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IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

Publié le lundi 9 mars 2020 à 19h29min

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IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

L’extension effective de l’IUTS aux primes et indemnités des agents publics est-elle une démarche approximative et sujette à caution ou la mauvaise application d’une bonne politique ? C’est l’interrogation à laquelle répond le Professeur Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste, dans cette tribune.

Ces derniers jours, le climat social est fortement perturbé par les empoignades sans merci entre le Gouvernement et les syndicats à cause de ce qu’il conviendrait aujourd’hui, d’appeler la guerre de l’UITS. C’est lors de l’adoption de la loi n°058-2017/ AN du 20 décembre 2017 portant Code Général des Impôts (entré en vigueur le 1er janvier 2018), que l’extension de l’impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et gratifications servies aux travailleurs des secteurs public et privé a été retenue.

L’application de cette mesure a été effective en février 2020 après un report en janvier. Le principal argument avancé par le Gouvernement est la recherche d’une justice fiscale entre les contribuables, travailleurs du secteur privé et les contribuables, agents publics. Pour parvenir à cette justice sociale, le gouvernement avait deux options. La première, l’option promue par les syndicats, était de procéder à la suppression de l’application de l’IUTS sur les primes et indemnités des travailleurs du secteur privé et maintenir son application sur le salaire de base. La deuxième option, qui est celle retenue par le gouvernement, consiste à élargir la base de calcul de l’IUTS en y incluant outre le salaire de base (qui est déjà imposé), les primes et indemnités servies aux agents publics.

Mais à écouter les déclarations de certains membres du gouvernement, on est en droit de se demander si cette extension de l’IUTS relève d’une mauvaise application d’une bonne politique ou d’une justification approximative d’une mauvaise politique. En tout cas, la question divise et est sujette à caution.

Une démarche approximative d’une mauvaise politique

Il y a des discours politiquement vendeurs, car touchant aux peurs les plus profondes des citoyens. Ces discours sont dangereux tant ils sont souvent faux, simplistes et font le choix de la facilité. Les fonctionnaires qui ne représentent que 1% de la population s’accaparent 55% du budget national comme si ceux qui ne sont pas fonctionnaires n’ont pas droit à la répartition des richesses de notre pays. Il faut une trêve sociale et que toutes et tous s’engagent main dans la main et que chacun consente à des sacrifices pour faire face aux défis sécuritaires. Ces discours répétés à satiété sur le comportement non patriotique des travailleurs et de leurs syndicats qui refuseraient de payer l’impôt sont de ceux-là. Rapidement on passe de la contestation de la (nouvelle) base de calcul de l’impôt au refus d’acquitter l’impôt, à l’incivisme voire, à la subversion.

Pour soutenir la décision d’extension de l’UITS aux primes et indemnités des agents publics, une armée constituée de ministres et de militants va-t’en guerre du parti au pouvoir sillonne les radios et télés du pays (dans le cadre de ce qui est présenté comme des actions de sensibilisation et d’explication de la mesure gouvernementale) pour porter la position officielle des gouvernants du moment sur cette question de l’UITS. On entend alors, ici et là que le gouvernement ne fait qu’appliquer la loi et que payer l’impôt est un devoir citoyen. Ne pas le faire, est anti patriotique et fait de ceux qui ne payent pas, des hors la loi et, cela est une honte. Il est même précisé que les montants prélevés sont si dérisoires qu’il n’y a pas lieu de s’en plaindre.

En tenant de telles allégations, ce bataillon de combattants voudrait laisser croire que les syndicats des travailleurs refuseraient de payer l’impôt et, cela serait une infamie inacceptable. Ils oublient qu’il n’y a pas plus honteux et plus hors la loi que la génération spontanée de commis de l’Etat multimillionnaires au détour d’une nomination à un poste de ministre ou de DG. Ces millionnaires voire milliardaires startups, à la fortune sans historique, attendent que l’Etat mette en place une infrastructure fiscale pour recouvrer l’impôt et une fois dans les caisses ils le ressortent par plusieurs subterfuges pour des fins d’enrichissement personnel et immédiat. Ils sont si pressés, comme si demain était incertain pour eux, qu’ils bousculent toute préséance et pillent sans vergogne. Ceci, au point que les burkinabè ensemble et à l’unisson, pensent et disent avec le célèbre artiste musicien Smarty, « …eux-mêmes ne croient plus en l’avenir, ils détournent les coffres, braquent l’or, pillent les tirelires ».

