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Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

Publié le mercredi 16 janvier 2019 à 09h43min

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Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

Les rumeurs d’un remaniement gouvernemental au Burkina Faso sont de plus en plus récurrentes. Les sources dites dignes de foi annoncent même des départs d’importants membres du gouvernement. Comme dans tout changement, les uns et les autres produisent plus de justifications qui convainquent de la pertinence de ce remaniement.

Face à un pays qui fait face au triple défi du terrorisme, du langage de sourds dans le dialogue social et dans l’inflation des décisions fiscales explosant le pouvoir d’achat, chaque citoyen se sent intéressé par tout mouvement de chaises au sommet du gouvernement. Mais la véritable solution ne serait-elle pas un remaniement de la pensée ?

Au-delà des hommes pour gouverner aux côtés du président, il faut d’abord une véritable prise de conscience des enjeux. Un recours à la sagesse ancestrale permet de comprendre la réalité actuelle du Burkina Faso. En effet, un crapaud s’était rendu chez un charlatan pour solliciter son concours afin de devenir riche. Devant le devin, il déclina toutes ses attentes pour l’année nouvelle : avoir beaucoup d’argent pour être en mesure de satisfaire toutes ses attentes matérielles, psychologiques et relationnelles. Il voulait être le plus riche et le plus puissant de la contrée. Alors qu’il était entrain de terminer la litanie des ses aspirations, il entendit une autre personne s’annoncer à la porte. Il reconnut alors la voix du calao, mangeur de crapaud. Il se mit dans un coin de la maison et murmura au charlatan : « Oublie tous les vœux précédemment annoncés, je n’ai qu’un seul vœu : rester en vie ». Le Burkina Faso en 2019 n’est pas loin de la situation du crapaud qui voulait être riche.

Au regard de la situation sécuritaire qui prévaut, nous devons prendre conscience de l’ampleur de la menace. A cela s’ajoutent d’autres manifestations d’insécurité en ce mois de janvier 2019 dont les plus récentes sont les drames de Yirgou et de Nafona, l’explosion de Silmiyiri (Ouagadougou) et l’assassinat du forestier à Tapoa Djerma. Il s’agit là de signes qui interpellent chacune et chacun de nous sur notre destin commun.

Les victimes de l’explosion de Silmiyiri (Ouagadougou) montrent en quoi la géographie nous met au défi du destin commun. Avec près d’une cinquantaines de domiciles touchés tout simplement par la loi de la proximité, nous comprenons davantage notre exposition à d’autres phénomènes, notamment le terrorisme venu de loin.

En 1990, lors que le FIS (Front Islamique du Salut) voyait sa victoire confisquée en Algérie et entrait dans la clandestinité, personne n’imaginait que près de 30 ans après, des explosions retentiraient au cœur de Ouagadougou. Progressivement, le Groupe du Salut pour la Prédication et le Combat s’est formé puis s’intégra à Al Qaida au Maghreb Islamqie en 2007. Ce mouvement venu d’Afghanistan continua, à travers fusion et diffusion, à prendre le contrôle du Sahel. Aidé par le coup de pouce des Occidentaux, Obama, Cameron et Sarkozy, dans leur vengeance contre Kadhafi, AQMI devint une force incontrôlable. D’autres groupes concurrents et complémentaires naquirent et s’imposèrent dans le Nord du Mali. Le Niger et le Burkina Faso furent contraints de se retrouver dans le cercle vicieux des attaques terroristes. Les situations politiques internes des Etats de l’Afrique de l’Ouest, notamment du Mali et du Burkina Faso, offrirent des opportunités aux mouvements extrémistes.

La situation sécuritaire au Burkina Faso est assez grave et nous interpelle tous à des degrés différents. Au moment où il est question d’un possible remaniement ministériel, il importe de rappeler qu’au-delà des hommes, le problème demeure celui de la vision et des valeurs. Les Burkinabè veulent d’un gouvernement capable de se projeter dans l’avenir pour se convaincre et contribuer à construire un Burkina Faso de paix et dans la prospérité à l’horizon 2030. Il s’agit d’un devoir et d’une responsabilité pour s’inscrire dans le long terme allant au-delà des enjeux électoraux de 2020 et même de 2025 dont les acteurs actuels joueront toujours un rôle essentiel. Mais, il faut se soucier de l’héritage qu’ils laisseront en tant que gouvernement au regard des attentes des Burkinabè après les événements de 2014 et de 2015.

Devons-nous nous satisfaire des discours manichéens consistant à diviser le Burkina Faso en patriotes et en non patriotes ? Devons-nous nous focaliser sur le présent et oublier de construire l’avenir ? Un gouvernement, remanié ou non, doit faire du consensus et du dialogue un outil prioritaire de gouvernance. La cohésion nationale et l’unité du pays ne doivent pas être simplement des sujets de discours mais elles doivent être mises en mouvement pour le bien commun, celui de tous les Burkinabè, femmes et hommes.

Dans ce contexte difficile, le gouvernement burkinabè, remanié ou non, doit être porteur des valeurs d’empathie et de fermeté. Pour bien gouverner, il faut être capable de se mettre à la place des autres pour comprendre leurs peurs, leurs craintes, leurs aspirations et leurs attentes. Pour gouverner, il faut être capable de respecter sa parole donnée, d’être ferme dans le respect des règles de droit et d’être droit. Il n’y a pas de gouvernance vertueuse sans hommes et femmes vertueux. Remanier le gouvernement burkinabè sans remanier la pensée de gouverner, c’est perdre son temps et perdre des énergies. Une pensée remaniée a également besoin de conseillers sincères et honnêtes capables de dire des vérités douloureuses pour éviter des situations dramatiques. Il faut surtout en face des gouvernants aptes à recevoir des critiques et des conseils qui remettent en cause leurs certitudes mais qui contribuent à construire.

Aujourd’hui, il suffit d’être un gouvernant attentif pour tirer grandement profit de la masse des conseils distillés par les médias et devenir porteur d’une nouvelle gouvernance. A titre d’illustration, les centaines de déclarations sur le drame de Yirgou contiennent d’excellentes orientations pour éviter une crise intercommunautaire généralisée. Un comité de veille pourrait être mis en place pour analyser et trier les meilleures propositions issues des différentes déclarations faites par les partis politiques, les organisations de la société civile, les hommes et les femmes de médias et les analystes et autres experts afin d’orienter les décideurs. Sur d’autres questions majeures, la même approche peut être privilégiée car ce ne sont pas les conseils qui manquent mais c’est la considération et l’attention qui font souvent défaut.

