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Education : « Au sahel, l’école se porterait mieux si… »

Publié le lundi 25 février 2019 à 20h40min

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Education : « Au sahel, l’école se porterait mieux si… »

« Qu’est-ce qui explique les « difficiles rapports » entre l’école et les communautés au Sahel ? Boubacar Ehadji, inspecteur de l’Enseignement du 1er degré à Dori, esquisse des réponses pertinentes à une problématique très complexe, dans la réflexion ci-dessous.

C’est connu. S’il y a une région au pays des hommes intègres dont la géographie, la culture et l’histoire sont, bien que largement méconnues par le plus grand nombre, considérées comme sources/causes de leur rapport à l’autre et à tout, c’est bien la région du sahel burkinabè. Il n’est pas aisé d’infirmer cette conviction de bien de nos concitoyens au regard de sa cohérence, de sa pertinence et de sa légitimité. Nous osons même proclamer que la principale explication du rapport qu’une société entretient avec tout domaine/fait/phénomène se trouve aussi bien dans son histoire, dans sa culture que dans sa géographie.

De ce point de vue, l’on peut comprendre certains Burkinabè qui trouvent dans l’islam et l’élevage l’explication des rapports que les communautés au sahel, les peulhs en particulier, entretiennent avec l’école héritée du colonisateur français. En effet, les communautés au sahel burkinabè sont musulmanes à plus de 90%. Elles se sentent de ce fait et ce, légitimement, proches de la civilisation arabo-musulmane, comme les communautés chrétiennes du pays et de l’Afrique se sentent proches des civilisations occidentales.

Le sahel, comme toutes les régions du monde, est un ring, un champ de bataille, dans l’éternel combat que se livrent les deux civilisations depuis des siècles. Mais cette réalité historique et sociale suffit-elle pour expliquer les problèmes de la sous-scolarisation dans la région ? Soyons plus précis et posons la bonne question : l’islam constitue-t-il un obstacle majeur à la scolarisation au sahel comme certains de nos concitoyens le pensent ?

Si l’on considère les exigences (enseigner l’arabe dans les écoles) des groupes armés qui écument depuis 2016 une partie de la région, l’on est tenté de répondre par l’affirmative. Mais il se trouve que l’école ne date pas de 2016 au sahel mais de 1901 (Dori), de 1934 (Djibo), de 1947 (Aribinda) de 1951 (Sebba), de 1954 (Gorom-Gorom et Bani), de 1958 (Markoye), de 1962 (Sampelga, Gorgadji), etc. Durant la période coloniale déjà, il y avait sept (7) écoles primaires dans la région du sahel burkinabè.

Il se trouve aussi que les foyers coraniques ‘‘traditionnels’’ eux-mêmes peinent de plus en plus, en zone urbaine comme en zone rurale (avec des disparités), à trouver des apprenants issus du milieu. Et si, durant la période coloniale et les premiers moments qui ont suivi les indépendances formelles, des communautés au sahel estimaient que l’école préparerait au christianisme, de nos jours, il est aisé de se convaincre que les sahéliens savent très bien que l’institution scolaire ne détourne pas de l’islam. Les populations voient des mosquées dans des casernes militaires. Elles connaissent/côtoient beaucoup d’hommes de tenue dans la région qui sont des musulmans pratiquants. Elles connaissent/côtoient des fonctionnaires de tous les corps qui fréquentent des mosquées et qui y font très souvent des prêches bien appréciés.

Nous avons personnellement connu des agents de l’Etat, officiant comme muezzins dans des mosquées en zone rurale. Le peulh en particulier et le sahélien en général, sait donc très bien que l’école ne détourne pas de l’islam. Mieux, pour certains, les acquis scolaires favorisent/facilitent l’apprentissage de la lecture du Saint Coran et vice-versa. Pour d’autres, les fonctionnaires musulmans font même plus preuve de piété que les autres. Ce n’est donc pas parce que dans une localité, un parent d’élève aurait soustrait son enfant de l’école pour le placer auprès d’un guide religieux, qu’il faille tirer la conclusion selon laquelle les foyers coraniques dépeuplent les écoles. Ce sont des situations qui arrivent certes dans les villages, mais elles sont marginales.

