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Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

Publié le jeudi 12 mars 2020 à 00h13min

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Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

Le ministère de la Santé a tenu ce mercredi 11 mars 2020 une rencontre d’information et de formation sur le coronavirus au profit des journalistes. Dr Jean Charlemagne Kondombo qui a animé cette rencontre a indiqué qu’il n’y avait pas lieu de paniquer face à ce virus qui a fait déjà deux cas confirmés dans notre pays.

La maladie à coronavirus (COVID-19) fait depuis de quelques mois l’actualité dans plusieurs pays du monde. Le Burkina Faso a enregistré deux cas confirmés qui sont actuellement en quarantaine au CHU de Tengandogo. Leur état s’améliorerait assure Dr Jean Charlemagne Kondombo, incident manager au ministère de la Santé. A la question de savoir ce qu’il en ait des personnes ayant été en contact avec le couple touché par le COVID-19, Dr Kondombo qui n’a pas révélé leur identité, assure que tout est mis en œuvre pour retrouver ces personnes.

Dr Jean Charlemagne Kondombo, affirme qu’il n’y a pas à paniquer face au coronavirus

« Il y a un travail qui est fait actuellement et qui vise à retrouver tous les cas contacts. Nous avons scindé ces cas contacts en cas contacts de premier degré, de deuxième et de troisième degré. Donc, il y a un dispositif qui est mis en place et qui va permettre de rechercher et de sensibiliser et procéder à l’auto confinement. Une équipe est actuellement sur le terrain en train de faire ce travail. Depuis hier jusqu’à l’heure où je vous parle, les équipes sont sur le terrain pour rechercher ces cas contacts et faire en sorte qu’on puisse les accompagner à bon escient. »

Comment se manifeste la maladie à coronavirus ?

La maladie à coronavirus est une zoonose, c’est-à-dire une maladie qui se transmet des animaux aux hommes, puis se propage de personne à personne. Elle provoque des maladies respiratoires et se propage par les gouttelettes respiratoires. Les symptômes commencent à se manifester 2 à 14 jours après l’infection. Ce sont essentiellement la fièvre, la toux, les difficultés respiratoires pour les cas légers. Pour les cas sévères, on note une pneumonie, un syndrome respiratoire aiguë, l’insuffisance rénale et même le décès.

De l’avis de Dr Kondombo, il n’y a pas lieu de paniquer, car dit-il, le paludisme et les autres maladies respiratoires sont plus mortelles que le COVID-19 qui n’affiche qu’un taux de létalité estimé à 3,2%. Il affirme en effet que dans 80% des cas, le coronavirus est bénin. Ce sont 3 à 5% des cas qui sont compliqués et ce sont en général des patients d’un âge avancé et qui ont le plus souvent d’autres maladies chroniques.

Une vue partielle des journalistes à la rencontre d’information sur le coronavirus

Respecter les mesures d’hygiène, éviter les attroupements

Pour éviter le coronavirus, il convient selon Dr Kondombo de respecter les mesures d’hygiène individuelle et collective et surtout de respecter quelques précautions : se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou les frictionner avec du gel hydro alcoolique, se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir avant de tousser ou d’éternuer et jeter le mouchoir dans une poubelle, respecter une distance de sécurité d’au moins un mètre.

Il est recommandé également d’éviter les contacts avec les animaux et la consommation de produits d’origine animale crus ou mal cuits, d’éviter les contacts rapprochés (salutations, accolades, etc.). Les personnes rentrées récemment de voyage d’un pays touché par le coronavirus devraient observer l’auto confinement pendant au moins quatorze jours et prendre deux fois par jours leur température corporelle et la communiquer à la cellule de veille sur le coronavirus. A la moindre fièvre, la cellule de veille rejoindra le cas suspect où elle se trouve, appréciera la situation et prendre les mesures qu’il faut.

Les attroupements sont aussi à éviter. La ministre de la Santé a d’ailleurs annoncé à l’issue du Conseil des ministres que les rassemblements étaient interdits jusqu’en fin avril 2020. Qu’en est-il des lieux de cultes ? Pr Léonie Claudine Lougué explique que les cultes ne sont pas interdits. Les leaders religieux et coutumiers qu’elle a rencontré le mardi 10 mars 2020 ont assuré qu’ils prendront des dispositions pour lutter contre cette maladie, à travers notamment la sensibilisation des fidèles et la prière.