En insistant sur l’argument de la justice fiscale, l’action du gouvernement serait louable si effectivement l’extension de l’IUTS aux primes et indemnités permettait de corriger une injustice. A l’analyse, l’argument n’est pas suffisamment robuste pour soutenir cette politique. En effet, le gouvernement fait valoir, avoir différé la mise en œuvre de cette politique et ne pas la faire coïncider avec sa mise en place car, les rémunérations des agents publics étaient largement faibles comparées à celles du privé. Avec les améliorations obtenues du fait de l’augmentation des primes et indemnités et non des salaires de base, le gouvernement a donc décidé de mettre en œuvre cette extension de l’IUTS afin de faire justice aux travailleurs du privé. En le faisant, sans prendre en compte le différentiel de salaire de base au profit du secteur privé, le gouvernement en vient sinon à annuler du moins, à réduire l’effet de l’augmentation des primes concédées aux agents publics. En voulant faire une justice fiscale, le gouvernement ne parviendra à obtenir qu’un creusement des inégalités de revenu voire des inégalités sociales entre travailleurs du privé et ceux du public.

C’est en menant ce type de comparaison que l’on n’en vient à comprendre que « les faibles sommes » déduites des salaires des fonctionnaires constituent des fortunes pour eux. Oui, c’est vrai que 1000 ou 5000 francs ne représentent rien pour ceux qui se sont enrichi illicitement (eux qui ont déjà oublié d’où ils viennent et quelles galères ils ont traversées). Mais pour le fonctionnaire moyen, ces sommes représentent beaucoup de choses.

Mauvaise application d’une bonne politique

Il y a un accord sur le fait que les politiques fiscales sont un élément central des politiques économiques notamment, dans des pays qui sont dans une union monétaire comme l’UEMOA où, les Etats pris individuellement, ne gèrent pas la politique monétaire. Il y a également un accord sur le fait que tous les impôts n’ont pas le même impact sur l’économie.

Pour faire simple, mais sans céder au simplisme, on dira que l’impôt est ce qui permet à l’Etat d’avoir des moyens de réaliser des infrastructures économiques et sociales et d’assurer le fonctionnement de l’Etat et la fourniture du service public. Vu ainsi, personne mieux que les travailleurs du public et leurs syndicats ne saurait se méprendre sur l’utilité, la justesse et la légitimité de l’impôt. Ils seront donc parmi les derniers à refuser de s’acquitter de l’impôt.

Mais au-delà de ces considérations, il parait opportun de conduire une analyse économique des effets de l’extension de l’impôt sur l’activité économique. Chose que le Gouvernement ne semble pas avoir fait si l’on s’en tient aux déclarations faites pour soutenir la mise en œuvre de cette mesure.

Les changements de fiscalité peuvent affecter l’économie via deux principaux canaux : un canal d’offre et un canal de demande. Dans le cadre de la décision d’application effective de l’IUTS aux primes et indemnités des agents publics, c’est à travers le canal de la demande que l’économie sera affectée. Une augmentation d’impôt va engendrer une baisse du revenu disponible et cela, tout naturellement, va conduire à une réduction de la consommation qui à son tour, va restreindre la production et donc le revenu des offreurs. Les producteurs voyant leurs ventes baisser, vont réduire le niveau des investissements et embaucher moins de travailleurs.

Tout cela va entrainer une baisse du niveau des recettes fiscales notamment, celles collectées auprès des entreprises. Les résultats des analyses récentes, documentées dans la littérature, laissent voir que les taxes qui ont le plus d’effet sur l’activité économique sont celles qui ciblent le revenu disponible d’agents ayant une forte propension marginale à consommer – c’est-à-dire des agents qui consacrent une part importante de leurs revenus à la consommation. Et c’est le cas de la majorité des agents publics de notre pays.