Le défi de la gouvernance aujourd’hui n’est donc pas d’inventer la solution mais d’être à l’écoute et tirer avantage des conseils et des orientations pertinentes disponibles sur la place publique. Plus que l’intelligence de création, il faut aux gouvernants l’audace d’écouter et de mettre en œuvre des propositions innovantes issues de la base. Quel confort si chacune et chacun pouvait mettre son égo de côté et accepter humblement un autre regard.

Runiwumyan BEOGO,
Observateur citoyen

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Vos commentaires

  • Le 16 janvier 2019 à 09:54, par La vérité En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Belle analyse. Je suis 100% d’accord. Il faut remanier les pensées pour construire une société digne de foi. Il faut des hommes et femmes vertueux de tous les bords et Dieu seul sait que le Burkina en dispose beaucoup. Il faut les mettre au travail en laissant les égos politiques. C’est parce que le Burkina existe qu’il y a partis politiques.
    Bravo pour votre écrit.

  • Le 16 janvier 2019 à 10:08, par COB En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Merci monsieur BEOGO ! Que Dieu vous bénisse pour cet écrit. Que Dieu aide les burkinabé à comprendre que nous devons vivre d’abord. C’est le plus grand des enjeux. Oublions nos besoins individuels au profit de celui du Burkina en cette période. Pensons à nos enfants !
    Que Dieu bénisse le Burkina Faso.

  • Le 16 janvier 2019 à 10:12, par NABIIGA En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Il n’ont qu’a renvoyer tout le monde sauf, sauf, sauf ROSINE SORY/COULIBALY et Alkassoum Maîga.

    • Le 16 janvier 2019 à 14:36, par Sidbewindin Somande En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

      absolument daccord avec vous Mr. Nabiiga. Il n’ya rien a dire sur cette Dame. c’est le prototype de ce dont notre pays a besoin pour le gouverner

    • Le 16 janvier 2019 à 17:04, par L’insurgé En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

      Surtout il faut renvoyer ALKASSOUM MAÏGA.

      C’est un tricheur qui bafoue en tant qu’enseignant et en tant que ministre l’éthique et la déontologie minimales dans l’enseignement supérieur ...IL n’a qu’un projet...tromper les profanes. Avec lui les règles éthiques universitaires sont bafouées et il publie dans la presse des faussetés dans l’unique intention de nuire... et surtout plaire aux Burkinabè qui aiment nuire.

      Demandez-lui quel est son bilan dans la normalisation des années et dans le dialogue constructif avec les universitaires...Il prend des décrets en cachette, en contradiction avec les droits et devoirs universitaires, en violation des textes en vigueur ...C’est une bombe à retardement.

      Comme tous les universitaires, quand il vont à la soupe... il oublie qu’’il y a des textes et des pratiques universitaires... que l’université c’est un ordre d’enseignement qui fonctionne avec ses institutions ...Tout ce qu’il fait ,c’est pour plaire à ceux qui l’ont nommé, à ses courtisans... au détriment d’une quête de l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de la recherche...Je le félicite de faire beaucoup de bruits sur des activités et programmes initiés par ses prédécesseurs...

      Il dénigre sur les médias ses collègues universitaires les accusant de ne pas faire leurs devoirs...oubliant qu’il est d’abord lui-même universitaire et s’il était resté universitaire, il aurait donné l’exemple...C’est d’autres collègues qui assument les cours dont il est déchargé...
      On ouvre les universités sans songer à former et recruter de façon planifiée des enseignants-chercheurs et des chercheurs...Beaucoup d’enseignants vont à la retraite sans qu’une politique vigoureuse ne soit mise en place pour la relève... Il y a des départements qui ont moins de 10 enseignants et qui ne demandent pas du personnel lors des recrutements (l’exemple type est le département de philosophie de l’Université Norbert Zongo)...impunément...On fait semblant de recruter 100 enseignants par an... Au finish, c’est moins de la moitié... Des docteurs sont recalés à la présélection soit disant que le domaine dans lequel l’Etat burkinabè les a formé, n’est pas prioritaire...
      Quand quelqu’un montre à tout prix qu’il travaille, c’est qu’il se reproche de na pas travailler ou de mal faire le travail à lui confié..

  • Le 16 janvier 2019 à 10:47, par Wadal En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Merci mr BEOGO pour cette analyse pertinente. Je suis d’avis avec vous quand vous dites que tant qu’il n’y a pas de changement de mentalité, le changement d’hommes n’est pas la solution. Je m’étais exprimé au lendemain de l’élection de RMCK : je disais qu’il aurait plus de facilité à gouverner s’il tenait compte que nous sortions d’une insurrection où le slogan était "plus rien ne sera comme avant" en parlant dans le bon sens et l’amélioration de notre sens de vivre ensemble. Malheureusement pour lui, il s’est fait entouré de gens qui n’avaient pas le sens du sacrifice, d’empathie......Ne dit-on pas que qui se ressemblent, s’assemblent et vont ensemble ? Il faut que lui-même RMCK sorte des carcans d’autrefois, sinon le bout du tunnel sera un mirage pour nous tous !

  • Le 16 janvier 2019 à 11:33, par tony En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Depuis que ce gouvernement a été incapable d’apporter une reponse efficace à l’incivisme et à la corruption, j’ai compris que nous étions mal barrés. Le poisson pourrit par la tête, c’est par la tête que doit commencer le remaniement de la pensée.

  • Le 16 janvier 2019 à 11:52, par Yikirpein En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    extrait Jeune Afrique:Tout ce qui l’intéressait, c’était d’aider ses amis commerçants à avoir des marchés, quitte à tordre le coup aux textes. Pour Roch, l’Etat n’est pas un instrument de développement. C’est un instrument pour aider les copains. Il ’a pas le sens de l’Etat. Il suffit d’ailleurs de voir la manière dont il s’entoure pour s’en convaincre.
    Si Roch devient Président, le pays va se mettre en panne et la corruption et les marchés de gré à gré au profit des copains va devenir la norme, parce qu’il ne sait pas sévir contre ses proches qui font des bêtises. »
    Un forumiste surnommé Zemstaaba(Lefaso.net)

  • Le 16 janvier 2019 à 11:53, par Toussida En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Je n’ai jamais commenté les publications de lefaso.net mais celui-là le mérite et je remercie l’auteur. Très belle analyse. Soyez béni M. BEOGO. Merci à lefaso.net d’en faire une très large diffusion en collaboration avec d’autres organes de presse afin que les hommes et femmes épris de paix dans ce pays le lisent.