« Ces leaders d’opinion et autorités religieuses ont promis de se voir et de faire quelque chose pour que la santé des populations soit protégée et qu’on puisse lutter contre cette maladie qui cause la psychose, mais avec laquelle il faut relativiser. Si nous fréquentons les formations sanitaires au moindre signe, si nous consultons très vite, si nous écoutons les mesures de prévention, je pense que la maladie restera bénigne », affirme la ministre de la Santé.

Les journalistes présents à la rencontre

Près de douze milliards pour lutter contre le coronavirus au Burkina Faso

Bien avant que le Burkina Faso n’enregistre de cas de coronavirus, le ministère de la Santé et ses partenaires ont élaboré un plan de préparation et de riposte à une éventuelle entrée de cette maladie sur le territoire. Des dispositions ont été prises aux douze points d’entrée terrestres et aux deux points d’entrée aéroportuaires du pays. La température de chaque passager est relevée et il existe des fiches à remplir par chaque voyageur entrant sur le sol burkinabè, notamment à l’aéroport pour permettre leur suivi.

« Soyez-en sûr, lorsque vous revenez par exemple de Chine, il y a une équipe commise à vous suivre pour avoir le relevé de température et savoir où vous êtes logé, comment vous vous portez, comment votre santé évolue, surtout si vous venez d’un pays touché. Ce relevé est fait quotidiennement, suivi et transmis et en temps opportun, des dispositions sont prises. Il n’y a pas d’échappatoire possible », assure l’incident manager, Dr Kondombo. Le coût global de ce plan s’élève à près de douze milliards de F CFA dont 104 millions immédiatement mobilisables, proviennent du budget de l’Etat au titre du Fonds national de lutte contre les épidémies. Le reste étant à rechercher auprès des partenaires techniques et financiers.

Pour tout besoin d’informations sur le coronavirus, vous pouvez joindre les numéros verts : 01 60 89 89 et 52 19 53 94.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 mars 2020 à 00:29, par Vérité indiscutable En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    "Il n’y a pas lieu de paniquer" certes.
    Mais il y a lieu de s’inquiéter, oui !
    La population doit se protéger au grand maximum.

    • Le 12 mars 2020 à 08:52, par kwiliga En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

      "Le coût global de ce plan s’élève à près de douze milliards de F CFA dont 104 millions immédiatement mobilisables, proviennent du budget de l’Etat au titre du Fonds national de lutte contre les épidémies. Le reste étant à rechercher auprès des partenaires techniques et financiers"
      Ha, si, ce genre de propos me fait totalement paniquer !
      Vous voulez nous rassurer en nous expliquant que :
      - Cette maladie n’est pas grand chose, par rapport au palu et autres problèmes médicaux et sanitaires qui nous affligent de manière régulière.
      - Pour gérer ce pas grand chose avec plus ou moins de réussite (je nous vois mal faire mieux que les chinois, les italiens, les français,...), il va nous falloir dépenser 12 milliards !
      - La bonne nouvelle, c’est qu’il ne nous reste plus que 11 milliards 896 millions à trouver, en les quémandant auprès de partenaires internationaux (de préférence ceux que l’on critique abondamment) qui sont eux mêmes dans les problèmes.
      Sinon, toujours hors de question de payer l’IUTS sur les indemnités ?

    • Le 12 mars 2020 à 10:04, par Bado Guy En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

      A t’on procédé à la désinfection des lieux de culte du pasteur par mesure de précaution ?

  • Le 12 mars 2020 à 03:13, par Interhumaine En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    Pardon, nous ne sommes plus à l’étape de la contamination animal-homme. Nous sommes présentement dans la transmission interhumaine. Et il y’a lieu de respecter les mesures préventives afin de briser la chaîne de transmission.

  • Le 12 mars 2020 à 05:24, par broo En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    siuattion sans etre ALARMANTE EST PREOCUPANTE DOCTEUR A TOUT A FAIT RAISON ; que chacun observe les mesures de prevention individuelle et collective

  • Le 12 mars 2020 à 07:25, par Colonel En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    « Soyez-en sûr, lorsque vous revenez par exemple de Chine, il y a une équipe commise à vous suivre pour avoir le relevé de température... »,
    Il faut que nos gens comprennent que notre foyer de transmission c’est pas la Chine ou a Corée. C’est la FRANCE, l’ITALIE, l’ALLEMAGNE, les ETATS-UNIS, etc. Comme c’est les pays de vos bailleurs de fonds vous ne voulez pas les indexer.