La politique actuelle du gouvernement est d’encourager l’auto-emploi des jeunes par la promotion des très petites entreprises notamment agricoles. En invitant les burkinabè, à travers la voix d’un des Ministres les plus prolixes du gouvernement, à renoncer à quelques bières et quelques poulets flambés pour que notre pays puisse aller de l’avant, le gouvernement voudrait-il faire la promotion de la mévente et diminuer le taux de survie des entreprises déjà si faible ? Il est certes bien d’encourager la production mais, en l’absence d’une demande capable d’absorber cette production, les unités de production sont condamnées à disparaitre à moins que l’offre ne crée sa propre demande !

Des organisations internationales comme le Fonds monétaire international (FMI) ont défendu à partir de 2010 la nécessité de fortes hausses d’impôts afin de rétablir les finances publiques. Dans un communiqué consécutif à la deuxième revue de l’accord en faveur du Burkina Faso en 2019 au titre de la facilité élargie de crédit, le FMI invitait le Burkina Faso à s’efforcer d’élargir l’assiette fiscale et de prendre des mesures pour renforcer la mise en œuvre du mécanisme d’ajustement automatique des prix des carburants. Le gouvernement a répondu à cette injonction-invitation en commençant par l’augmentation du prix du carburant à la pompe et n’ayant essuyé aucune résistance de la part des consommateurs, il semble avoir compris par « élargir l’assiette fiscale », réduire le pouvoir d’achat et le niveau de vie des agents publics. Or, élargir l’assiette veut aussi et surtout, dire trouver d’autres niches d’imposition et de recouvrement de recettes. En réalité, au lieu de faire preuve d’imagination et développer des initiatives innovantes, le Gouvernement a opté pour une solution de facilité. Celle qui consiste à imposer le revenu.

A l’effet de la baisse de l’activité résultant de la faiblesse de la demande, il faudrait ajouter la baisse certaine du taux de recouvrement de certains impôts du fait des mouvements sociaux et arrêts de travail qui se profilent. Mener une analyse coût/avantage objective de cette politique d’extension effective permettra au gouvernement de prendre la bonne décision. L’exemple de la Grèce conseillée par le FMI montre qu’il est très important de bien évaluer les effets des politiques fiscales car les erreurs d’appréciation peuvent avoir de très lourdes conséquences.

Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

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Vos commentaires

  • Le 9 mars 2020 à 20:11, par NA TOGSE En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Analyse technique de fonds très claire sur les errements du gouvernement MPP et de sa mouvance. Voici une politique dont les turpitudes sont mises à nue. Alors qu’on pensait que le Président Roch et son équipe étaient la "SOLUTION", ils apparaissent comme le "PIRE DES PROBLÈMES".
    Vivement qu’ils entendent l’argumentaire sage du Professeur Idrissa OUEDRAOGO.

  • Le 9 mars 2020 à 20:13, par Amadoum En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Ngaw, ceux qui savent savent vraiment ! Claire et limpide cette analyse du professeur Ouedraogo. Surtout quand il fait allusion aux fortunes de ministres sans historique. Ces derniers viennent de nulle part, sans avoir herite de quoi que ce soit, joignent la "HAUTE FONCTION PUBLIQUE" et deviennent subitement riches. La honte n’existe plus au Burkina Faso car nous savons tous qui ces "sans honte" sont et eux aussi savent qui ils sont.

  • Le 9 mars 2020 à 21:03, par Sacksida En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    A vrai dire, il est tout a fait clair que l’adoption de la deuxieme solution elargissant l’IUTS sur les primes et indemnites servies des agents du publics reduit le pouvoir d’achats des consommateurs avec un impacte negatif sur le dynamisme de l’economie. Il doit etre possible d’adopter la solution suprimant l’IUTS sur les primes et indemnites des agents du prives, donnant ainsi plus de pouvoir d’achats aux consommateurs, donc impliquant une vitalite reelle de l’economie nationale. Que faire dans ce cas du manque a gagner d’environs 100 milliarfs dans les caisses de l’Etat ? Il faut reequilibrer des depenses de l’Etat en supprimant ou reduisant des depenses de prestiges : moins de caisses noires, moins de cadeaux fiscaux aux grosses entreprises, recouvrer des arrieres d’impots dues par des societes, et des cheques impayes, prendre mesures vigoureuses et luttes anti-fraudes de l’or et autres etc. Ce n’est pas dans ce contextes de crises multiformes que nos gouvernants doivent chercher des bagarres inutiles avec des syndicats ; alors que depuis quatre ans la presente gouvernance n’est nullement vertueuse et donc vouloir imposer des sacrifices aux citoyens, necessite une transformation des mentalites des gouvernants et ensuite des gouvernes. Salut.