  • Le 16 janvier 2019 à 11:59, par SAAFI En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Rock devait faire ce remaniement il y a longtemps. Il a laissé un premier ministre qui n’a pas fait ses preuves à cause de son PNDS. Aujourd’hui, voila qu’aucun secteur ne se porte bien. Je sais que 2019 sera bien compliquer pour lui. On devait être à mesure de nous dire aujourd’hui qui sont ceux qui attaque le Burkina. Qui son ceux là qui tienne à déstabiliser le Burkina. Ce ne sont pas les marches de soutiens qui sont la solution de vaincre le terrorisme. Savoir qui sont ceux qui sont cassés derrière tout ça est très important.

    • Le 16 janvier 2019 à 15:05, par Goomsida En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

      Je suis parfaitement d’avis avec vous Saafi. On ne peut pas rester la a toujours dire que c’est des individues inconnues, eux ils viennent d’ou ? des extra-terrestres et qu’on n’arrive pas a les connaitre ? Mais que des bandes d’incapables qui entourent le president.

      Rien que de la legerete.

  • Le 16 janvier 2019 à 12:12, par Pascal Daila En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    L’analyse est très pertinente,longue et riche,cohérente...c’ est regrettable qu’après un soulèvement,une insurrection ,on se retrouve dans une situation pareille...À mon avis,Roch n’était Pas prêt à diriger le pays ,il a été retenu par les 3 amis .. et n’a donc pas compris les aspirations de la jeunesse ..quand on prend seulement la justice....aucun grand dossier n’ est sorti du tiroir...Si on arrive à un changement de pouvoir...notre génération va passer sans voir la justice...

  • Le 16 janvier 2019 à 12:31, par mninda En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Jamais dans un pays normal ,un régime n’a aussi amicalisé, politiciennalisé, banalisé, dévalorisé, , ethnicisé rabaissé, privatisé, parentalisé, régionalistanisé, les hautes fonctions de l’Etat comme le pouvoir du MPP. Au lieu que l’accession aux hautes fonctions de l’Etat soit le couronnement d’une carrière bien remplie dans les responsabilités intermédiaires au service de l’Etat ,bien au contraire, les fonctions de ministres ,de présidents d’institution, de DG etc. sont attribuées à des personnes n’ayant aucun sens de l’Etat et de l’intérêt supérieur d’une nation, parce que n’ayant pas été formées et formatées dans une telle conscience ,n’ayant même pas la plus petite des expériences en matière de gestion des Hommes et des structures . On devient ministre parce qu’on est ami ,du cousin , neveu ,nièce ,oncle de la tante ,de la femme ,du frère de la femme ,du ou la nièce du chef coutumier de ………………….. Voilà les critères de choix des membres du gouvernement du BURKINA FASO . Alors faut-il s’étonner dans ces conditions que notre administration publique d’aujourd’hui soit sans âme ,sans minimum de déontologie, de respect de l’intérêt général ?. Tous les grands PRINCIPES et toutes les valeurs morales du service de l’Etat sont bafouées par les pratiques népotistes des premiers dirigeants du pays et autres faiseurs de ministres et de DG. Les ministères sont gérés par chaque ministre comme le champ de son papa .
    Parlant de privatisation de notre administration publique ,chacun peut faire l’exercice de compter le nombre de ministres ,de présidents d’institution et DG issus du secteur privé . Dans aucun pays au monde même parmi les plus libéraux ,on ne verra un tel niveau de pourcentage de privés à la tête des grands compartiments de l’administration publique . D’ailleurs les personnes qui ont vraiment réussi au privé n’acceptent jamais de venir dans un gouvernement . C’est le cas de cette femme d’affaires du Cameroun, qui bien qu’ayant soutenu BIYA et que d’aucuns voyaient comme future ministre a coupé court en déclarant publiquement ,qu’elle étant déjà milliardaire qu’allait t-elle encore aller chercher dans un gouvernement . Cher frère ,c’est dire que votre article pose un problème pertinent . Mais les premiers acteurs qui doivent changer de mentalité et de pensée dans le sens de ce que vous suggérez ,c’est d’abord et avant tout les faiseurs de ministres à commencer par le président du FASO et le premier ministre . C’est à eux d’abord de donner l’exemple dans le choix de leurs collaborateurs . Et pour vous en convaincre ,amusez vous à identifier justement la qualité des hommes et femmes qui assurent les fonctions de conseillers et chargés de mission auprès de nos trois premiers responsables de l’Etat (PF ,PM,PAN) . Vous allez tombé à la renverse .Dieu sauve le BURKINA FASO

    • Le 16 janvier 2019 à 13:20, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

      Mninda, vous avez bien dit et énumérer les travers du mouta-moutaïsme. figurez-vous qu’une certaine responsable de structure, parce qu’elle est la soeur ou la fille qe qq1 qui boit avec le sommet, se permet de vider ou renvoyer une partie de son personnel non ’yes-yes’ à la Fonction Publique pour recruter ou promouvoir les yes-yes dans un environnement distribution de la soupe à travers voyage, séminaires bidons, cérémonie de voeux de fin d’année à domicile supportée à coup sûr par le contribuable etc.

    • Le 16 janvier 2019 à 16:41, par L’Autre Africain En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

      Privatisation de l’administration publique, vous n’aurez pas su mieux le dire !
      Voilà une des raisons qui grippe le fonctionnement de la fonction publique. Jamais sous aucun régime, on n’a vu autant de Ministres, de DG et autres, parachutés du privé dans les plus hautes sphères de l’administration publique, sans connaître les B-A, BA de son fonctionnement et d’autres sans expérience managériale aucune.
      On a l’impression d’assister au partage d’un gâteau entre copains et coquines.
      Et c’est en celà que cette partie du plaidoyer qu’on attribue à Salif Diallo pour que Blaise ne fasse pas de Roch son dauphin, trouve tout son sens :
      "Pour Roch, l’Etat n’est pas un instrument de développement. C’est un instrument pour aider les copains. Il n’a pas le sens de l’Etat. Il suffit d’ailleurs de voir la manière dont il s’entoure pour s’en convaincre.
      Si Roch devient Président, le pays va se mettre en panne et la corruption et les marchés de gré à gré au profit des copains va devenir la norme".
      Prémonition où pure connaissance de l’homme ? En tout cas , le pays est grippé depuis l’accession de Roch au pouvoir.

