LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

Publié le mardi 15 octobre 2019 à 12h05min

PARTAGER :                          
Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara,  une  fierté africaine »

« Je suis Sénégalais, passionné par Thomas ». Ainsi se présente l’auteur de la contribution ci-après, dans un hommage à Thomas Sankara, à l’occasion du 32e anniversaire de son assassinat.

Le héros africain, Thomas Sankara, a marqué l’esprit de son temps. C’était un homme dont l’intégrité et le désintéressement sont unanimes. Venu au pouvoir en août 1983 à l’âge de 34 ans, il a montré aux peuple burkinabé, africain et au monde des opprimés que le changement, la liberté sont bel et bien possibles. L’anticolonialiste était la voix des sans- voix.

Dès son arrivée au pouvoir, il prit de grandes initiatives. Il changea le nom du pays Haute-Volta par Burkina Faso, « pays des Hommes intègres ». Cette intégrité s’est véritablement manifestée en sa personne.

Incontestablement, il a marqué l’histoire burkinabé avec un code de popularité inégalable. Leader charismatique, il est un symbole pour la jeunesse, avenir du continent africain. Thomas Sankara était pour le Burkina Faso et l’Afrique « un espoir avéré ». Cependant, le 15 octobre 1987, l’espoir a été assassiné comme Valère D. Somé nous le raconte dans son livre « Thomas Sankara, espoir assassiné », paru aux éditions l’Harmattan.

Le héros boosta l’éducation, la santé, lutta contre la corruption, la famine, entre autres. Ainsi, il avait mis des mécanismes pour freiner l’injustice et la misère au Burkina et en Afrique avec une politique publique fiable. Il était proche de son peuple. Véritablement, Thomas Sankara est la fierté du continent africain.

Aliou KOUME
koumemabel@gmail.com

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 15 octobre 2019 à 12:36, par Djamana Tigui En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

    J’ai écouté le dimanche passé son discours à l’AG de l’ONU à l’émission de SAM’S K. Que c’est pathétique, dans ce discours il est prononcé tout le mal qui mine l’Afrique , toute la vérité crachée aux oreilles et aux yeux de tout le monde entier dont pendant des décenies personne n’a osé prononcer alors que tous savaient la vérité. La vérité là où elle réside est dure à prononcer car elle rougit les yeux de ceux-la même qui ne voudraient pas l’entendre. Ce discours restera dans les archives. Au fur et à mesure que les consciences s’éveilleront, la vérité se mettra à nue au grand bonheur des peuples exploités. Que l’impérialisme est méchant à travers son avidité à s’enrichir, à dominer les autres en les maintenant dans la pauvrété et l’ignorance.

  • Le 15 octobre 2019 à 13:06, par ô pays mon beau peuple En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

    Oui mon frère ce fut un homme désintéressé qui aimait réellement son pays et l’Afrique toute entière. Sa présence dérangeait beaucoup car il voulait que ceux qui dirige donne l’exemple. Celui-là même à qui il faisait trop confiance l’a simplement "bouzié" et allé très vite se construire un palais dans son village pour dire que l’austérité que prônait le père de révolution n’étais pas son style de vie. Mais l’espoir est permis car le message semble passer au regard de la dimension universelle que représente l’idéal Sankara de nos jours.

  • Le 15 octobre 2019 à 14:29, par Sacksida En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

    A propos de l’Assemblee Generale des Nations Unies qui se tient chaque annee ; et a un journaliste qui lui demandait quelle appreciation en fait-il ou quelle reflexion peut- il en tire ? Voici la reponse du President Sankara : "Si je ne m’y etais pas rendu, je n’aurais pas connu cette exprience, donc a quelque chose malheur est bon. Mais a vrai dire, il faut eviter d’etre un rat dans ces couloirs-la, car tres vite on tombe dans la complicite internationale, une espece de tolerance qui ramene des problemes des gens a de steriles joutes oratoires de theoriciens. Quand vous voyez les gens qui s’y trouvent, vous avez l’impression qu’ils sont serieux, mais cela ne m’amuse pas tellement de les rencontrer. Au debut seulement, j’ai ressenti le besoin de m’y rendre". De cette reponse, on peut en deduire que pour le President Sankara ces multiples reunions internationales doivent etre des occasions de resoudre des questions politiques, economiques et sociales concretes dans l’interet bien compris des peuples. Salut.

