La source indique que M. Ouedraogo et ses compagnons qui rentraient en Côte d’Ivoire après avoir pris une part active à la campagne électorale du président Blaise Compaoré, ont subi un interrogatoire musclé de la part de ces éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS), qui les ont ensuite raccompagnés, sous bonne garde, à leurs domiciles respectifs à Abidjan, où ils ont procédé à une perquisition en règle, qui n’a rien donné.

N’ayant rien pu retenir contre les trois jeunes gens, les hommes en uniforme les ont finalement relâchés, non loin de la forêt d’Azaguié, en pleine nature, à environ une quarantaine de kilomètres d’Abidjan, sans la moindre explication, ni excuse.

Les conditions dans lesquelles s’est déroulée cette libération, intriguent au plus haut point les autorités consulaires burkinabe qui s’interrogent aujourd’hui sur la véritable identité de ceux que d’aucuns qualifient maintenant de ravisseurs.

Selon des sources recueillies par la PANA, le haut commandement de la gendarmerie n’a jamais été informé de cette interpellation qui risque de jeter un froid sur les relations ivoiro-burkinabé qui sont loin d’être au beau fixe.

PANA