    • Le 16 janvier 2019 à 18:12, par Léon En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

      Voila qui est très bien pensée, bien analysé et bien dit

    • Le 16 janvier 2019 à 18:49, par L’Autre Africain En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

      Privatisation de l’administration publique, vous n’aurez pas su mieux le dire !
      Voilà une des raisons qui grippe le fonctionnement de la fonction publique. Jamais sous aucun régime, on n’a vu autant de Ministres, de DG et autres parachutés du privé dans les plus hautes sphères de l’administration publique, sans connaître les B-A, BA de son fonctionnement et d’autres sans expérience managériale aucune.
      On a l’impression d’assister au partage d’un gâteau entre copains et coquines.
      Et c’est en celà que cette partie du plaidoyer qu’on attribue à Salif Diallo pour que Blaise ne fasse pas de Roch son dauphin, trouve tout son sens :
      "Pour Roch, l’Etat n’est pas un instrument de développement. C’est un instrument pour aider les copains. Il n’a pas le sens de l’Etat. Il suffit d’ailleurs de voir la manière dont il s’entoure pour s’en convaincre.
      Si Roch devient Président, le pays va se mettre en panne et la corruption et les marchés de gré à gré au profit des copains va devenir la norme".
      Prémonition où pure connaissance de l’homme ? En tout cas , le pays est grippé depuis l’accession de Roch au pouvoir.

  • Le 16 janvier 2019 à 13:15, par Ka En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    En effet, "l’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité ; seule la lumière le peut : Cette analyse pertinente reflète une onde positive et de bonnes vibrations pour l’avenir du régime Kaboré. ‘’’Respect et admiration pour l’auteur qui veut vraiment réveiller un président en plein sommeil malgré tout ce que nous vivons.’’’

    Un régime qui refuse d’entendre les critiques, et, pire, qui les fait taire par tous les moyens possibles et imaginables, n’a aucun avenir devant un peuple averti avec plus de 30 ans de mal gouvernance. Il y a très longtemps que le peuple souverain attend ce remaniement. Et dans mes critiques fondées, je ne cesse d’avertir au président du Faso de faire très attention à ceux et celles qui l’entourent sans compétences, au risque de se retrouver confronte un matin à un soulèvement populaire sans précèdent.

    Ce ne sont pas avec des ministres amis et familles avec des louanges et les cirages de pompes à tout va pour caresser le dos du président qu’on progresse, mais avec une équipe diversifié et intellectuellement objective et indépendante, qu’on peut sauver notre patrie en agonie. Il est temps d’oublier les responsables régionaux dans le parti au pouvoir, et désigner des élus compétents et honnêtes à même de les aider à mettre en œuvre des grands projets en faveur des Communes et des régions pour le progrès au Burkina et le bonheur de toutes et tous les Burkinabé, sans exclusive. Le président du Faso est enchainé actuellement par des ministres nommés par favoritisme régionale, ou par amitié de longue date. Il est temps que ça change : Car, au regard de tout le pays, plus d’un millions d’intellectuels compétentes et compétents attendent de donner à fond pour faire avancer le pays.

  • Le 16 janvier 2019 à 13:45, par Razambwende En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    TRES TRES TRES belle analyse, il faut surtout que ROCK ait le courage en tant que PRÉSIDENT de remanier ses pensées, ses idées pour mettre un bon chef militaire aimée de la troupe comme MINISTRE DE LA DÉFENSE et un autre comme MINISTRE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE même s’il faut encore faire un autre MEA CULPA comme quand il était candidat à la présidence. Rien ne sert de camper sur sa position à savoir "Pas de militaire dans le gouvernement". Les militaires sont des citoyens à part entière et à Situation exceptionnelle, conditions exceptionnelles et décisions exceptionnelles. MONSIEUR LE PRÉSIDENT, notre pays est en guerre contre le terrorisme et l’incivisme alors donner la responsabilité du commandement de la lutte à ceux qui sont fait pour cela et surtout DÉCRÉTER L’ÉTAT D’URGENCE SUR TOUTE L’ÉTENDUE DU TERRITOIRE NATIONAL POUR 1 AN.

  • Le 16 janvier 2019 à 14:08, par ZANGO En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Votre article tombe à propos ! Merci pour l’inspiration ! J’espère que les échos parviendront à qui de droit ?!

  • Le 16 janvier 2019 à 14:18, par ouedraogo En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Analyse très pertinente rien a ajouter.
    Sil le faut créons un Ministère de lutte contre le terrorisme et l extrémisme violent.

  • Le 16 janvier 2019 à 14:22, par job En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Très belle analyse. Personnellement je me pose la question de savoir si réellement ROCK prend sa fonction de PF au sérieux et si il est conscient qu’il porte une très grande responsabilité historique pour la continuité de l’état. J’en doute. Je m’amuse souvent à comparer Thom SANK à celui-ci mais c’est comme le jour et la nuit. L’état de déliquescence morale et vertueuse des gouvernants d’aujourd’hui du pays de Thomas SANKARA est sans commune mesure. Nous avons fait un recul de 50 ans en arrière. C’est impensable. PARDON ROCK REVEILLE-TOI, LE JOUR S’EST LEVE. Pitié pour la jeunesse qui a payé et qui paye chaque jour un lourd tribu. Si tes anciens camarades reviennent au pouvoir, c’est grâce à ta mauvaise gouvernance. Arrête ton sommeil comatique.