Du reste, aujourd’hui, les communautés et leurs enfants entretiennent plus ou moins les mêmes rapports avec les foyers coraniques qu’avec l’école de type moderne. Sur la base de simples observations, il est aisé de constater que les taux d’accès, de maintien et d’achèvement dans les écoles classiques sont de très loin supérieurs à ceux des foyers coraniques. Certains de ces foyers n’ont jamais conduit un seul enfant jusqu’à la fin de ses études du Saint Coran. Preuve que l’intérêt des populations est, malgré tout, en réalité et dans un certain sens, beaucoup plus orienté vers l’école dite moderne.

Pour clore ce chapitre, disons que si l’adhésion à l’islam était une cause majeure de ‘‘rejet’’ de l’école au sahel, le même phénomène serait observé au Nord, dans la boucle du Mouhoun et dans les Hauts-bassins, pour ne citer que ces régions fortement islamisées.

L’autre cause ‘‘majeure’’ de la sous-scolarisation au sahel largement partagée et contre laquelle nous nous érigeons, est l’élevage. Dans la conscience collective des Burkinabè, le peulh et par extension les populations au sahel, ne sont préoccupés que par l’élevage. Sans domicile fixe, nomade, le peulh n’a pas le temps pour l’école, pense-t-on. Ce que beaucoup de Burkinabè ne savent pas, c’est que moins de 5% des populations au sahel sont nomades. Les populations sahéliennes sont sédentaires et agro pasteures dans une écrasante majorité.

Mieux, très peu de gens savent que chez les peulhs, tout le monde n’est pas affecté aux activités pastorales. Presque toujours, c’est un ou deux fils d’un certain âge, de la famille, qui sont affectés à ces tâches. L’activité pastorale n’est donc pas une cause majeure de la sous-scolarisation au sahel. Dans la région, son impact sur l’accès et le maintien des élèves à l’école est marginal, comparé par exemple à celui des sites aurifères ou à celui des activités agricoles. Nous sommes conscients qu’il sera difficile de bousculer cette ‘‘horrible certitude’’ sur les rapports entre l’élevage et la scolarisation au sahel. Mais c’est la réalité. La pure réalité. Qu’est-ce qui explique alors les ‘‘difficiles rapports’’ entre l’école et les communautés au sahel ?

Risquons une esquisse de réponse à cette question, à travers trois réalités incontestables : le sahel n’a jamais été une région pauvre, certains ‘‘produits’’ de l’école déçoivent de par leur ‘‘cruauté’’ et les résultats de l’institution scolaire dans la région ne plaident pas en sa faveur. De quoi s’agit-il réellement ? Eh bien, le 20ème et le 21ème siècle sont des siècles de matérialisme par excellence. Ils ont consacré la course effrénée pour les richesses sur tous les continents. L’Afrique en général et le Burkina Faso en particulier, n’échappent pas à cette réalité. La connaissance et la spiritualité ne sont plus des quêtes pour elles-mêmes. La connaissance est recherchée parce qu’elle est susceptible d’être un pont d’accès à des richesses.

Plus grave, au lieu de promouvoir les valeurs sociales et de renforcer les compétences des apprenants afin de leur permettre de contribuer au progrès économique et social du milieu, l’école apparait comme un laboratoire de destruction des structures ethnoculturelles et socioéconomiques. Chaque enfant qu’on enseigne est ainsi un homme qu’on perd, contrairement à la conviction de Victor Hugo qui soutient que « chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne ». Les sortants de l’école ne sont pas perçus comme des modèles de réussite sociale, qu’ils soient fonctionnaires ou pas.

Le quotidien de bien des fonctionnaires dans la région étant fait à travers le temps, d’endettements auprès des communautés et de rackets. S’il faut donc aller à l’école pour, à terme, mener une telle vie, mieux vaut…se consacrer à autre chose, à ce qu’on fait déjà et qui est mieux. C’est ainsi que les sites aurifères ou les activités socioéconomiques du milieu ou… deviennent des pôles d’attraction, au détriment de l’école. Le « rêve d’une ascension sociale fulgurante » pousserait certains parents et certains enfants à éviter donc l’école, dans un monde où face à toute situation, ce qu’on gagne et ce qu’on perd (matériellement), sont constamment mis sur les plateaux d’une même balance.

La deuxième raison plausible de la distance que les populations au sahel observeraient vis-à-vis de l’école tient aux exactions multiples et multiformes qu’elles subissent de la part de beaucoup de ‘‘produits’’ de l’institution scolaire. Qui veut ressembler à son bourreau ? Très peu de gens, de notre point de vue. Nous préférons ne pas nous attarder sur cette cause pour laisser chacun poursuivre la réflexion et les recherches afin de se convaincre de son impact sur le désamour supposé ou réel entre les communautés au sahel et l’école.

