catastrophes climatiques continuent de se produire.

Dans cette perspective, une analyse de la durabilité des exploitations maraîchères au Burkina Faso permettra d’identifier les avantages et les inconvénients des dynamiques actuelles de production maraîchère afin de développer et de promouvoir des systèmes et des techniques de production plus adaptés localement (Ouédraogo, F. et al.2020). Un défi majeur dans l’analyse des modes de production maraîchères est de développer des stratégies innovantes et résilientes pour assurer durablement une productivité satisfaisante et de haute qualité tout en protégeant les ressources environnementales et la santé des populations.

Ainsi, compte tenu des conditions nécessaires ci-dessus, nous nous sommes fixé comme objectif dans le cadre de cet article d’analyser la durabilité des exploitations maraîchères du département de selon la méthode « Indicateurs de Durabilité des Exploitations Maraîchères du Burkina Faso ». » (IDEM/BF), une adaptation au milieu maraîcher du Burkina Faso du référentiel français IDEA (Indicateurs de Développement Durable des Exploitations Agricoles).

Notre étude repose sur l’hypothèse selon laquelle les exploitations maraîchères de la province du Houet ne sont pas durables. L’étude vise à mieux comprendre les différents aspects de la durabilité du secteur maraîcher dans la province de Houet afin d’inspirer des initiatives pertinentes pour le développement d’un maraîchage durable.

Méthodologie de recherche

Afin d’apprécier au mieux les variations relatives aux modes de production et aux retombées socio-économiques des exploitations maraîchères entre deux années de production, ainsi que leurs influences sur la durabilité du maraîchage dans le Houet, nous avons effectué un suivi au moyen d’enquêtes par questionnaire auprès de 30 producteurs maraîchers, sélectionnés selon les critères ci-dessus évoqués.

Pour la collecte des données, nos interviews se sont déroulées suivant deux phases. Pour la première phase d’enquête, les interviews ont été menées au début de la première campagne post hivernale, entre septembre et décembre 2017. Elles ont concerné 180 maraîchers répartis au sein de neuf sites de la province. La seconde phase d’enquêtes s’est déroulée entre septembre et octobre 2018 à travers les mêmes sites et auprès d’un échantillon de 30 producteurs, choisis parmi les producteurs interviewés au cours de la campagne 2016-2017. Le principal outil de collecte de données utilisé est un questionnaire relatif aux différents indicateurs retenus dans le cadre de la méthode IDEM/BF.

Afin d’analyser les niveaux de durabilité des exploitations maraîchères de la province du Houet, nous avons pris en compte 179 maraîchers parmi les 180 producteurs interviewés en raison de l’incomplétude des données d’un des maraîchers de l’échantillon.

Résultats

la durabilité agroécologique

La durabilité agroécologique Constituée des composantes ‘‘Diversité’’, ‘‘Organisation spatiale’’ et ‘‘Pratiques agricoles’’, la faiblesse de la durabilité agroécologique des exploitations maraîchères de la province du Houet va de pair avec celles de ses différentes composantes. Ainsi la composante ‘‘Diversité’’ a obtenu un score représentant 21,21 % de son maximum potentiel. Ceci montre de manière générale que les exploitations maraîchères de la province sont peu diversifiées sur le plan des spéculations produites.

Les scores obtenus par l’indicateur Diversité des spéculations exotiques (26,38 % de son maximum potentiel) et l’indicateur Valorisation et conservation du patrimoine génétique (2,46 % de son maximum potentiel) montrent également que la production maraîchère est très dépendante des semences importées. Quant à la composante ‘‘organisation spatiale’’, elle a obtenu un score moyen représentant 35,45 % de son maximum potentiel. Cette faiblesse est amenée par le faible score de l’indicateur Assolement représentant 14,35 % de son maximum potentiel. Cela dénote un faible niveau d’adoption des techniques durables d’occupation de l’espace qui ont pour avantage d’améliorer la fertilité des sols.

La durabilité socioterritoriale

La durabilité socio-territoriale s’apprécie à travers les scores obtenus par ses composantes ‘‘Qualité des produits et du territoire’’, ‘‘Emplois et services’’, ‘‘Éthique et développement humain’’ et ‘‘Genre et processus de production’’. De nos enquêtes, la composante ‘‘Qualité des produits et du territoire’’ obtient un score représentant 9,6 % de son maximum potentiel. Ce score est tiré vers le bas par la faiblesse des scores moyens des indicateurs Mode de production (caractérisés dans la province du Houet par un usage fréquent, voire systématique d’intrants chimiques), Valorisation du patrimoine bâti et du paysage, Accessibilité de l’espace qui constituent cette composante.