  • Le 16 janvier 2019 à 14:34, par Le réaliste En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    En fait, l’erreur de Rock se situe depuis son élection et il n’a pas eu le courage politique ou le REALISME de se rattraper. Il s’est trop entouré de gens qui ont été des vrais auteurs des dérives graves (assassinats, détournements, arrogances, mensonges, vols divers, etc...) du régime "insurrectionné" tels que Simon COMPAORE, Salif DIALLO, J. C BOUDA, BOUGOUMA E, DABILGOU V., Dieudonné BONANET, et beaucoup de hauts gradés militaires. Actuellement, il nous faut des gens sincères et honnêtes, c’est à dire REALISTES capables de dire les vérités douloureuses et agir pour nous éviter le chao. Il n’est pas donné à n’importe au Burkina d’aujourd’hui d’être droit. Quatre vingt dix huit pour cent des Burkinabé aujourd’hui sont préoccupés par leurs intérêts personnels d’abord en reléguant l’intérêt général aux calendres grecques. Très peu de nos concitoyens se soucient de leurs devoirs et c’est là le drame. Lorsque tu veux être droit dans ton travail actuellement, les gens se demandent si tu es normal. Que Dieu nous sauve, mais il faut nécessairement que nous posons ensemble les actes qui permettent à Dieu d’agir. Le changement de mentalité doit d’abord et individuel avec d’être collectif, c’est à dire du sommet à la base en se référant aux dirigeants de la RDP que certains gouvernants actuels ont aidé à exterminer.

  • Le 16 janvier 2019 à 14:51, par YAAM SOBA En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Qu’il y ait remaniement ministériel ou pas , le résultat sera toujours pareil.
    Le véritable problème est que Roch Marc Christian Kaboré est incapable de gérer le Burkina. Une seule année a suffit pour que les burkinabé s’en rende compte.
    Le pays a régressé sur tous les plans. Même les militants du MPP sont unanimes là dessus.

  • Le 16 janvier 2019 à 14:57, par TRAORE MARCEL En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Je souscrit parfaitement à l’analyse de monsieur BEOGO.Seulement le tempo doit venir d’en haut et souvent si les gens sont très agressives par rapport à la gouvernance actuelle,c’est que celle ci ne répond pas véritablement à leurs aspirations.Toutefois celà n’excuse pas leurs reactions,mais le gouvernement doit faire des efforts dans sa gestion et aussi aux gouvernés de l’aider dans ce sens pour que nous puissions atteindre l’objectif fondanmental à la prospérité de notre Burkina Faso.

  • Le 16 janvier 2019 à 15:06, par ib En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Bonsoir tous, je voulais ajouter ma pierre à tous ceux qui apprécient cet écrit ; à dire vrai il faut en plus que les burkinabés lambda-mêmes acceptent aussi de changer leur façon de pensée bien sûr en commençant par la tête c’est-à-dire l’exécutif qui doit donner l’exemple. En toute honnêteté le gouvernement à venir doit faire un virement spectaculaire dans sa gestion quotidienne du pays pour que la majorité des burkinabé sentent que les choses ont changé ; particulièrement l’incivisme dans tous les domaines doit être le premier fléau à combattre et au niveau des autorités et au niveau de la population et il faut frapper fort dès les premiers moments pour donner un signal fort. De la façon que l’indiscipline fait perdre à une majorité des bons élèves dans une classe c’est la même façon les indisciplinés (inciviques) vont faire perdre la nation. En CONCLUSION, AUTORITÉS DISCIPLINÉES = PEUPLE DISCIPLINÉ. A bon entendeur, salut.

  • Le 16 janvier 2019 à 15:20, par SAAFI En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Rock devait faire ce remaniement il y a longtemps. Il a laissé un premier ministre qui n’a pas fait ses preuves à cause de son PNDS. Aujourd’hui, voila qu’aucun secteur ne se porte bien. Je sais que 2019 sera bien compliquer pour lui. On devait être à mesure de nous dire aujourd’hui qui sont ceux qui attaque le Burkina. Qui son ceux là qui tienne à déstabiliser le Burkina. Ce ne sont pas les marches de soutiens qui sont la solution de vaincre le terrorisme. Savoir qui sont ceux qui sont cassés derrière tout ça est très important.

  • Le 16 janvier 2019 à 15:24, par Allô, Son Excellence ! En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Allô, Son Excellence ! C’est bien moi Conscience du Faso. J’ai bien compris ce que vous m’aviez proposé mais je pense que je ne pourrai pas faire partie de votre nouveau gouvernement en préparation. Je veux bien apporter ma pierre à la construction du Faso mais je pense qu’il n’est pas nécessaire pour moi d’être dans le gouvernement pour cela. D’ailleurs, je m’épanouis bien là où je suis et on n’a pas besoin d’être dans le gouvernement pour participer à la construction du Faso. Aussi, avec tout ce que j’ai entendu, j’ai vu et les flèches empoisonnées que les burkinabé lancent sur vous et vos ministres tous les jours, franchement moi, Conscience du Faso ne pourrai pas en supporter. Sinon je vais perdre mon sang froid et envoyer un « Tampi Bila » au KO et voilà encore problème. Son Excellence ! Regardez vous-même, même policiers qui les protègent, ils en lynchent. L’homme noir est mauvais ; pour son bien, il faut souvent être derrière lui avec la chicotte. La démocratie, c’est bien pour des élections plus ou moins transparentes afin d’assurer l’alternance mais une fois cela acquis, il faut passer à la dictature pour gérer la République ; c’est le cas au Rwanda, en Chine, etc. Et regardez comment leurs habitants sont droits comme une aiguille et leurs pays évoluent. Si c’est avec cette démocratie importée des blancs avec ces grèves à n’en pas finir, avec ces mouvements des droits de l’Homme qui fourrent leurs nez partout, avec ces populations qui font la concurrence avec l’incivisme, etc. Son Excellence, je vous aime bien mais je ne pourrai pas venir dans votre gouvernement. Si ça ne tenait qu’à l’insécurité seulement comme problème majeur, je pourrai peut-être accepter. Franchement je me demande comment vous arrivez, Son Excellence avec votre gouvernement à dormir avec tous ces problèmes. Moi à votre place, il y a longtemps je serais parti les laisser dans leurs désordres comme ils s’y plaisent. Du courage, Son Excellence et merci de m’avoir consulté.