La troisième et dernière explication de la sous-scolarisation au sahel tire ses sources dans les résultats et le comportement de l’école dans la région. Nous connaissons des écoles qui, après 20 ans d’existence, ne totalisent pas 10 admis à l’examen du certificat d’études primaires. Il y en a qui, plus de vingt ans après leur ouverture, ont produit tout au plus un seul fonctionnaire. Et quand vous mettez deux, trois enfants à l’école et que vous ne voyez rien ou presque venir, le doute s’installe et vous commencez par vous dire que ce que vous cherchez pour vos enfants n’est pas dans cette institution.

Il nous est parvenu, l’écho de la déception d’un parent d’élève qui demandait à un encadreur pédagogique dans la région, devant le maître de son enfant, à quoi sert l’école. Face à l’incapacité de son enfant d’écrire même son nom, après huit années passées sur les bancs, sans jamais s’absenter selon lui, son amertume et son doute paraissent légitimes. Nous nous rappelons aussi, le défi lancé par un autre parent d’élève à une enseignante dans la région, lui demandant de sortir tous les registres d’appel journalier du CP1 au CM2 de son enfant, et de lui dire/montrer quel jour celui-ci s’est absenté de l’école.

Il refusait par ce défi, qu’on lui impute à lui seul, la responsabilité de la faiblesse de son enfant à l’école. Nous nous souvenons encore, comme si c’était hier, de ce parent d’élève, ancien élève des écoles rurales, qui nous avait apporté un cahier dans lequel, il avait reproduit le calendrier de l’année, pour suivre les présences (même plus les absences) du directeur de l’école de son village. Il y a dans la région des attitudes/démarches pires que tout cela, indicibles.

Quelle est la part de responsabilité des différents acteurs face à une telle situation ? Quelle est la part de responsabilité de l’Etat, des parents d’élèves, des élèves, des communautés, des intellectuels issus du milieu, des encadreurs pédagogiques et des enseignants dans l’image/les résultats et le ‘‘comportement’’ de l’école au sahel ? Qui va accorder du crédit à une institution dont les résultats sont en décalage avec ses attentes ?

Nous ne saurons répondre à toutes ces questions. Mais disons qu’il est facile d’accuser l’autre et/pour se dédouaner. Une chose est certaine : les problèmes de la scolarisation au sahel trouveront leurs réponses quand ils cesseront d’être portés par des stéréotypes. Comme du reste tous les problèmes dans tous les domaines dans la région. Ce qui est encore sûr, un jour viendra, le jour de la vérité finira par venir. Et le monde entier verra ce jour-là, qu’on n’a pas toujours interrogé profondément/suffisamment l’école au sahel burkinabè. Fort heureusement, de plus en plus, le problème commence à devenir une préoccupation majeure, une préoccupation nationale. Et c’est tant mieux.

Boubacar ELHADJI
Inspecteur de l’Enseignement du 1er Degré à Dori
boubacar.elhadji@yahoo.fr
Tél : 70 10 05 50/78 64 08 70

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Vos commentaires

  • Le 25 février 2019 à 14:49, par Bebeto En réponse à : Education : « Au sahel, l’école se porterait mieux si… »

    Je pense que chacun est libre d’envoyer ou pas son enfant à l’école. Le BF est un pays de liberté. Celui qui pense qu’il peut ne pas envoyer son enfant à l’école, quel est le problème ? Évitons de nous encombrer inutilement. L’Etat a obligation de rendre l’école disponible et chacun est libre d’y envoyer ou ne pas envoyer son enfant. Quel est le problème ?

  • Le 25 février 2019 à 15:08, par ô pays mon beau peuple En réponse à : Education : « Au sahel, l’école se porterait mieux si… »

    C’est bien pour notre pays d’avoir des esprit fertile comme ça. C’est à ceux là qu’on doit confier certaines responsabilités à certains niveaux.Nous sommes malheureusement dans un monde où on a peu besoin de ceux qui réfléchissent mais plutôt de ceux qui exécutent.

