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Entreprenariat : « Mon ambition est d’habiller un jour les Etalons », Daouda Dianda, équipementier sportif

Publié le lundi 9 septembre 2019 à 09h25min

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Entreprenariat : « Mon ambition est d’habiller un jour les Etalons », Daouda Dianda, équipementier sportif

Il se distingue des autres par son abnégation et sa conviction au travail. Toujours déterminé dans ses projets et actions, il a osé « inventer son avenir ». De commerçant ambulant, il est devenu aujourd’hui une référence dans le monde de la couture de vêtements sportifs. Lui, c’est Daouda Dianda, promoteur de Diand’c sport, une entreprise de confection d’équipements sportifs. Le jeune entrepreneur nous a raconté son expérience.

Il a le goût de la sueur. C’est évidemment l’expression qui sied à la définition de Daouda Dianda, l’équipementier. Marié et père de quatre enfants, ce quadragénaire a construit sa vie autour d’une seule devise : « le combat ». Contrairement à beaucoup de jeunes de sa génération, Daouda Dianda n’a pas rêvé un jour de travailler dans la fonction publique. Sorti de la classe de 3e, avec son Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), il a compris très tôt que l’école n’est pas le seul chemin de réussite, comme on a l’habitude de le chanter. Avec ce diplôme, une nouvelle vie s’ouvre à Dianda.

Dianda Daouda,le promoteur de Diand’c sport.

De commerçant ambulant, Dianda réussit avec brio en 2013, au concours des Volontaires adjoints de sécurité (VADS). Une aubaine pour lui d’investir dans son projet de couture. L’occasion faisant le larron, dit-il, il en profité pour acheter sa première machine en 2016, à 40.000 FCFA. « L’idée de la création de mon entreprise est venue quand j’étais VADS au commissariat de Sig-Noghin, dans l’arrondissement n°3 de Ouagadougou. Je confectionnais les tenues de sports pour mes collègues. L’engouement autour de mes articles m’a motivé à créer mon entreprise en 2016 sous le nom de Diand’c sport », relate-t-il.

Tel père, tel fils, dit-on. La couture est un héritage pour Dianda, puisque son géniteur lui aussi, était couturier. Une raison de plus, pour son fils, de ne pas laisser tomber ce patrimoine familial. « Je côtoyais les machines à mon jeune âge », se souvient Dianda.

Autres équipements sportifs à Diand’c sport.

Dianda’c sport emploie aujourd’hui dix personnes

Malgré son bref parcours scolaire, Dianda a bien compris cette pensée du philosophe allemand Hegel selon laquelle « rien de grand ne se réalise sans passion ». La couture, c’est la passion de Dianda Daouda. Pendant qu’il était VADS, il mettait à profit son temps de repos, pour « monter sur sa machine ». Au départ, à l’en croire, c’était difficile : « J’ai commencé avec un budget de 45 000 FCFA. Aujourd’hui, en quatre ans d’existence, le promoteur ne regrette pas son choix. Avec un employé au départ, Dianda’c sport emploie aujourd’hui dix personnes qui confectionnent soixante à quatre-vingt tenues par jour.

Une passion qui justifie le choix dans la confection

Le choix de Dianda pour l’équipement sportif, n’est pas fortuit. « J’aime le sport en général et en particulier le football, . C’est pourquoi, j’ai me suis investir dans la confection d’équipements sportifs », a-t-il précisé. Entouré de ses employés, Dianda ne manque pas de clients. Ses clients attitrés sont des promoteurs de maracana pendant ces périodes de vacances. EN plus de Ouagadougou, la maison a des représentants dans certaines villes du pays comme Kaya, Fada, Tenkodogo et bientôt Gaoua.

Le magasin Diand’c sport.

Dianda’c sport rêve grand

Pour ce qui concerne l’avenir de Dianda’c sport, son promoteur ne cache pas son ambition de voir grandir son entreprise à l’échelle nationale et internationale. Habiller l’équipe nationale de football burkinabè, c’est un rêve pour l’entreprise : « Je souhaite habiller un jour les Etalons ». Et, pourquoi pas le Real Madrid ? espère-t-il.

Même si Dianda Douada vit de son entreprise, les difficultés ne manquent pas. L’insolvabilité des clients constitue une des difficultés majeures de l’entreprise. « Des factures impayées, des commandes « stériles », sont entre autres nos réalités quotidiennes », déplore-t-il. « Mais qu’à cela ne tienne, je peux tirer mon épingle du jeu », conclut le jeune entrepreneur décidé à braver tous les obstacles.

Serge IkA Ki (Stagiaire)
Lawasselea Paré
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