  • Le 16 janvier 2019 à 15:38, par bamos En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    C est vrai c est ceux qui ont échoué qui quittent le privé pour l administration qui quittent leur service d origine pour l administration aujourd’hui dans les départements ministériels c est le copinage le clientélisme la délation corruption si tu refuses tes supérieurs vont monter un problème pour te nuire..c est dommage

  • Le 16 janvier 2019 à 15:54, par SARKO En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Vivement ce remaniement pour que l’ on nous amène du sang neuf et des gens qui ont le sens de l’ état et l" amour du pays . Plus jamais des gens qui viennent négocier leur salaire avec le président et qui veulent imposer des choses invraisemblables aux autres . Des gros salaires pour rien , oui pour rien si ce n’ est que des deals de terrains, des retro commissions de travaux publics ou des détournements de fonds alloués à des projets RMCK réveilles toi et portes des habits de président .

  • Le 16 janvier 2019 à 16:21, par fanade En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    la SORI. Iam sori.la meilleur des ministres. j’ai peur qu’il n y a de traitre dans le gouvernement. un remaniement gouvernemental.d’abord un remaniement intellectuel. il ne Faudrait PAS chasser la bonne poule ET garder la mauvaise.. attention aux faux amis. que dieu bénisse le BF.

  • Le 16 janvier 2019 à 16:39, par TIENFO En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Sondage représentatif de la population ou pas, il est certain que le pouvoir MPP est aujourd’hui impopulaire. Cette note 7,19/20 est très réaliste. La population est frustrée et abusée et ne sait pas où mettre la tête. Rien ne marche, tous les fronts sont ouverts aux mécontentements. Du PNDES au PPP en passant par des reformes mouta mouta par-ci ou par-là, c’est le fiasco, aucun bilan reluisant. Rien que de la gabegie, de l’hypocrisie et de la cupidité au sommet de l’Etat. Après trois (03) ans de mandat, le régime MPP ne s’est toujours pas affranchi du yada yada : un gouvernement plein de « théoriciens » qui ne savent pas qu’entre leur théorie disponible sur internet et la pratique, il y a du chemin à parcourir. Ce gouvernement commence à comprendre à retardement qu’un plus un n’est pas toujours égal à deux. Dans ces conditions, il n’est nul besoin de faire un sondage pour dire qu’un second mandat MPP est très incertain. Heureusement pour certains dignitaires de ce régime que la justice de ce pays marche à pas de caméléon. L’alternance en 2020 semble certain et même souhaitable dans ces conditions de mauvaise gouvernance à ou

    Tout à fait d’accord, l’exemple doit venir d’en haut. Sans être un partisan de Yacouba Isaac ZIDA, permettez-moi de le citer à travers son ouvrage « je sais qui je suis » :l’éducation par l’exemple est le meilleur moyen d’atteindre son objectif, les enfants reproduisent ce que les parents font et non ce qu’ils leur disent de faire. Ce gouvernement demande à la population des sacrifices et lui-même se taille des contrats juteux avec ce même Etat. Idem pour l’Assemblée Nationale. La trêve que le Premier Ministre demande doit venir d’en haut. Comme Bassolma Bazié, l’a si bien dit, celui ou celle qui pense qu’il peut être mieux rémunéré ailleurs débarrasse le plancher et laisse la place à d’autres candidats plus compétents. C’est aussi simple que ça. Ils sont tous des opportunistes ces vautours de son excellence RMCK.

    • Le 17 janvier 2019 à 13:48, par KLADJOU En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

      "Comme Bassolma Bazié, l’a si bien dit, celui ou celle qui pense qu’il peut être mieux rémunéré ailleurs débarrasse le plancher et laisse la place à d’autres candidats plus compétents." Je suis tout à fait d’accord avec Basolma Bazié J’ajoute que à commencer par eux les syndicalistes professionnels. Plutôt que perdre le temps des élèves en incitant aux grèves injustifiées , s’ils pensent qu’ils peuvent être mieux rémunérer à ailleurs, le meilleurs service qu’ils peuvent rendre au Burkina c’est dé débarrasser le plancher et aller chercher ailleurs et laisser la place à des enseignants plus compétents qui peuvent prendre ce salaire et enseigner nos enfants. Le pays s’en portera mieux !

  • Le 16 janvier 2019 à 16:44, par TIENFO En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Tout à fait d’accord, l’exemple doit venir d’en haut. Sans être un partisan de Yacouba Isaac ZIDA, permettez-moi de le citer à travers son ouvrage « je sais qui je suis » :l’éducation par l’exemple est le meilleur moyen d’atteindre son objectif, les enfants reproduisent ce que les parents font et non ce qu’ils leur disent de faire. Ce gouvernement demande à la population des sacrifices et lui-même se taille des contrats juteux avec ce même Etat. Idem pour l’Assemblée Nationale. La trêve que le Premier Ministre demande doit venir d’en haut. Comme Bassolma Bazié, l’a si bien dit, celui ou celle qui pense qu’il peut être mieux rémunéré ailleurs débarrasse le plancher et laisse la place à d’autres candidats plus compétents. C’est aussi simple que ça. Ils sont tous des opportunistes ces vautours autour de son excellence RMCK

  • Le 16 janvier 2019 à 17:45, par Tilaye En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    D’accord pour le remaniement de la pensée, pas seulement au sommet, mais jusqu’à la base. Car l’incivisme, c’est aussi bien les dirigeants que les citoyens lambda. Voyez ce que çà a produit à Nafona. Le peuple réclame justice quand ça l’arrange et refuse de se soumettre à la moindre contrainte. Ainsi en est-il de nos organisations syndicales, qui réclament chacun plus pour sa chapelle, au point d’oublier le besoin fondamental, qui est la sécurité des travailleurs. FDS, enseignants, élèves et paysans etc..payent dèjà le prix fort, leur vie !!!!). Pense t-on que quelqu’un d’autre viendra assurer notre sécurité ? Que neni ! Les peuples conscients assurent eux même leur propre sécurité. On se demande alors pourquoi le peuple Burkinabé, jadis si jaloux de sa liberté, préfère aujourd’hui l’esclavage dans l’opulence, à la liberté que confère le sacrifice dans la pauvreté !

  • Le 16 janvier 2019 à 17:45, par yambia En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    le vrai garçon de ce gouvernement c’est tantie ROSINE

    • Le 19 janvier 2019 à 17:02, par Nimportequoi En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

      YAMBIA, voilà exactement ce qu’il faut éviter : adorer et célébrer des individus et des noms en particulier comme des héros alors que le problème est général. Rosine seule ne pourra jamais sauver un pays de la catastrophe. Arrêtons avec ça. On a fait exactement pareil avec le nom de Roch Roch Roch avant les élections présidentielles, comme étant le seul à même de faire avancer le pays , et voilà les résultats !!!

