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COVID 19 : Air Burkina suspend ses vols sur Bamako

Publié le mercredi 18 mars 2020 à 16h47min

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COVID 19 : Air Burkina suspend ses vols sur Bamako

En raison de la lutte contre la propagation du COVID-19, des mesures de limitation des déplacements ont été prises par les gouvernements des différents aéroports desservis.

Ainsi, pour compter de demain 19 mars 2020, certains aéroports seront fermés et d’autres appliqueront des mesures de mise en quarantaine.

Pour le Mali, l’aéroport de Bamako sera fermé pour compter de cette nuit à 00h jusqu’à nouvel ordre.

Le dernier vol commercial d’Air Burkina aura lieu comme suit sur Bamako en ce jour 18 mars 2020 :

Départ Ouagadougou : 16h35 Arrivée Bamako 17h55

Départ Bamako 18h40 arrivée Ouagadougou 20h00

Nous vous proposons un changement de billet sans frais.

Nous vous prions de contacter les agences d’Air Burkina ou votre agence de voyage habituelle.

D’autres modifications sont en cours pour les aéroports appliquant des restrictions de trafic.

Celles-ci vous seront notifiées le plus vite possible.

Air Burkina vous remercie .

LESLIE OKA

COMMUNICATION

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Vos commentaires

  • Le 18 mars 2020 à 16:58, par KARIM En réponse à : COVID 19 : Air Burkina suspend ses vols sur Bamako

    Voila des responsables qui sont réalistes et ont fermé leurs aéroports sans un cas de coronavirus.Vous avez 27 cas et vous vous amusez à laisser libre accès à votre aéroport à tout venant. AAh je pleures pour mon peuple !!!!!!!

  • Le 18 mars 2020 à 18:24, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : COVID 19 : Air Burkina suspend ses vols sur Bamako

    Faut-il vraiment empêcher la propagation du Covid-19 au Burkina Faso ?

    Non, ce n’est pas de la provocation mais une réflexion générale sur un sujet, une maladie virale émergente, qui risque de se multiplier dans les années à venir si on en croit le cycle commencé il y a quelques années avec la maladie de la vache folle (ou avec celui du VIH, le débat demeure).

    Dengue, Zika, Ebola, grippe aviaire H1N1, SRAS, Covid-19, les nouveaux noms et sigles n’en finissent pas de naitre, correspondant à autant d’épidémies plus ou moins graves, plus ou moins mondialisées.

    Je précise tout de suite que je ne suis pas un spécialiste de santé publique ou d’épidémiologie. Mais juste un citoyen qui s’informe et qui s’inquiète de l’évolution de la pandémie au Covid-19 et de sa gestion pas ceux qui nous dirigent. Le Covid-19, apparu en Novembre/ Décembre 2019 en Chine, est maintenant connu sinon bien, du moins suffisamment. Grâce en soit rendue aux médecins et chercheurs Chinois, avec une mention spéciale au « découvreur » du virus, le médecin qui y aurait perdu la vie selon la presse.

    1°) Le Covid-19 une maladie virale très contagieuse, mais à la létalité relativement faible. La typologie des décès fait ressortir que la plupart des défunts étaient âgés et/ ou avaient d’autres pathologies. On parle d’un âge médian à 51 ans en Chine et de 93% ayant plus de 65 ans en France.
    2°) Les malades chinois, les premiers et plus atteints, sont guéris à 85%, décédés à 4% et 11% restent en observation. Dans d’autres pays qui y étaient préparés (France, Allemagne, USA), le taux de mortalité a pu être contenu entre 0,18% et 2,28%.
    3°) Les modes de transmission de la maladie font de la socialisation et des déplacements les meilleurs moyens de sa propagation.
    4°) Aucun traitement ni vaccin n’est disponible à ce jour. Le traitement est symptomatique pour la fièvre, la toux et les difficultés respiratoires qui sont ses manifestations principales.

    Tenant compte de ces informations, à mon humble avis, la situation actuelle appelle un choix courageux mais aussi suicidaire entre deux options, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients.

    Hypothèse 1  : On laisse le virus circuler. Ceci semble irrationnel, mais il faut savoir que c’est le choix fait par un pays comme les Pays-Bas. Sachant que la majorité de la population qui sera touchée ne manifestera aucun symptôme, que ceux qui vont manifester les symptômes vont en guérir à plus de 95%, l’idée est de prendre des précautions pour identifier et suivre les cas positifs et prendre en charge les 5 à 10% de complications éventuelles. On sait que cela concerne les personnes âgées et ceux qui sont atteints d’autres maladies. Cette option a pour avantages de faire tout le cycle de l’épidémie en peu de temps, de faire gagner une immunité collective à la population et de limiter ainsi non seulement ses ravages mais peut être aussi ceux de prochains virus de la même famille. Elle a pour inconvénient de nécessiter un dispositif médical et logistique suffisant pour prendre en charge les plus vulnérables afin de ne pas les sacrifier au nom de l’intérêt général.

    Hypothèse 2 : On ferme les frontières, les écoles, les marchés, les lieux de culte et tout ce qui peut représenter une voie de propagation. La question est de savoir combien de temps un pays peut tenir une telle situation. Dans le cas du Burkina où le simple accès à l’eau, à l’énergie et à la nourriture sans sortir de chez soi n’est pas possible pour la majorité de la population, et où une grande partie de nos consommations sont importées, cette période est forcément limitée. Mais elle permet de « lisser » la courbe de l’épidémie, réduisant les contaminations et les morts par semaine mais faisant aussi durer l’épidémie. Et que se passera-t-il quand on ouvrira à nouveau les portes ? La population ainsi cloitrée restera toujours en situation d’attraper et de propager le Covid-19 alors que les voisins seront déjà immunisés, et ce d’autant plus qu’on peut anticiper que le virus aura connu plusieurs mutations. A moins bien sur qu’un traitement ait été trouvé d’ici là.