    • Le 20 mars 2020 à 16:59, par espoir 999 En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

      Une analyse et un raisonnement justes et logiques d’une analyse éloquente du PROFESSEUR. En vérité, le Burkina Faso est riche, riche de ses ressources si celles-ci sont bien exploitées et utilisées, si elles bénéficient d’une gouvernance stratégique qui consiste à créer la richesse à partir des ressources disponibles et d’en faire des véritables tremplins vers un lendemain meilleur. Une bonne gestion de ce qu’on a va engranger des économies importantes inespérées. Malheureusement, la bonne gouvernance et la justice économique socialement élargie ne font pas bons ménages avec nos gouvernants au Burkina Faso, toutes catégories et régimes confondus, à l’exception de ce que tout le monde connaît (la RDP 1983-1987).

  • Le 9 mars 2020 à 21:09, par salou En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Excellente analyse et merci cette contribution très riche au débat. Ce gouvernement voit les choses terre à terre et bondit sur le gibier facile. ce qui est préoccupant ce qu’on ne voit pas un plan clair de developpement en amont pour motiver le travaillleur à laisser son franc. C’est la réthorique ’’C’est la loi’. C’est avec ces memes lois, que les gens détournent ou dealent les charbons. Disons clairement les choses, ce gouvernement n’est pas la hauteur des défis de notre peuple.

  • Le 9 mars 2020 à 21:09, par RV En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Merci Pr. Par courtoisie, vous n’avez pas voulu poser la vraie et simple question. Nos gouvernants sont-ils incompétents et démagogues ? De par votre analyse et la réalité, la réponse est sans appel. Ils sont au grand malheur des burkinabé à la fois imcompetents et démagogues. Un seul slogan : Mangeons et buvons car demain nous mourons ! Je suis tenté de dire que la beauté de la vie réside dans le fait que rien n’est éternel. Mais souhaitons leurs longue vie pour souffrir des lendemains qui déchantent ! Le pays ne manque pas de compétences, c’est le casting qui est mauvais. Tout est Mouta Mouta.

  • Le 9 mars 2020 à 21:28, par Rasta En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    C’est une analyse très intéressante . Merci, Professeur

  • Le 10 mars 2020 à 00:09, par Golden En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Vraiment nous n’avons que des théoriciens comme intellectuels. Comment un changement qui n’affecte l’économie du pays que de façon infime peut avoir cet impact théorique au point de créer une récession. Diminuer la consommation qui diminuera la production et l’investissement qui à leur tour diminueront le nombre d’emplois. Pure théorie.
    Ça se voit que notre Economiste n’a pas calculé le ratio qui mesure la sensibilité de cette imposition des primes et indemnités du public sur l’économie de notre pays de façon globale.

    • Le 10 mars 2020 à 08:59, par Lexys En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

      Monsieur Golden, comme vous vous n’êtes pas théoricien, j’imagine que vous allez bien nous dire d’abord ce que vous appelez "sensibilité de cette imposition des primes et indemnités du public sur l’économie de notre pays de façon globale" ! Si c’est de l’effet global de cette imposition sur l’économie dont vous parlez, l’analyse du professeur s’est basée sur des fondamentaux avérés et accesibles au grand public. Il est clair qu’une imposition entraine une diminution du revenu net et donc normalement une baisse de la consommation et de l’investissement (via la baisse de l’épargne)... et de l’emploi. On n’a pas besoin de faire Sciences Po pour connaitre cela. En fonction de la spécificité des fonctions de consommation, d’investissement et de la nature des biens, les liens fonctionnels peuvent varier mais peuvent être expliqués. On va pas rentrer dans ces détails ici. Alors, le professeur est peut-être un théoricien mais la théorie s’est aussi nourrie des résultats de la pratique. Il faut des théoriciens pour guider aussi les praticiens et là, le professeur a joué sa partition. Si vous n’avez rien à apporter alors il est mieux de vous en tenir là plutôt qu’à vouloir jouer les faux connaisseurs et les gens à la critique facile.