  • Le 16 janvier 2019 à 18:25, par Le Progressiste En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Toutes mes félicitations pour cet article ! Le gouvernement a failli dans la lutte contre l’incivisme. C’est une autre insécurité en plus du terrorisme, Notre pays a besoin de lois fortes qui régissent avec rigueur la vie des citoyens. C’est le désordre social aujourd’hui. Si cela continu chacun de nous sera obligé de se procurer une arme pour se protéger contre ses voisins.

  • Le 16 janvier 2019 à 18:27, par jan jan En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    @BEOGO, une analyse très pertinente, ce qui me console, c’est que je n’ai pas voté MPP, car pour moi MPP=CDP new look. Et voici le résultat, un gouvernement toujours dans la mouvance du copinage et non de l’efficacité, sauf Pour Rosine Coul.

  • Le 16 janvier 2019 à 18:29, par jeunedame seret En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Bien dit BÉOOGO DEMAIN ; vous de belles prévisions concernant l’évolution politique et civique de notre population. Il faut changer les pensées ; changer les mentalités ; changer les capacités. Un politicien qui a de l’empathie par exemple, préviendra certaines de ses bêtises au lieu de les guérir. Et je consens à la remarque de SAAFI ; soyez francs et ouverts ; sans hypocrisie ; il faut dire ouvertement qui est satan et terroriste. Qui écrit et gère ce scénario des tueries. Le flou en politique est dur à gérer. Il y a des politiciens qui connaissent comprennent et suivent bien ces tueries comme l’évolution de leurs enfants. Mais ne disent aucun mot. Pourquoi cette torture de soi et des citoyens ? Pour se protéger la vie et les intérêts et tuer les innocents ?

  • Le 16 janvier 2019 à 18:48, par KLADJOU En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Je partage l’analyse de l’auteur de cet article.
    J’aoute que la faiblesse de notre gouvernement actuel, est principalement lié à deux éléments clef :
    Il y’a tout d’abord le manque de fermeté avec les syndicats à commencé par celui des magistrats qui a ouvert la boîte de pandore de la contestation sociale. On ne devait pas accepter donner ce qu’on a pas ! Pourquois payer des salaires que le pays n’est pas capable de payer à tout le monde ? En disant oui au syndicat des magistrats et leur accorder tous les avantages voulus , le gouvernement à péché par faiblesse et naïveté pensant que les autres allaient lui laisser faire. Il a passer le temps à se compromettre à travers des accords et accords démagogiques intenables avec les syndicats des autres corporations.
    La seconde est relative au manque d’expérience de nombre de nos dirigeants. Nombreux sont ces Ministres ou DG qui n’ont jamais gérer même un poulaillé et qui se sont vue confier le destin d’un ministère ou d’une grande boîte. Parce que les jeunes ont fait tomber Blaise qu’on a cru bon de mettre des jeunes sans expériences solide en gestion à des postes de responsabilité. Il ne faut pas s’étonner des résultats qu’on a aujourd’hui. On a le sentiment qu’on navigue à vu : manque de cohérence, manque d’anticipation, la naïveté se dispute à l’improvisation. Tout cet amateurisme a pour conséquences le manque de considération de l’Etat, l’incivisme, la poursuite de la corruption rampante , les jeunes aussi voulant avoir leur part du gâteau, chacun voulant sa voiture dernier cri etc. Le Gouvernement manque d’argent pour faire face aux nombreux défis dont le plus important reste aujourd’hui l’acquisition de matériel adéquat pour lutter contre les Djihadistes. Pourquoi ne pas acheter des blindés léger de patrouille et quelques hélicoptères Emmi 24 très efficaces contre les terroristes, plutôt qu’exposer nos enfants sur pick up de la mort ? Ce sont ces engins offerts par les Chinois que Tandja a utilisé pour venir à bout de la rébellion Touareg du MNJ dans le désert du Ténéré en 2007-2008.
    Changer les hommes c’est bon mais ce n’est pas arrivé. Il faudrait une ligne de fermeté avec tout le monde. Une seule priorité pour cette année 2019 : arriver à bout du terrorisme. Il nous faut des hommes et des femmes d’expériences, une ligne de fermeté, ne pas hésiter à aller à la confrontation avec les syndicats.

  • Le 16 janvier 2019 à 20:51, par Mouka En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Je suis parfaitement d’accord avec vous, et j’ajoute qu’il faut mettre fin aux nomminations de complaisance à tous les niveaux. Le Burkina a besoin actuellement des hommes et femmes intègres et souciers de l’avenire de ce pays. Sinon, nous allons droit dans le mur. Que Dieu tende sa main sur le Faso.

  • Le 16 janvier 2019 à 21:33, par Neekre En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    En lisant la plupart des posts le refrain c’est le Burkinabe doit changer mais on n’insiste pas sur comment. Il y a 2 imperatifs :
    - le bon exemple doit venir du haut. Par exemple pas normal que de forts soupçons de malversations puissent peser sur une autorité (parce que ses réalisations et son train de vie ne cadrent pas avec sa déclaration de biens) et que cette dernière reste muette comme une carpe. Elle devrait réagir et clarifier les choses par soucis de transparence.
    - le mécanisme de la sanction doit être fonctionnel. Dans l’exemple donné c’est le PF qui devrait demander des comptes et sanctionner s’il le faut.

  • Le 17 janvier 2019 à 10:23, par sidbala En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Si le PRESIDENT veut réussir il doit avoir un gouvernement réaliste et averti. Un doctorat ne fait pas de vous meilleur. Je pense que la mystification n’a plus sa place car l’administration publique est une science et je suis désolé que tout le monde ne connait pas, alors que l’heure n’est plus au tâtonnement. Le PRESIDENT doit prendre les grands commis de l’administration s’il veut des résultats.
    LOADA peut confirmer mes propos

  • Le 17 janvier 2019 à 15:31, par Al amine En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Au delà du changement de penser, il faut oser changer les paradigmes de notre politique sociale.
    Comment être ampathique et ferme à la fois dans ce contexte ?
    On a entendu des ministres ferme sur certaines questions qui touchent notre quotidien, et après,on dit qu’ils parlent mal ?
    Quel que soit la personne qu’on mettras à la place de ces ministres, tant qu’on auras pas le peu de respect,de considération pour le dépositaire du pouvoir publique, rien de bon ne sera fait.car c’est un peuple qui se laisse gouverner aussi qui réussi.peace ando love

  • Le 17 janvier 2019 à 15:55, par par un retraitéon En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    On est fatigué pour ce gouvernement, rien ne va nomination par ami, je voulais demander si au niveau de la sonapost si il y a un ministère tutel rien ne va dans cette boite Roch a envoyer un macron comme Dg rien ne va dansla boite. Vrai mafia dans les domaines décoration par connaissance pas le mérite, pleins de dossier à la juctice à cause de l’injustice. Rien, rien ne va.