  • Le 15 octobre 2019 à 14:44, par HORUDIAOM En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

    Lefaso.net, je m’impatientais de voir une publication sur l’anniversaire de l’assassinat du Capitaine Thomas Sankara. Si les autres ne veulent pas louer nos héros, que nous prenons l’initiative de le faire. Merci pour cette publication mais j’aurais aimé un reportage sur le père de la révolution Burkinabè. Je suis à Kampala en ce moment pour une mission mais l’homme est un véritable héros dans ce pays. Bonne soirée

    • Le 15 octobre 2019 à 17:30, par Dedegueba SANON En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

      Juste une esquisse de réponse à ta préoccupation. Il y a un journaliste ivoirien du nom de Eugène KACOU, qui dans les années 90 avait fait le déplacement pour rencontrer et interviewer le père SANKARA. L’émission s’intitulait " Pas comme les autres". Si tu retrouves ce reportage tu sauras qui fut le père de Tom SANK.
      Eugène KACOU doit être retraité aujourd’hui s’il vit toujours. Sinon en dehors de la presse il était dans le milieu cycliste ivoirien où il figurait parmi les dirigeants. Le géniteur de Tom SANK, était pour ce que j’ai pu voir, un homme juste, humble, Sage et bien.Un bon père de famille.
      Pour dire que Tom Sank, malgré qu’il avait des bisbilles avec Houphouet, avait aussi ses inconditionnels en Côte d’Ivoire. Nous qui étions en RCI au campus avions été traités sans ménagement d’assassins le 15 Octobre, c’est à peine si ce n’était pas nous qui avions tiré la balle mortelle. Le plus drôle c’est que nous y étions parce que les CDR nous persécutaient. Sankara seul y croyait, les autres ne furent que des opportunistes ou des suiviste, Sankara disait " CDR brouettes".

    • Le 15 octobre 2019 à 17:35, par Dedegueba SANON En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

      Holà milles excuses, j’ai lu trop rapidement, toi tu voulais un reportage sur SANKARA et moi je te parle du père de SANKARA. C’est comme si tu avais écrit " père du père de la révolution ", à mon âge la vision baisse un peu, il faut comprendre. Milles excuses pour être hors sujet.

  • Le 15 octobre 2019 à 17:43, par ollo En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

    Et oui ! Les burkinabè ont préféré le sucre diabétologique de Blaise Compaoré à la nivaquine de Thomas Sankara qui soigne durablement le paludisme de la servitude. Du sucre ? On en a eu à profusion ! A vrai dire, on ne doit ni accusé Blaise Compaoré, ni Rock Marc Christian Kaboré. On doit s’en prendre à nous-mêmes. C’est indécent de dire qu’on ne savait pas quelque chose du bradage de nos ressources et de notre système éducatif et des valeurs nationales. Par les TIC, on était quotidiennement au courant du mal que faisait notre pays à lui-même et à ses voisins. Mais hélas ! L’argent avait cautérisé notre conscience et le bruit des djandjobas avait bouché nos oreilles ! Nous avions aussi peur de perdre notre confort, et çà, ceux qui nous attaquent aujourd’hui le savent aussi… Aucune excuse qu’on soit des villes ou des campagnes ! Notre pays sera ce que nous voulons qu’il soit, il n’y a aucun miracle en la matière. Si nous devrions prier dans les églises et les mosquées, c’est plutôt que Dieu change nos cœurs pour plus de responsabilité que de Lui demander autre chose. Le Goliath du Burkina, c’est l’hypocrisie !

  • Le 15 octobre 2019 à 17:45, par ollo En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

    Et oui ! Les burkinabè ont préféré le sucre diabétologique de Blaise Compaoré à la nivaquine de Thomas Sankara qui soigne durablement le paludisme de la servitude. Du sucre ? On en a eu à profusion ! A vrai dire, on ne doit ni accusé Blaise Compaoré, ni Rock Marc Christian Kaboré. On doit s’en prendre à nous-mêmes. C’est indécent de dire qu’on ne savait pas quelque chose du bradage de nos ressources et de notre système éducatif et des valeurs nationales. Par les TIC, on était quotidiennement au courant du mal que faisait notre pays à lui-même et à ses voisins. Mais hélas ! L’argent avait cautérisé notre conscience et le bruit des djandjobas avait bouché nos oreilles ! Nous avions aussi peur de perdre notre confort, et çà, ceux qui nous attaquent aujourd’hui le savent aussi… Aucune excuse qu’on soit des villes ou des campagnes ! Notre pays sera ce que nous voulons qu’il soit, il n’y a aucun miracle en la matière. Si nous devrions prier dans les églises et les mosquées, c’est plutôt que Dieu change nos cœurs pour plus de responsabilité que de Lui demander autre chose. Le Goliath du Burkina, c’est l’hypocrisie !