      • Le 10 mars 2020 à 12:11, par Golden En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

        La sensibilité ici est le poids de cette augmentation marginale due à l’imposition des primes et indemnité des fonctionnaires (les privés payent dejà donc ne sont pas considérés) par rapport au revenu total des menanges (revenus des agents économiques : entrepreneurs, autres travailleurs, etc.). on vera si l’impact de cette imposition est si grande pour diminuer la consomation des menages au point de creer une recession.
        C’est plutot toi qui n’apporte rien car tu sais plus insulter que de demontrer contracdictoirement et de façon scientifique. Si je me trompe, le professeur me corrigera mais visiblement pas toi.

        • Le 10 mars 2020 à 15:03, par Lexys En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

          Monsieur Golden,
          Je ne vous ai pas insulté. Si cela vous a paru ainsi, forgive me ! Je me suis insurgé contre votre critique stérile sur l’analyse du Pr. Et je pense que vous ne vous faites pas bien comprendre. Peut-être que vous n’êtes du domaine et trouver les mots justes pour se faire comprendre peut être problématique. Poser votre question à un économiste telle qu’exprimée dans votre écrit voir s’il pourra vous répondre sans vous poser d’autres questions de précisions. En clair, vous vous exprimez mal. Donc on ne peut pas vous répondre si vous ne vous faites pas bien comprendre. Si ça peut vous aider, je suis économiste moi aussi et j’ai eu Monsieur Ouédraogo comme directeur de recherche, il y a quelques decennies de cela.

    • Le 10 mars 2020 à 09:26, par Kambou dabié En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

      Nous constatons que vous y connaissez mieux que le professeur en la matière. Démontrez-nous le contraire on va voir.

  • Le 10 mars 2020 à 08:03, par De Balzac En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Approximative, partisane (car ce sont eux qui touchent plus du million aujourd’hui) et théorique comme analyse. Et la masse paysanne ? doit-t-on comprendre que toute la consommation au Burkina Faso est le fait de 1% de la population qui prend 55% des richesses ? Et si l’on donnait la chance à 10%, voire 20% de cette même population d’avoir le pouvoir de consommer. Quel serait l’impact sur l’économie. Si nos "diplômés" pouvaient quitter leur bulle théorique virtuelle pour descendre sur le réel. Et les promoteurs des PME/PMI, les acteurs du secteur informel qui paient trop souvent plus que ce qu’ils ne devaient simplement parce que l’agent de l’impôt est à ses trousses. Eux aussi auraient voulu être parmi les 1% ou sont-ils plus audacieux que les "gros diplômés" pour oser entreprendre, donc payer l’impôt.

    • Le 10 mars 2020 à 11:38, par Kôrô Yamyélé En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

      - De Balzac, comme tu manques de jugeote et tu veux defendre les paysans, moi je suis paysan et je vais te dire juste un seul exemple nous concernant :

      - Nous paysans nous payons aussi l’impôt à travers la TVA lors des achat d’enrais et autres intrants,
      - Nous paysans payons l’impôt à travers la TVA lors des achats des medicament pour nous et nos animaux,
      - Nous paysans nous payons aussi l’impôt à travers la TVA lors des achats des cahiers et des tenues pour nos enfants qui vont à l’école,
      - Nous paysans nous payons aussi l’impôt à travers la TVA lors des achats de bière dans le maquis du coin,
      - Etc.

      La TVA est aujourd’hui le seul impôt et la seule taxe que nous les paysans nous sommes obligés de payer parce que c’est directement dans les coûts de ce que nous achetons. Donc si nous achetons moins, nous payons moins d’impôts et de taxes !