  • Le 25 février 2019 à 15:32, par TANGA En réponse à : Education : « Au sahel, l’école se porterait mieux si… »

    Merci Monsieur Boubacar pour cette réflexion. C’est une vérité que vous avez dit.
    En effet, le sahel a eu les mêmes problèmes que toutes les autres régions du pays à l’avènement de l’école. A savoir les distances, les doutes sur l’impact négatif sur la culture, la peur que l’enfant ressemble à notre bourreau (car les premiers fonctionnaires était enseignants donc pauvres, policiers ou douaniers donc ’’nuisibles’’ à la société) et la peur de laisser nos aides aller vers l’inconnu etc... Si l’on se refert au discours de la Grande Royale ’’Laissez nos enfant à l’école du blanc pour savoir vaincre sans avoir raison, pour savoir lier le bois au bois pour en faire un édifice de bois... Cela après qu’elle ait eu à dire que’’ quand la saison des pluies arrivent, nous prenons nos meilleurs grains que nous enfouissons dans le sol...c’est pour espérer récolter plus..’’.
    Malgré tout, beaucoup de régions avec le temps ont vue le nombre de réussites s’augmenter.
    Pourquoi les sahel est il resté en arrière ? That’s the question !
    Vous avez touché effleurer le problème. L’école ne forme pas bien, ou que ceux qui doivent recevoir la formation ne s’y mettent pas. L’école ne forme pas bien par ce que les formateurs sont des indigents et préfèrent aller chercher ailleurs que de rester là à enseigner. Les récepteurs de l’enseignement n’y arrivent pas par ce qu’ils trouvent du concret ailleurs.
    Des enseignants indigents, il y en a eu partout.
    Il faut que nous reconnaissions tous ensemble, que nous disions haut et fort ce que plusieurs peut être vous même avez penser bas ; ’’Mieux de s’assurer de son bétail de jour, aller lire le coran le soir pour avoir le paradis que d’aller passer des années pour devenir un fonctionnaire, un gueux’’.
    Monsieur, les premiers élèves du Burkina son allé jusqu’à katibougou faire l’école ; voyez la distance d’avec les parents.
    Monsieur, il y a eu des familles dans d’autre communautés que si tu voulais être fonctionnaire, on te maudissait (Un monsieur a demandé quinze (15) francs CFA pour l’achat d’un timbre pour son dossier de candidature à la police ;, mais jusqu’à présent, il raconte à ces petits enfants comment cela a été pris par ces parents ; pire, beaucoup fuyaient se cacher quand ce monsieur après sa réussite revenait en famille).
    Il y a beaucoup d’exemples monsieur Boubacar mais vous avez très bien fait de soulever le problème car même si le pays a top de problèmes à résoudre et peu de moyens pour cela, l’éducation reste prioritaire et il faut que l’état revoie son fusil d’épaule. A situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle. Je me rappel que à l’école primaire, notre premier de classe était peulh, au collège idem et quand je postulais pour le poste que j’occupe présentement j’était au coude à coude avec un peulh après que plus de 16 personnes furent éliminées, ce qui nous a départager, c’est que moi j’avais suivi un cours sur le volontariat mais aussi et surtout que le jour où nous étions tous deux convoqués, il s’est présenté en retard par ce qu’il pleuvait. Je suis donc bien placé pour dire qu’il faut que ces enfants du sahel sont très bons.

    • Le 26 février 2019 à 13:36, par Mafoi En réponse à : Education : « Au sahel, l’école se porterait mieux si… »

      @TANGA,finalement c’est la pluie qui t’a sauvé afin que tu puisses être ce que tu es présentement et c’est ce qu’on appelle obtenir un poste par effraction,par braquage.En tout cas je ne sais pas dans quel domaine tu excelles mais à te lire,tu fais pitié avec toutes ces âneries que tu viens d’étaler au grand jour.Relis ton post à tête reposée et tu verras que tu es dans le décor car celui qui sait lire entre les lignes,verra que monsieur l’inspecteur veut valider le fait que quelqu’un qui est pauvre,qui n’arrive pas à avoir un bon repas par jour,qui n’arrive pas à se soigner décemment,qui manque du savoir etc...etc...,si cette personne opte pour le terrorisme,c’est sa seule raison d’exister et il ne faut pas l’en vouloir,il faut plutôt condamner ces nantis qui le spolient.Combat noble certes si on le prend au premier degré mais qui est en réalité une posture arriérée où chacun essaie de nous expliquer l’inexplicable sinon sur une population de 17 millions d’âmes,on compterait à ce jour et dans une fourchette très basse,16 millions de terroristes burkinabè,chiffre qui est très très très en deçà du nombre réel ou supposé de ces délinquants qui ne sont sûrement pas tous des Burkinabè et c’est une certitude