La durabilité économique

Analyse de la durabilité économique De l’analyse des données relatives aux composantes ‘‘Viabilité’’, ‘‘Efficience’’, ‘‘Indépendance’’ et ‘‘Transmissibilité’’ de la dimension économique, il ressort que la composante ‘‘Viabilité ’’ obtient un score représentant 20,43 % de son maximum potentiel. Ce faible score s’explique par le score très faible obtenu par l’indicateur Viabilité économique de l’exploitation (5,27 % de son maximum potentiel).

Ces résultats montrent que de façon générale, les exploitations considérées sont économiquement peu efficaces sur le court terme et le moyen terme. La composante ‘‘Indépendance’’ obtient un score de 33,24 % de son maximum potentiel. Ce score est influencé par celui de l’indicateur Sensibilité aux aides (1,3 % de son maximum potentiel) révélant une certaine indépendance des producteurs vis-à-vis des institutions financières.

En matière d’‘‘Efficience’’, la dimension économique obtient un score représentant 61 % de son maximum potentiel. La bonne efficience des exploitations de la province du Houet est soutenue par l’indicateur Efficience économique de la production qui la constitue. La composante ‘‘Transmissibilité’’, obtient un score de 67,45 % de son maximum potentiel. Cette valeur révèle l’existence d’une volonté des héritiers de reprendre des exploitations maraîchères de leurs parents. Ce score pourrait également se justifier par la contribution des revenus maraîchers dans les investissements domestiques réalisés par les producteurs.

Discussion

De façon générale, la durabilité des exploitations maraîchères de la province du Houet est faible. Cette durabilité est fortement limitée par sa dimension agroécologique (score de 19,97 % de son maximum potentiel). Ce score est le reflet d’un maraîchage caractérisé par un usage quotidien, voire intensif, d’intrants chimiques.

Ce résultat est en accord avec ceux d’Ahouangninou et al. (2016), qui a montré que dans la production maraîchère au sud du Bénin, les producteurs font un usage intensif de pesticides chimiques tout en ne respectant pas les normes en matière de stockage de ces produits ainsi que de gestion de leurs emballages. En effet, les données recueillies révèlent qu’un nombre considérable de producteurs maraîchers font usage de pesticides chimiques et d’herbicides de façon systématique, sans prise en compte réelle de leurs conséquences sur l’environnement, sur leur propre santé et sur la santé des consommateurs.

Ces constats confirment ceux de Bassolé & Ouédraogo (2007) , qui ont indiqué un usage fréquent dans le maraîchage à l’ouest du Burkina Faso, d’intrants chimiques initialement destinés au coton. En se prononçant sur les contraintes à l’adoption de pratiques agricoles durables dans le maraîchage, la majorité des producteurs rencontrés ont affirmé que le caractère hautement économique de l’activité maraîchère pourrait expliquer l’usage intensif et non contrôlé d’intrants chimiques.

L’usage non contrôlé d’intrants chimiques dans le maraîchage est ici également confirmé comme le déplore le Ministère en charge de l’agriculture MAH (2011) qui souligne un faible niveau d’adoption des techniques agricoles durables dans le secteur maraîcher burkinabè. Cette situation est de nature à entraîner des conséquences néfastes à long terme sur la productivité des sols. Toutefois dans la perspective d’une transition agroécologique, il est plus judicieux que chaque producteur privilégie les ingrédients disponibles dans son environnement immédiat (JINUKUN., 2014.).

Cette dynamique doit être soutenue par des efforts de recherche en matière de production de semences localement améliorées, consentis par les instituts de recherche du pays afin de mettre à la disposition des producteurs des semences locales et adaptées au contexte agroécologique du Burkina Faso. Il s’agirait d’inscrire l’ensemble de ces impératifs dans le cadre d’une politique de développement agricole basée sur des pratiques agronomiques durables (Ouédraogo, F. et al.2020).

Avec un score représentant 35,27 % de son maximum potentiel, la dimension socio-territoriale montre que l’insertion sociale des exploitations de la province du Houet est faible. Toutefois cette faiblesse est à relativiser. En effet, la durabilité socio-territoriale est négativement influencée par l’omniprésence du mode de production conventionnel et du faible aménagement des espaces de production (absence de bâtiment de stockage du matériel, accès au champ souvent peu praticable). Cela est dû au fait qu’un nombre important de producteurs maraîchers exploitent des périmètres dont ils ne sont pas propriétaires.