      Par contre comme tu l’ignores comme beaucoup de ton acabit :

      Nous paysans NOUS NE PAYONS RIEN, MÊME PAS À TRAVERS LA TVA si nous défrichons 100 Hectares, voire plus de 100 Hectares pour cultiver du coton. Nous blessons donc l’environnement sans payer un Kopeck.

      En plus NOMBREUX SONT LES PAYSANS QUI SONT PLUS RICHES QUE VOS FONCTIONNAIRES FEMMELIQUES DE CE FASO !!

      Conclusion  : Donc CE SONT CEUX QUI PAYENT L’IMPÔT DONT L’IUTS QUI SUPPORTENT LE COÛT DES DOMMAGES QUE NOUS PAYSANS, NOUS CAUSONS À L’ENVIRONNEMENT !!!

      - Les gens parlent chaque fois des paysans sans rien comprendre les concernant !!!!

      Par Kôrô Yamyélé

      • Le 10 mars 2020 à 16:53, par Golden En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

        Koro, je vous comprends mais De Balzak ne parlait pas de cultivateurs seulement mais d’agriculteurs ! ils sont tous paysans non ? je m’explique :

        Un cultivateur n’a que la TVA comme contribution parce qu’il pratique une activité de subsistance. généralement il n’arrive même pas à joindre les deux bouts de l’année avec ce qu’il gagne dans son champ. donc on peut supposer qu’il n’a pas de revenu imposable mais juste de quoi compenser ses charges. l’équivalent de cela chez le fonctionnaire se retrouve dans ses exonerations fiscales telles que les seuils d’imposition et l’abattement pour frais professionnels.
        Une agriculteur qui pratique une activité plus intensive et plus élaborée en terme de moyens de production (cela ne veut pourtant pas dire qu’il est aussi riche qu’un fonctionnaire ) doit payer l’impot, et son impot est l’IBICA.
        Je vous pose alors la question suivante : êtes vous cultivateur ou agriculteur ?
        Si vous dites : agriculteur, tant mieux
        mais
        Si vous dites agriculteur et vous n’avez jamais payer d’autres impots que la TVA que d’ailleurs tout le monde paie, l y’a un probleme qui peut s’expliquer par :
        — soit les agents des impots ne font pas bien leur travail
        — soit vous faites de la fraude fiscale
        De toute façon ce serait une evasion fiscale pour l’ETAT

  • Le 10 mars 2020 à 08:28, par Testeur En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Merci Pr. Que Dieu augmente encore votre science et votre sagesse pour que tu puisses être encore plus utile au pays sans être à la table.

  • Le 10 mars 2020 à 09:17, par Dianda En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Une analyse trrès pertinente fondée sur la théorie économique. Cela montre à quel point ce gourvernement dirige ce pays par tâtonnement sans aucune bonne étude au préalable. La théorie économique et même le resultat de la recherche ont une logique et vont donc souvent au delà des sentiments politiques ou des perceptions des lecteurs.
    Professeur par cette trubine ,vous donnez l’opprtunité à vos jeunes chercheurs de continuer la reflexion en menant des analyses plus appronfondies sur la base des outils scientifiques (économétriques) pour guider les decideurs rationnels.

  • Le 10 mars 2020 à 10:08, par Kèfolatigui En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Belle analyse. Voici un homme que le pays peut compter pour son développement. Courage Pr.

  • Le 10 mars 2020 à 11:41, par Kôrô Yamyélé En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    -  Professeur comme le dit le footballeur cameraounais Joseph Antoine Bell lorsqu’un joueur marque un excellent but, ’’Yaaa rien à dire !!’’. Votre écrit est formidable et éclairant. Félicitation. C’est celá un intéllectuel éclairé.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 10 mars 2020 à 12:09, par Le Russe En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Merci bien Professeur. Ceux qui soutiennent que 1% de la population s’ accaparent de 55% des richesses sont soit ignorants ou malhonnêtes.
    - le chiffre de 55% prend en compte les salaires et avantages (frais de missions pour les lancements et inaugurations) des ministres et autres courtisans agglutinés dans les institutions. Dieu seul sait à combien de milliards on peut évaluer ces montants. Et le comble, ce sont ces mêmes personnes qui se pavanent pour raconter des inepties.
    - j’ai vraiment honte quand des intellectuels du parti au pouvoir, en qui j’avais vraiment de l’estime soutiennent de tels arguments. C’est tellement élémentaire. Les 1%dont vous parlez, rendent le service public à toute la population y compris les paysans (vous me parlerai peut-être de la qualité, là c’est un autre débat qui mérite d’être mener). Je ne suis pas offusqué qu’qu’à travers 55% des richesses (chiffre à revoir) le service public parvienne à toute la population.
    Chers courtisans chercher d’autres arguments sinon, devant ne serait pas maïs mais plutôt béton.