    Faites comme les autres dirigeants qui ont de la poigne. Quarantaine systématique de 14 jours pour chacun qui arrive d’un de ces pays, sans possibilité de sortir. Non seulement les voyages vont diminuer (donc les risques) et en plus on va mitiguer les risques d’expansion. Vous n’avez qu’à regarder ailleurs en Afrique...

  • Le 12 mars 2020 à 08:17, par lecoco En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    On parle d’interdiction de cérémonie publiques, il me semble nécessaire d’éclairer un peu. Vous savez il y a les baptême, les mariage et douas qui concerne la communauté et surtout beaucoup de ces cérémonies se passent dans les villages. Si elle sont concernées quelles mesures peuvent être prise ?
    Bien cordialement !

  • Le 12 mars 2020 à 08:19, par caca En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    Avec déjà la maigre somme de 104 millions de franc sur 12 milliards, il y a de quoi paniquer même le rassurant message du docteur. Le gouvernement doit profiter de la situation prendre la main de tout ce qui bouge. Surtout suspendre toutes manifestation syndicales jusqu’à nouvel ordre. Il faut davantage le besoin de l’impôt des travailleurs du public pour faire face au coronavirus. Au niveau de vos PTF il ne faut pas espérer trop étant donné que chaque pays donateur se cherchent. C’est pourquoi l’urgence de trouver ses propres moyens pour faire face à ces besoins. Je vois mal un pays comme l’Italie de vous venir en aide. Quand on parle de la mal gouvernance n’est ce pas le moment de réfléchir ?

  • Le 12 mars 2020 à 09:07, par triste En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    "Le coût global de ce plan s’élève à près de douze milliards de F CFA dont 104 millions immédiatement mobilisables, proviennent du budget de l’Etat au titre du Fonds national de lutte contre les épidémies. Le reste étant à rechercher auprès des partenaires techniques et financiers"
    60 ans après notre indépendance, nous en sommes toujours à ce stade à tendre notre boite de garibou pour quémander ! On risque de jouer au médecin après la mort !

  • Le 12 mars 2020 à 09:30, par Maria Louisa En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    Et ler gens qui ont contacté avec ces deux personnes ?
    Notamment dans l’avion ?
    Ils ont été contaminés en France...

  • Le 12 mars 2020 à 10:03, par Balance En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    Ce dispositif ne semble pas avoir fonctionné avec les Karambiri alors. Eux qui venais d’un pays touché ont eu le temps d’exposer des dizaines de dizaines de personnes, des agents de santés et j’en passe. Si les numéro de téléphones des personnes entrant sont relevés et utilisés pour leur suivi, ça devrai pas arrivé. Affaire de budget là...104 millions seulement ? Ce montant ne peux même pas prendre en charge une village contaminé. N’en parlons pas d’une ville où d’un pays. C’est terrible. Wend na songdo.

  • Le 12 mars 2020 à 10:49, par Sage En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    Depuis qu’on a dit que c’est arrivé en France, il fallait considérer que c’est arrivé en Afrique francophone.
    Est ce que le fait de ne pas paniquer, épargne.
    Dans des cas pareils, ne vaudrait-il pas mieux laisser les gens paniquer ? Là au moins ils prendront les choses au sérieux et suivront à la lettre, les précautions préconisées. S’ils n’ont pas peur, ils feront comme si de rien n’était et continueraient comme avant.
    Donc, s’il vous plait, laisser les gens paniquer.
    La plupart du temps, ce sont les peureux qui vivent longtemps. Ceux qui n’ont peur de rien, meurent très jeunes.

  • Le 12 mars 2020 à 10:57, par jkoro En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    D accord avec le coco,
    QUID des doua, baptèmes, PPS, mariages, fêtes traditionnelles ou nabasga dans les villages ?

  • Le 12 mars 2020 à 11:10, par Dedegueba SANON En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    C’est surprenant que d’éminents scientifiques perdent ainsi leurs sang-froid face à la pression de la presse et des politiciens. On s’éloigne du problème, et le problème c’est le virus lui-même ? Tout se passe comme s’il était le premier virus auquel l’homme n’a pas de remèdes, ou le premier virus mortel ( encore que...), auquel on ait eu affaire ? Le piège de la médiatisation à outrance a fonctionné en plein régime si bien que les discours rassurants du Dr KONDOMBO, ne rassureront personne. Puisque pendant que lui-même dit de ne pas paniquer, on annonce une panoplie de mesures qui incitent à faire faire le contraire. Un virus par nature n’est pas accessible à un traitement curatif, tous les traitements des virus connus à ce jour ne sont que préventifs ou contribuent juste à renforcer l’organisme pour qu’il puisse lutter lui-même contre le virus. Les traitements dits curatifs étant réputés plus nocifs pour l’organisme n’ont donc pas eu du succès.
    Au début de l’épidémie, en France on annonçait, de ne pas paniquer outre mesure que la grippe en absolue faisait plus de victimes, mais voilà que Macron doit même monter au créneau...
    Jouons balle à terre, Ebola n’est-il pas plus " grave" ? Le HIV n’est-il pas aussi mortel, sinon plus ? Sans oublier notre " banal palu" ne fait pas plus de dégâts ? Comme ce sont des " maladies tropicales" ?