  • Le 15 octobre 2019 à 17:48, par Ahmed En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

    Hummm. Qui peut me dire ce que Blaise Compaoré pense à chaque 15 octobre ? Avec du recul quelle est l’attitude de celui qui braqué son arme sur SANKARA et le tuer. Que disent les bonzes du CDP sur SANKARA la conscience vivante du FASO.

  • Le 15 octobre 2019 à 17:49, par Ahmed En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

    Hummm. Qui peut me dire ce que Blaise Compaoré pense à chaque 15 octobre ? Avec du recul quelle est l’attitude de celui qui braqué son arme sur SANKARA et le tuer. Que disent les bonzes du CDP sur SANKARA la conscience vivante du FASO.

  • Le 15 octobre 2019 à 21:28, par Jean Paul En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

    Blaise Compaoré et le CDP célèbrent aujourd’hui l’anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara. Sont-ils fiers ou bien ont-ils des remords.

  • Le 17 octobre 2019 à 07:32, par Brinquin sanogo En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

    Bonjour.je ne suis pas burkinabé .mon mari puis. Bretonne.j ai une véritable admiration qui a eu le courage et détermination pour relever le pays .j connais le burkina et les burkinabe ils savent vivrent et ont de l empathie quand a l assassinat de Thomas sankara à l heure actuelle certains comme campoare on du sang sur les mains et toute la clique su il traîne derrière lui. J espère qu il y aura très bientôt une justice des hommes et qu il paiera ce qu il a engendré .honneur au vrai et unique homme intègre qu est sankara .

  • Le 18 octobre 2019 à 12:16, par BOUBA En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

    Thomas SANKARA a été assassiné le 15 Octobre 1987, oui mais c’est bien apres qu’il est mort. Thomas SANKARA s’est battu pour faire sortir son pays de la misère, par des actions concrètes, en étant lui même sur le terrain, en montrant lui même l’exemple. Comportement exemplaire que tout les burkinabès reconnaissent aujourd’hui comme salvateur pour le Burkina.C’est toute une leçon de vie qu’il nous a enseigné, qu’il nous a légué. Certes il n’a pas parachevé sa mission. Mais ce que tu lègues tu laisses à tes enfants à ta familles comme enseignement doit te survivre, ce n’est pas que le bien matériel qui peut assurer la survie de ta famille après toi. C’est ce que tu laisses comme enseignement qui servira de base et d’exemple pour ta descendance, ta famille, sinon ton lègue matériel ne fera pas long feu. Aujourd’hui au Burkina, on dit que si SANKARA etait vivant certaines situation allaient être mieux que d’autres. Mais vous qui êtes bel et bien vivants, nous qui sommes bel et bien vivants, ne savez vous pas comment SANKARA aurait réagi pour régler ces situations là ? Que faites vous ? Que faisons nous ? Surtout ceux qui ne font que se plaindre à bout de champ, qui ont tous les droits mais pas de devoir. SANKARA a montré un exemple developpement qui a fait ses preuves, il est assassiné le 15 Octobre 1987 et tout s’arrête. Tout le peuple est tributaire de son héritage, tout le monde peut continuer ce que SANKARA a enseigné, mais personne ne le fait. Parce que ce n’est pas seulement la tête de l’Etat qui doit montrer l’exemple, mais tout le peuple. Nous devons faire survivre SANKARA à travers des actions constructives qu’il nous a légué. C’est ainsi qu’il faut connaitre SANKARA, non autrement.
    SANKARA n’a pas vécu au Rwanda, mais ce pays du fait d’avoir appliqué l’exemple qu’il nous a laissé, a reussi son developpement identitaire, social, culturel ... puis enfin son developpement économique.
    Le choix nous revient. On peut faire vivre SANKARA à travers l’application de son modèle de developpement africain mais de grâce, arretons cette hypocrisie autour de son nom, ce commerce autour de son nom.

  • Le 18 octobre 2019 à 13:47, par KASSOUM TRAORE En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

    BOUBA Ce que tu dis est tellement vrai !!!!!!!
    Je te sors mon chapeau.

  • Le 19 octobre 2019 à 11:05, par ALKABOR En réponse à : Commémoration du 15-Octobre : « Thomas Sankara, une fierté africaine »

    Je suis bien heureux que feu le Président Thomas SANKARA soit la fierté de toute l’Afrique.Cependant je me pose beaucoup de questions sur le Burkinabè nouveau.En effet,nous Burkinabè, nous sommes nostalgiques de feu Président Thomas SANKARA,mais nous n’appliquons pas ses idées.Les valeurs qui ont incarnés cet être sublime,profitent à certains pays,mais pas au BURKINA FASO.Dommage pour un peuple,qui de façon ingénieuse avait trouvé la voie de son indépendance.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique
Le Dioula : Langue et ethnie ?