  • Le 10 mars 2020 à 13:52, par SALOUKA En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Il faut d’abord instaurer une justice fiscale au sein des travailleurs de la Fonction Publique Burkinabè. La notion de "charges" appliquée dans le calcul de l’IUTS en plus de constituer une grave injustice, est en réalité de la pure discrimination pour les fonctionnaires inscrits dans le groupe "Charges 0 + 0" tout simplement parce que ceux-ci n’ont pas d’enfant ou alors ce sont des femmes dont les époux sont fonctionnaires et perçoivent les allocations familiales et paient moins d’impôt que leurs épouses. S’il faut rendre justice, il faut le faire sur toute le ligne. Il faut mettre tous les fonctionnaires sur le même pied d’égalité. On ne saurait admettre dans un pays qui se dit démocratique des citoyens qui paient moins d’impôt et des sous-citoyens qui en paient plus quand ils ont tous le même revenu.

  • Le 10 mars 2020 à 14:39, par Vérité indiscutable En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Analyse très réfléchie et pointue. Il y a des articles quand je les lis, je suis fier d’être burkinabè. Merci bien professeur.
    Je n’y connais pas grand’chose en économie, mais ce qui est sûr, si je gagnais 20.000 frs par mois et que je consommais 10.000 frs par mois, si je venais à gagner 18.000 frs au lieu de 20.000, il va de soi que je consommerai moins de 10.000 frs. Sauf si mon ami "Golden" vient compléter le manque. S’il y a bien un théoricien, c’est celui qui croit que la diminution du revenu n’influence pas la consommation. Du terre à terre quoi !

  • Le 10 mars 2020 à 14:50, par LE JUSTE En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Professeur, citez un pays au monde où c’est le pouvoir d’achat des agent publique-je précise des fonctionnaires de l’Etat- qui est à la base d’une quelconque croissance économique ? Merci de nous expliquer dans les détails quel a été la politique soutenue pour y arriver.
    Merci Professeur.
    NB : Ceux qui défendent la théorie du Prof sont solliciter aussi

  • Le 10 mars 2020 à 15:42, par Neo Economiste En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    C’est le courant économiques des classiques et les Keynésiens...
    Eux même ne croit plus à l’avenir
    Fortunes sans historique
    Tout est dit

  • Le 10 mars 2020 à 16:06, par Rabaoyele En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Bonjour Professeur
    Tu as résumé en une page et donné la solution au problème de l’IUTS.
    Il est dangereux pour un gouvernement de vouloir diviser les gens (public contre privé) pour régner.
    Voyez-vous dan les années des Maurice Yameogo, Lamizana et Saye ZERBO, 100% des Ministres étaient de la Fonction Publique pas parce qu’on détestait les cadres du privé mais parce que la gestion de l’Etat était confié aux commis dévoués de l’Etat. Aujourd’hui, certains portefeuilles ministériels sont tenus par des aventuriers politiques qui n’hésiteront pas un seul instant à s’évaporer dans la nature et aller jouir des biens du peuple abondamment pillés.
    Ces gens là ne sont pas des amis de ROCK la solution mais sont plutôt des problèmes à variables complexes pour notre Mouta Mouta National.
    En réalité les agissements de certains Djanjavides du MPP rappellent ce qu’ils faisaient avec efficacité en tant que militants zélés du CDP. Un boisn mort a beau séjourné dans l’eau il ne deviendra jamais crocodile.
    Que le Bon Dieu nous assiste