    • Le 12 mars 2020 à 14:54, par Stop En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

      Bon, communiquer c’est bien mais mettre les moyens et faire appliquer les consignes de sécurité c’est encore mieux. nous venons d’arriver de la France mais à l’aéroport de Ouaga, à part le gel hydro-alcoolique que tout passager a été amené à se passer sur la paume, nous n’avons pas vu un autre dispositif. il est vrai que depuis l’avion on remet aux passagers un questionnaire à remplir qui est récupéré par l’agent de santé au sol. Mais à part cela rien de plus. A mon avis, il faut bien renforcer et appliquer les mesures de sécurité et surtout sensibiliser fortement la population sur ce covid-19.

    • Le 12 mars 2020 à 15:32, par SOME En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

      Merci mon frere cette histoire ne vise pas autre chose que soumettre les gens a leurs diktats pour manipuler les esprits. Ils savent pourquoi ils ont inventé ces maladies. Depuis 1981 M Dean Koonzt l’avait predit le deroulé de ce virus dans son livre, presque mot pour mot, jusqu’au nom, etc. La verite se trouve ailleurs !

      Le grand danger de ce monde actuel, c’est l’asservicement des scientifiques au politique : On comprends que ces medecins burkinabe soient sous la coupe des politiques. HIV, Ebola, H1N1, etc ne voyez pas une tres grande ressemblance dans le mode operatoire ? Ils ont bien appris de l’echec des campagnes passées et se sont bien preparés cette fois ci. Etant donné que science sans conscience n’est que ruine de l’ame, ne nous etonnons pas donc de ce qui nous arrive. La seule solution, c’est a nous citoyens de prendre conscience de ce qui se passe et eviter que leur plan marche. Pas de panique ce serait leur victoire car c’est ce qu’ils veulent. Mais vigilance et responsabilité : prenons nous en charge en toute lucidité de l’esprit actuel de ce monde.
      SOME

  • Le 12 mars 2020 à 23:47, par moun En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    yaux mieux de prevenir que de guerire, de mesures precoste sauvrons de vies. les eleves ont besoin de rester a la maison ou partir en conger promaturer surtout les pls petits.

  • Le 13 mars 2020 à 06:56, par Béonéré En réponse à : Coronavirus au Burkina Faso : « Il n’y a pas lieu de paniquer », assure Dr Jean Charlemagne Kondombo

    C’est très bien de noter le taux de létalité faible mais à mon avis tout mort est à déplorer. Si nous pouvons faire en sorte qu’aucun Burkinabé ne succombe à cause de ce virus, il faudrait le faire car derrière les statistiques ce sont des vies humaines qui sont en jeux. Loin de vouloir céder à la panique, je voudrais simplement que nous soignons lucide. Vu que le problème est mondiale (pandémie), sachons qu’aucun pays ne nous viendra en aide financièrement. Nous devons compter sur nous même sans oublier que les 104 millions sont dérisoires. A l’image de la sécurité, il faudrait éviter d’être sur la défensive, prenons des mesures strictes : interdiction de certaines destinations comme la France, l’Italie, la Chine, Usa...ou à défaut une quarantaine obligatoire de 14 jours quand on revient de ces pays à risque. Arrêtons donc de dire que nous sommes prêts alors que nous ne sommes même pas capable de rendre disponible en quantité suffisante des gels pour le lavage des mains. même les USA sont en rupture de réactifs pour le dépistage, ce qui veut dire que nous serons les prochains sur la liste.
    J’exhorte les autorités à mettre en place ce qu’il faut. Regardez un peu au Bénin chez notre voisin ou plus loin au Rwanda. La prise de mesures strictes ne ne garanti pas à 100% qu’on n’aura pas de cas mais cela vous évite les longs discours de justification. Que Dieu sauve le Faso.

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