  • Le 25 février 2019 à 17:26, par Mafoi En réponse à : Education : « Au sahel, l’école se porterait mieux si… »

    Si c’était seulement au Sahel que le système éducatif est à vau-l’eau,ça se saurait mais comme d’habitude monsieur l’inspecteur,vous allez me répondre qu’il y a mieux ailleurs.Pourquoi pas mais le monde est ainsi fait et on n’y peut rien,on ne peut pas être tous pareils.A vous lire,si déjà ne pas savoir écrire son nom,prénom lorsqu’on arrive au CM2 peut poser de gros soucis à la société et je suppose sécuritaire,que diriez-vous alors de ces milliers de "yeux ouverts" qui ont le baccalauréat et qui ne savent même pas à quel saint se vouer quand bien même par chance,certains arrivent à accéder à l’université pour subir des chevauchements académiques qui s’éternisent à l’infini sans que ces derniers ne puissent voir le bout du tunnel ?Donc pour moi la vraie bombe devait se trouver au sein de cette jeunesse cultivée,désœuvrée et laissée-pour-compte.En conclusion,il me semble que tout est une question d’éducation(je ne parle pas du savoir) car pour prendre un seul exemple parmi tant d’autres,les terroristes qui sont allés détruire les tours jumelles du world trade center étaient des sur-diplômés

  • Le 26 février 2019 à 08:46, par mouniratou En réponse à : Education : « Au sahel, l’école se porterait mieux si… »

    L’islmam porte en elle même les germes de la violence !c’est ça la vérité.Regardez de près la philosophie de l’Iran : un imam caché va apparaître un jour et "détruire tous les non croyants".C’est la faute à personne si des gens que vous dites proches du monde arabo- musulman ont une idée pareille qui contredit les valeurs chrétiennes pro occidentales.Je connais des musulmans qui pensent que les autres sont des "kafir" et qu’il vaut mieux ne pas se mettre avec eux.Comment peut -on construire une nation solide ainsi ?

    • Le 26 février 2019 à 15:34, par B. Elhadji En réponse à : Education : « Au sahel, l’école se porterait mieux si… »

      Ma sœur, si reellement c’est votre identite aucune religion n’a le monopole de la violence. Apprenez l’histoire des religions et surtout a connaître l’islam et non les musulmans. Je doute fort que les plus grands massages de l’histoire soient le fait de musulmans ou de l’islam. Que toutes les grandes guerres soient déclenchées et menees par et au nom de l’islam, que l’islam ou les musulmans aient dans l’histoire largué une bombe nucléaire sur des humains. L’islam et le christianisme sont certainement vrais. Mais il y a de mediocres qui se retrouvent dans l’islam et dans le christianisme. Debarrassez vous de la haine.

  • Le 2 mars 2019 à 14:52, par jeunedame seret En réponse à : Education : « Au sahel, l’école se porterait mieux si… »

    Il nous est parvenu, l’écho de la déception d’un parent d’élève qui demandait à un encadreur pédagogique dans la région, devant le maître de son enfant, à quoi sert l’école. Face à l’incapacité de son enfant d’écrire même son nom, après huit années passées sur les bancs, sans jamais s’absenter selon lui, son amertume et son doute paraissent légitimes…. Et vous croyez que seul le Sahel est mal servi dans le système scolaire ? Donc on déverse seulement au Sahel des mauvais enseignants ; pourquoi ne pas mentionner une quelconque faible intelligence des apprenants dans ce cas ? Vous n’êtes pas objectifs ; c’est vous autres qui insufflez les haines tribales et régionales pour faire l’affaire des terroristes. Sachez qu’il n’y a pas de zone au Faso où l’école produit des experts. Toute la médiocrité de notre politique d’enseignement est vécue partout. Si vos enfants apprennent encore mal dans ces conditions, c’est qu’ils ont des anomalies empirées par votre mentalité de vie arabo-musulman-éleveur-nomade. Sachez qu’il y a des voisins musulmans à ouaga qui ne fréquentent pas parce qu’ils sont nés commerçants ; et préfèrent cette activité aux longues années scolaires.. Dites nous où vous avez fait votre école primaire ; et pourquoi.

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