Ces périmètres sont très souvent acquis par don ou par location, toute situation qui empêche des investissements importants sur le long terme. C’est ainsi que et Mbaye (1999) a affirmé que dans le cadre du développement des activités agricoles, il faudrait favoriser une sécurisation foncière des périmètres de production en vue de susciter des investissements durables et rentables. Il s’avère donc important d’œuvrer à la sécurisation foncière des espaces de production afin de protéger les possesseurs ou utilisateurs de périmètres maraîchers contre les risques de contestations ou d’évictions spontanées.

La dimension socio-territoriale des exploitations maraîchères du Houet est également caractérisée par une faible contribution à l’équilibre alimentaire mondial. Cela suppose une consommation nationale des produits maraîchers élevée. Toutefois quelques spéculations exotiques sont exportées du pays vers l’Europe. L’analyse de la dimension socioterritoriale a montré que les niveaux d’organisation et de formation des maraîchers sont encore faibles.

Cette situation appelle à un renforcement au plan sectoriel du niveau de formation des maraîchers sur la base de curricula orientés non seulement vers la formation technique, mais aussi organisationnelle (Ouédraogo. F., 2016.). Sur le plan de l’implication du genre dans la production maraîchère, l’observation directe des milieux de production a révélé que les femmes sont principalement employées pour les activités de labour, de repiquage et de collecte des produits maraîchers.

En dépit de leur implication dans toutes les chaines de la filière maraîchère, elles restent encore victimes du mode d’acquisition actuelle des terres dominé par l’héritage. Ne pouvant hériter selon les coutumes locales, elles sont astreintes à la location et au don temporaire de petites portions de terres cultivables.
C’est sur la dimension économique que les exploitations du Houet, atteignent en moyenne 43,2 % de leur potentiel maximum.

La faiblesse relative de cette dimension (une moyenne qui n’atteint quand même pas 50 % de potentiel) est due à une viabilité économique et à une autonomie de production faibles. En effet, Le difficile accès au crédit réduit les ambitions des producteurs en termes d’investissement pour des superficies plus grandes. La sensibilité des maraîchers aux aides à la production dans le maraîchage prend la forme d’un préfinancement agricole. En effet, un nombre important de producteurs du Houet font préfinancer leur activité de production. Leur capacité d’autofinancement et leur possibilité d’investissements durables sont donc faibles.

Cela montre que ce secteur ne constitue pas une priorité pour les Pouvoirs publics du Burkina Faso au regard du manque d’institutions spécialisées dans le financement des activités agricoles. Cette réalité est partagée dans plusieurs régions d’Afrique. Ce qui fait dire à Dongmo et al.,(2005) qu’en Afrique subsaharienne, dans les systèmes agricoles tels que maraîchage, l’une des principales contraintes est le manque de ressources financières pour l’achat des intrants.

Ceci sous-entend une absence de structures de micro-crédits accessibles aux ménages de producteurs. Par ailleurs, l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO., 2013.) reconnait cette contrainte lorsqu’elle affirme en 2013 que : « L’accès au crédit demeure l’une des principales contraintes de l’agriculture burkinabè.

Selon les résultats du RGA 2008, seulement 8 % des producteurs avaient accès au crédit. La principale difficulté d’accès au crédit signalée par ls producteurs est l’absence de structure de crédit (FAO., 2013, P.52). » Des initiatives étatiques telle, par exemple, la création d’une banque agricole adaptée aux réalités économiques des producteurs pourraient permettre à un nombre important de maraîchers d’investir davantage dans le secteur afin d’accroitre la participation du secteur au PIB national.

Conclusion

La présente recherche a permis d’analyser la durabilité des exploitations maraîchères du Houet selon une approche socio écosystémique par l’application de la méthode IDEM/BF. Il en ressort que de manière générale les exploitations maraîchères du Houet ne sont pas durables. Cela confirme l’hypothèse évoquée en introduction au regard du faible score obtenu par la dimension agroécologique. Les indicateurs mesurés, les composantes et les dimensions de durabilité font ressortir que la durabilité agroécologique des exploitations du Houet est très faible.

Les résultats ont également montré que la production maraîchère de la province du Houet est très peu diversifiée. Sur le plan socio-territorial, en dépit du faible score obtenu par la composante ‘‘qualité des produits et du territoire’’, les exploitations maraîchères de la province du Houet bénéficient d’une bonne acceptabilité sociale dans leurs localités d’appartenance, grâce notamment à la qualité d’accueil des clients, à leur contribution à l’emploi et au travail collectif, gage d’une solidarité ambiante entre producteurs.