    • Le 12 mars 2020 à 17:16, par Ka En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

      Je suis de ton avis : Si notre pays reste embourbée dans son sous-développement, c’est les 27 ans du régime de Blaise Compaoré jusqu’à celui de Roch Kaboré, les hommes politique ne sont pas capables de se de mobiliser autour des objectifs concrets. La difficulté de nos hommes politiques se caractérise par l’absence de culture politique. La plupart des membres de nos gouvernements, certains ne sont pas, ou n’étaient pas des militants politiques engagées, mais des cadres universitaires recrutés pour occuper des postes clés, comme débarquer de Dakar comme haut cadre d’une banque et s’occuper le poste de premier ministre sans connaitre vraiment son pays. Le militantisme n’est pas spontané, mais un engagement. Il n’existe pas de générations spontanées.

  • Le 10 mars 2020 à 16:32, par SPI En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Si j’ai bien compris le Pr, c’est que la part de consommation des agents de la fonction publique est non négligeable et quand on touche à une grandeur économique aussi sensible bonjour les dégâts. j’aimerais connaitre la réaction de Séglaro (bonjour Pr).

  • Le 10 mars 2020 à 23:28, par jeunedame seret En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Merci pour l’éclairage Pr Idrissa. Nous avons des têtes au Faso . Mais pourquoi le gouvernement n’expose ses ambitions de loi avec demande d’avis et d’appui alors qu’il sait qu’il est taré ? Voilà une situation qui aurait eu une gestion facile si les vrais penseurs y étaient invités. Dommage que le pouvoir soit celui de la quête d’obésité.

  • Le 11 mars 2020 à 16:00, par Harouna En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    C’est un vrai professeur d’ Université ce Monsieur. Que les faux professeurs propagandistes du gouvernement viennent lire.
    Merci Professeur Idrissa Ouedraogo c’ est clair et limpide.

  • Le 12 mars 2020 à 08:28, par Oscar En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Analyse très pertinente. Les acteurs du secteur informel éclairés ainsi que les industriels ignorent que cette mesure leur est defovarable. Certains n’ont pas daigné répondre à une question basique à savoir comment fait-on du chiffre d’affaires dans leur milieu ? Une baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires qui constituent le plus grand bataillon de consommateurs va se répercuter sur leurs activités. Faut quand même pas se tirer une balle dans le pieds pour des gens ingrats et qui n’en valent pas la peine.
    Moi je ne me bats plus dans ce pays pour qu’on diminue le salaire de quelqu’un en dehors de ceux des politiciens véreux et toute cette cohorte de parvenus sociaux qui sont en vérité la vermine de notre nation.

  • Le 17 mars 2020 à 08:15, par Le Debf En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    L’extension concerne les primes et gratifications. En effet les indemnités étaient déjà soumises à l’IUTS. Il ne faut donc pas semer la confusion.
    En clair, cela signifie que ce sont les fonds communs et les 13e et autres 14e mois qui sont concernés. C’est ce qui explique qu’avec en plus le réhaussement des plafonds d’exemption, la majorité des salariés se trouvera même avec des augmentations légères de salaire.

  • Le 17 mars 2020 à 16:23, par OUATT En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Voilà qui est bien dit y’a rien n’a ajouter. Notre pays a besoin des hommes pareil. Longue vie Professeur la lutte continue !!!!

  • Le 10 avril 2020 à 11:16, par eco En réponse à : IUTS : Une démarche approximative ou la mauvaise application d’une bonne politique ? L’analyse du Pr Idrissa Mohamed Ouédraogo, économiste

    Je reconnais en ce monsieur cette grandeur et sagesse d’esprit que j’ai toujours admiré. Merci encore mon Pr pour l’analyse, ça me rappel quand tu nous enseignait l’économie a l’université. Il faut que ce gouvernement comprenne que nous avons marre du tâtonnement. il y’a des professionnel relative et pas des moindre au Burkina dont la nécessite de consulter avant la prise de certains mesures gouvernemental, mais quant-on se trouve dans une logique de piller le peuple on ne peut que proposer des mesures mouta mouta. il faut que ça change

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