    Dans le cas du Burkina, le choix est plus que cornélien. Concernant l’hypothèse 1, il est évident que nous n’avons pas un système sanitaire à même de prendre en charge les cas particuliers par réanimation et assistance respiratoire. D’ailleurs, nous n’avons pas une cartographie de la situation sanitaire maladie par maladie, faute à la pauvreté qui empêche le Burkinabè moyen de faire un bilan de santé au moins annuel, mais on peut s’attendre à des milliers d’asthmatiques, de sinusites, de pneumo-pathologies ou simplement de personnes âgées parmi les Covid-19 positifs. Comment trouver des milliers de lits de réanimation en quelques jours ?

    Dans l’hypothèse 2 également, nous ne pouvons pas tenir plusieurs mois enfermés en espérant un traitement « d’ici l’automne » selon les bruits de la presse. Sans compter que rien ne nous dit que si traitement il y a, il sera accessible pour les pays pauvres. Quid de l’année scolaire et des répercutions sur la société ? Quid des émeutes de la faim à prévoir, avec leur lot de violences et de pillages quand les confinés n’auront plus à boire et à manger chez eux ?

    On imagine la situation des décideurs de nos pays en ce moment, qui en plus des autres défis comme le terrorisme, l’économie et le front social, doivent gérer ce casse-tête. Alors quand je lis des gens rassasiés qui les traitent de tous les noms dans les forum comme si les autres pays du monde avaient résolu le problème et nous non, on se demande si la politique n’a pas rendu certains (très) bêtes ?

    • Le 18 mars 2020 à 22:37, par KABORE En réponse à : COVID 19 : Air Burkina suspend ses vols sur Bamako

      Votre intervention est très intéressante sauf la partie où vous traiter les dissidents au MPP de gens bêtes ! Moi je pense que l’hopothese 2 s’imposera d’elle même que l’on veuille ou pas..d’ailleurs la plupart des pays qui hésitaient (USA , UK) ont finalement opté pour fermeture des frontières et confinement ! Dans ce cas comme vous l’avez dit, un pays comme le Burkina n’y survivra pas !! Nous ne produisons rien ! Vous savez, les crises et catastrophes engendrent toujours de nouveaux riches et aussi de nouveaux pauvres !! Moi je pense c’est le moment de revoir le système dans lequel nous vivons !! L’Etat doit reprendre en main les secteurs de l’économies ! L’Etat doit s’impliquer, nationaliser et créer de nouvelles entreprises !! C’est la seule manière de survivre et les blancs ils l’ont bien compris !! Mais encore une fois, les descendant de CHAM sont toujours à la queue, incapable de faire preuve d’imagination

    • Le 19 mars 2020 à 08:48, par De Tierkou En réponse à : COVID 19 : Air Burkina suspend ses vols sur Bamako

      Analyse très pertinente et instructive. J’ai beaucoup appris de la portée des mesures que pourrait prendre un pays en ces périodes difficiles.

  • Le 19 mars 2020 à 14:40, par Le réaliste En réponse à : COVID 19 : Air Burkina suspend ses vols sur Bamako

    Très pertinente analyse Mr Sebgo. Internaut KABORE, ce ne sont pas les dissidents du MPP que Mr Sebgo traite de bêtes. Il s’agit d’une grande partie de nos politiciens qui se comportent souvent ainsi. En effet, c’est bel et bien la mauvaise POLITIQUE instaurée et entretenue par les principaux acteurs de notre système politique, qui a transformé nos populations et mettre notre pays dans sa situation actuelle. Somme toute, ça ira un jour, mais nous allons encore malheureusement en souffrir assez longtemps car, le désastre a pris trop de temps avant son interruption forcée qui du reste, n’a pas été très convenable gérée compte tenu de la grande force de nuisance des mêmes politiciens. Comme beaucoup d’entre eux sont encore acteurs à vouloir forcer les choses, on attendra la fin de leurs limites. Seul un certain REALISME des uns et des autres nous fera triompher tôt ou tard. Tôt ou tard !

  • Le 4 avril 2020 à 14:22, par Jimmy En réponse à : COVID 19 : Air Burkina suspend ses vols sur Bamako

    Bonjour
    Je suis belge et je voit ce qu’il ce passe ici en Europe , je peut déjà vous dire une chose ici au début les épilogue et les chercheur disait que dans les rue il n’étais pas n’essaisair de porter un masque dans les lieux publique , maitenant il commencent a changer d’avis et a dire que ce sera une bonne solution pour éviter de ce contaminer pour quel raison fermer les frontières ou les aéroports tout le monde n’est pas forcément porteur ou malade pourquoi pas tout simplement appliquer les barrière de sécurité la distance et le masque le lavage des mains dans mon cas je suis rester au Burkina plusieurs mois avec mon amie burkinabé elle est en ceinte depuis 5mois ma place est près d’elle et ça même ci je suis européenne il suffit de faire un teste doit a aéroport doit obliger ceux qui viennent dans le pays de rester 15 jours soit dans un hôtel quand on a un doute tout simplement , dans mon cas on fait quoi on laisse son amie en ceinte la où ce n’est déjà pas facile je ne pense pas que c’est la solution

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