  • Le 17 janvier 2019 à 19:15, par gongoni En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Hélas, Mr BEOGO et tous les internautes qui ont apprécié positivement votre article et réagi dans votre sens ,il est malheureusement à craindre ,que tout ce beau monde ait prêché dans le désert ,car toutes ces belles contributions pour aider le président du Faso à instaurer une bonne gouvernance du pays à travers le choix de femmes et d’hommes ayant le sens de l’Etat ,risquent de ne servir à rien . En effet ,à attendre les noms qui circulent actuellement à OUAGADOUGOU comme potentiels et futurs premier ministre et ministres ,nous allons plutôt assister à la fois ,d’une part à un remplacement de la peste par le choléra ,et d’autre part ,à une remise en cause de cette judicieuse règle sacrée certes non écrite ,mais régulatrice du vivre -ensemble et qui voudrait ,que les trois têtes du pays ( PF ,PM,PAN ) n’appartiennent pas à la même ethnie ,ni à la même région . Bien que je sois un partisan du départ de PKT du premier ministère ,il faut veiller à respecter cette règle qu’aucun des devanciers de RMCK n’a osé enfreindre ,ni bafouer. Excellence le PF attention, attention, attention . Ces faiseurs de ministres autour de vous risquent de vous pousser à l’erreur grave dans le remaniement gouvernemental qui s’annonce ,si jamais vous laissez influencer par eux qui n’ont pas souvent une analyse lucide et responsable des dangers qui guettent ce pays .Alors Excellence encore ,attention, attention, attention. Vous n’avez plus droit à l’erreur à l’heure actuelle .

  • Le 21 janvier 2019 à 10:37, par nekrenoma En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Merci Issa SAWADOGO pour cet article. Il situe bien le problème, en donne les causes et propose les pistes de sortie. Et beaucoup d’internautes vont dans le même sens. Il apparaît clairement qu’il est difficile à Roch de s’en sortir. Pourquoi ? Je pense qu’il doit savoir l’origine du mal. Pourquoi les terroristes nous attaquent ? Tant qu’il n’aura pas les causes de ces attaques, il ne pourra pas y trouver les vraies réponses. Ce n’est ni une armée puissante qui pourra les battre. Le mal est très profond. Pourquoi Salif DIALLO est parti ? Je vais à l’encontre du commun des mortels pour dire qu’il n’est pas mort, il s’est suicidé. Il a mesuré l’ampleur des difficultés qui l’attendent , il n’a pas prévu que ces adversaires et ennemis allaient utiliser les Djihadistes pour leur vengeance. Il l’a lui-même dit. DOnc, mesurant le danger, ne voulant plus une deuxième défaite, il s’est suicidé en organisant les honneurs comme pour dire à ses ennemis "moi au moins, je meurs dans l’honneur et la dignité" et vous ? Roch devait se saisir de cette opportunité pour réorienter sa politique. Beaucoup de ministres avaient été nommés par Salif DIALLO comme pour racketer le Burkina en vue des prochaines élections. Maintenant qu’il est parti, il faut que Rock se réapproprie tout le dispositif. 1) Pourquoi le terrorisme ? La solution, aller voir les commandeurs des terroristes et négocier avec eux, tout en conduisant une politique militariste 2) Attirer la sympathie de la population avec un train de vie exemplaire. Il n’y a que cela qui peut amener les burkinabés à la sagesse. Même Rosine que d’aucun qualifie de bonne ministre, c’est faux. On ne peut pas changer un système, en étant faux au départ. Elle a voulu faire du populisme avec le Fonds Commun, mais cela n’a pas marché. Il ne peut pas y avoir un îlot de vertu dans un océan de médiocrité. ROCK doit négocier avec les terroristes.Pourquoi sont-ils là, que veulent-ils ? Que pouvons nous donner pour calmer leurs ardeurs ? Roch pense plus aux FDS qui n’ont plus rien. Blaise à détruit l’armée, et ne s’est entouré que du RSP. le RSP parti, il n’y a plus d’armée. Quelque soit les moyens mis, ça ne donnera rien. Notre armée n’est pas capable de contrer des djihadistes commandés par des burkinabés qui connaissent l’armée par coeur. c’est un combat perdu d’avance. 3) Le PNDES : ce n’est pas la somme de réalisation économiques qui font avancer un pays. C’est d’abord le développement humain. Roch a oublié cela, et s’est lancé dans une course aux infrastructures. Erreur ! Enfin, Roch est mal venu au pouvoir. Il a été un traitre ! ET comme tout traitre, il est marqué par la malédiction dans ses actions. Il ne peut pas réussir. Nous devons l’aider avec les actions nécessaires, comme l’ont fait les tunisiens. L’insurrection était la première phase d’un dispositif d’alternance. Cette première phase ne marche pas, il faut la deuxième phase. SI Roch n’est pas chassé, rien n’ira. Quelque soit le gouvernement en place !!!! . Il faut chasser Roch. un point c’est tout !!! Toutes nos gesticulations sont inutiles aujourd’hui

  • Le 21 janvier 2019 à 15:20, par Fille du Faso En réponse à : Remaniement gouvernemental : Commencer par le remaniement de la pensée

    Je remercie l’auteur pour cette belle réflexion. En effet le vrai problème se situe au niveau de l’écoute et du dialogue. L’heure n’est pas à faire un étalage de ses acquis intellectuels ! Ayons le coeur d’un enfant sachons écouter même plus bas que nous. La solution au problème, nous l’avons déjà, mais nos gouvernants préfèrent faire la sourde oreille et mettre en exergue leur egos. Cela est vraiment dommage pour nous tous ! Que Dieu sauve le Burkina !

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