Sur la dimension économique, les exploitations maraîchères du Houet enregistrent les meilleurs scores en termes d’Efficience et de Transmissibilité, montrant ainsi toute l’attractivité de cette activité hautement économique. Toutefois, la dépendance des exploitations au préfinancement des distributeurs-grossistes est une faiblesse de la durabilité économique des exploitations révélée par les composantes ‘‘viabilité’’ et ‘‘indépendance’’.

Sur le plan méthodologique, l’étude a permis l’application d’un outil contextuel d’évaluation de la durabilité des exploitations maraîchères du Burkina (IDEM/BF) qui se veut applicable et adaptable à d’autres contextes agricoles d’Afrique tropicale. Cet outil a permis de déterminer de manière détaillée les forces et les faiblesses de la dynamique de production maraîchère en cours dans la province du Houet et les résultats obtenus nous ont inspiré des pistes à même d’impulser la mise en œuvre d’une stratégie de développement d’un maraîchage durable au Burkina Faso.

Félix Ouédraogo, Chargé de recherche à l’Institut des Sciences des Sociétés /CNRST ;
Claude Ahouangninou, Enseignant chercheur, Ecole d’Horticulture et d’Aménagement des Espaces Verts (EHAEV)/ Université Nationale d’Agriculture (UNA) du Bénin
Marie-Paule Kestemont Professeur à l’Université Catholique de Louvain, UCL/Belgique
Madeleine Kaboré ép Konkobo, Directrice de Recherche à l’Institut des Sciences des Sociétés /CNRST ;

Bibliographie

Ahouangninou, C. et al., 2016. Évaluation de la durabilité de la production maraîchère au Sud du Bénin Afrique. Science 12(1), 11-134 119.

Bassolé, D., & Ouedraogo, L., 2007. Problématique de l’utilisation des produits phytosanitaires en conservation des denrées alimentaires et en maraîchage urbain et périurbain au Burkina Faso : cas de Bobo Dioulasso, Ouahigouya et Ouagadougou. Association des Professionnels de l’Irrigation (APIPAC), International Fertilizer Development Center(IFDC), 1-51.

Bognini, S., 2012. Impacts des changements climatiques sur les cultures maraîchères au Nord du Burkina Faso : cas de Ouahigouya. ASDI. 11-16. 38p.
Dongmo, T., Gockowski, J., Hernandez, S., Awono, L., & Moudon, M., 2005. L’agriculture périurbaine à Yaoundé : ses rapports avec la réduction de la pauvreté, le développement économique, la conservation de la biodiversité et de l’environnement. Tropicultura, 23(3),130-135.

FAO., 2013. Suivi des politiques agricoles et alimentaires en Afrique. Revue des politiques agricoles et alimentaires au Burkina Faso. (spaaa). Rapport pays. 25-65, 234p.

JINUKUN., 2014. Étude des pratiques agro-écologiques au Bénin et dans quelques pays de la sous-région. Projet de Soutien à l’Extension de l’Agriculture Agro-Ecologique au Bénin.
21-27, 58p.

Ministère de l’agriculture et de l’Hydraulique. (MAH)., 2011. Bureau central du recensement général de l’agriculture. Rapport d’analyse du module Maraîchage, 43-44, 214p.

Ouédraogo. F., 2016. Dynamiques locales et transition agroécologique : le cas du maraîchage au Burkina Faso (région des hauts-bassins). Mémoire de Master Complémentaire Université

Catholique de Louvain-la-Neuve. 58-68, 116p
Ouédraogo. F. et al. (2020). Évaluation de la durabilité des exploitations maraîchères du Burkina Faso suivant une approche socio-écosystémique (cas de la province du Houet).Tropicultura. volume 38 (2020) Numéro 2, 1520 pp. 1-32

Mbaye, A., 1999. Production des légumes à Dakar : importance, contraintes et potentialités. In : Agriculture urbaine en Afrique de l’Ouest : Une contribution à la sécurité alimentaire et à l’Assainissement des villes, 56-66.

PNDES., 2016. Plan National de développement économique et social Van Caloen. A., Richecour., T., 2015. Le maraîchage agroécologique comme réponse à l’insécurité alimentaire au Burkina Faso : analyse et potentiel de création d’une filière commerciale, UCL, 3-16, 182p.

Vilain, L., 2000. La méthode IDEA–guide d’utilisation, Educagri éditions 100 p.
Vilain, L., Boisset, K., Girardin, P., Guillaumin, A., Mouchet, C., Viaux, P., & Zahm, F.,
2008. La méthode IDEA : indicateurs de durabilité des exploitations agricoles : guide d’utilisation. Dijon : Educagri. 12 p

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